Chapitre 3 : dans la bouche de qui ?

Ecrit par Mayei

Chapitre 3 : Dans la bouche de qui ?

  

...Christiane Fadiga Epouse Agnimel...

  

Le prêtre : le seigneur soit avec vous...

 

Nous : et avec votre esprit 

 

Le prêtre : que Dieu tout puissant vous bénisse, le père le fils et le saint esprit 

 

Nous : aaaaaameeeeeennnnn

 

Le prêtre : allez dans la paix du christ 

 

Nous : nous rendons grâce à Dieu. 

  

La chorale a entonné le chant et juste après nous sommes sortis, ma famille et moi. Nous avons fait un tour à la grotte. J’étais membre, responsable même de la légion de Marie alors comment venir à l’église sans y faire un tour ? Je tenais mon fils et mon mari suivait derrière. Le dimanche était un jour très important dans ma maison. Tout le monde se devait de venir honorer ce jour. Avant même de venir j’avais appelé Camille qui était à l’internat et lui avait exigé une photo d’elle à l’église. Je ne plaisantais pas sur ça. J’ai prié à la grotte et allumé des siègesavec des intentions bien précises. J’ai retrouvé mon mari qui avait fini et nous nous sommes rendus à la voiture. 

 

Moi (passant la ceinture) : s’il te plaît arrêtons nous a des gâteaux et du pain. Je ne vais pas arriver Chez les parents les bras ballants quand même ! 

 

Armel : vos désirs sont des ordres madame ! 

  

La pâtisserie n’étant pas très loin de l’église, nous sommes vite arrivés. J’ai pris tout ce que les parents aimaient comme petits plaisirs. Milhane a pleurniché pour que je lui prenne des petits gâteaux. J’ai donc pensé au fils de Philippe qui serait aussi de la partie. C’est avec un gros paquet que nous sommes sortis de là pour rejoindre la maison familiale. Mélaine et Désirée étaient en train de mettre la table. Mon fils s’est jeté dans les bras de maman lorsque cette dernière nous a retrouvé. Elle venait de rentrer de la messe elle aussi. Mes sœurs étaient arrivées beaucoup plus tôt. 

   

Moi : vous n’êtes pas allées à l’église aujourd’hui n’est-ce pas ?

 

Mélaine : non il y’a un souci ? 

 

Moi : et ça ne te gêne pas de dire non ? Tu ne sais pas que faire la messe est quelque chose d’important ? Vous jouez avec vos vies hein et tu t’étonnes que tu n’arrives pas à avoir une relation stable. 

 

Mélaine : tu as prié pour nous sainte Rita ?

 

Moi : ne joue pas avec moi ! Même si je prie pour vous il faut que vous en fassiez de même. Le salut est personnel. N’avez-vous jamais entendu cela ? 

 

Mélaine : donc c’est Chez toi qu’on doit noter notre passage à l’église pour que tu fasses le compte à Dieu ? 

  

Désirée s’est mise à rire sous cape. Mais je lui ai lancé un de ces regards qui l’a calmé tout de suite. J’ai préféré ne pas relever cette provocation. Ces filles prenaient tout à la légère. Elle ne savait pas ce qu’elles perdaient. C’est dans la jeunesse là que Dieu a besoin de nous. Notre déjeuné familiale s’est plutôt bien passé même si désirée a dû s’en aller plus vite pour soit disant prendre son avion pour le Ghana. Avec Axelle nous sommes restées à tout ranger histoire d’aider maman un peu avant de rentrer. Je suis directement allée prendre une douche confiant mon fils à la nounou elle allait lui faire prendre son bain. Après moi, Armel est passé à son tour. J’étais en train de passer le lait sur le corps lorsque j’ai reçu une vidéo de Armel. Je trouvais ça bizarre qu’il m’envoie un message alors qu’il était tout juste à côté de moi dans la douche. 

  

Moi (actionnant la vidéo) : Seigneur Jésus ! 

  

J’ai jeté mon téléphone en ayant un haut le cœur. A quoi Armel jouait il comme ça ? Je me suis automatiquement levée pour frapper à la porte de la douche et y pénétrer. Je le trouvais assis sur le trône. 

  

Moi : tu peux m’expliquer le sens de cette vidéo ? 

 

Armel : c’est juste pour pimenter la chose. Je me suis dit que tu pourrais...

 

Moi (le coupant) : pourrais quoi ? Rien du tout ! Jamais je ne ferai ça tu m’entends. D’ailleurs qu’est-ce que tu fiches sur ce genre de sites ? 

 

Armel : laisse tomber ! 

 

Moi : je te dis en même temps que c’est comme ça que les gens ramassent les esprits n’importe comment. N’envoie pas des esprits bizarres dans ma maison. 

 

Armel : c’est compris ! Ça ne se reproduira plus. 

 

Moi : c’est mieux pour toi ! 

   

Non mais oh ! Ou est-ce qu’il se croyait pour m’envoyer une telle vidéo remplie de dépravation ?  Une fille en train de faire passer le sexe de l’homme dans sa bouche. Le fait d’y penser même me dégoûtait. Et le bon monsieur espérait que j’en fasse de même ! Jamais de la vie je ne me prêterai à ça. Ma bouche était faite pour prononcer des paroles de bénédiction envers ma famille pourquoi la dépraver avec cette pratique inventée par des possédés ? Dieu avait fait les choses selon une nature bien précise et le sexe de l’homme retrouvait celui de la femme, pas sa bouche ou je ne sais quoi d’autres. J’allais prier ce soir spécialement pour ça. Pour que ces esprits qui veulent prendre possession de mon mari soient pourchassés immédiatement. 

  

…Cendrine Fadiga…

  

Avec tous mes enfants, je ne savais plus où mettre la tête. Ils étaient tous à l’Age adulte mais c’est à croire qu’ils ne l’ont pas encore réalisé. Il y a toujours une nouveauté dans cette maison et nous sommes toujours en train de crier à tout bout de champ. Heureusement que je ne les avais plus avec moi en permanence. Entre Christiane qui pensait être la mère de tout le monde et Melaine qui adorait chercher des poux aux autres, nous avions du pain sur la planche. Ils seront très étonnés lorsqu’ils viendront se pointer ici un jour et se rendront compte que mon mari et moi sommes très loin en croisière. 

 

Wombama : regarde, Désirée vient de m’envoyer des photos !

 

Moi (regardant son téléphone) : ah c’est bien ! c’est joliment décoré. A propos de ça, j’ai une facture à te remettre. 

 

Wombama : quelle facture encore ?

 

Moi : mais les pagnes que ta fille a pris chez moi pour confectionner ses articles non ! elle a dit de te remettre la facture.

 

Wombama : vous allez finir par me ruiner je vous dis !

 

Moi : tu paies cash ou par chèque ?

 

Wombama : c’est toi qui encourage tes enfants n’est-ce pas ?

 

Moi : cash ou cheque ?

  

Il s’est levé sans ajouter un mot pourtant il savait très bien qu’il me donnerait cet argent. J’avais même surfacturé les pagnes pour me faire un peu plus d’argent. Lorsqu’une femme mariéefait le commerce, son premier client reste son mari après tout. Le mien était un fidèle abonné même si c’était à la limite forcéeJe me rendis à la cuisine afin de laisser les consignes pour le repas de ce soir. C’est alors que je reçu un coup de téléphone de la part de Rahim, le chéri de Melaine. Ce dernier souhaitait me parler. Je lui demandais donc de passer directement à la maison. Je suis montée en chambre rejoindre mon mari en me plaignant de Melaine. Elle changeait d’homme comme elle changeait de robe. A un moment, il faudrait bien qu’elle pense à se caser. Essaie de lui en parler et madame montera sur de grands chevaux avec des théories et des philosophies a n’en point finir. 

  

Wombama : de la manière dont se présentent les choses, il vient surement se plaindre de quelque chose. 

 

Moi : mais c’est tout ce qu’elle sait faire ! créer des histoires…vous êtes pareils !

 

Wombama : ça ne fait rien mais il faut tout de même passer un coup de fil à Melaine pour qu’elle soit là. C’est facile d’accuser une personne lorsqu’elle est absente et moi-même je vais assister à cette réunion qui aura lieu dans ma maison sans qu’on ne m’ait demandé la permission.

 

Moi : tu vois quand je dis que vous êtes pareils. Il faut toi-même l’appeler.  

  

Bien sûr qu’il allait la joindre. J’ai demandé au cuisinier de nos préparer des amuses bouches pour recevoir Rahim puis ai attendu qu’il arrive. C’était un jeune homme plutôt charmant et semblait venir d’une bonne famille. Même si Melaine n’était pas du genre à durer en relation et qu’elle en avait eu plusieurs, Rahim était le second qu’elle nous présentait alors j’avais oséespérer mais comme son père l’a souligné, quand tout va bien on ne voit pas les gens c’est lorsqu’il y a des histoires qu’ils montraient le bout du nez. 

  

Rahim : bonjour maman !

 

Moi : bonjour mon fils ! tu vas bien ? assieds-toi, papa va nous rejoindre tout de suite

 

Rahim : papa ?

 

Moi : oui ! il sera avec nous…Ah le voila 

 

Wombama : Bonsoir jeune homme 

 

Rahim (se levant) : bonsoir monsieur 

  

Il paraissait intimidé tout à coup. En même temps mon mari était arrivé avec une mine qui ferait peur a tout le monde. Il aimait bien faire ça. Après avoir servi les amuse-bouche nous avons demandé les nouvelles à Rahim. 

  

Rahim : il n’y a rien de grave. Si je suis là c’est par rapport à la situation entre Melaine et moi. Je suis venu ici avec des intentions très claires et j’ai même eu à m’entretenir avec monsieur Fadiga à ce sujet. Sauf que votre fille ne me rend pas du tout la tâche facile…et si elle ne change pas je ne pense pas pouvoir honorer ma parole….

 

Melaine (apparaissant) : je suis là ! 

  

Elle m’a fait un bisou puis a salué son père et sans un regard pour Rahim, a pris place près de mon mari. J’ai demandé à Rahim de continuer. 

  

Rahim (se raclant la gorge) : je disais donc qu’avec son comportement, cette relation est bien difficile. La dernière fois, elle s’est pointée chez moi et pour un malentendu, elle m’a porté main sans que je ne puisse faire quoi que ce soit. 

 

Moi : Seigneur !!!! ce n’est pas possible.  (Me tournant vers mon mari) tu as entendu ce que le jeune homme vient de dire ?

 

Wombama (étouffant un rire moqueur) : j’ai entendu…mais je veux bien entendre la version de ma fille.

 

Melaine : merci papa ! toi au moins tu ne me juges pas sans m’avoir écoutée. Je ne lui ai pas porté main. Je l’ai sérieusement battu peut-être que je l’ai même mordu. Si c’était à refaire, je le referai encore et encore. J’arrive chez lui, monsieur est dans la maison avec une fille à moitié nue. De quel malentendu s’agit-il Rahim ? d’ailleurs même qu’Est-ce que tu fais dans la maison de mes parents ? quelle partie de c’est fini entre nous n’as-tu pas entendu ?

 

Rahim : vous voyez son comportement ? elle me manque constamment de respect. 

 

Wombama : euh jeune homme, je ne me souviens pas avoir reçu une quelconque dote pour ma fille. Si mes souvenirs sont exacts, je n’ai pas longé l’allée de la mairie ou de l’église pour vous la remettre. Je n’ai jamais vu vos parents non plus. De ce fait, vous vous présentez ici en tant que qui ? que devons-nous faire de vos plaintes ? vous vous présentez ici et nous racontez des histoires sans toutefois inclure toutes les données. (Se levant) sur ce, je vais vous demander de bien vouloir sortir de ma maison, ce n’est pas un moulin. (Me regardant) je suis dans la chambre. 

  

J’étais tellement dépassée par cette situation que les mots m’avaient quittée. D’un côté le comportement de Melaine me surprenait mais celui de mon mari qui l’encourageait était le summum. J’ai répondu vite fait à Rahim qui me disait au revoir puis Melaine a aussi suivi. Pendant longtemps, je suis restée assise dans le fauteuil à réfléchir, à essayer de trouver quel était le problème de cette fille. J’ai éduqué tous mes enfants de la même façon, avec le respect pour tout un chacun. Tu as surpris ton copain en train de te tromper, tu peux mettre fin à la relation sans pour autant lui porter main. Ça reste une violence et il pouvait même porter plainte. Il n’y a pas que les violences sur la femme qui sont à signaler. J’ai débarrassé la table et je suis montée avec un visage bien renfrogné. 

  

Moi : tu sais qu’elle a trente-deux ans ?

 

Wombama : donc elle doit se mettre avec un bon n’a rien ?

 

Moi : ce n’est pas ce que je dis ! pourquoi c’est l’autre qui doit être à votre convenance et ta fille ne doit pas apprendre àaméliorer son comportement ?

 

Wombama : je connais ma fille et elle n’a pas besoin d’un homme qui n’a même pas honte de se présenter ici et nous raconter que Melaine lui a porté main. Laisse-moi m’occuper de tout…elle se calmera avec la bonne personne.

 

Moi : et c’est toi qui connait cette bonne personne ?

 

Wombama : femme ! laisse-moi faire. 

   

...Missiba Fadiga...

  

Moi : monsieur Augustin pouvez-vous me faire un plat s’il vous plaît ?

 

Mr Augustin : mais votre assiette est déjà mise à table.

 

Moi : je sais mais j’ai quand même besoin d’un plat à côté. Ces temps-ci j’ai un peu faim la nuit.

 

Mr Augustin : il n’y a pas de soucis monsieur.

  

Je me tenais à l’écart tandis qu’il préparait pour moi ce plat dont j’avais besoin. Je priais pour ne pas que ma mère apparaisse et me pose des questions. J’ai récupéré le plat avec monsieur Augustin ainsi qu’un verre et une bouteille d’eau. J’ai pris les escaliers tout doucement jusqu’à ma chambre. Mon père venait de rentrer alors sa femme était avec lui dans la chambre. Elle demandait les nouvelles d’après elle. J’ai refermé la porte de ma chambre et ai posé le plateau sur la table en soufflant d’aise et en remerciant le ciel qu’on ne m’ait pas pris sur les faits. 

  

Moi : voilà ta nourriture du soir !

 

La folle : merci monsieur...

 

Moi : je suis obligé de manger à table alors je vais devoir te laisser un moment.

 

La folle : je sais ! 

  

Coria est sortie de mon lit complètement nue se dirigeant vers la douche. Mes yeux n’arrivaient pas à quitter son derrière rebondit qui me rendait fou. Lorsqu’elle est revenue je l’ai attirée contre moi en prenant fermement son bras. Je me suis mis àl’embrasser puis à glisser mes doigts en elle. Je  y mettre fin car on m’attendait pour manger. Elle était là depuis 16 heures et allait passer la nuit ici sans que les parents ne s’en rendent compte. J’avais demandé la permission au travail et lorsque j’arrivais elle m’attendait déjà devant le portail. Nous sommes rentrés ensemble en douce. Heureusement que maman était sortie. À table je n’avais qu’une envie, finir mon plat et rejoindre ma chambre. 

  

Papa : savoir manger à table est aussi hors de ta portée ? 

 

Moi : pardon ?

 

Papa : on ne t’a pas appris que les aliments se mâchent et qu’on ne mange pas aussi rapidement ?

 

Moi : ... ...

 

Papa : on doit tout te dire finalement !

  

J’ai senti la main de ma mère sur ma cuisse. Je levais aussitôt les yeux vers elle. Elle me regardait avec amour et avec un air de dire « laisse couler ». C’est le cœur dur que j’ai ignoré ce que mon père venait de me dire. Je ne comprenais pas son problème avec moi. Il fallait que j’ai une discussion sérieuse avec lui. Il fallait que je comprenne pourquoi il était constamment sur mon dos et que tout ce que je faisais était imparfait à ses yeux. Finalement j’ai pris mon temps comme mon père le souhaitait et je suis restée un moment avec ma mère devant la télévision. C’était notre rituel. Ma douce maman ! 

  

Moi : je vais monter maman !

 

Maman : déjà ? Il n’est que vingt et une heures 

 

Moi : je sais mais je suis fatigué ! La journée a été rude. 

 

Maman : d’accord mon poussin. Monte te coucher et n’oublie pas la prière hein. 

 

Moi (lui faisant un bisou sur le front) : d’accord ma petite maman 

 

… … …

 

Moi (ouvrant la porte) : je suis  ! 

 

La folle (toute nue) : tu en a mis du temps ! 

 

Moi : tu es restée nue tout ce temps ?

 

La folle : je t’attendais 

  

Sans un mot de plus nous nous sommes sautés dessus comme des personnes qui avaient été privées de sexe depuis des années. Pourtant nous nous étions vus il y a tout juste deux semaines. J’ai jeté Coria sur le lit puis ma bouche s’est posée sur son sein gauche. Je tripotais ses tetons avec le bout de la langue. Elle avait la tête en arrière et gémissait de façon tellement sexy. J’étais entre ses jambes que j’écartais encore plus pour faire glisser mon doigt sur son clitoris. Elle était complètement humide. J’adorais le bruit que toute cette mouille faisait avec le contact de mes doigts, des doigts que j’enfonçais en elle. J’y allais à fond faisant trembler son corps. Je n’allais pas m’arrêter là. Il fallait qu’elle sache ce que c’était qu’un vrai cunnilingus. 

 

J’écartais ses lèvres à l’aide de mon index et mon pouce dévoilant sa moiteur toute rose. C’était beau, c’était propre. Ma langue y plongea sans attendre. Je m’abreuvais à sa fontaine. Je léchais, suçotais, aspirais toute la chaire qui s’y trouvait. Lorsque ma langue se concentrait sur son clitoris, mon doigts’activait en elle et vice versa.       

  

La folle (maintenant ma tête) : ne t’arrête pas oooh ne t’arrête pas. 

  

Avais-je intention d’arrêter ? Pas du tout ou pas avant qu’elle n’ait atteint le summum. Lorsque ce fut le cas, je me couchais sur le côté afin qu’elle reprenne des forces. Madame s’estautomatiquement placée en amazone sur moi m’offrant ses seins impoliment pointus. Elle s’activait sur ma barre en me regardant droit dans les yeux. Je lui suçais les seins comme un enfant qui se nourrissait. Elle me faisait du bien. Fatigué de me laisser dominer, je la renversais en tournant son bras dans son dos. Je l’ai pénétrée d’un coup. Il fallait qu’elle me sente jusque dans ses entrailles. J’y allais avec vigueur pour qu’elle se souvienne de moi longtemps. C’était la dernière fois que nous nous voyions. Nous avons fini par nous endormir l’un dans les bras de l’autre. 

 

Le lendemain, nous avons attendu que tout le monde dorme avant que je puisse la raccompagner à sa voiture qu’elle avait laissée au bas de la rue toujours pour ne pas que les parents se doutent de quelque chose. Nous avons marché dans le silence puis lorsqu’elle déverrouilla sa voiture, je lui tins la portière. 

 

Moi : tu rentres bien !

 

La folle (fuyant mon regard) : ok 

 

Moi : regarde-moi Coria

 

Coria : … …

 

Moi : j’ai dit de me regarder Coria. Lève la tête. 

  

Lorsqu’elle posa les yeux sur moi, j’ai aperçu ses beaux yeux larmoyants. Sur le coup mon cœur s’est emballée et mon âme s’est profondément attristée. Je ne l’avais jamais vu avec cette expression. Elle était toujours fofolle et paraissait sure d’elle la plupart du temps. J’étais moi aussi triste mais il me fallait être dur pour ne pas que cette aventure de vacance devienne autre chose, surtout pour elle. 

  

Moi : pourquoi tu pleures ?

 

Coria : parce que tu t’en vas !

 

Moi : qu’est-ce que nous nous étions dis Coria ?

 

Coria : … …

 

Moi : cette histoire n’est aucunement sérieuse. J’ai ma copine et une relation sérieuse. Je n’ai pas de place dans mon cœur en ce moment pour toi. Je ne pense pas que j’aurais de place pour toi d’ailleurs. Si tu restes attachée à ces moments qu’on a partagés, tu te feras plus de mal que de bien. Nous avons passé un bon moment ensemble, ça s’arrête là. 

 

Coria : ok…je vais y aller. Bon voyage Missiba

 

Moi : merci. 

  

Elle démarra sans un regard pour moi puis au fur et à mesure, je vis sa voiture disparaitre. En marchant vers la voiture, je sortis mon téléphone avec l’intention de d’abord bloquer le numéro de Coria sur tous les réseaux et l’effacer ensuite. Mais sur le coup, je n’y arrivais pas. Tout était parti tellement vite entre nous depuis ce jour où elle était passée me chercher pour une journée à Assinie. Coria avait assuré toute la journée du carburant au divertissement en passant par la nourriture. C’était la premièrefois que je vivais pareille expérience avec une fille. En dehors des cadeaux que m’achetait Audrey, toutes nos sorties étaient assurées par moi. Voyez donc que ça changeait vraiment de ma routine. 

 

[…]

  

Maman : c’est bon comme ça l’attieke ? tu veux que j’en rajoute ?

 

Moi : si je pouvais même avoir une valise !

 

Maman : regardez-le ! attention à la constipation monsieur. 

 

Moi : je suis habitué maman ! mon organisme est habitué. 

  

Je pensais que ce jour n’arriverait jamais. Depuis que j’attendais de pouvoir rentrer. Enfin ! c’est bien vrai que ma mère me manquera mais j’allais vers ma liberté. Je n’aurais plus à devoir supporter mon père tous les jours. Ma Mère était bien occupée à ranger mes affaires dans ma valise tandis que je vérifiais que tous mes documents administratifs pour passer le poste de contrôle étaient en ordre. Imaginez la honte si l’on me refoulait ! mon père allait encore me traiter de tous les noms pour avoir oublié un papier. Je vérifiais aussi mon billet d’avion même si je le connaissais par cœur pour avoir voulu le changer plusieurs fois. Mes frères et sœurs sont passés me dire au revoir. Melaine m’a glissé des billets de dollars, $500 en tout. Comment ne pas l’aimer encore plus ?

 

Toc toc toc

  

Papa : c’est qui ?

 

Moi : c’est moi papa ! Missiba. 

 

Papa : rentre !

  

J’ai poussé la porte et je suis allé le rejoindre. Il était couché sur son lit.

  

Moi : je ne vais pas tarder à y aller. 

 

Papa (me montrant du doigt) : ouvre ce tiroir et prend l’enveloppe qui s’y trouve. 

  

J’ai fait comme il me le disait et j’ai pris cette enveloppe qui contenait de l’argent.

  

Papa : mets ça sur toi et que Dieu t’accompagne.

 

Moi : merci papa. 

  

Je suis sorti en comptant l’argent qui se trouvait à l’intérieur. $1500 ! je venais de me faire $2000 en une seule journée. Qu’il m’accompagne à l’aéroport ? lol, il ne le faisait pas. C’est Melaine qui a conduit jusqu’à l’aéroport. Une fois mes bagages enregistrés, je suis ressorti pour rester un peu avec ces deux femmes. Elles étaient en pleine discussion lorsque je les retrouvais. 

 

Maman : tout est bon ?

 

Moi : oui ! je suis juste venu vous faire les derniers câlins avant de m’en aller. 

 

Melaine (me serrant dans ses bras) : fais attention à toi

 

Moi : il n’y a pas de soucis ! dis à Rahim que je suis partie 

 

Melaine : pardon c’est de l’histoire ancienne 

 

Moi : encore ?

 

Maman (la fusillant du regard) : tchrrrr ! viens la mon chéri. (Sortant sa bouteille d’eau bénite qu’elle versa sur moi) que le Seigneur t’accompagne mon chéri et que maman marie veille sur toi. Prie tous les jours, matin et soir. Prends soin de Audrey aussi hein !

 

Melaine : amen ! mais cette affaire de Audrey existe encore ? tu ne trouves pas qu’ils sont trop jeunes !

 

Maman : je ne t’ai rien demandé. 

  

Après de nombreuses accolades, je suis enfin parti. J’étais tellement heureux de me retrouver à la porte d’embarquementSoudain mes idées s’envolèrent vers ma folle. Je pris mon téléphone et lui composais un message dans lequel je disais au revoir et lui demandais de prendre soin d’elle. Jusqu’à ce que je me mette en rang et mette les pieds dans l’avion, je ne reçus pas de réponses venant d’elle. Lorsqu’il avait fallu éteindre les téléphones, je bloquais son numéro et l’effaçais dans mon répertoire. 

 

[.. ...]

  

Après six heures vingt-cinq minutes de vol pour atterrir à Paris et neuf heures de vol pour Minneapolis, mon voyage prenait fin. C’était tellement long et la fatigue se faisait bien sentir. Heureusement que nous étions dans le mois d’aout et que le froid n’avait pas encore bien commencé sinon ça aurait été une double souffrance. J’ai troqué ma puce d’Abidjan contre celle des Etats-Unis pour joindre mon ami Jules. Il avait ma voiture et devait passer me récupérer. J’ai attendu dehors qu’il arrive. Heureusement que j’avais vite récupéré mes valises. 

  

Luc : bon retour man !

 

Moi : merci bro

 

Luc : mais Abidjan te va ! tu as pris du poids et tu brilles là. 

 

Moi : c’est la paix du cœur là-bas… loin du froid.

 

Luc : à qui le dis-tu ?

 

Moi : Audrey ne t’a pas accompagné ?

 

Luc : elle devait le faire mais ne se sent pas bien !

 

Moi : ah d’accord. 

  

J’ai pris le volant de la voiture depuis l’aéroport jusqu’à la maison de Luc et l’ai déposé avant de prendre la route qui menait à mon appartement. J’ai monté tout seul mes deux grandes valises et mon trolley. Heureusement que je n’habitais qu’au deuxième. Imaginez si j’étais au quatrième ? je me suis assis un moment dans le fauteuil pour reprendre des forces et souffler un peu. Qui a dit que les hommes aussi ne se fatiguaient pas ? j’ai repris des forces. La maison n’était pas poussiéreuse et mon frigidaire était propre et branché. C’était sûr que Audrey était passée par ici. 

 

Je suis allé en chambre et là se tenait Audrey, dans une tenue qui n’avait rien d’une tenue. Ça ne cachait rien. La chambre était superbement décorée avec des pétales au sol et une lumière tamisée. Il était à peine 17 heures mais avec les rideaux baissés on dirait qu’il se faisait très tard. Je regardais le tout avec surprise et de façon agréable. Je ne m’attendais pas à tout ceci.

  

Audrey : bonne arrivée mon cœur !

 

Moi (l’embrassant) : Merci bae. Mais on m’a dit que tu étais malade.

 

Audrey : il fallait bien que je trouve un moyen de distraction…tu aimes ce que tu vois ?

 

Moi : bien sûr que oui !

 

Audrey : tu n’as encore rien vu ! (Se baissant au niveau de ma braguette) je vais te montrer à quel point tu m’as manqué durant toutes ces vacances.

  

Elle a fait sorti mon sexe de sa cachette et l’a tout de suite introduit dans sa bouche. Je fermais les yeux pour profiter du moment quand l’image de Coria se présenta à moi. J’ai tout fait pour ignorer cette distraction et ai préféré ouvrir les yeux pour profiter du spectacle mais là encore je n’y arrivais pas. Coria était présente dans mon esprit si bien que ce que me faisait Audrey n’avait aucun effet sur moi. 

  

Audrey (frustrée) : mais qu’est ce qui se passe ?

 

Moi : ça doit être la fatigue ! laisse-moi prendre une bonne douche et me reposer. Tu verras que tout reviendra à la normale. 

 

Audrey : j’ai fait tout ça cadeau alors ? 

 

Moi : pas du tout ! je vais me réveiller non ? (La serrant contre moi) tu vas me sentir tout à l’heure bébé !

 

Audrey : hum…

Bienvenus Chez les F...