Chapitre 3 : Florence

Ecrit par La vie de rose


++Un mois plus tard++


***Mike***


Maman (me regardant) : J’ai appris que vous avez déménager


Moi (souriant) : tu es très bien informée à ce que je vois, et moi qui voulais te l’annoncer de vive voix.


Maman (l’air sévère) : Et vous êtes maintenant ou comme ça ? Tu es allé louer ? 


Moi (l’air de rien) : Du coté de Damas.


Maman (me fixant) : Tu es allé louer Mike ? 


Moi (soupirant) : Pourquoi tu me poses cette question ? 


Maman : Cette maison sort d’où ? C’est encore elle n’est-ce pas ? 


Moi (soupirant) : On peut laisser ma femme en dehors de cette discussion s’il te plait ? C’est ma femme maman, depuis le temps je pensais que vous avez compris que Charlotte est ma femme et ce n’est pas près de changer. Alors souffrez de faire avec ! 


Maman : Tu me vouvoies maintenant ? 


Moi (la regardant) : Parce que à travers toi, je m’adresse à tout le reste de cette famille. J’aime Charlotte et la vie que nous menons, alors souffrez de me voir avec elle. 


Maman : J’ai appris que vous voyager


Moi : Non, C’est charlotte qui se rend en Belgique pour son accouchement. Les filles et moi restons jusqu’à ce qu’elles finissent.


Maman : Et donc tu as encore pris des congés c’est cela ? 


Moi : Non


Maman : Et comment tu feras avec les filles si tu as des vols entre temps ? 


Moi : ON a pris une nounou, et Anita les gardera le temps de mes vols. 


Maman (pouffant) : Tu encourages trop les conneries Mike ! 


Moi (la regardant) : Maman


Maman (remontée) : Non ! Tu crois que ça me fait plaisir de voir mon enfant se ruiner la santé pour les caprices de sa femme ? Toutes celles qui accouchent dans ce pays sont quoi ? Tes sœurs qui accouchent dans ce pays ont quoi de moins que cette fille ? Et toi Mike tu es là toujours en train de cautionner les conneries ! C’est ce qui me révolte ! Et c’est avec ce comportement que tu veux que je souris avec elle ? Quand je vois et entends tout ce qui se dit ? Je ne t’ai pas mis au monde pour devenir l’esclave d’une famille ! Papa et moi ne t’avons pas payé les études pour que la mère de ta femme se tape des voyages comme si elle avait versé un centime dans l’éducation que tu as reçu ! Non ! 


Moi : 


Maman (hors d’elle) : Tu n’arrêtes pas de donner à cette famille, tu n’arrêtes pas ! Qu’est-ce que tu reçois en retour Mike ? En juillet cale fera quinze année que cette famille te prend pour leur esclave, et tu ne dis rien ! Jusqu’à quand ? Dis-moi, tu comptes dire non quand et penser un peu à l’avenir de tes enfants ? Tu es hypnotisé par cette filles, il suffit qu’elle claque des doigts pour que tu cèdes à ses moindres caprices. Mais jusqu’à quand Mike ? C’est donc pour cette fille et sa mère que je t’ai mis au monde ? C’est pour elles que tu as décidé de devenir pilote, faire des études qui nous ont coutés la peau des fesses ? C’est pour ces deux femmes là ? 


Moi : 


Maman (les larmes aux yeux) : Ça fait seize ans que tu travailles, seize année Mike. Je ne suis même pas capable de me promener en ville en disant cet immeuble est pour mon fils, cette maison, ou ce bâtiment. Rien ! Pilote hein ! La seule maison qu’on connait c’est celle du Bas de Gué-Gué, tout ton argent passe sur les grosses voitures que ta femme change tous les quatre ans. Aux sacs de luxe, et tous les bijoux qu’elle expose. Chaque jour c’est une nouveauté. Et les voyages chaque année ! Et c’est elle qui regarde les gens de haut avec un mauvais parler ! [Se mouchant] Ça me fait mal Mike… 


Moi (la regardant) : je peux te répondre ? 


Maman (essuyant les yeux) : Qu’est-ce que tu me diras qui changera ce qui se passe et que tu encourages ? 


Moi : C’est moi qui suis allé chercher Charlotte, c’est encore moi qui ait décidé de faire ma vie avec elle


Maman (soupirant) : Et c’est un choix qu’on a tous respecté ici non ? Tu as vu qui mettre encore les pieds chez toi ? Si ce n’est pas papa et moi ? Ce dont j’essaie de te faire comprendre c’est l’emprise que cette femme a sur toi Mike ! Tu n’es pas son chien ! 


Moi (la fixant) : Si tu tiens ce langage ça veut tout simplement dire que tu ne me connais pas !


Maman (soutenant son regard) : Justement si et c’est la raison pour laquelle je suis dans cet état Mike ! De voir comment cette femme te manipule !


Moi (d’un ton calme) : On va simplement arrêter de parler de mon couple ! Tu ne sais pas ce qui s’y passe, personne dans cette famille ne sait ce qui s’y passe et comment nous gérons notre vie de couple ! Depuis 14 ans et dix mois ! Personne ! Même pas toi maman ! 


Maman (me fixant) : En plus d’être aveugle, tu es devenu sourd !


Moi (me levant) : Je suis passé prendre des nouvelles, et non me faire remonter les bretelles par ma mère à presque 39 ans d’âge !


Maman : Même lorsque tu auras 90 ans Bibalou Mike Faustin, moi vivante je te remontrai les bretelles ! 


Je lui ai fait la bise en prenant congé d’elle, c’est tout furieux que j’ai rejoint mon véhicule en allant garer devant l’école des filles. Après les avoir récupéré nous sommes rentrés rejoindre leur mère, qui était avec la sienne en train de faire sa valise. J’ai fait la bise à Anita en m’éclipsant dans la chambre, je ne suis vraiment pas d’humeur. 


Nous avons emménagé dans la nouvelle maison, il y a deux semaines de cela. Elle fait deux fois la taille notre ancienne maison, cinq chambre, trois salle de bain et un toilette visiteur. Un grand séjour et la salle à manger, la cuisine très grande contenant un garde-manger et la buanderie pour la machine à laver qui fait aussi office de salle de repassage. Notre ancienne maison est en location.


Charlotte (ouvrant la porte en passant son ventre et sa tête) : Maman est en train de s’en aller.


Moi (froid) : Ouais


Charlotte (debout devant la porte) : Okay


Elle a refermé la porte derrière elle. Comme j’ai dit plus haut, je ne suis pas d’humeur. Je suis resté dans la chambre, jusqu’à ce que les filles me rejoignent parce qu’il fallait passer à table. Charlotte voyage demain soir, car étant à sa trente deuxième semaine. Heureusement que c’est la dernière grossesse parce que franchement je commence aussi à en avoir ras-le-bol de ses caprices. 


Le repas s’est fini, je n’ai même pas pipé un seul mot. J’ai débarrassé mon assiette avant d’aller m’installer sur le lit devant la télé, Charlotte m’a rejoint quelques temps plus tard dans la chambre. 


Charlotte (me regardant) : J’ai fait quelque chose ? 


Moi (le regard fixer sur l’écran) : Tu m’as entendu dire quelque chose ? 


Charlotte : C’est pourquoi je pose la question


Moi (la regardant) : Je ne suis tout simplement pas d’humeur. 


Charlotte : Je l’avais bien compris Mike, et c’est dû à quoi ? 


Moi : Est-ce que tu peux respecter mon silence ? Tu ne crois pas que si j’avais envie d’en discuter avec toi je l’aurai fait en franchissant le seuil de ma maison ? 


Charlotte : Et pourquoi tu hausses le ton ? 


Moi (d’un ton calme) : Charlotte je ne tiens pas à me prendre la tête avec toi okay ? je n’ai pas envie d’en parler, et d’ailleurs je n’ai rien à te dire ! Donc si tu m’as rejoint pour me faire chier, vaut mieux pas ! 


Charlotte (se dirigeant vers la porte de la salle de bain) : C’est tellement puéril ce que tu fais ! 


Moi (la fixant) : Je n’en ai rien à foutre ! 


Charlotte : Pfff ! 


Habituellement je laisse passer, mais là non ! Elle a le don de me faire chier ! J’ai bondi du lit en la rejoignant dans la salle de bain avec l’intention de lui crier dessus, parce qu’elle n’écoute pas lorsque je lui demande d’arrêter quelque chose ! 


Charlotte (assise sur la cuvette des toilettes) : Quoi ? 


Moi (stopper dans mon élan) : Tu fais quoi comme ça ? 


Charlotte : je fais caca Mike ! 


Moi (la fixant) : La porte ouverte quoi, tranquille au calme ! Sachant que ça ne sent pas la rose ! Pour être exacte, que ça pue ! 


Charlotte (rire) : en plus je suis constipée imagine un peu ce qui sortira là ! 


Moi (la regardant) : Pfff ! Tu es dégelasse ! 


Charlotte (se mettant à pousser) : Et toi alors ? 


Je suis resté debout dans la salle de bain à la regarder, ce sont les plouf plouf plouf de ses cacas qui m’ont fait m’en aller. Elle est même sérieuse qu’elle fait caca. Je ne suis sorti que pour me dévêtir avant d’aller l’attendre dans la cabine de douche, elle n’a pas tardé à me rejoindre. 


Charlotte (me regardant) : Les filles se demandent si elles ont fait une bêtise ou si c’est moi, raison de ta mauvaise humeur. 


Moi (soutenant son regard) : Bien sûr que non


Charlotte : Alors c’est quoi ? 


Moi (soupirant) : Est-ce que tu sais que tu es la plus grande des emmerdeuses que j’ai eu a rencontré de toute ma vie ?


Charlotte (me fixant) : Et ce n’est pas prêt de s’arrêter ! Alors c’est quoi le problème ? 


Moi : Tout à l’heure ! 


Je suis allé discuter avec les filles avant qu’elles n’aillent se coucher, ensuite j’ai rejoint leur mère qui m’attendait les bras ouverts sous la couette. Bien entendu je ne lui ai pas fait pas de la discussion que j’ai eue avec maman, je lui ai simplement sorti les ont dits en précisant que c’est le fait que les gens s’occupent de notre couple qui m’a mis de mauvais poil.  


Qu’elle ait avalé ou non ce message n’était pas important, je connais Charlotte. Pour avoir la paix et espérer gratter [rire] une petite caresse ce soir il fallait bien que je lui sorte quelque chose. Je n’ai eu droit qu’à une petite sucrerie de sa part, car elle n’avait pas spécialement envie. Heureusement que c’est mercredi, les filles n’ont pas école aujourd’hui. Et comme Charlotte s’en va ce soir personne ne sort de la maison. Je n’ai fait que passer des coups de fil à mon gestionnaire afin qu’il fasse un virement dans le compte Charlotte, pour la layette du petit. 


En soirée avec les filles, nous nous sommes rendus à l’aéroport laisser leur mère. 


Moi (embrassant Charlotte) : Je t’aime !


Charlotte (me regardant) : Je t’aime aussi !

Aria (s’agrippant à elle) : Moi aussi


Méli (la regardant) : Moi pareil


Après le départ de Charlotte, j’ai pris les filles par les mains et nous sommes rentrés chez nous. Anita a fait de même. Deux jours plus tard j’ai pris à mon tour l’avion en confiant les filles à leur grand-mère et à la nounou. Je préfère les laisser avec Anita que ma mère, même si je sais qu’elle les aime. Sauf que maman est très stricte, trop et comme je n’ai pas envie que les filles finissent par dire on ne veut plus aller chez mamie Florence. Parce que je connais ma mère, les visites se limitent à la journée ou jusqu’en fin d’après-midi. 


Et Anita est toujours disponible, quand j’ai besoin d’aide ou d’un service cette femme est présente pour sa fille et ses petites-filles. Amour illimité, si j’enlève son gout du luxe. Elle ne dit jamais non, même si elle se trouve au milieu de quelque chose. Quand sa fille l’appelle, ou quand je l’appelle c’est toujours avec le sourire. Contrairement à maman qui me sortira tout son planning, me fera le reproche sur le fait qu’elle avait des choses à faire bien qu’elle soit à la retraite etc…

C’est pourquoi c’est mon choix se porte d’abord sur Anita, pourtant elle travaille à son propre compte [décoratrice d’intérieur. Mais jamais tu ne l’entendras se plaindre, lorsqu’on lui demande de nous rendre des services. Jamais ! Et c’est pourquoi lorsqu’elle me demande des billes d’avion, je les lui offre de bon cœur. 


+++Un mois plus tard+++


**Florence**


Lindsay (soupirant) : Mike verra de lui-même maman, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Son mariage se résume à être au service de sa belle-famille, lui offrir des voyages illimités, acheter des voitures à sa femme, mettre les enfants dans des écoles conventionnées etc. Pendant qu’il se contente d’une petite voiture, et d’une maison de trois chambres. Pilote hein ! C’est bien ! 


Estelle : Hum 


Lindsay : Mike travaille depuis seize année, c’est vrai qu’au début il ne gagnait pas tellement


Moi (la regardant) : Qu’est-ce que tu racontes Lindsay ? Est-ce que tu sais combien Mike gagnait au début de sa carrière ? 


Rick : Mais tu penses qu’il a sortir tout l’argent des présentations et du mariage traditionnel d’où ? 


Lindsay (le regardant) : Je pensais qu’il avait pris un crédit !


Rick (pouffant) : Mike n’a pris aucun crédit, Lorsque les parents après les présentations pètent les plombs pour escroqueries et que l’on décide de ne pas sortir un seul centime sur la liste de la dot. C’est ton frère qui sort l’argent non ? 


Moi : Hum 


Rick : On n’en parle pas, mais les cinq millions que la famille Nze nous demande pour la dot en plus du matériel à fournir. Nous nous sommes mis tous d’accord en quittant le domicile, ils ont reçu deux million lors des présentations, ils en recevront deux autres point très. 


Moi (énervée) : Il ne faut même plus parler de cette histoire ! Ce jour-là j’étais à deux doigts de le maudire, lorsque Mike nous sort la trois million parce que la famille Nze avait dit qu’il ne donnait pas leur fille à deux millions. La colère que j’avais eu ce jour-là, que Dieu me pardonne pour les mots que j’ai eu a dire dans mon cœur. 


Lindsay : C’est pourquoi j’ai pensé qu’il avait pris un crédit. Sans compter le fait qu’elle lui ait exigé le mariage à l’étranger


Estelle : Encourager par sa mère il ne faut pas oublier 


Moi : Humm. 


Lindsay : Mike aura 39 ans, 30 et 9 ans sur terre. Il n’a rien réalisé, rien du tout ! 


Rick : Un an après avoir signé son CDI il tombe sur sa femme non ? Est-ce que c’est d’aujourd’hui que cette histoire date ? Il l’a eu à sa charge dès le départ, toutes les vacances Charlotte était au Gabon. C’est lui qui payait ses études, son loyer etc… Comment auriez-vous voulu qu’il investisse ? Vu comment elle le suce, et comme il est amoureux est-ce que tu peux lui faire entendre raison ? 


Moi : Oh Pfff ! J’ai essayé ! [Pouffant] Est-ce qu’il écoute ? En plus d’être aveugle, il est devenu sourd. Il se fâche à la moindre réflexion, n’essayez même pas de lui d’aborder le sujet de sa femme. Non, il ne faut pas ! 


Estelle : C’est ton enfant ! 


Moi (regardant Estelle) : C’est pourquoi je parle et continuerai de lui faire entendre raison ! Je touche du bois, mais le jour où il perd son boulot il oublie qu’il a des enfants en bas âges ? 


Lindsay : Ah, je pense à cela tous les jours maman. Toujours les jours que Dieu fait. Et quand tu lui parles c’est vous pensez que je ne sais pas ça ? Que je ne suis pas conscient de ça ? Et bal-bla-bla et patati. Sauf qu’une fois qu’il rentre chez lui, il devient la marionnette de sa femme ! 


Estelle (le regard mauvais) : Et qu’elle femme ? Une fille fang ? LOL ! Laisse-moi rire ! Si elle n’avait pas connu Mike, je ne pense pas qu’elle aurait eu le deux quart de la vie qu’elle mène en ce moment.


Lindsay : Ce n’est même pas elle, c’est ton frère ! Parce que s’il se comportait en homme avec elle, son air et cette façon qu’elle a de prendre les gens de haut elle ne devait même pas essayer. 


Rick : Ça c’est vos histoires de femmes, Quand je me rends chez mon frère je suis très bien accueilli. Je ne mentirai pas sur ce point.


Estelle : Elle le fait parce que Mike est présent ! 


Rick : Présent ou pas, quand j’y vais Charlotte me met à l’aise. Pour ça seulement je ne mentirai pas ! On discute, elle prend des nouvelles de Rudy et des enfants etc… 


Moi : Hum 


Rich : Bref ! Tout ce que je peux vous conseillez de faire c’est d’en parler avec papa afin qu’il convoque une réunion, et lorsque Mike a le pied au sol on l’appelle ! Peut-être que si on lui met tous la pression, il finira par voir les choses autrement en ouvrant les yeux. À 39 ans avec un salaire comme le sien, c’est impossible qu’il n’y ait qu’une seule maison. C’est même choquant sachant qu’il travaille depuis des années. 


Lindsay : Parce qu’il enrichit sa belle-mère non ! 


Moi : Hum 


Estelle : En parlant d’elle, elle est en travaux en ce moment non ? 


Nous (la regardant) : Ah bon ?


Estelle : OUI, à cause de la barrière on ne voyait pas, mais-là, les murs sont bien hauts. Elle construit des appartements de ce que j’ai pu entendre. 


Moi (grimaçant) : J'espère que ce n’est pas Mike qui est allé construire ou qui est en train de construire sur le terrain de sa belle-mère !


Rick : Oh maman il n’est pas aussi con que ça !


Moi (le regardant) : Ah bon ? Tu n’as jamais entendu des histoires de ce genre ? Des hommes qui à force de manger le sexe de leur femme finissent par ne plus réfléchir ? 


Rick (éclatant de rire) : Mdr


Moi (le fixant) : Ça t’amuse ? Donc tu fais ça aussi n’est-ce pas ? 


Rick (plié de rire) : Mes cottes ! [S’en allant]


Moi : Fuis ! Et surtout ne réponds pas à la question ! 


Eugene (nous rejoignant) : Depuis tout à l’heure j’entends vos éclats de rires, qu’est-ce qui se passe ? Yorick est sorti d’ici les yeux rouges à force de rire.


Romaric (prenant place) : Bonjour maman


Moi (le regardant) : Bonjour, il faut lui poser la question il te dira ! 


Yorick nous a rejoignant en tenant dans sa main un verre d’eau.


Eugene (le regardant) : Partage avec nous ta joie de vivre, qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? 


Rick (rire) : Mais demande à ta femme, c’est elle qui sort des choses bizarres.


Moi (le dévisageant) : Bizarres hein ? Je suis avec toi dans la chambre pour savoir ce que vous faites ? 


Estelle (se levant) : Je vais y aller pardon ! 


Lindsay (faisant de même) : Moi pareil !


Rick (les regardant) : Mais pose la question à tes filles !


Lindsay : Oh oh oh ! Ne me mettez pas dans cette histoire ! [me faisant la bise, puis à son père] Bonne soirée !


Estelle : Bye ! 


Romaric (les regardant) :  Mais pourquoi vous fuyez ? Qu’est-ce qui se passe ? 


Moi (le regardant) : parce que j’ai posé la question de savoir si Yorick mangeait aussi le sexe de sa femme ! 


Romaric (le regard choqué) : 


Rick (éclatant de rire) : Tu viens de choquer ton fils ! 


Moi (les toisant) : Tchrrrr !


Eugene (se raclant la gorge) : Et pourquoi cette question ? 


Moi 9le regardant) : Parce que je viens d’apprendre par Estelle que la mère de ta belle-fille est en train de monter des studios ou appartements c’est selon dans sa concession. 


Eugene (confus) : Où est le rapport ? 


Moi : j’étais en train de me dire que j'espère que Mike n’est pas derrière cela.  Et Yorick qui me répond il n’est pas assez con pour aller construire sur le terrain de sa belle-mère. Et c’est la ou je lui sors l’histoire des hommes qui à force de manger le sexe leur femme ne réfléchissent plus, comme ma réponse l’a fait rire j’ai compris que lui aussi mangeait le sexe de Ruby 


Rick (éclatant de rire) : Seigneur mes cottes ! 


Moi (le toisant) : Tchrrrr !


Rick : Mieux on change de sujet ! 


Romaric (me regardant) : Mike construit chez sa belle-mère ? 


Moi : On ne sait pas, c’est Estelle qui nous a donné l’info à l’instant ! 


Eugene (prenant place) : Il m’a dit qu’ils ont déménagé du coté de Damas


Moi (le regardant) : Tu n’as pas posé la question de savoir s’ils sont allés louer ? 


Eugene : Si, mais il ne m’a pas répondu


Moi (bousculant la tête) : Et c’est comme ça qu’on ne doit pas parler ? Que je ne dois faire des efforts, lorsque je vois ce genre de choses ? Il ne manquerait plus que ça soit lui qui finance les travaux chez sa belle-mère. 


Rick : je préfère lui accorder le bénéfice du doute, Mike est amoureux de sa femme c’est vrai mais il loin d’être con. 


Romaric (regardant Rick) L’amour rend con Yorick ! Tu ne vois pas ce qui se passe, comme ton frère se comporte ? Mike nous a déjà offert des billets d’avion ici comme il le fait avec sa belle-mère ? Demande lui de te trouver un billet d’avion et reviens nous donner la réponse. Mais pour cette famille Mike se plie en vingt, pour sa femme n’en parlons même pas ! Ces parents sont, rien ! il ne fait pas le un quart de ce qu’il fait à cette famille ! À un moment il faut que ça s’arrête un peu ! 


Eugene (regardant son fils) : C’est après neuf année de mariage que vous voulez maintenant dire non ? 


Moi (le fixant) : C’est mieux que de rester assis en longueur de journée à ne rien faire ! 


Eugene (soutenant mon regard) : Florence, cet amour date depuis plus de 10 ans, 15 ans pour être exacte. Depuis tout ce temps vous étiez ou pour parler ? C’est après neuf ans de mariage et trois enfants que vous venez crier au scandale ? Lorsqu’il fallait s’y opposer vous étiez où ? 


Moi : Eugene il n’est pas question et il n’a jamais été question de s’opposer au choix de Mike. 


Eugene : Il est question de quoi alors ? 


Moi : De faire comprendre à ton fils qu’il a 39 ans, et des enfants en bas âges. Qu’il serait grand temps qu’il pense à eux, au lieu d’investir sur sa belle-famille ! 


Eugene : Comme l’a souligné Yorick, qu’est-ce qui vous fait penser qu’il ait pour quelque chose dans la construction des appartements de sa belle-mère ? 


Moi (tournant les yeux) : Tu es bien naïve alors ! 


Eugene : Okay


Moi (le fixant) : Tu ne serais même pas capable de me montrer en outre la maison du Charbonnage les biens que possèdent ton fils. Comme on leur a dit qu’il faut poser une brique, ton fils nous a écouté au doigt et à l’œil. Il a posé une brique, et tout son salaire s’en va sur le corps de sa femme. Encore si cette fille était modeste, chaleureuse, mais rien ! Son ambition se trouve dans le portefeuille de mon fils. Aller accoucher à l’étranger, changer de voiture tous les quatre ans. 

Si encore c’était une femme qui poussait son homme a investir, qi avait le mérite de porter son couple et d’épauler son homme oui, mais rien ! Mais rien ! Tu ne vois pas rien ! En 16 ans une seule maison, une seule maison Eugene ! Et qu’elle maison ? Une trois chambre, quand bien même ceux qui gagnent moins que Mike vivent dans des châteaux avec des domestique à ne plus finir. Conduisent de grosses voitures qui prennent la place sur la route, ton fils se contente d’une Mercedes pendant que sa femme conduit une Hyundai qu’elle changera dans quelques mois. 


Rick (rire) : Maman la voiture de Mike coute bien plus cher que celle que celle de Charlotte bien qu’elle soit plus imposante ! 


Moi (le fixant) : Tu penses que c’est mon problème actuellement ? Je suis simplement en train de faire comprendre à ton père l’état de la situation dans laquelle son fils, ton frère se trouve ! 


Eugene (la main devant sa main) : On parle quand même d’un homme et non d’un gamin n’est-ce pas ? Mike à 39 ans, depuis le temps qu’on lui parle d’investir tu ne penses pas qu’il aurait fait si c’était sa priorité ? 


Moi : Avec une telle femme ?  [Rire nerveux] cette croqueuse d’argent ? je suis sûr que si un jour [touchant du bois] mon enfant venait à perdre son boulot, elle s’en ira après lui avoir sucer les miettes qu’il aura pu mettre de côté avant de l’abandonner avec ses enfants. Ne l’oublions pas, elle n’a que 33 ans. Et lorsqu’on la regarde, on ne dirait pas qu’elle a poussé un enfant.


Romaric (rire) ; Elle l’a ensorcelle avec ses yeux ! 


Moi 9le dévisageant) : Je ne trouve nullement cette situation drôle ! 


Romaric (levant les yeux) : Que veux-tu que je te dise d’autre maman ? En 15 ans quel est cet amour qui ne finit pas ? Quel est ce désir qui ne s’estompe pas avec le temps ? Quelle est cette attirance qui ne fane pas depuis le temps ! On a tous été amoureux, j’ai étais fou amoureux de Charlène. J’aime toujours ma femme, mais ce n’est plus le même amour qu’à nos débuts, cette passion que l’on avait l’un pour l’autre. Mais Mike on ne comprend pas, c’est comme si c’était hier qu’ils s’étaient connu. Que ça fait un mois qu’ils sont en couple, entre temps ça fait plus de dix ans, 15 ans qu’il patauge dans la même marre et le type est toujours autant émerveillé. 


Rick (posant le verre sur la table) : Je vais y aller, si je reste ici je risquerai d’y passer la nuit. 


Romaric : Il a déjà envoyé les filles rejoindre leur mère ? 


Eugene : Elles sont parties il y a deux jours, le jour de la fermeture des classes le soir elles étaient dans l’avion. 


Rick : Ah ça ! Il y a vraiment les uns et les autres dans ce pays, même ton propre frère vit la belle vie. Et donc ils sont tous partis ? Même la belle-mère ?


Eugene : Je n’ai pas de nouvelles d’Anita 


Romaric : Ça ne m’étonnerait qu’elle soit avec eux, la mère et la fille ne sont jamais loin l’une de l’autre.


Rick : Ah ça ! Une belle-mère gâtée et dorlotée par son beau-fils, quelle chance. 


Moi : Ce n’est pas comme s’il avait le choix, tout lui est imposé. Et comme il a décidé d’être au service de sa femme, il lui obéit tel un chien obéit à son maitre. 


Rick : Bon j’y vais ! 


Romaric (se levant) : Moi de même [me faisant la bise] N’y pense pas trop, au risque de te ruiner la santé. Pendant que ton fils s’amourache de sa femme en Europe


Moi : Hum 


Eugène est allé accompagner les garçons jusqu’à leurs voitures, il m’a trouvé dans la cuisine en train de réchauffer les plats. Ensuite j’ai sorti les couverts en les installant sur la table, Eugène est passé se laver les mains avant de prendre place à table. 


Moi (le regardant) : Tu sais quand est-ce que ton fils rentre de voyage ? 


Eugène (levant les yeux) : Pas avant que Charlotte n’accouche c’est ce qu’il m’a dit. 


Moi (posant les plats sur la table) : Et tu ne lui a pas posé poser la question ? 


Eugène : On parlait d’autres choses, tu as son numéro appelle le pour prendre des nouvelles et pose ta question.


Moi (prenant place) : Depuis la dernière fois qu’il est passé, il n’est plus revenu !


Eugène (soupirant) : Ça c’est parce que tu as surement fait de ton mieux pour qu’il ne revienne plus.


Moi (le regardant) : Je ne reprendrai pas cette discussion avec toi, il faudra simplement penser à joindre tes frères et les miens afin de convoquer une réunion pour Mike. Je ne laisserai pas mon fils, mon enfant finir comme un chien ! Laisser les gens le tourner en ridicule, j’ai porté seule sa grossesse. Ses études c’est nous qui les avons payés, ce n’est pas pour une Charlotte ou une Anita que cet enfant est venu au monde. Il s’appelle Bibalou et non Nze ou encore je ne sais pas quoi. 


Eugène (soupirant) : Hum 


Ça fait cinq ans que je suis à la retraite maintenant, Eugene trois ans plus tôt. Pour s’occuper il se rend de temps en temps dans ses champs et moi je m’occupe de mes petits-enfants, ceux des filles et rarement ceux de Romaric ou de Yorick. Par contre celles qui ne passent jamais le week-end ici sont celles de Mike. Comme leurs parents savent que je n’aime pas les enfants capricieux, qui te dictent quoi faire et comment faire, c’est pour ça. Parce que pour être capricieuses il n’y a pas pire que Mélina et Ariane. 


Il ne faut même pas essayer de faire le reproche à Mike dessus, oh non. Sa femme et ses enfants il ne faut rien dire, même rien on ne doit pas dire. Mes enfants n’ont pas été éduquer de la sorte, ce n’est pas non plus l’éducation que reçoivent les cinq de Romaric, les quatre de Yorick et les trois de Lindsay et Estelle. Quand tu lui ça, Mike se braque, je n’aime pas ses enfants, je suis toujours en train de faire la comparaison. J’ai décidé de ne plus m’occuper de ça, je le regarde dorénavant.


++Une semaine plus tard++


[Ping sms] 


[Ping sms]


[Ping sms]


Mike : Tu es grand-mère d’un petit garçon nommé Bibalou Erwin Jérémie, Né à 17h45. 2,8kg pour 55 cm. Pas très costaud mais grand de taille. Je t’ai envoyé les photos plus haut, la maman se porte bien elle nous a fait du bon travail. Nous sommes à l’hôpital, je t’appelle lorsque je rentre. Bisou. 


Moi : Félicitation à vous, ça me fait un mari de plus et un autre rival pour papa. Un bisou à ta petite famille. J’attends ton coup de fil alors. 


Je suis allée regarder les photos avant de les envoyer à tout le monde, au départ ils ont la tête de leur père mais en grandissant c’est le visage de leur mère qui ressort le plus. Hum.

SISTERSHOOD