Chapitre 3 : Une situation délicate

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 3 : Une situation délicate

Quand je sors du terminal il est 18 heures. Mon vol est arrivé depuis 16h avec la douane et LUI ça m’a pris deux heures pour sortir de là. STHUIPSSSSSS (je chipe : forme d’expression dont se sert les femmes BLACK de tous horizons pour exprimer de l’exaspération, de la frustration, de la colère bref tous ces trucs qui nous énervé au quotidien et pour lesquels ils n’y a pas d’expression précise) c’est même quel histoire ça ma colère monte encore plus j’ai horreur de bousculer mon horaire déjà que il est assez serré. J’arrive enfin à trouver un taxi pour mon hôtel. « l’Orchidée » je l’ai trouvé sur internet et il m’avait l’air bien alors je l’ai pris je ne veux pas loge chez l’ami de mon oncle aka mon oncle vous-même vous connaisse les famille africaines norrr l’ami de tonton est tonton, ta cousine c’est ta sœur bref ça ne me dérange pas du tout sauf dans son cas lui et moi avons des rapports polis, il fait partir de cette catégorie d’hommes qui accordent trop d’importance aux apparences, aux « on dit » et qui sont encore plus commères que les femmes bref je trouve que il est faux avec lui il faut prétendre et comme je l’ai dit plus haut j’ai essayé mais je suis nul à ça, Il faut comprendre que à Foumban comme dans tout petit village de l’Ouest Cameroun  qui se respecte les apparences, l’image que les autres ont de vous, même si elle est fausse et base sur une rumeur est tout ce qui compte et cet homme à plus d’une fois joué les commères à mon endroit au lieu d’agir en « ONCLE ». Aujourd’hui que je suis adulte et que je peux choisir il est hors de questions que je loge chez lui juste pour être politiquement correct ou même dans une de ses nombreuses maison à Libreville. Une fois arrivée je tends un billet de 5000FCFA au chauffeur et lui demande de garde la monnaie ce n’est pas parce que j’ai beaucoup mais je suis trop énervé pour commence à chipoter sur l’argent avec un taximan surtout que lui et moi on ne s’est mis d’accord sur aucun prix au départ j’ai juste demande un dépôt,  il m’a aidé à entre avec mes bagages dans l’hôtel je n’avais qu’une hâte me retrouve seule. Je suis arrivé à la réception j’ai récupère ma clé et un employé a été désigné pour m’aide avec mes bagages et pour me diriger j’avais le visage tellement ferme et dur que je devais faire peur mais je m’en foutais quand j’ai été enfin dans ma chambre je me suis occupé a défaire mon sac, prendre une douche commande à manger prévenir ma famille que j’étais bien arrive et informe l’ami de mon oncle de mon arrivée avec l’humeur de chien que j’avais ça allais allez vite.

-Bonjour tonton

-ça va ma fille, tu arrives à quel heure demain que j’envoie quelqu’un te cherche ??  Me demande-t-il

-Tonton je suis déjà là je sens de l’agitation à l’autre bout du fil

-comment ça t’es déjà là je croyais que tu arrivais demain (je l’entends demande a quelqu’un de lui donne ses clés de voiture)… HUM il soupire OK je viens te cherche

-ne te dérange pas tonton suis déjà installé à mon hôtel

-Quoi s’exclame-t-il je ne suis pas vraiment d’humeur à arrondir les angles avec lui j’aime mon indépendance mais surtout j’aime la solitude en étant l’aine d’une famille nombreuse et faisant parti d’une communauté ou le maitre mot c’est « ensemble » je sais que c’est difficile à assimile et surtout à comprendre pour des gens comme lui et peut être pour vous ne confondez pas ma famille c’est tout ma vie, tout ce que j’ai et passe du temps avec eux c’est toujours un privilège mais en dehors et quand c’est pas pour le boulot j’aime ma tranquillité -Comment ça t’es à l’hôtel il crie presque d’indignation et je sens que il s’est stoppe dans son élan

-écoute tonton je ne voulais pas te dérange de plus c’est ce qui me vas le mieux. (J’ai vraiment envie de raccrocher) –Mais c’est quoi ça, donc tu vas arriver à Libreville et allez à l’hôtel Sabine ?? –Non Tonton ne le prends pas comme ça –Je le prends comment. M…DE je ne voulais pas m’attarder et encore moins commence à arrondir les angles avec lui déjà que j’ai eu du mal à convaincre mes parents. Maman et moi on s’est presque dispute mais elle a fini par respecte ma décision même si elle n’est pas d’accord donc je dois faire attention à ce que je dis même si je sais que de toute façon il va mal le prendre je respire compte jusque trois dans ma tête pendant que il continue sa litanie et me répète c’est pour Maman et pour tonton (mon oncle le petit frère de ma mère dont c’est l’associe et ami que j’aime beaucoup) -c’est juste pas possible que ton premier séjour à Libreville se passe comme ça et il continue

Je l’interromps -écoute tonton j’ai réfléchir et c’est le mieux je ne veux pas dérange et encore moins m’imposer –ah dit donc faut arête ton langage des blanc là sur moi faut dire que tu ne veux pas venir chez je comprends. HUMMMMMMMMMMMMM –Non tonton ce n’est pas ça (c’est pour MAMAN je me le répète encore) s’en suit un court silence -tonton je te rappelé demain mon numéro n’as pas change je suis fatigue par le voyage je vais un peu me repose  -hein !!!!! Tu es descendu à quel hôtel ?me demande-t-il –le cristal –Ok demain petit déjeuner ça te vas LA BLANCHE je ne sais pas pourquoi (mais si je sais) mais dans sa bouche à cet instant c’est une insulte mais bon –OK tonton demain. Je gage que une fois raccroche il v’as appelé le Cameroun pour faire tout un scandale mais je m’en fou et de plus ma famille étaient au courant de ma décision du moins ceux qui compte vraiment le reste n’ont qu’à dire et pense ceux qu’il au sur ce coup là il y’aura une part de vérité dans leur kongossa.

Oufffffffffffffffffff je me jeter sur lit en sachant parfaitement que je vais me rejoué un milliard de fois la scène de l’aéroport dans la tête même si ça fait presque 36 heures que je n’ai pas dormir que je suis plus que fatiguée avant de pourvoir dormir et y penser vas me ramener 15 ans en arrière et même beaucoup plus pour que vous comprenne la femme que je suis, les choix que j’ai fait, que je vais faire il faudra que je vous balade un peu dans mon enfance jusqu’au aujourd’hui, il faut que je vous parle de moi, mon parcours, mes amours… Bref le pourquoi du comment quoi…

Des cris sous des mu...