Chapitre 30 : les ragots.
Ecrit par Dele
Ma famille, ma perte.
Chapitre 30 : les ragots.
Ivana : mais il fallait accepter et profiter du moment chérie.
Moi : tu es sérieuse là ? Accepter d'être son plan cul ?
Ivana : sais-tu qu’il y a certains hommes qui au début veulent simplement s’amuser mais finissent par tomber amoureux ?
Moi : oui mais ce ne sera pas le cas avec Jamal croyez-moi.
Ivana : qu'est-ce que tu en sais ?
Moi : je sais que ça ne va pas marcher entre nous et je sais ce que je vaux. Je vaux plus que ça. Premièrement Jamal est beau et quand un homme sait qu’il est beau il se la joue et s’amuse avec les filles. Ça, vous le savez et vous ne me direz pas le contraire. Cerise sur le gâteau il est hyper riche et le célibataire que toutes les filles de la haute société passent leur temps à séduire. Ce qu’on voit dans les films est différent de la réalité les filles. Moi, la fille d’une restauratrice avec l’homme le plus riche de l’Afrique ? Les filles voyez la réalité en face. Tout ce qu’il veut c’est mes fesses, il ne me l’a d’ailleurs pas cacher et sincèrement je n’ai pas besoin d’une relation du genre. Je ne vais pas donner ma virginité à un homme comme lui. Je veux être avec un homme qui m’aime et non quelqu’un qui est après mes fesses. Oui je suis amoureuse de Jamal mais il n’est pas l’homme qu’il me faut. Je vais devoir l'oublier.
Annah : je te soutiens.
Ivana : Tu vaux plus que ça c'est vrai. Mais sincèrement j'ai été déçu par son comportement. Mais bon remercions Dieu qu'il t'ait dit ses vraies intentions dès le début.
Moi : oui vraiment. Le plus dur c’est de l'oublier. Je suis appelé à le côtoyer presque tous les jours donc du coup je ne sais comment faire.
Ivana : Blague à part tu es toujours vierge ?
Moi : Oui Ivana je n’ai jamais connu d’homme dans ma vie.
Ivana : Je croyais que tu n’étais pas sérieuse la dernière fois qu’on en a parlé.
Moi : maintenant tu le sais.
Ivana : j'ai l’impression que vous aviez mal pris mon avis sur le sujet.
Moi : non tu as le droit de donner ton avis, juste que je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas accepter sortir avec lui alors qu'il m'a déjà fait comprendre clairement qu'il me veut comme son plan cul.
Ivana : ok je te comprends parfaitement mais si j'ai voulu que tu lui donnes une chance malgré qu'on connait ses intentions c’est dans l’intention que tu le changes. Que tu lui montres que tu es différentes de toutes les femmes qu'il a connu. Si depuis toujours il est habitué que les femmes lui tombent dans les bras tout seul, comment veux-tu qu'il respecte la femme. Crois-moi il n'est pas du genre à faire la cour à une femme et s'il a osé t'avouer son désire de sortir avec toi c'est que tu lui plaît vraiment ou même qu'il est aussi amoureux de toi sans le savoir puisqu’il n'a jamais connu ça avant.
Moi : comment sais-tu tout ça toi ? Tu parles avec une telle conviction ou certitude qu'on dirait que tu le connais personnellement.
Ivana : non même pas. Je dis juste ce que j’ai appris.
Moi : hum.
Annah : maintenant dit nous, les baisers torrides étaient comment ? Ton premier baiser.
Moi : (me levant) je n’en sais rien.
Ivana et Annah me font rassoir en rigolant
Annah : elle allait où comme ça ?
Ivana : elle voulait fuire oui. Donc tu crois que tu allais nous échappé comme ça ? Tu vas nous raconter tout dans les moindres détails.
Moi : dans vos rêves. Je n’ai rien à vous dire.
Elles : c’est ce qu’on va voir. Disent-elles en se jettant sur moi et commencent à me chatouiller.
Moi : (criant et riant) pitié arrêtez je vais parler. Je vais tout vous raconter.
Maman (ouvrant la porte avec fracas) : c’est quoi tout ces cris ? Vous êtes seules dans la maison vous croyez ?
Annah : on s’amuse maman.
Maman : c’est quel amusement trois vieilles filles font et puis c’est des cris et on ne vas pas entendre ? Je veux entendre oh ! Aujourd’hui c’est dimanche et j’ai besoin de repos. Dit-elle en referment la porte derrière elle.
À peine elle ferme la porte que les deux sorcières là s’apprêtent encore à se jetter sur moi.
Moi : pitié c’est bon. Mes cotes me font mal je vous racontes tout et vous me foutez la paix. Promis ?
Elles : wep.
Je me suis lancé dans le récit dans les moindres détails. S’en est suivi des commentaires à n’en point finir avec les taquineries surtout. Elles ne m’ont pas lâcher de toute la journée avec cette histoire.
J’ai repris le travail depuis cinq jours et je n’ai pas encore revu Jamal et c’est tant mieux. Par contre j’ai remarqué la manière dont mes collègues me regardent depuis ma reprise le lundi. Ils me regardent comme une bête de foire et rient sous cape. Mais je m’en tape par ce que je n’ai rien à cacher ou à me reprocher donc je fais comme si je ne vois rien. Je suis plongé à fond dans le boulot quand j’entends toquer à la porte.
Moi : oui.
Marthe : je peux ?
Moi : oui.
Marthe (s’asseyant) : j’ai amené de quoi déjeuner. Tu peut faire une pause ?
Moi : à quoi me vaut cet honneur ?
Marthe : je viens en paix Miracle.
Moi : en paix ? (rire jaune) c’est une blague ? Hier tu riais sous cape avec les autres collègue à mon passage.
Marthe : elles riaient sous cape pas moi.
Moi : qu’est-ce que tu veux ?
Marthe : rien. Arrête d’être braqué ou sur la défensive Miracle. Je sais que tu n'es pas le genre de fille qui aime faire ami avec tout le monde c’est pourquoi tu es toujours dans ton coin et je t’apprécie beaucoup pour ce fait. Je ne fais pas partie de ceux qui te critiquent. Il y a une rumeur qui circule disant que tu couches avec le PDG. Donc c'est leur chou gras du moment.
Moi (ouvrant grand les yeux) : que quoi ?
Marthe : oui. C’est Yasmine celle avec qui vous aviez voyagé la semaine dernière qui colporte la rumeur de bureau en bureau. Elle dit vous avoir vu de ses propres yeux s'embrasser devant ta chambre d'hôtel lors de votre voyage et qu'apparemment vous aviez couché ensemble le soir là.
Moi : (prise d’un fou rire) quoi ? Non mais les gens sont drôles. Donc c’est à cause de ça que je suis devenu votre bête de foire ?
Marthe : moi je ne les crois pas et même si c’était vrai ça ne me regarde pas. Tout ce que j’ai à te dire, c’est de faire très attention. On est pas amie mais je t’apprécie beaucoup. Ne gâche pas ta carrière pour les beaux yeux d'un homme. Le PDG est tout sauf un homme sérieux. Donc fait gaff. Tu es très intelligente et tu as une belle carrière devant toi. Ne la gâche pas stp.
Moi : merci pour le déjeuner et les conseils mais sache que je n’ai pas couché avec lui comme les bruits de couloir le disent.
Marthe : je te crois mais c'est sûrement parce que lui-même peine a caché son attirance envers toi que les gens racontent du n'importe quoi.
Moi : son attirance ? De quoi parles-tu ?
Marthe : (sourire) donc tu ne sais pas que le patron en pince pour toi ? Il est amoureux de toi je te dis.
Moi : amoureux ? (Rire) tu es parti chercher cette information où ?
Marthe : (la bouche pleine) je laisse même de côté le fait qu'il ne cesse de te contempler lors des plénières. Ce matin, on était dans le hall quand tu es venu. Il parlait avec la DC (Directrice Commerciale) dans la petite sale d'attente. Dès que tu as franchi l’entrée du hall et qu'il a posé ses yeux sur toi il est resté bloquer sur place. Il n’arrivait même pas à détourner son regard de toi. C'est quand la DC a raclée la gorge qu'il est revenu à lui et il n'avait même pas pu finir ce qu’il disait. Il s'est excusé et est monté dans son bureau. J’étais présente, ça s'est passé devant moi ce matin. Son regard disait tout haut ce qu'il n'ose pas t'avouer.
Moi : hum ! Je ne sais quoi dire.
Marthe : ne dit rien donc. Tu ne savais pas. C’est normal que tu sois surprise. Et crois-moi d'ici peu il va te déclarer sa flemme. J'en suis sûr. Avec ce que j’ai vu aujourd’hui il a déjà la maladie là.
Moi : quelle maladie ?
Marthe : maladie d'amour.
Moi : (riant) c'est l'amour là qui est devenu maladie ?
Marthe : donc tu ne sais pas ? bon bref, moi j'ai fini de manger. J'irai me reposer un peu avant la reprise.
Moi : je te remercie de venir me tenir informé de ce qui se dit derrière moi. Et pour te dire vrai tu es l'une des personnes rares que j'apprécie.
Marthe : ravie de le savoir. Alors on est amie ?
Moi : euh oui. On peut dire ça.
Marthe : (souriante) d'accord. Mais n'oublie pas de me prendre comme fille d'honneur pour votre mariage.
Moi : c’est arrivé là-bas ?
Marthe : (sortant en fermant la porte) oui oh. Ça a dépassé là-bas même.
Elle sort et je reste pensive par rapport à ce qu'elle a dit tout à l’heure. J'avoue que je ne cesse de penser à lui. Malgré la résolution que j'ai prise de l'oublier, mon cœur en fait toujours à sa tête. J'ai décidé de l'ignorer pour de vrai, c'est un travail de mental et c’est difficile mais je sais que je vais y arriver. Je l’évite depuis notre retour. C’est déjà un début.
Dring dring dring
La sonnerie de mon téléphone me sort de mes pensées. Je récupère le portable à l’autre bout de la table et constate que c'est le numéro inconnu qui ne cesse de m’appeler depuis des jours. La personne m'appelle et quand je décroche elle ne parle pas jusqu’à ce qu'il décide de raccrocher ou que je le fasse. Qui sa peut bien être ? Je refuse de décrocher cette fois. Le portable sonne trois fois sans que je ne réponds. Je ne sais pas qui est derrière ce appel mais j'ai fini de jouer à son jeu. Si la personne veut que je décroche son appel prochainement, il va devoir décliner son identité par messagerie avant que je ne décroche. Je ne sais ce que c'est que cet amusement.
J'entends quelqu’un toquer à la porte.
Moi : oui entrez.
Bruno : (entrant) je peux ?
Moi : bien sûr.
Bruno : (venant me faire la bise). Comment vas-tu ma toute belle ?
Moi : très bien et toi ?
Bruno : ça ne va pas.
Moi : ah oui ? Tu as quoi ?
Bruno : J’étais passé t'absenter hier. Ton assistance ne t'a rien dit ?
Moi : ah oui ! Oh ! Désolé. Elle m'en a parlé mais j'ai oublié de t’appeler. Te fâche pas stp.
Bruno : j’accepte tes excuses si tu acceptes qu’on dîne ensemble ce soir.
Moi : d'accord pas de problème.
Bruno : je vois que tu as déjà déjeuner.
Moi : oui. Une de mes collègues m'a apportée à manger tout à l’heure.
Bruno : accompagne moi a aller déjeuner alors.
Moi : euh
Bruno ( se levant en me prenant la main) il n'y a même pas moyen que tu refuses.
Dit-il en prenant mon sac à main. Je souris et récupère mon portable sur la table puis le suit. Nous sortons du bureau et rentrons dans l’ascenseur. Arriver dans le hall mes collègues qui y sont ne cessent de nous regarder en chuchotant. Je fais comme s’ils n’existaient pas et continue mon chemin. Je manque de buter sur le torse de Jamal qui pressait les pats pour rentrer suivit de ses gardes du corps. Je me mets sur le côté en baissant la tête. Je ne veux pas croisé son regard.
Bruno : (une fois qu’on s’est installé dans la voiture) ça va ?
Moi : oui oui.
Bruno : hum.
Moi : quoi ?
Bruno : non rien. Celui que tu as faillit cogné tout à l’heure c'est ton patron non ?
Moi : oui.
Bruno : ok.
Je n’ai plus chercher a savoir pourquoi il pose toute ces questions. Je me suis concentré a calmé mon cœur. Il suffit juste qu'il soit dans les parages pour que mon traite de cœur commence sa course folle. J'essaie de me concentrer sur mon jus de fruit et notre discussion. Être en compagnie de Bruno m'aide vraiment à me déstresser. On finit et il me dépose.
Toc toc toc
Moi : (portant mon collier) oui.
Annah : Bruno est déjà là. Il t'attend au salon. Tu es tellement belle.
Moi : merci chérie.
Annah : (sortant de la chambre) bonne soirée à vous. Je veux communiquer sur Skype avec un ami.
Moi : d'accord. Elle est où maman ?
Annah : (depuis le couloir) au restaurant.
Moi : ok.
Je fini de m’apprêter et sors rejoindre Bruno au salon.
Bruno : (en admiration) waouh ! Tu es sublime.
Moi : (souriant) merci. Tu n'es pas en reste non plus.
Il se lève et nous sortons. Je vais demander la permission à ma mère avant qu'on ne parte. Personne ne sort dans la maison de Madame BOLADJI sans sa permission. Même si tu as 50 ans. Sourire…
Bruno m’amène dans un restaurant chic que j'aime beaucoup. Le gars-ci est galant, il a du goût et connaît les bonnes manières. Je l’apprécie tellement. Si seulement je pouvais le voir autrement qu’un simple ami. Je suis toujours d’humeur en sa compagnie.
Bruno : tu es tellement belle quand tu ris.
Moi : merci.
Nous dînons en discutant gaiement quand je sens le regard de quelqu’un sur moi. Je relève la tête et croise le regard de Jamal. J'ai eu des frissons dans tous le corps du coup. Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Je détourne mon regard et me concentre sur mon plat.
Bruno : tu as froid ?
Moi : non.
Bruno : pourtant tu as la chaire de poule.
Moi : (mentant) c’est arrivé comme ça. je n'ai pas froid.
Bruno : tu as besoin de ma chaleur ?
Moi : ne recommence pas stp.
Bruno : j'ai envie de t'embrasser Miracle.
Moi : on est en plein dîner. On n'embrasse pas la bouche pleine.
Bruno : je m’en fou que ta bouche soit pleine ou pas.
Je relève la tête de mon plat pour lui dire d'arrêter quand je recroise le regard de Jamal qui est assis derrière Bruno. Distraite, Bruno pose ses lèvres sur les miennes. Je ne sais pas ce qui m'a pris mais je ne l'ai pas repoussé. Quand il se rassoit, je regarde dans la direction de Jamal mais ne le trouve plus. Je balais la salle du regard mais il n'est nul part. Il est passé par où ? Je ne sais pas pourquoi mais je me sens mal, c'est comme si je l'ai trompé ou trahis. Mais on n'est pas en couple. Mon cœur bat tellement vite. J’ai perdu l’appétit du coup.
Bruno (souriant) c'est mon baisé qui te fait autant d’effets ?
Moi : (intérieurement : si seulement tu savais ce qui ou celui qui me met dans ce état.) concentre toi sur ton plat et ne me prend plus de cours comme ça. Dis-je en forçant un sourire.
Bruno : (toujours souriant) d'accord. Dit-il en me faisant un clin d’œil coquin.
Je suis stressé comme jamais. C’est en mettant la pression à Bruno, que nous sommes rentrés plus tôt que prévu. Je ne fais que regarder mon téléphone comme s'il allait m'appeler pour que je puisse m'expliquer.
Je tourne sur mon lit sans trouver le sommeil. Je n'ai rien fait de mal pourtant. Je prends mon portable et active ma playliste en mettant les écouteurs.
Annah : (me secouant) : allez réveille toi la paresseuse.
Moi : (remettant la couverture sur ma tête) pitié laisse moi dormir.
Annah : il est 10 h déjà.
Moi : aujourd’hui c’est samedi et j’ai besoin de repos alors laisse-moi dormir madame.
Annah : (tirant sur la couverture) maman demande à te voir au salon immédiatement.
Moi : (sortant ma tête sous la couverture) elle a quoi.
Annah : je ne sais pas mais ça a l'air sérieux.
Je sort du lit et me dirige directement vers le salon.
Annah : va te brosser et change ta robe de nuit d’abord.
Moi : (déjà dans le couloir) toi-même tu viens de dire que c’est important. Je vais la voir d'abord. c'est ma mère. Elle peut me voir nu comme un ver de terre.
C’est les cheveux en bataille, baillant et frottant les yeux que je suis rentré dans le salon. Le sommeil disparaît d'un coup et tout les poils de mon corps se dresse quand je retrouve Jamal assis au salon entrain de discuter avec maman comme s’ils étaient de vieilles connaissances.
Maman : (se rendant compte de ma présence) mais que fais-tu debout là comme une statuette ? Vient ici. Tu as de la visite. (Dès qu'elle remarque mon accoutrement) ta sœur ne t'avais pas dite que tu as de la visite pour que tu te changes ?
Moi : (sous le choc de la surprise et perdu) je je je.
Maman : depuis quand tu bégaies toi ?
Je rebrousse chemin sans répondre à la question de ma mère. Pincez-moi s'il vous plaît. Je rêve ou c'est vraiment Jamal qui est assis dans mon salon là actuellement ? Mais qu’est-ce qu'il fait là de si beau matin ? Et c'est quoi cette complicité entre lui et ma mère ? D'où est-ce qu'ils se connaissent ? C'est très rare de voir maman causé avec un inconnu comme ça. J'ai raté quoi ? Comment il connaît où j'habite ? Pourquoi est-il venu ? À quoi est-ce qu'il joue ?
#nikê #chro
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