Chapitre 2 : Pas à Pas !

Ecrit par Smumu

Chapitre 2 : Pas à Pas !

 

*******2 ans plus tard********

 

**Sébastien De Monténégro**

 

J’aime profondément mes deux filles et j’aimerai leur dire qu’elles sont de véritable sœur mais je ne peux pas j’ai promis à Monica de ne jamais révéler à Orelia qu’elle est ma fille et puis à quoi cela lui servirait ’il elle est déjà assez mal pour que j’en rajoute

 

José (me barrant le chemin) : ou est ma fille ?

 

Moi : tu es encore ivre ? Non mais ce n’est pas vrai !

 

Lui : tu m’as volé ma femme et maintenant tu me vole ma fille ? Pour qui tu te prends Sébastien

 

Moi : tu es encore ivre ! Putain je t’ai envoyé en detox et toi qu’es ce que tu fais ? Tu fugue et tu te remets à boire ?

 

Lui : oh le moralisateur arrête de te la ramener et dis-moi tout simplement ou es ma fille !

 

Moi : tu ne l’approche pas tant que tu es dans cet état !

 

Lui : et pour qui tu te prends pour m’interdire quoi que ce soit

 

Moi : au cas où tu l’aurais oublié tu as délibérément signé les papiers je suis son tuteur légal tu as toi-même donné ton consentement pour l’adoption !

Lui : pas la peine de me le rappeler ! Je vais la retrouver et lui dire la vérité je vais lui avouer que tu es son père biologique et on verra bien si tu continueras à faire le malin !

 

Moi (m’approchant de lui énervé) : lui dire la vérité la détruira elle a fait six tentatives de suicide ou était tu ? Ou ?

 

Lui : j’ai perdu l’amour de ma vie alors me fais pas chié

 

Moi : tu n’étais pas le seul je te signale j’ai également perdu la femme que j’aimais

 

Lui (sourire mauvais) : on ne dirait pas vu comme tu as rapidement surmonté la chose

 

Moi (frustré) : tu connais ton problème José c’est que tu ne te soucis de personne d’autre que toi !

 

Lui : comment oses-tu ?

 

Moi : tu dis avoir aimé Monica tu le crie même sur tous les toits pourtant tu as tourné le dos au grand amour de Monica, au fruit de ses entrailles et pire tu as levé la main sur elle au point qu’elle s’est retrouvé sur un lit d’hôpital !

 

Lui : Orelia est ma fille !

 

Moi : Monica aurait honte de toi et tu sais quoi je n’aurais jamais dû m’effacer tu ne la méritais pas tu ne la jamais mérité pas plus que tu ne mérites Orelia !

 

Furieux, il me met son poing dans la mâchoire mais je ne lui réponds pas je me retourne et me dirige vers mes locaux ça fait bien longtemps que lui et moi ne sommes plus amis dire que nous l’avons un jour été.

 

** Orelia Rivera **

 

Oh my GOD ce n’est juste pas possible, ce foutu réveil était censé sonné à six heure, mais non il a préféré faire son petit malin une fois de plus. Parfois, j’aimerai casser ce foutu téléphone mais non je ne peux me le permettre sinon avec quoi communiquerai-je avec les personnes que j’aime ? En même temps c’est de ma faute j’ai qu’à ne pas mettre mon téléphone sur silencieux avant d’oublier de mettre le volume à fond pour mon réveil.

Il vaudrait mieux pour moi que je me hâte afin de ne pas être en retard au lieu de me rappeler l’inefficacité de ce qui me sert de portable.

 

Elle aurait dû me réveillé cette salope pétasse salope sorcière péééétaaaassse grrr mais après notre houleuse dispute d’hier soir, elle n’en a rien fait de plus je n’ai surtout pas intérêt à être en retard ce matin eh seigneur marie joseph dieu de miséricorde. J’ai un devoir à rendre en première heure au professeur de mathématique et tout le monde sait que si tu es absent ou en retard à son cours tu peux mettre ton devoir à la poubelle parce qu’il ne le corrigera pas résultat un 0 t’es collé alors non merci même cadeau je refuse.

 

Tante Maggie reviens vite s’il te plait ta sœur va me donner une raison de commettre un meurtre qui pour le dissimuler me poussera à l’enterrer dans un champ pas loin non pas que je remette la faute de mon retard matinal sur elle mais ma santé mentale si.

Tante Maggie est une perle, une vrai pépite d’or c’est la grande sœur de maman c’est chez elle que je vis elle m’a aidé à reprendre le dessus à m’aimer à apprendre à me pardonné je l’adore, grâce à elle, je reprends le dessus et en deux ans, je n’ai fait aucune tentative même si j’y ai souvent pensé les jours important comme le jour de l’anniversaire de papa, de maman ou même du mien.

Malheureusement pour moi tante Maggie est généralement en déplacement pour affaire du coup je dois me coltiner sa stupide écervelé et folle de petite sœur qui est la dernière-née de ma grand-mère tante Maggie l’a pratiquement élevé et ma dernière tante, on dirait à quel à quelque chose contre moi grrrr.

 

Je me hâte sous la douche en cinq minutes à peine, je suis prête. Je crois que j’ai battu le record de celle qui dure le moins pour faire sa toilette ma tenue de classe impeccable mon sac à dos aussi je suis presque parfaite mais il y’a un hic mes cheveux je n’ai pas le temps de les dresser. J’ai encore une quinzaine de minutes pour être à l’heure donc plus qu’une solution les attachés dans un pompon qui n’aura ni queue ni tête et me donnera une tête de psychopathe de toute manière quoi me fait je ne vais pas chercher l’homme de ma vie à l’école à ce que je sache.

 

Moi : à ce soir

 

Tante Linda (me regardant) : à ce soir, soit ici à dix-sept heures tapante est-ce que c’est clair ?

 

Moi : Oui ma tante m’écriai-je déjà au loin

 

Comme si je pouvais me payer le luxe d’arriver avec ne se reste une seconde de retard elle me crucifierait sur le premier poteau en vue sorcière me dis-je tante Maggie par pitié rentre vite.

Quand ma tante n’est pas là sa petite sœur prend le contrôle de la maison elle croit que j’ignore ce qu’elle trafique mais c’est vraiment qu’elle insulte mon intelligence.

Je sais très bien ce qui ce passe entre le mari de tante Maggie et elle aucune honte sa propre sœur mais es ce que je peux ouvrir ma bouche pour dire « eh tante Maggie au fait tu élèves une vipère dans ton propre nid » déjà que je suis la suicidaire de la famille je dis un tel truc et je deviens la folle de service alors non merci je passe mon tour.

 

Ouf je peux respirer, après avoir couru comme une folle sur le chemin je suis arrivé pile à temps à peine quelques secondes avant monsieur Cherlay notre taré de professeur de mathématique.

 

Miranda (me regardant) : Où étais-tu passé ? Je croyais que ta folle dingue et psychopathe de tante qui mérite clairement une place chez les zinzins avait décidé de ne pas te laissé sortir ce matin, et puis merde pourquoi tu as le souffle coupé on dirait que tu as fait le marathon, vas-y assieds-toi et dit moi ce qui s’est passé ce matin

 

J’adore Miranda Kingue avec son franc parlé qui ne connait d’égale, sa capacité d’enchainer tout une tonne de phrases sans soufflé est impressionnante et la manière protectrice qu’elle a lorsqu’elle me regarde me fait chaud au cœur.

Miranda est en quelque sorte ma meilleure amie depuis l’année dernière ; j’ai flashé sur elle dès le premier jour de notre rencontre j’étais nouvelle je ne connaissais personne dans ce pays et encore moins cette ville à part les membres de ma familles alors le jour de la rentré j’ai fait sa connaissance et les choses se sont fait tout seule.

Elle est belle comme un cœur, des yeux noirs tel un corbeau, de long cheveux crépus et un teint semblable à de la cannelle, Miranda a le don de séduire tout ce qui l’approche de près ou de loin et sans oublier qu’elle a un succès fou auprès de la gente masculine il suffirait qu’elle en ait un dans son collimateur qu’il fera tout ce qu’elle veut sans même s’en rendre compte.

 

Moi (souriante) : Respire Miranda c’est mon réveil…

 

J’ai à peine fini ma phrase que monsieur Cherlay entre on se lève tous c’est comme cela ici lorsqu’un professeur entre tous les élèves se lèvent c’est en quelque sorte une marque de respect vis-à-vis de l’enseignant.

Il nous demande aussitôt de nous assoir parcourant la classe de son regard façon détective privée ou inspecteur gadget pour voir s’il y a des absents il connait tous les élèves de la classe. Il est d’ailleurs le seul professeur à connaitre par cœur les noms et prénoms de tous les quatre-vingt-quatre élèves faisant partis de cette classe. Il ne se trompe jamais, j’ai souvent eu tendance à croire qu’il avait mémorisé ces noms et prénoms comme une formule de mathématique.

 

Je me retourne curieuse de voir sur qui s’attarde son regard et me rend compte que c’est sur celui de Ambre Cassidy non mais quel toupet elle le regarde avec ses yeux de biches aguicheur façon Sharon Stone dans Basic instinct tout le monde sait que Ambre drague monsieur Cherlay depuis l’année précédente.

 

 Lorsque je suis arrivée au lycée, Miranda me l’a tout de suite dit mais s’était une évidence vu comme Ambre se comportait en présence de Cherlay, j’avais d’abord crus qu’ils avaient surement une liaison en cachette mais Miranda m’avait détrompé en disant je cite « elle serait plus discrète et puis ça se voit qu’elle lui fait du rentre dedans en plus il est marié » j’avais alors remarqué son alliance et je m’étais dit quel cruche cette fille.

 

Monsieur Cherlay (mi-figue mi-raisin) : Ambre vous feriez mieux de vous chercher un garçon de votre âge inutile de me faire vos yeux de biche j’ai la corde au cou

 

Dire que monsieur Cherlay est loin d’être ce qu’on qualifierait d’hypocrite alors je vois sa femme avec le franc parlé de Miranda.

 

Des wouh wouh sifflent dans tous les quatre coins de la salle de classe mais cela ne suffit pas à calmer les ardeurs de notre bimbo en chaleur

 

Moi (chuchotant de manière amusé) : sortez vos thermomètres les températures vont exploser le compteur

 

Ambre (regardant Cherlay en mettant une sucette dans sa bouche) : Les jeunes sont puéril et ils n’ont aucun sens de la mesure vous me plaisez je dis ça mais je ne dis rien peut m’importe que vous soyez marié !

 

Non mais sans rire, sur quelle planète ai-je atterri la, surement pas sur terre elle vient de dire devant toute une salle de classe qu’il lui plaisait sans aucune gêne il est vrai qu’elle est reconnue pour son coté peste et provocatrice mais là c’est carrément un manque de respect !

 

Monsieur Cherlay : Je vous mettrai bien à la porte mademoiselle Cassidy mais tout le monde sait à quel point vous avez besoin de mes cours commencez à avoir d’excellente notes dans ma matière et après nous verront votre cas. On pourra vous décrochez un jeune suffisamment âgé à votre goût pourquoi pas le principal ceci dit juste pour votre information personnelle j’aime les femmes intelligentes et maligne en plus j’ai déjà trouvé mon compte clôture-t-il en montrant son alliance.

 

Waouh il a carrément cloué le bec. À présent, elle gesticule sur sa chaise je suis certaine que la seule raison pour laquelle elle ne réplique pas c’est parce que tous les élèves ont été pris d’un fou rire et il vient de la traitée devant une classe entière d’écervelé parce qu’il sait pertinemment qu’elle est loin d’être intelligente alors maligne non même pas en rêve.

J’ignore comment elle tiendra durant les heures de cours après ceci parce que toute personne ayant tous ses sens aurait pris la fuite ou du moins aurait prié pour que le sol s’ouvre sous ses pieds ceci ne peut donc que me conforté sur mon point de vue qui dit que Ambre Cassidy à une case en plus pourtant elle est magnifique. Âgée de dix-huit ans on pourrait l’en donné douze du fait de son visage juvénile.

Ceci dit, elle a un truc cette fille et toute cette provocation ce cotés peste me rappelle trop une personne que je connais comme si je l’avais fait c’est-à-dire moi et toute suite j’ai envie de connaitre le personnage sous les airs provocateurs !

 

Moi : Miranda peux-tu me dire un truc ? Je comprends que Cherlay soit presque un beau mec environ un mètre quatre-vingts, corpulence plus au moins normale et un peu de charme mais je ne comprends pas pourquoi elle s’attarde à jouer les cruches

 

Miranda : Désolé chérie mais elle est une groupie de Cherlay et puis tu sais ce qu’on dit plus un vin à de l’âge plus il est carrément délicieux pour toi Cherlay n’est pas la perfection mais pour elle si, de plus je suis d’accord avec qu’elle sortir avec des jeunes ça craint ils sont d’une immaturité à rendre débile Einstein en personne

 

Moi : Tu ne voudrais pas aussi draguer publiquement Cherlay si ? Parce que s’il s’agit de ta future super bonne idée préviens moi en avance pour que je puisse avoir le plaisir de prononcer cette phrase : Miranda Kingue tu es dingue.

 

Elle : Moi Miranda Kingue ? bien sûr que non s’est vrai qu’il n’est pas mal mais je passe mon tour en plus Ambre si prend tellement mal, elle a beau avoir la réputation d’une peste, d’une provocatrice et de tout ce que tu veux mais elle n’est pas plus intelligente qu’un âne ou plus maligne qu’une brebis de plus, ce n’est pas le meilleur moyen pour séduire un mec comme Cherlay

 

Moi (clignant des yeux) : Et c’est quoi le meilleur moyen ? Est-ce que notre experte peut bien nous le dire ?

 

Elle : L’experte qui est en moi te dit elle ferait mieux de ce tapé des dix-huit ou des dix-neuf et demi en mathématique pour impressionné Cherlay et peut être…. Bref tu vois mais toi et moi savons que c’est du domaine de l’impossible, elle est la reine des trois et des quatre sur vingt et un mec comme Cherlay aime les meufs qui l’impressionnent

 

Moi : Jolie pronostics docteur, on pourrait lui donner des cours comme ça, elle pourra l’impressionner et puis il y’a un truc chez ambre enfin bref laisse tombé.

 

Elle : Oh et avoir à manquer ces conversations presque cinglantes entre eux ? Orelia chérie ce n’est pas parce que toi et moi avons des dix-neuf que si on lui donne des cours elle en aura aussi, tu sais quand une machine est foutue même le plus grand génie des génies technicien ne peut plus rien pour cette machine.

 

Miranda et moi rigolons de l’absurdité de sa dernière phrase à oublier ou nous, nous trouvons au point où nous sursautons au son de la voix de Cherlay

 

Cherlay : Mesdemoiselles Kingue et Rivera souhaitent-elles partagé ce qui les met d’aussi bonne humeur ? Non parce que nous aimerions également rire

 

Nous (en cœur) : Non monsieur

 

Lui : Dans ce cas revenons à nos moutons ; sortez-moi vos devoirs et mettez-les-moi en bout de table, toute personne étant absent ou n’ayant fait son devoir n’a le droit à aucune excuse car vous avez eu une semaine entière pour faire ce devoir. Les retards ne sont dont pas de rigueur, les excuses à la conne encore moins, si votre devoir est à moitié fait, pas la peine de me le mettre en bout de table envoyé le directement à la poubelle suis-je clair ?

 

 Oui monsieur répond la salle de classe

 

Lui : Parfait en première la rigueur et le travail font pair, l’incompétence et le non-respect sont ses clous dans le pied ; Orelia et Miranda ramassez moi tous ces devoirs et mettez-les-moi sur mon bureau s’il vous plait mesdemoiselles.

 

La suite du cours se fait dans le plus grand calme et monsieur Cherlay semble satisfait.

 

***

 

Moi : je suis vraiment épuisé, nous sommes à peine en terminal qu’on croirait être en fac sérieusement nous devrions être ménagé, nos cerveaux n’ont pas assez de place pour tout accumulé

 

Miranda : Et c’est toi Orelia maya Rivera de Monténégro qui ose dire cela ? De quoi te plains-tu de tes dix-huit ou de tes vingt dans la majorité des matières ?

 

Moi : Non plutôt des tonnes de devoirs maison que nous font faire ces imbéciles de professeurs

 

Elle (amusé) : Rien que ça !

 

Moi : Sérieux Mimi je ne plaisante pas

Elle : C’est évident ce n’est pas ton genre tu es plutôt du style…. Comment dirais-je…mémère oui mémère c’est le terme approprié rétorque t’elle moqueuse

 

Moi : On ferait mieux de se dépêcher si je veux arriver chez moi à dix-sept heure je n’ai surtout pas envie d’écouter ma tante gueulé comme une chienne arrangé.

 

Elle : dit plutôt en chaleur oui elle devrait avoir un vibromasseur en cadeau de noël celle la

 

Moi (faisant de gros yeux) : Miranda !

 

Elle : scotche ma bouche

 

Moi : bref on y va

 

Miranda et moi vivons dans le même quartier bien que nos maisons respectives ne soit un peu éloigné nous rentrons toujours des cours ensembles.

 

Elle : Euh …. Pa…pas aujourd’hui

 

Je lui lance un regard genre pourquoi ? Qu’es ce que tu vas encore trafiquée ?

Mouais Miranda est du genre à trafiquauté et ce n’est pas toujours Zolie à voir, vous dire jolie avec un J serai peu dire croyez-moi !

 

Elle : En fait je dois voir Jim

 

Ce bon vieux abrouti de Jim pensai-je

 

Elle : je sais ce que tu penses mais il est trop cool

 

Je ne rétorque rien de toute manière si nous nous mettions à parler de Jim nous pourrions écrire un livre en entier et résultat j’arriverai chez moi en retard et ma tante m’étriperai sans demander mes restes. Mais franchement je ne comprends parfois pas mimi des fois elle est plus rusé qu’un renard et d’autre fois elle est carrément aveugle non plutôt en manque de neurone parce qu’un aveugle ça réfléchit ; elle trouve ce con de Jim cool il est l’incarnation même de l’inverse il drague tout ce qui possède une poitrine et un joli petit minois il croit que les meufs sont là pour le satisfaire, le parfait macho ! C’est un enfoiré de première doublé d’un connard en plus d’être un trou du cul ! il est la définition même du mot abrutit de seconde zone si je me mets à le qualifié, mon répertoire d’injure risquerai d’être en panne ; il est certes pas mal, grand de taille, physique à son avantage regard sombre mais rien de plus nada mimi le trouve « cool » moi je le trouve « naze » il ne mérite pas mimi cela fait deux semaines qu’ils sortent ensemble et je parie que d’ici à ce que je dise ouf ils auront déjà rompu du moins je l’espère.

 

Moi : Tu sais quoi on en reparle demain et surtout sois sage

 

Mimi acquiesce et se dirige vers la direction opposée, je mets quelques minutes à l’observer et lorsque je vois Jim s’approcher d’elle le sourire à deux balles plaquées aux lèvres je lève les yeux au ciel puis je reprends mon chemin du retour en me disant ce mec est le roi des salops pas besoin d’être medium pour comprendre ce qu’il cherche celui-là et si je m’attarde dans le coin demain je me réveillerais en prison pour meurtre.

 

Je regarde ma montre et me rend subitement compte qu’il me reste à peine dix minutes pour arriver chez moi alors pas la peine de compter mes pas c’est reparti pour le même marathon que celui de ce matin tchiiip je suis vraiment née de la bonne étoile moi

 

***

 

Voix : Hey miss tu sais que tu es une bombe à retardement ?

 

Non mais c’est quoi cette manière d’interpellé une fille ? Je crois qu’il faudrait créer un dictionnaire de phrase pour drague, je me mets à sourire bêtement de mon idée à la fois conne et comique au point de sursauter lorsqu’une main se pose sur mon épaule

 

Voix : Hey miss où tu vas aussi vite ?

 

Parce qu’en plus c’est à moi qu’il s’adresse non mais sans blague ou est le respect ?

 

Moi : Je crois que cela ne vous concerne pas, maintenant s’il vous plait hottez vos mains de mes épaules

 

Lui (me barrant le chemin) : C’est quoi ton prénom miss ?

 

Quel gros lourdaud ai-je encore eu le plaisir de rencontrer ?

 

Moi : Laissez-moi passer je suis pressé

 

Lui : Comme ça, ça joue la belle ?

 

Sa voix me glace de l’intérieur si bien que je suis prise de panique, je referme mes poings avec force afin de ressentir la douleur j’ai besoin de douleur j’ai vraiment besoin de douleur. Je fais semblant à longueur de journée d’être forte parfois je le suis vraiment mais quand je me retrouve dans ce genre de situation je panique et j’ai besoin de douleur j’ai besoin d’une lame, d’un bic peux importe de quelque chose de tranchant du moment que cela me fasse mal

 

Moi (voix tremblante) : Quittez de mon chemin avant que je ne me mette à crier

 

Il me regarde et se met à rigoler il sent ma peur et oui j’ai peur pourquoi tu m’as laissé seule Miranda j’ai envie de crier à l’aide mais les mots n’osent sortir de ma bouche lorsque subitement une voix dure qui me donne immédiatement des frissons tout le long de l’échine viens à mon secours

 

Voix dure : La demoiselle a demandé à ce que tu lui cède le passage Ric

 

J’ignore pourquoi mais au son de cette voix je me sens en sécurité je relâche la pression en relâchant ma respiration que j’ignorais avoir retenue j’ai à présent moins peur mais j’ai toujours besoin de douleur

 

Ric : Michaël ! Je doute que ce soit tes oignons la demoiselle ici présente sait se défendre

 

Michael (voix calme) : Je ne me répéterai pas Ric

 

Ric : Tu ne m’as pas entendue Michaël ? Mêle-toi de …

 

Michael : tu dégage du chemin de ma meuf ou je te pette ta dentition mal aligné je me répète ou bien ?

 

Ric (énervé) : ta meuf ?

 

Michael : tu es dur d’oreille Ric ? Maintenant tu dégages ! Je te revois toi ou l’un de tes acolytes à moins de cinq mètre d’elle vous le regretterez suis-je clair ?

 

Ric : tu vas me le payer enfoiré

 

Michael (lui bloquant le passage le regard mauvais) : tu passes le message si un mec ose l’approcher je le saigne suis-je clair ?

 

Ric : on va se revoir connard

 

Michael : tu sais ou me trouver tapette maintenant répète après moi « cette fille est intouchable de près ou de loin »

 

Ric (trait furieux) : …

 

Michael : j’ai dit tu répètes !

 

Ric : cette fille est intouchable de près ou de loin !

 

Michael : bien et pour info ne l’adressez même pas la parole suis-je assez clair ?

 

Ric (murmurant) : tu viens de signer ton arrêt de mort imbécile maintenant je sais que c’est elle ton talon d’achille

 

Michael (souriant) : tu sais ou me trouver mauviette et si elle se fait emmerder tu n’as pas besoin d’un dessin pour savoir de quoi je suis capable maintenant tu t’excuses auprès de la demoiselle et tu fou le camp

 

Ric : jamais je ne m’excuserai auprès d’une meuf j’ai encore mes couilles moi !

 

Michael : tu le fais ou demain tu n’en aura plus

 

Moi : (bredouillant) : c’est … c’est …bon

 

Michael : tu t’excuses !

 

Ric (me regardant énervé) : désolé !

 

En espérant vous avoir passionné….

 

Au plaisir de vous revoir…

 

 

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