Chapitre 3 : La Désillusion
Ecrit par mobali05
Un jour qui
s’annonçait pourtant ordinaire c’est-à-dire comme tous les autres jours de la
semaine ou les parents se réveillent, viennent lui faire un câlin et s’en vont
au travail le laissant avec la nourrisse. Mais ce jours-là contre tout a
attente rien n’était normal, alors qu’il dormait encore profondément un bruit
assourdissant suivi de tremblement de terre violent qui secoua toute la maison
le sortit de son sommeil. Encore étourdi par le sommeil, il remarque qu’il n’y
avait aucun bruit dans la maison malgré ce qui venait de se passer, alors après
avoir retrouver tous ses esprits il prit la décision de sortir de son lit pour
chercher ses parents dans toute la maison. Il les chercha pendant un bon moment
dans cette grande maison de 300 m2 sans mettre la main sur l’un d’eux, ni la nourrisse,
ni les parents ils ne voyait personne jusqu’au moment où il entendit des voix
venir de la terrasse principale de la maison et là, il reconnut la voix de ses
parents qu’il se précipita à rejoindre. Arrive sur cette véranda il remarque
que ses parents ne sont pas seul, il y’a avec eux un groupe de personne qui a première
vu était aussi une famille comme il y’avait un une femme, un homme qui semblait
être son mari ou juste son compagnon et deux petits enfants une fille qui
paraissait plus grande que l’autre qui était un garçon.
Quelque
minute plus tard un son méconnaissable pour lui, retentit avec une répétition
super rapide et il voit ses parents le soulever et se précipiter d’entrer dans
la maison suivit par l’autre famille qui était là et ferma la porte à double
tours. Le pauvre Julien jusque-là ne comprenant pas ce qui se passait il
interrogea ses parents mais ces derniers lui demandèrent de ne surtout pas
faire de bruit, mais il lit la peur sur le visage de ses parents et vit la
femme de l’autre monsieur commencer à pleurer, la, il demande en chuchotant à
son père avec ses mots de bébé :
_ Pourquoi la
femme du monsieur pleure-t-elle ?
Son père lui répondit :
_ C’est parce
qu’elle a peur mon fils.
Julien
demanda par la suite :
_ A-t-elle
peur de moi ? et pourquoi maman a-t-elle ferme la porte ?
Il lui répond :
_ Non mon
fils, cela n’a rien avoir avec toi. Maman a fermé la porte parce qu’il y a des
méchants dehors et c’est pour ça que cette dame a peur, maintenant ne parle
plus.
En effet ce bruit
que Julien avait entendu, n’était autre que des coups de feu. Alors qu’il n’était
âgé que de cinq ans à ce moment, Julien expérimente déjà la méchanceté et le
côté sombre de l’être humain en vers ses semblables. Les échanges de tire continuèrent
toute la nuit, empêchant ainsi tout le monde de dormir, même les enfants qui ne
réalisaient vraiment pas ce qui se passait commençaient à leurs tours aussi à
avoir peur à force de voir la femme de l’autre monsieur qui n’arrêtait pas de
pleurer et la peur qui se lisait sur le visage de tous les autres parents qui
tentaient de dissimuler tant bien que mal leurs émotions. Ils vécurent l’une
des nuits les plus éprouvantes de leur vie, néant aucune idée de ce qui se
passait, pourquoi y’avait-il ces échanges de tire, ni de ce qui avait conduit à
cette situant vu que la veille tout allait bien chacun avait vaque à ses
occupations sans problème. Toutes ses interrogations sans réponse les empêchèrent
de trouver le sommeil, les enfants finir par trouver le sommeil après avoir mis
les bouchons d’oreilles pour ne plus écouter ce bruit effrayant ; mais les
parents restèrent tous éveillés jusqu’au petit matin ou ils remarquèrent que la
fréquence des tirs diminuait petit à petit, en même temps maman Angèle cessa de
pleurer et demanda à prendre une douche pour se rafraichir et essayer de
retrouver ses esprits. Elle alla donc dans la salle de bain avec ses enfants
pour leur donner le bain matinal, puis se doucha à son tour. Mais pendant
qu’elle se douchait les larmes coulaient de ses yeux, elle-même ne comprenait
pas pourquoi et elle se mis à pleurer de plus belle. Son mari aillant entendu
des cris étouffés venant de cette pièce de la maison, se précipita pour aller
voir ce qui se passait et trouva sa femme entrain de pleurer.
Le
mari :
_ Qu’est ce
qui ne va pas Angèle ?
Maman Angèle :
_.... (Elle
ne répondait pas)
Il se dit
qu’elle est encore sous le choc des évènements de la veille, il alla
s’installer dans la cabine avec elle et prirent la douche ensemble.
De son côté
la maman de Julien, Marceline s’afférait dans la cuisine pour préparer le petit
pendant que son mari essayait de trouver une chaine télévisée qui parlerait des
évènements de la veille. Après avoir zappe pendant des minutes sans trouve une
chaine nationale active il se tourne vers la radio en espérant que la
radio nationale émette encore. Pour ceux qui s’en souviennent à cette époque on
avait pas de téléphone et les radios avaient un bouton rond sur le côté qu’il
fallait tourner jusqu’à trouve la bonne fréquence, donc ce n’était pas facile
si tu ne connais pas exactement la fréquence que tu cherches. Il galéra quand même
un bon petit quart d’heure avant de décider de laisser tomber. Vivant dans un
quartier résidentiel il ne pouvait pas se permettre d’aller chez un voisin
juste pour aller discuter, du coup il resta chez lui avec ses interrogations
qui n’avaient pas de réponse et ce sentiment d’impuissance ne chassant pas ce
qui c’était passe ni comment protéger sa famille si la situation venait à s’aggraver.
Plonger dans ses réflexions il ne remarqua pas la présence des autres qui étaient
tous revenus dans le salon après s’être rafraichis. Constatant qu’ils ne les
avaient pas remarqués, le mari de maman Angèle décida de signaler leur présence
en le saluant.
Mari de maman
Angèle:
_ Bonjour
Docteur !
Ce bonjour
lui fit retrouver ses esprits et remarqua qu’il n’était plus seul, il afficha
un sourire jaune pour ne pas montrer qu’il était inquiet et répondit
simplement :
_
Bonjour ! maman Angèle va mieux maintenant ?
Mari de maman
Angèle :
_ Elle est
encore un peu bouleversée mais, c’est mieux que cette nuit comme elle ne pleure
plus… Avez-vous pu avoir des informations sur ce qui s’est passe cette
nuit ?
Il lui expliqua
alors comment il avait cherché sans succès a la télévision et à la radio.
Pendant qu’ils parlaient la maman de Julien entra dans le salon pour demander a
tout le monde de la suivre dans la cuisine pour prendre le petit déjeuné et
essayer d’oublier le cauchemar de cette nuit. Le petit déjeuné se passa dans
une ambiance bon enfant, des rires aux éclats de partout, en quelque minute
autours de cette table chacun avait presque oublie, ou essayait de ne pas
casser l’ambiance en en parlant. A la fin du petit déjeuné tout le monde
regagna le salon sauf maman Angèle et la maman de Julien qui restèrent dans la
cuisine pour tout nettoyer et préparer le repas de midi. Pendant qu’elles
faisaient la vaisselle, la maman de Julien se tourna vers maman Angèle :
_Maman de
julien : Angèle, comment tu vas ?
_Maman Angèle :
Ça va mieux par rapport à hier, et toi ? je suis désolé d’avoir pleuré
toute la nuit
_Maman de
Julien : Ne t’inquiètes pas pour ça, nous avions eu tous peur. Moi aussi ça
va je suis juste fatigue à cause de l’insomnie mais je me reposerai après la
cuisine.
Elles continuèrent
de papoter un peu sur tout, mais la maman de Julien remarqua que sa copine
n’était pas aussi bien qu’elle le faisait croire.
Maman de
Julien: Es-tu sur que tu vas mieux ?
Maman Angèle :
Je t’avoue que j’ai encore un peu peur, surtout que nous ne savons toujours pas
pourquoi il y’a eu tous ces coups de feu.
Maman de
Julien : Essaie de te calmer, et pense positif tu verras que demain tout ça
ne sera qu’un mauvais souvenir… Elle lui caressa le dos pour la réconforter,
maman Angèle fit un petit sourire et elles se remirent au fourneau.
Après avoir vécu
un moment traumatisant tout ce que nous voulons tous c’est d’oublier, essayer
de balayer d’un revers de la main tous mauvais souvenir de la veille afin
d’aller de l’avant et profiter de cette nouvelle chance que le ciel vient de
nous accorder pour vivre encore un peu plus longtemps auprès de ceux que nous
aimons et qui sont chers à nos yeux.
Mais pendant
que ces deux familles espéraient que tout cela ne soit qu’un mauvais souvenir
et s’efforçaient tant bien que mal à avancer malgré la peur qui était encore présente
chez les uns, dans la partie sud de la ville tout le monde était en panique car
certains venaient d’apprendre que les affrontements entre ces groupes armés
risquaient de continuer et cette fois ci en plus grave car une armé rebelle
aimerait prendre la capitale et reverser le pouvoir en place. Mais jusque-là
nos deux familles ne savaient toujours pas ce qui se tramait.