Chapitre 4 : L’improbable
Ecrit par mobali05
Dans la vie
les parents passent tout leur temps et dépensent leur énergie à protéger les
enfants contre les atrocités du monde dans lequel nous vivant. Mais tout ne
peut pas se prévoir dans la vie et des situations arrivent souvent contre tout
attente, on est donc obligé de faire face même si on ne sait toujours pas
comment réagir quand l’improbable et l’imprévu s’invitent un jour dans notre
vie.
Ce jour la
pendant que les deux familles, passaient une bonne journée jusque-là malgré la
peur et l’inquiétude de ne pas savoir ce qui se passait et pourquoi tous ces
tirs de la veille, dans la zone périphérique a leur maison tout le monde se bousculait,
certains cherchaient à quitter la zone d’autre voulait carrément sortir de la
ville et du pays. Mais comment ne pas avoir ce genre de réactions, de penses ou
d’envie de tout abandonné quand tu as un sentiment d’insécurité, de perte de
contrôle sur les évènements qui se produisent et qui terrorisent la population.
La maman de
Julien s’affairait dans la cuisine pour préparer le repas de midi avec sa
copine l’ambiance battait bon train, les enfants criaient et mettaient le désordre
un peu partout, surtout que Julien avec l’habitude de jouer seul, là il avait trouvé
des compagnons de jeux donc il vivait son meilleur instant. A ce moment-là
aucune des personnes présentes dans cette maison se doutait de ce qui se
passait réellement à l’extérieur jusqu’au moment où heureusement ou
malheureusement (la suite de l’histoire ne le dira) un des amis des parents de
Julien arriva chez eux en klaxonnant et en criant leur nom depuis sa voiture
qu’il conduisait rapidement.
Monsieur dans
la voiture: Docteur ! Docteur !...
Ils furent
tous alertés par le bruit de la voiture, le papa de Julien et le mari de maman Angel
se précipitèrent sur le balcon pour essayer de savoir ce se passait. En sortant
ils entendirent un monsieur crier Docteur ! et là le papa de Julien
reconnu la voix du monsieur ; c’était le major de son service (son
collègue de travail a l’hôpital)
Papa de
Julien : Major
Major :
Docteur ! oh ! mais vous êtes encore là !?
Papa de
Julien : Comment ça nous sommes encore là ? ou veux-tu que nous
soyons ?
Au même
moment maman Angèle et la maman de Julien qui depuis la cuisine avaient entendu
ce petit vacarme, se précipitèrent au salon ou elles ne virent que les enfants
avant de remarquer que leurs compagnons étaient dehors et que ce brou ara
venait belle et bien du dehors. Elles rejoignirent donc leurs hommes sur la
terrasse en demandant aux enfants de ne pas sortir de la maison. Elles
rejoignent chacune leur mari pour essayer de comprendre ce qui ne va pas.
Major :
Oh mais sérieusement !? tout le monde s’en va et vous êtes encore là
pendant que toute la ville est en panique
Papa de
Julien essayant de garder son calme: Mais que se passe-t-il au
juste ?
Major :
sur ce que j’ai entendu il y’a des rebelles qui veulent prendre la ville pour
renverser le pouvoir… tout le monde fuit la ville, je suis passé juste pour
prendre parce que je me doutais bien que vous étiez encore là.
Maman de
Julien en panique : Passer nous prendre ! Mais pour aller où ?
Major :
Pour vous emmener ou vous voulez, mais s’il vous plait pour l’amour de Dieu
nous devons partir maintenant avant que la nuit ne tombe. Prenez juste le
minimum nécessaire, cette affaire ne risque pas de durer.
A l’écoute de
cette nouvelle qui venait de plomber leur ambiance et leurs humeurs, les deux
couples étaient comme tétaniser sans trop savoir par quoi commencer.
Major :
eh ! mais Docteur vous ne venez pas ?
C’est n’est
qu’à ce moment que les deux couples retrouvèrent leurs esprits est comprirent
qu’il était vraiment sérieux, parce que pour eux ce scenario était improbable.
D’abord des coups de feux à l’arme lourde hier et aujourd’hui faut tout
abandonne alors qu’entre-temps ils pensaient que tout s’était calme et rentre
dans l’ordre, en effet comme vous le savez déjà que dans la majorité des pays
Africains il n’est pas anodin d’écouter des échanges des coups de feux car ce
sont des pays en perpétuels conflit qui sont pour la plupart des cas internes
que externes.
Ils se précisèrent
tous dans la maison, et la… c’est seulement à ce moment que maman Angèle
remarque qu’elle n’était pas chez elle et n’était pas sorti dans le but de ne
plus repartir chez elle de ci tôt, en conséquence elle n’avait pas pris
grand-chose pour ses enfants et elle-même, elle était donc oblige de repasser
par chez elle avant d’aller ou que ce soit mais comment demander aux autres de
les accompagner d’abord chez ? seront-ils d’accord ? elle tournait en
rond dans le salon avec les larmes qui coulaient de ses yeux, pendant que son
mari se battait à ranger les quelques
affaires qu’ils avaient apportées la veille.
De l’autre côté,
les parents de Julien s’affairaient à ranger ce qu’ils trouvaient d’important
et de prioritaire (argent, bijoux, habits, etc.) oubliant même qu’avant
l’arrive du Major les femmes étaient en cuisine et avaient laissé des
casseroles sur la cuisinière. Mais qui ne serait pas autant bouleversé avec une
telle nouvelle qui vous prend au dépourvu, qui vous mets une baffe dans la
nuque après une journée commencée dans une ambiance lourde mais que vous avez
pu surmonter et retourner en bonne journée dans la bonne humeur et l’espoir que
ce que vous aviez vécu le jour passé n’ai été qu’une mauvaise passe.
Le clackson
du Major pour leur demander de se dépêcher n’eut que comme don de les plonger
de plus belle dans un état de stress et d’angoisse, surtout que Julien était
encore tout petit et si fragile mais il fallait fuir la ville et fuir pour
aller ou exactement puisqu’aucun d’eux ne savaient si le désordre régnait dans
toute la ville ou rien que dans leur partie de la ville, mais ils gardèrent
espoir qu’il reste encore une partie habitable dans la ville, ils ne pouvais même
pas contacter leurs familles comment ça se passait chez eux et si tout le monde
allait bien, ils étaient donc déconnecté de tout et la radio la seul source
d’information qui restait n’émettait plus car à cette époque les pays africains
les plus avance en technologie avec au maximum deux centre émetteur radio et télévision
pour tout le pays et donc si la principale est coupée il n’y a plus de source
d’information pour la majorité du pays car effet la principal se trouvant
souvent dans la ville capitale qui est souvent sujette aux guères ou des
affrontements de ce genre.
Au bout de 30
min les couples se retrouvaient sur la terrasse de la maison pour faire le
point et bien s’assurer qu’ils avaient les enfants avec eux, c’est à cet
instant que la maman de Julien se souvient qu’elle était en cuisine avant toute
cette folie. Elle fila ainsi dans la cuisine juste pour couper le gaz et éteindre
les feux de la cuisinière, le repas n’étant pas prêt elle décida juste de
prendre du pain et des biscuits au cas où les enfants auraient une petite faim
(ce genre de maman bien vaillante). Arrivé sur la véranda ou elle avait laissé
les autres, elle ne les trouva pas et se dit ils sont sûrement déjà dans la
voiture et n’attendent que moi faut que je me dépêche. Elle ferma la maison
rapidement et les rejoignirent dans la voiture qui était de marque Toyota de
model Hiluxe (un pic up) avec deux cabines, les hommes étaient naturellement à
l’arrière (le coffre du pic up) avec les bagages pour laisser de la place aux
enfants et aux femmes qui étaient dorénavant au nombre de six(trois femmes et
trois enfants) puisque le Major aussi était avec sa famille.
C’est donc au
moment de démarrer la voiture que maman Angèle décide de prendre son courage à
deux mains pour demander au Major et sa femme s’ils pouvaient d’abord faire un détour
par chez elle avant de commencer à chercher le moyen de quitter la ville ou
juste la zone où ils se trouvaient.
Maman Angèle :
S’il vous plait madame… n s’adressant à la femme du Major qui était juste
assise à l’avant de la voiture au côté de son mari. Pourriez-vous avec votre
mari faire un détour par chez moi pour que….
Elle n’avait même
pas fini sa phrase que…
Femme du
Major : Quoi ? passer encore par chez vous ?
La maman de
Julien et maman Angèle s’échangèrent des regards, comme pour essayer de lui
dire pourquoi tu fais ça ? Mais elle lut la désolation dans le regard de
sa copine et comprit qu’elle avait vraiment besoin de passer par chez elle. Le
couple a l’avant sera-t-il assez compréhensive pour accepter de prendre un
autre risque après celui qu’ils venaient de prendre en passant prendre Julien
et ses parents ?