Chapitre 3 : Lui

Ecrit par Smumu

Chapitre 3 : Lui

 

**Orelia Rivera**

 

Sans rire c’est quoi cette guerre de coq mal assuré et surtout la question à un milliard qu’est-ce que je fou au milieu ? Moi qui n’intéresse jamais personne parce que je suis trop réservé, trop mystérieuse, trop insociable ou … bref passons.

Avant que je n’aie eu le charmant plaisir de répondre à mes questions quelque chose se passe.

Attendez stop rebranchez mes neurones s’il vous plait pas question que je me comporte comme une tarée je me dis cela alors même que je suis en train de prendre la poudre d’escampette.

Je ne devrai pas courir aussi vite surtout pas avec un sac à dos mais essayons de faire comprendre ça à mon cerveau pour voir s’il assimile.

 

J’ignore si j’ai même fait dix centimètre lorsqu’il me saisit avec fermeté

 

Lui (ramenant ses cheveux en arrière avec son autre main) : hé ou tu vas comme ça on dirait que le diable est à tes trousses

 

Moi (essoufflé et incohérente) : que….hein…quoi…lâche…attends…hein ?

 

Il éclate d’un rire cristallin si franc qu’il laisse apparaitre sa belle dentition blanche et réenclenche au passage mon mode frisson ce qui me pousse à gesticuler bon sang je suis si déstabilisé que j’ignore si c’est normal tout est embrouillé dans ma tête

 

Lui (me tenant par le bras) : reste tranquille tu veux ? (sourire en coin) et arrête de me fixer comme cela ! Je sais que je suis d’une beauté à couper le souffle mais de là à me fixer comme cela, c’est très gênant et malpolie !

 

Moi (marmottant) : narcisse….

 

Lui (me fixant) : pardon ? Tu peux parler plus fort ? Et au fait c’était un merci ça ?

 

Moi (regardant nos mains jointes) : je dois rentrer

 

Lui : pas avant de m’avoir remercié

 

Moi : pourquoi je devrai dire merci à mon petit ami c’est son rôle après tous (mettant ma main libre sur ma bouche)

 

Sérieux je n’ai pas dit ça à haute voix, je ferme les yeux en priant que le sol s’ouvre sous mes pieds mais rien.

 

Lui : j’adore lorsque tu ouvres la bouche (me lâchant) tu ne bouges pas

 

Il maintient le regard tandis qu’il attache ses boucles au milieu du crane je suis tenté de fuir non de m’en aller mais mes pieds ne veulent bouger et mon regard ne veux lâcher le sien

Ses yeux gris me regardent avec force et j’ai cette sensation étrange qui me donne des fourmillements de partout et mon cœur, lui, il bat si fort que je suis certaine que Michaël peut l’entendre

 

Lui : c’est vraiment impoli de fixer les gens

 

Je sers mes poings non pas parce que j’ai envie de l’assommé ou quoi que ce soit mais parce que j’ai besoin que mon cerveau se reconnecte

 

Lui (me tendant la main) : je m’appelle Michaël

 

Moi : je m’en fiche !

 

Il éclate de nouveau de rire ce qui me pousse à me demander c’est qui le malpoli de nous deux on ne lui a pas appris à ne pas se foutre de la gueule des personnes en détresses ?

 

Lui : oh c’est que la demoiselle a retrouvé sa langue

 

Moi : je dois y aller…

 

Il me saisit aussitôt par le bras et plaque ses lèvres sur les miennes sans que je ne puisse m’en rendre compte

L’une de ses mains se glisse au creux de mes reins et l’autre sur ma nuque, les miennes sont accroché à ses épaules comme une bouée de sauvetage. Son baisé tout d’abord empressé s’adoucis suavement sa langue caressant mes lèvres tout en se faufilant dans ma bouche réclamant toute mon attention en prouvant à quel point je suis novice…

 

Lorsqu’il rompt notre baisé, je me recule chancelante et il me retient je relève ma tête en le regardant parfaitement cette fois et ce que je vois est tout simplement digne d’un pêché je comprends sur le champ pourquoi Ève n’avait su tenir tête à la tentation ce mec est surement tout sauf un être humain parce que si c’est le cas que je sois à jamais damné.

Il est d’une beauté incomparable, inégalable, inimaginable il n’est tout simplement pas réel. On m’aurait mis George Clooney, Ian Somerhalder, Colin Farrell ou même Roman Reigns que je n’aurai eu Dieu que pour ce mec qui me tient dans ses bras.

Il est …insolemment beau, il est le mot au-dessus de la beauté, sauvagement viril, il est pire que parfait son regard d’un gris sombre ressemble à celui d’un animal inapprivoisé.

Il ne devrait tout simplement pas exister ailleurs que dans mon imagination et je ne devrai pas réellement être dans ses bras moi le vilain petit canard.

Pincez moi afin que je puisse me réveiller s’il vous plait de grâce assurez moi que je ne me suis pas évanoui es ce pour cela que je n’arrêtais pas de le fixer sans comprendre pourquoi ?

Merde mon dernier repas date de hier midi autrement dit j’ai fait plus de vingt-quatre heure sans me nourrir ce qui explique certainement le fait que mon esprit divague ou mieux que je me sois évanoui.

Je ne peux pas de nouveaux rechuté je n’ai pas le droit.

 

Moi : aie mais ça ne va pas non ? Ma ….mais…mais…

 

Lui (souriant avec malice) : tu as dit pincez moi afin que je puisse….

 

Moi : ça suffit je sais ce que j’ai dit mais c’était dans ma tête abrutit ! (pause) tient comment savez-vous ce que je me suis dit dans ma tête ?

 

Lui : tu l’as dit à haute voix et quoi damnation ?

 

Alors là ! Ce n’est pas un poing que je viens de me prendre c’est carrément une foudre sur ma bouche il a tout compris merde

 

Lui : Ça va Orelia ?

 

Moi (bégayant) : …Vous…vous…vous connaissez mon prénom ?

 

De nouveau, je me dégage de ses bras en battant des cils encore heureux que je ne me sois pas évanouis ce qui veux dire que ces derniers événements ce sont donc bien produit reprend toi me dis-je légèrement mal à l’aise d’avoir pensé haut

 

Lui : Tu es la fille au baisé à damné un saint quoi que inexpérimenté.

 

Moi (yeux rond et ironique) : Sans rire ! La prochaine fois que vous m … embra bref que vous voyez, vous le regretterez

 

Lui : Hum je devrai te ré embrassé pour te faire taire

 

Moi : Que …qui…quoiiii ?

 

Lui : Continue comme ça et je te ferai taire d’un second baisé

 

Moi : essayez pour voir monsieur du con ….

 

Et la de nouveau, ses lèvres son sur les miennes mon DIEU quel délice mais je dois m’en extirpé et sans savoir comment Bam l’improbable vient de se produire une gifle j’écarquille les yeux la première surprise par ce qui vient de se produire.

Je viens de foutre une gifle au mec le plus canon que j’ai jamais vue et par la même occasion de m’extirper du baisé le plus …de ma vie en même temps je n’ai pas de point de référence donc…. Me dis-je mentalement pour me consolé mais c’est sans compté sur un subconscient qui me dit Ça m’étonnerai qu’un autre ai ce talent inné de l’échange de salive beurk.

 

Moi (énervé) : touche moi encore une fois et je t’extirpe chaque dent de la bouche abrutit non mais je rêve quel charognard !

 

Et là, du con souris l’air narquois la main droite sur sa joue gauche s’il continue je vais de nouveau l’en collé une et on verra s’il rigolera encore après cet imbécile.

Je m’apprête à répliquer un truc super méchant lorsque mon téléphone sonne et je regarde l’heure dix-sept heure vingt je vais me faire démolir ; je décroche aussitôt

 

Moi me raclant la gorge) : coucou papa

 

Lui (voix inquiète) : salut ma chérie ça va ? Dis tu as l’air inquiète quelque chose ne vas pas ?

 

En face de moi Michaël n’arrête pas de sourire comme un imbécile

 

Moi : Tout va bien tu m’avais promis de cesser de t’alarmer pour un rien (pestant à l’encontre de Michaël qui ne cesse de rire en m’agaçant par la même occasion) Je ressemble à un clown ?

 

Papa : tu es sûr que ça va chérie ?

 

Moi : oui oui dis comment se passe le procès ?

 

Lui : tout se passe bien à l’exception de quelques imprévues

 

Moi : de quels imprévue parles tu ? Vous êtes sur le point de perdre ?

 

Lui : certainement pas, il se trouve que notre unique témoin est mort et les jurés semble attendrie par les larmes de la femme.

 

Papa travaille actuellement sur le dossier d’une femme accusé pour possession de multiples sociétés écran et ses avocats on choisit de montrer l’image d’une femme partie de rien qui as fait fortune et aujourd’hui est calomnié parce qu’elle est une femme. Lui et moi avons l’habitude de parler de tous ses procès je lui suggère des idées et il me dit ce qu’il en pense de cette manière j’apprends les ficèles du métier le moment venu je serai aussi incontournable que lui dans le métier !

 

Moi : j’ai une idée, si vous avez perdu votre unique témoin et que la partie adverse se focalise sur l’argument de la femme qui est partir de rien et a fait fortune et est à présent accusé à tort utilisé leur arguments contre eux

 

Lui : j’y ai songé mais les jurés le prendront certainement d’un mauvais œil

 

Moi : pas si vous vous concentré sur la personne qu’elle est, en plus vous pourriez prendre l’exemple de plusieurs femmes d’affaire partie de rien cède ta place à Melinda elle inspire la confiance et elle a l’air fragile le jury l’aimera

 

Lui : pourtant c’est un requin l’une des meilleures

 

Moi : effectivement l’adversaire et vous le saurez et avant qu’il comprenne ce qui leur arrive vous aurez frappé fort ; le jury verra deux femmes à l’apparence fragile dans un face à face et je suis certaine qu’ils seront d’avantage attendri par notre Melinda aux tics magnifiquement adorables

 

Melinda est la protégée de papa une excellente avocate. De l’extérieur elle donne l’illusion d’être faites de porcelaine pourtant de l’intérieur c’est une vrai combattante mettez là dans un ring face à hercule sans gant et elle trouvera le moyen de le faire perdre ses moyens

 

Papa : je n’avais pas vu les choses sous cet angle

 

Moi (souriante) : oh que si tu l’avais fait, tu es le meilleur

 

Papa : tu as tout à fait raison ma chérie tu seras une grande avocate, tu viens de trouver le meilleur angle d’attaque

 

Moi : tu m’auras tout appris pour que j’en arrive à être la meilleure de plus, tu as intérêt à gagner

 

Lui : ai-je déjà perdue un procès

 

Moi : oui deux

 

Lui : sur près de trente procès alors chérie tu as passé une bonne journée ?

 

Moi : oui elle a eu son lot de surprise et toi ?

 

Lui : comme d’habitude ma chérie

 

Moi dit papa il faut que je te laisse

 

Lui : Je suis content de t’avoir parlé et merci pour l’idée ma chérie

 

Moi : ce n’est rien papa, et puis tu l’avais déjà eu tu voulais juste savoir ce que j’aurais fait si j’avais été à ta place

 

Lui : pas faut et prend soin de toi ma chérie je t’aime

 

Moi : je t’aime aussi

 

Je raccroche et me rend compte que Michaël m’observe d’une manière presque profonde son regard semble s’être assombri, je me tourne pour continuer mon chemin

 

Lui : tu veux devenir avocate ?

 

Moi : en quoi cela vous regarde ?

 

Parler à père m’a permis de sortir de la coupe de Michaël et de ré-atterrir de pied ferme dans le commun des mortelles

 

Lui : ça m’intéresse et si c’est le cas tu seras une très bonne avocate

 

Moi : oh ! Vous êtes voyant ou un truc dans le genre ?

 

Lui : peut-être mais n’empêche que pour une raison ou pour une autre je le sais

 

Moi : très surprenant et moi qui vous voyais en diseur de bonne aventure, je crois plutôt que vous êtes un saint oui c’est ça je devrais me confesser il est où votre église mon père ? En y réfléchissant non vous êtes loin d’être un saint dis-je de ma toute petite voix à la fois hors de moi et incapable de maîtriser mon agacement.

 

Lui (sourire en coin) : pourquoi suis-je loin d’être un saint, tu n’en sais rien je suis sûrement frère dans un monastère

 

Moi : très drôle mais je n’ai pas le temps à perdre avec vos remarques inconvenantes de plus un saint ça n’embrasse pas des inconnues à tous les coins de rue et maintenant arrêtez de me tutoyer

 

Lui : d’un je n’embrasse pas les inconnues à tous les coins de rue, de deux arrête de me vouvoyer, de trois tu as aimé mes baisés et de quatre si tu en veux un autre suffit de demander pas la peine de faire tout ce cirque et d’afficher les airs de filles blazés.

 

Là, ce sont mes yeux qui s’arrondissent et sans m’en rendre compte je dis

 

Moi : oh vous aurez aimez hein mais non j’ai trouvé cela déplacé et la seule raison pour laquelle ma paume de main n’a pas atterri sur votre joli petit visage la première fois est simple je déteste des scènes en publique et vous m’avez débarrassé de monsieur « j’ai besoin d’un manuel de drague » et arrêtez de sourire bêtement

 

Lui : tu aimes mon joli petit visage ? Tu me trouve donc beau ? J’en étais sur tu ne pouvais quand même pas être la seule fille à me trouver moche vu que ma beauté est comparable à celle des grands dieux

 

Et bah en voilà un avec un égo surdimensionné ; même s’il est évident qu’un mec comme lui ne peut en manquer des ribambelles de filles doivent lui faire part de sa beauté en longueur de journée (levant les yeux au ciel) sa tête doit être plus lourde d’une pastèque ma foi

 

Moi : navré pour vous j’ai vu mieux et arrêtez de me tutoyer nous ne sommes pas ami !

 

Lui : mais tu m’as giflé la seconde fois cela aurait pu créer une scène public

 

Moi : ça n’a pas été le cas et je remercie mon ange gardien

 

Lui : avoue tu as aimé ça

 

Moi : quoi ?

 

Lui : la gifle et les baisés

 

Moi (souriante) : les baisés j’ai connu mieux, la gifle par contre j’ai pris mon pied !

 

Sur ces mots, je le bouscule sur mon passage me précipitant tout droit vers le chemin qui mène à la maison, mais pour qui se prend-il avec son sourire à deux balles si j’avais eu un outil pouvant me servir d’arme, je n’aurais pas hésité à le lui balancé quel imbécile ! Et voilà qu’au lieu de me soucié du fait que je ne vais surement pas voir un nouveaux jour se levé je suis troublé, troublé par ce que je ressens à présent, troublé par ce que j’ai ressenti lorsqu’il m’a embrassé. Inconsciemment, je me touche les lèvres avec un sourire angélique mon cœur bat et j’aime cette sensation on dirait la naissance d’un nouveau monde que je croyais inexistant.

Je croyais avoir quasiment tout vécu, je croyais ne jamais pouvoir ressentir ce que je ressens à présent, je me pensais immuniser contre tout et voilà que mon bel inconnu vient sans le moindre effort de détruire chacune des barrières ; barrières que je me suis évertué à construire depuis ce fameux jour

Quelques instant et mon être c’est rebellé et ceux contre moi et j’aime cela quel effronté suis-je en fin de compte je ne dois pas être une cause perdue !

 

J’arrive à la maison aux environ de dix-huit heure trente passé et je trouve tante Linda assise sur la véranda me fixant de son air sévère oh mon Dieu ça va chauffer me dis-je intérieurement

 

Moi : bonsoir ma tante

 

Elle : d’où viens-tu ? Tu finissais les cours à seize heures et demie et tu as largement dépassé le couvre-feu

 

Et merdeuh qu’es que je vais répondre à ça un tas d’idée devrais logiquement me défiler dans ce qui me sert de cervelle mais hélas rien ne me vient

 

Moi : j’avais du mal avec mon cour de science et comme on a contrôle demain je ne voulais pas avoir une mauvaise note alors j’ai demandé à Miranda de me l’expliquer et je n’ai pas vue le temps passé désolé

 

Cette femme me tape sur le système nerveux. Elle a quatre ans de plus que moi et elle ne vis que pour me pourrir pourtant quand tante Maggie est là, elle fait mine d’être ma meilleure amie et quand celle-ci tourne le dos je deviens sa cible vivante, je ne vais pas me laisser faire tranquillement hors de question quand tante Maggie est là je n’ai pas de couvre-feu et quand elle n’est pas la madame crois que je suis à elle.

Elle : dépêche-toi de te changer tante Maggie a demandé que tu aille donner son argent de réunion chez sa belle sœur

 

Je me change à toute hâte passe à la cuisine me prendre une banane et la rejoints sur la véranda elle m’explique la consigne de tante Maggie et me demande de ne pas tardé en chemin.

 

Je me lance dans ma marche me dirigeant vers la route principale pour héler un taxi qui se dirige vers Bastos ce bon vieux quartier de luxe ou les plus belles maisons réside avec sa cité qui me fait penser au banlieue comme Cernay à paris.

Cette réflexion me ramène directement à Layta ma meilleure amie qui me manque tellement elle et moi partagions presque tout avant que ma vie ne bascule ensuite nous avons tout partagé et maintenant nous somme séparé par un fleuve et d’innombrable kilomètre c’est vrai j’ai mimi mais cela n’empêche que ma sœur et meilleure amie me manque à en damné un saint une larme me roule sur la joue et je me dépêche de l’essuyer.

 

Lui (me courant après) : Eh la petite bourge

 

Mon corps est aussi tôt parcouru d’une trainé de frisson me laissant au passage de la chair de poule

Je presse le pas histoire de le distancer parce que je le sens près de moi et je n’ai sûrement pas envie de me prendre la tête avec lui mais malheureusement pour moi, mes efforts sont vains car une main se fraie déjà au creux de la taille

 

Lui : ou vas-tu aussi rapidement ?

 

Moi : j’ignorai que tu étais passé de frère au monastère à détective privée répliquai-je en essayant de m’extraire de son étreinte qu’il semble avoir raffermie

 

Lui : tu es très jolie et tes vêtements te vont à ravir

 

Il ce fou de moi là ou quoi ? Il se fou clairement de moi non parce que Je suis vêtu d’un pantalon jean slim bleu et d’un simple débardeur blanc plus une chemise bleue jetée négligemment au-dessus le tout accompagné de ballerine blanche

 

Moi : j’ignorai que tu rêvais d’être styliste si tu comptes me prendre en cobaye, je te dis non merci je passe mon tour sans la moindre hésitation et encore moins une pointe de regret mais compte tenu que tu dis cela à toutes les filles qui te tombe sur le coude tu dois sûrement déjà avoir une tonne de cobaye non ?

 

Ma remarque semble beaucoup l’amusé mais son visage n’ose trahir cela cependant, son regard si car s’il y a une chose qui ne trompe pas, c’est bien le regard il est le miroir de l’âme

 

Lui : et moi qui pensais te prendre en cobaye pour autre chose de plus délicieux (arquant les sourcils le sourire en coin)

 

Moi : quoi que ce soit s’il te plait garde le pour toi je suis sourde blabablablabla (bouchant les oreilles tout en dandinant d’un pied à l’autre)

 

Et là mon cœur fait boum au son de son rire ce son est officiellement ma mélodie préférée il vient de déclasser Like I’m Gonna Lose You de meghan trainor. Son rire est rauque et fabuleux j’ai juste envie qu’il continue

Lui : tu es une vraie gamine au fait

 

Moi : dit l’ado pré pubère

 

Lui : oh ma chère enfant j’ai passé l’âge de la puberté si tu savais comme je le regrette

 

Moi (faisant mine d’être intéressé ou pas) : ah bon ?

 

Lui : aucun doute

 

Moi : pourquoi ?

 

Lui : tu ne veux certainement pas le savoir gamine

 

Moi : si et je ne suis pas une gamine

 

Lui : si

 

Moi : non

 

Lui : je vais te montrer

 

Avant que je ne puisse saisir le sens de sa phrase je suis dans ses bras et sa langue s’insinue avec gourmandise je m’accroche a lui pour donner plus de force à notre baisé jusqu’au moment où nous nous interrompons pour reprendre du souffle

 

Moi (essayant de reprendre contenance) : je t’accuserai de détournement de mineur

 

Lui : dit celle qui en veut plus

 

Moi : ta tête passe la porte de chez toi ? Parce que (perdant le fil de mes pensée) mince

 

Lui : Oulla la petite bourgeoise sait dire des grossièretés

 

Moi : sérieux ?

 

Et là, il sourit je vais le tuer ce mec tout en pensant au moyen d’y parvenir je me rends compte que nous avons atteint la route principale en un rien de temps et nous sommes « je suis » quitté du vouvoiement au tutoiement sans la moindre préoccupation.

 

Lui (me regardant) : j’ai une proposition à te faire

 

Moi : et bim je le savais pourquoi cela ne m’étonne-t-il pas ? bien sur parce que je le savais !

 

Lui : tu te répètes gamine

 

Moi : j’ai le droit non ?

 

Lui : non tu n’as pas le droit

 

Moi : si ! Nous sommes dans un pays libre à ce que je sache

 

Lui : et bah non la liberté est ici illusion pour le reste de l’univers

 

Moi : enfin bref quoi que ce soit je ne veux pas le savoir salut (courant pour héler le taxi)

 

Lui : tu vois, tu mérites ton surnom gamine (me rattrapant) crois-moi tu accepteras ma proposition dès que je te la ferai tu adoreras même et tu m’en remercieras plus tard

 

Moi : voyez-vous ça (stoppant le taxi)

 

En plus d’être un crétin il est un prétentieux hors pair j’espère seigneur qu’en plus de ces deux-là vous ne l’avez pas en plus doté d’un ego surdimensionné articulais-je joignant le geste à la parole quoi que...

La chance semble me sourire car le premier taxi m’accepte heureuse de planter Michaël j’entre dans le taxi le narguant de mon plus beau sourire lorsque je compte refermer la porte, Michaël retient la portière et s’engouffre à l’intérieur

 

Moi (yeux rond) : que fais-tu ?

 

Lui (fier de lui) : Tu le vois, je te suis en passant tu as un jolie sourire mon ange savais-tu que t’avais de belle fossette ?

 

Moi : Non je l’ignorai abruti elles sont sur mes joues et pas dans mon dos j’ai dû pêcher ce matin en injuriant le réveil de mon téléphone et il a décidé de me faire vivre en une journée l’enfer d’une semaine

 

Lui : Devrais-je me sentir vexé ? demande t’il

 

Moi (perplexe) : À toi de voir

 

Tout le long du chemin nous n’arrêtons pas de nous provoquer, de nous lancer des piques la moindre remarque acerbe qui nous passe par la tête je me surprends à lui sourire dire que je le déteste ma foi

Le taxi nous dépose au rondpoint

 

L’année précédente à mon arrivé dans ce pays où réside ma famille maternelle, du moins une partie j’ai tout d’abord eu du mal tout me semblait si différent, si étrange j’avais le mal du pays compte tenue que j’avais grandi et j’avais été élevé en France alors cela m’avait semblé très surréaliste de devoir m’accoutumer à tous ses règles que nous n’avons pas la bas. J’ai pu remarquer qu’en France on était vraiment libre on peut critiquer le président, parler comme bon nous semble alors qu’ici, si tu oses te permettre une remarque déplacé sur le président tu peux te préparer pour poursuivre ta vie en prison. L’autre point qui m’a aussi premièrement marqué c’est que tout le monde adore ce mêlé de ce qui ne le regarde pas et ça, ça a le don de m’agacer par contre ils ont une chose que nous en France devrions les enviés le respect par exemple à l’école tu n’écouteras jamais un élève dire putain au prof ou être grossier avec.

 

Lui : tu as des sœurs ?

 

J’écarquille les yeux et j’ouvre la bouche comme s’il venait de me demander est-ce que tu as vu la maison des extras terrestre au coin de la rue avant de répondre

 

Moi : oui et non elle s’appelle Layta et elle me manque énormément et toi ?

Quoi ? Je viens de répondre aussi facilement alors que je comptais lui répliquer quelque chose de si cinglant qui l’aurait cloué le bec ? Il me regarde et sourit longuement avant de répondre

 

Lui : j’ai deux grands frères et une petite sœur pourquoi oui et non ?

 

Moi : le troisième née d’une grande famille c’est mignon ; Layta et moi avons grandi ensemble comme des meilleures amies nous étions des sœurs de cœur et d’une autre mère et il y’a quelques années son père m’a adopté.

 

Immédiatement après il change de sujet comme s’il avait remarqué que c’était un sujet sensible et nous papotons jusqu'à ce que j’arrive à destination et là, je lui demande de m’attendre devant le portail je ne peux courir le risque d’entrer chez la belle-sœur de ma tante avec lui sinon elle le racontera aussitôt à ma tante.

Je le laisse donc dehors et j’entre pour donner l’enveloppe que je suis venue laisser aussitôt fait aussitôt j’ai déguerpi une chance que mon autre tante ne se mette pas à me poser des questions elle comprend sûrement qu’il se fait tard et qu’il n’est pas prudent de marcher la nuit

 

Moi : au revoir ma tante

 

Tante Sydney : au revoir Orelia je t’ai déjà dit de m’appeler Sydney

 

Je ne prends pas la peine de lui répondre et me précipite vers la sortie ; Michaël y est adossé à un mur en face il est perdu dans ses pensées, j’adore ce que je vois alors je me stoppe, l’observe, son expression m’intrigue et là, sans la moindre hésitation, je comprends. Je comprends que ma vie viens de nouveau de basculé et que je dois faire un choix lui ou ma vie et sans le moindre doute, je le choisis lui malgré le fait que mon instinct me dicte la fuite. Au plus profond de moi je le veux au millième et en entier cependant, quelque chose dans ce que je vois actuellement me dit qu’il est différent mais peu m’importe je veux explorer ce truc que je n’arrive pas à définir. Intérieurement je me dis je le veux lui et personne d’autre je sais cela relève du paradoxe les choses vont trop vite en moins de vingt-quatre heure j’ai l’impression d’être passé au travers d’une machine à accélérer le temps.

Quelques minutes s’écoulent avant qu’il ne se rend compte de ma présence alors il me sourit et de nouveau je fonds mettant au coin de ma tête la question qui m’est venue en l’observant que cache-t-il ?

 

Moi : tu devrais arrêter de sourire comme cela on dirait un gamin à qui on a rapporté une mallette de bonbon

 

Lui : hum veux-tu une partie de mon butin ?

 

Moi :…

 

Lui : pourquoi tu marches aussi vite ?

 

Moi : au cas où tu ne l’aurais pas encore remarqué Michaël il se fait tard et j’ai un contrôle à préparer pour demain

 

Lui : dit tu ne serais pas bipolaire ?

 

Moi : je suis schizophrène !

 

En espérant vous avoir passionné…

 

Au plaisir de vous revoir…

 

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