CHAPITRE 32: ELLE N'A PAS OSÉ.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 32: ELLE N’A PAS OSÉ.


PLUS TÔT DANS LA JOURNÉE 


**BRADLEY NZIENGUI**


Aujourd'hui c'est samedi et nous ne travaillons pas. Nous avons travaillé comme des acharnés ces deux derniers mois et Dieu merci, cela a fini par payer. La société est en train de remonter la pente et les choses rentrent en ordre. L'histoire selon laquelle si ta vie privée n'est pas rangée, ton travail prend un coup est bien réelle. J'ai eu le temps de l'expérimenter et j'ai compris énormément de choses. La première étant que si tu veux être productif dans la vie, il faut t'assurer que ta famille soit heureuse. Et en parlant de famille, je suis en route pour Acaé prendre ma fille pour passer non pas une journée comme je l'ai fait jusqu'alors mais plutôt le week-end. J'ai avisé sa mère la veille. Cette dernière et moi, on ne parle toujours pas. Tout ce qui nous lie c'est l'enfant. Quand je veux lui parler, je l'appelle et elle lui remet le téléphone. J'ai pensé à lui acheter un téléphone pour directement l'appeler elle-même sans passer par sa mère mais après je me suis dit que c'était trop tôt, elle est encore trop jeune pour avoir un téléphone, du coup je me suis ravisé. Je passe donc toujours par elle pour parler à Karly qui dernièrement est très heureuse et à même pris du poids. Je suis tellement content de la voir qu'à chaque fois je suis ému et reconnaissant envers Charly. Malgré la colère que j'éprouve pour elle, je ne peux pas nier le fait qu'elle traite très bien mon enfant et en prend soin avec amour. La seule chose que je n'apprécie pas c'est ce BJ auquel elle expose ma fille. À chaque fois Karly a toujours ce nom à la bouche et je suis en train d'arriver à saturation. 


J'arrive devant son portail et je lui fais un message pour lui dire que je suis dehors. Je suis descendu de la voiture pour les attendre. Peu de temps après, je la vois sortir avec un petit sac et Karly. 


Karly: (Me faisant un câlin) Bonjour papa. 


Moi: Bonjour ma princesse. Ça va ? 


Karly: Oui papa. 


Charly : Bonjour. 


Moi: Bonjour. 


Charly : Tu as dit que tu me la ramènes quand ? 


Moi: Demain soir. 


Charly: D'accord. Ma puce amuse-toi bien et sois sage d'accord ? 


Karly: Oui maman. 


Charly : (S'abaissant à son niveau) vient me faire un câlin. (Venant dans ses bras) Je t'aime mon cœur. 


Karly: Je t'aime aussi maman. 


Charly : (La libérant) Allez file. 


Elle lui a fait un au revoir de la main et je l'ai mise dans la voiture. J'ai contourné et suis allé monter de mon côté avant de démarrer. Nous avons d'abord fait un tour chez mes parents car depuis que Karly était sortie de l'hôpital, ils ne l'avaient plus vu. Mes parents étaient contents de la voir et avaient constaté qu'elle avait repris des couleurs et étaient en pleine forme en plus d'avoir retrouvé sa vivacité. 


Papa: C'était vraiment une bonne idée de la laisser partir avec Charly, regarde comment elle est bien portante. Ça fait plaisir à voir. 


Moi: (Souriant) Je sais. 


Papa: Elle est vraiment une vraie mère pour la petite. Les enfants savent réellement quand ils sont aimés ou non par un adulte. 


Maman : (Revenant de la cuisine) C'est qui BJ ? 


Moi: (Surpris) Pourquoi tu me poses cette question ? 


Maman : Parce que depuis un moment, la petite me parle de lui. 


Moi: (Contrarié) C'est le compagnon de Charly. 


Maman : Quoi il vit avec eux ? 


Moi: (À contre cœur) Je crois que oui. 


Maman : (Surprise) Eh NZIENGUI ! Tu es en train de me dire que c'est un autre homme qui éduque ton enfant alors que tu es là posé ? 


Moi: Cela ne me plaît pas non plus, mais que puis-je faire ? 


Maman : Tu es là en train de me poser les questions hein ? Tu as vu comment elle a le nom de cet homme dans sa bouche ? Si l'enfant finit par t'oublier, il ne faut pas venir parler à la fin. 


Papa : N'exagérons rien Amandine. 


Maman : N'exagérons rien hein Serge. Ok. Nous sommes ici non, on va voir. 


Karly: (Depuis la cuisine) Mamie ? Les crêpes se brûlent. 


Elle est partie la retrouver. Bien sûr que cette histoire ne me plaît pas. Mais que puis-je faire ? Je ne peux pas simplement reprendre Karly comme ça de façon brusque sachant ce qui s'est passé dernièrement et je ne peux pas non plus dire à Charly de rompre avec son homme si elle veut continuer à garder l'enfant, ça n'a aucun sens. Je suis obligé de regarder ça comme ça. 


Nous sommes restés chez mes parents jusqu'en début d'après-midi avant de partir de là-bas. On a fait une petite escale chez Tony pour récupérer une clé USB avant de rentrer à la maison. Il n'y a pas longtemps d'ailleurs que Tony m'a dit que Jenny était enceinte. Tous les malaises qu'elle avait récemment étaient dû à ça. Je suis très content pour eux et mon petit est aux anges, ça se voit. 

    

Lorsque je suis arrivée à la maison, j'y ai trouvé ma belle-mère et ses deux filles. Ça tombait bien comme ça elle aurait pu constater de ses propres yeux le travail que Charly faisait sur sa petite fille. Et en la voyant, elle a été forcée de constater que la petite était bien en forme et toute belle. Elle n'a d'ailleurs rien dit à ce propos. Elle n'a plus fait long feu à la maison et elles sont parties toutes les trois, je ne sais où. Je suis allé déposer les affaires de Karly dans sa chambre avant de revenir la trouver au salon. Nous avons joué un bon moment avant qu'elle ne reprenne à me parler de ce BJ. Il aime ceci, il n'aime pas cela, il fait toujours comme ça. Qu'elle aime jouer avec lui, qu'il lui manque beaucoup, patati et patata. Là où j'ai craqué c'est quand elle a dit qu'elle ne voulait pas dormir loin de lui. 


Moi: (Choqué) Attends tu dors avec BJ?


Karly : Oui. On dort tous ensemble avec maman. 


Moi: Quoi ? 


Attends, Charly se fout de moi ou quoi ? Elle fait dormir mon enfant avec son amant ? (Rire nerveux) Donc mon enfant est présente quand il font leur chose la nuit ? 


Moi: (Prenant les clés de ma voiture) On y va. 


Karly: On part chez BJ ? 


Moi: Oui, on part chez BJ. 


Karly: Tu vas aussi le voir ? 


Moi: Oui, je le verrai aujourd'hui. 


Karly: (Contente) Il sera très content, il veut aussi te voir depuis mais c'est maman qui dit qu'il est encore trop petit. 


Moi: Ne t'inquiète pas, il est suffisamment grand maintenant. 


Je l'ai mise dans la voiture et j'ai démarré pour sortir après avoir dit à Ali d'ouvrir le portail. Alors comme ça, ce BJ est trop petit pour me voir, mais il ne l'est pas pour coucher avec elle et l'exposer à mon enfant n'est-ce pas? Elle me dira ça aujourd'hui comme elle veut blaguer avec moi. Elle pense que Karly n'a pas de père pour qu'elle essaie de lui en donner un autre ? En tout cas, on va mettre les choses au clair aujourd'hui. Elle va devoir faire un choix, soit c'est ce BJ soit c'est Karly. 


J'arrive devant le portail et je klaxonne, Amidou qui reconnaît ma voiture me laisse entrer. Je gare dans la cour et descends avec Karly. Après l'avoir salué et m'être assuré auprès de lui que Charly était là , nous rentrons dans la maison Karly et moi. Ne la voyant nulle part, je décide donc de m'asseoir au salon. Après que Karly l'ait appelée sans réponse, elle me dit. 


Karly: Elle est peut-être dans la chambre. Je vais aller voir. (Levant la tête et voyant quelqu'un derrière moi) Maman tu es là. Nous sommes rentrés. 


Je me suis levé et retourné pour la regarder.


Charly: Bradley ? 


Elle avait l'air surprise de me voir et avait ses mains derrière le dos comme si elle cachait quelque chose. Elle portait d'ailleurs une robe assez large et qui partait en évasée derrière. 


Karly: Où est BJ maman? 


-Je chui ya. 


J'ai levé un sourcil interrogateur. C'est moi ou j'ai bien compris. C'était bien la voix d'un enfant que j'ai écouté ou bien ? BJ est donc un enfant ? Charly aurait elle eu un enfant pendant qu'elle était à l'étranger ? Je n'ai pas fini de me poser la question que je vois un petit garçon sortir de derrière elle et courir en direction de Karly. La vision de cet enfant m'a fait bugger le cerveau car j'avais l'impression de me voir en plus petit. J'ai reculé jusqu'à m'asseoir lourdement sur le fauteuil avant de fermer les yeux. Je crois que je ne vais pas bien, je viens d'avoir une hallucination. 


J'étais en train de faire des exercices de respiration pour essayer de retrouver mes esprits quand j'ai senti deux petites mains se poser sur mes cuisses et la même voix mélodieuse m'appeler "papa". J'ai ouvert les yeux et je suis tombé sur deux petits yeux sombres qui me rappelaient étrangement les miens. Donc ce n'était pas une hallucination, j'ai bien vu un enfant, mon enfant passer devant moi, je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit mon fils, le frisson que je ressens actuellement est le même que j'avais ressenti le jour où j'avais tenu Karly dans mes bras pour la première fois. 


Ce n'est pas possible, Charly n'a pas osé me cacher l'existence de mon enfant pendant près de 3 ans si ? La colère était en train de commencer à me saisir, j'ai levé un regard noir vers elle et elle n'a pas pu soutenir mon regard. 


BJ: (Toujours devant moi) C'est toi mon papa ? 


J'ai reporté mon attention sur lui incapable de répondre. 


Karly: (souriante) Oui BJ, c'est lui notre père. C'est lui qui est dans la photo qui est à la chambre. 


Il s'est mis à sourire et a complètement grimpé sur moi pour me faire un câlin. Le frisson s'est mis à grandir et j'ai été submergé par une vague d'émotions au point où je n'ai pas pu me contenir. J'ai couler quelques larmes et je l'ai serré très fort dans mes bras. Seigneur ! J'ai donc un fils ? Comment Charly a pu me faire une chose pareille ? Comment a-t-elle pu être si mauvaise pour me cacher l'existence de mon enfant pendant tout ce temps ? 


Il s'est légèrement détaché de moi et s'est mis à me poser plein de questions comme où est-ce que j'étais ? Où est-ce que j'habitais ? Pourquoi je n'habitais pas avec eux ? Pourquoi je venais seulement voir Karly et pas lui ? 

Mais la question qui m'a le plus déstabilisé était si je ne voulais pas de lui comme enfant ? J'ai regardé Charly histoire de lui dire "tu vois ce que tu as causé ?" Mais elle a détourné son regard. Je me suis alors concentré sur mon fils et j'ai répondu à toutes ses questions pour le rassurer. Je lui ai dit comme sa mère lui avait dit qu'il était encore trop petit et donc il devait d'abord rester avec elle. Maintenant il avait grandi et donc je pouvais aussi le prendre comme je le faisais avec Karly. Il était heureux de l'entendre. Après cela, ils m'ont entraîné dans la chambre où étaient rangés tous leurs jouets puis dans celle de leur mère. C'était d'ailleurs la première fois que je mettais les pieds dans cet endroit. Une photo avait attiré mon attention non seulement c'était la seule photo dans la chambre, elle était posée sur le meuble au chevet du lit, mais aussi et surtout c'était la mienne. Une photo de moi était encadrée et posée au chevet du lit de Charly. C'était sans doute celle dont Karly faisait allusion tout à l'heure au salon quand elle discutait avec lui. 


BJ: Papa regarde ta photo. 


Moi: J'ai vu mon grand. 


Karly: Vous vous ressemblez beaucoup. N'est-ce pas papa ? 


Moi: (Souriant) Oui. 


Karly: (Souriante) Regarde comment il fait les sourcils comme toi. 


J'ai regardé et effectivement, même sa façon de froncer les sourcils, de sourire, les mimiques, tout était pareil. C'était véritablement mon portrait craché. C'était vraiment impressionnant. C'est ainsi que je me suis rappelé de la phrase que tonton Étienne avait dite à l'hôpital après m'avoir serré la main. Il avait dit que " la ressemblance était frappante". Je venais de comprendre qu'il était en train de parler de BJ et moi. Je suis resté avec eux jusqu'à ce qu'ils s'endorment. BJ n'a pas voulu me lâcher même une minute. C'est moi qui l'ai nourri et fait prendre son bain. Je les ai également mis au lit et je suis resté avec eux jusqu'à ce que le sommeil les prenne. Après quoi je suis sorti tout doucement et j'ai refermé la porte. Je suis descendue au salon et j'ai trouvé Charly assise au salon l'air pensive et inquiète. Elle avait intérêt à l'être car la colère que je ressentais tout à l'heure pour elle venait de ressurgir avec violence. Dès qu'elle m'a vu, elle s'est automatiquement levée. J'ai réduit l'espace qu'il y avait entre nous en un temps record et l'ai saisie par les deux bras. J'ai actuellement envie de lui faire très mal…




**CHARLY NANDA**


Karly vient de partir avec son père pour le Week-end et Clara est partie depuis 8h avec Kenji, je ne sais pas à quelle heure elle viendra mais connaissant ces deux là, je parie que ce sera encore très tard comme toutes fois où ils sont ensemble. Cette journée c'est juste mon fils et moi. Je sais qu'il va passer toute la journée à me demander après sa sœur et sera quelque fois triste mais bon, je verrai comment le manager. Actuellement il est dans la salle des jouets, je l'y ai mis pour le distraire un peu pendant le départ de Karly.  Lorsque je suis revenue le trouver, la première question qu'il m'a posé était où était sa sœur. 


Moi: Karly est d'abord partie quelque part pour que toi tu puisses rester tout seul et être avec maman. Tu es content d'être avec maman n'est-ce pas ? 


BJ: Oui. 


Moi: on va bien s'amuser tous les deux comme avant. D'accord ? 


BJ: Oui maman. 


Nous avons joué ensemble pendant un moment et au bout de 2h, il a à nouveau demandé après sa sœur. J'ai essayé de le distraire comme je pouvais mais à chaque fois, il finissait par demander après elle jusqu'à ce qu'il s'endorme. J'en ai profité pour faire à manger et me laver. J'ai vu une des robes que je portais lorsque j'étais enceinte et je me suis amusée à la porter. Elle est vraiment très ample et très évasée vers le bas. 


BJ s'est réveillé et nous nous sommes mis à jouer ensemble dans la chambre jusqu'à ce que je crois entendre la voix de Karly m'appeler au salon. J'ai d'abord cru rêver car je me suis dit que c'était impossible car Karly était chez son père pour le week-end, il était donc impossible que ce soit elle qui m'appelle. Puis j'ai encore entendu sa voix, clairement, me disant qu'elle était rentrée. J'ai donc regardé mon téléphone pour voir si j'avais reçu un message de Bradley pour m'informer qu'il avait eu un contretemps et ne pouvait plus garder la petite pour le week-end. Mais je n'avais rien reçu. Je suis alors descendue avec BJ qui me suivait derrière. Je me suis arrêtée net lorsque j'ai aperçu Bradley assis sur le fauteuil. Il me faisait dos. Je voulais faire demi tour afin de cacher BJ dans la chambre mais Karly m'a vue et a attiré l'attention de son père. 


 Karly: Elle est peut-être dans la chambre. Je vais aller voir. (Levant la tête et me voyant ) Maman tu es là. Nous sommes rentrés. 


Bradley s'est levé et s'est retourné pour me regarder.


Moi: Bradley ? 


J'étais surprise de le voir. Jamais il ne venait à la maison sans me prévenir et quand il était là, il ne rentrait pas. Que s'était il passé aujourd'hui ? Pourquoi était-il rentré dans la maison ?  J'avais déjà mis mes mains derrière mon dos comme pour cacher BJ derrière ma robe. 


Karly: Où est BJ maman? 


Bj : Je chui ya. 


Mon cœur s'est mis à battre très fort. Brad a levé un sourcil interrogateur se demandant certainement s'il avait bien entendu ou non. BJ est sorti de sa cachette et s'est mis à courir en direction de Karly. À sa vue, il a légèrement vacillé et s'est mis à reculer  jusqu'à s'asseoir lourdement sur le fauteuil avant de fermer les yeux. Je crois qu'il a eu un malaise. 


Il s'est mis à faire des exercices de respiration pour essayer de se remettre. Pendant ce temps, BJ qui l'a sans doute reconnu à cause de la photo de Bradley qui est au chevet du lit et qu'il regarde tous les jours, s'est approché de lui et a posé ses mains sur ses cuisses avant de parler. 


BJ: Papa ? 


Bradley a ouvert les yeux et s'est mis à regarder l'enfant qui se tenait maintenant devant lui et le regardait aussi. Je pouvais voir qu'il était énormément bouleversé de voir son enfant. Il a levé les yeux vers moi et la colère que j'y ai vu m'a fait froid dans le dos, j'ai détourné mon regard. 



BJ: (Toujours devant lui) C'est toi mon papa ? 


Karly: (Souriante a intervenu) Oui BJ, c'est lui notre père. C'est lui qui est dans la photo qui est à la chambre. 


Il s'est mis à sourire et à complètement grimpé sur Bradley pour lui faire un câlin. Bradley l'a serré dans ses bras et s'est mis à pleurer. Sans doute l'émotion qui l'a submergée. En les voyant comme ça, moi-même je me suis sentie mal de ne pas lui avoir parlé de son fils plus tôt. Mais je ne pouvais plus revenir en arrière pour changer les choses. 


BJ s'est légèrement détaché de lui et s'est mis à lui poser plein de questions comme où est-ce qu'il était depuis ? Où est-ce qu'il habitait ? Pourquoi il n'habitait pas avec nous ? Pourquoi il venait seulement voir Karly et pas lui ? 

Mais la question qui l'a le plus déstabilisé et je l'ai vu était lorsque BJ lui a demandé s'il ne voulait pas de lui comme enfant ? Il m'a de suite regardé pour me dire "tu vois ce que tu as causé ?" mais j'ai détourné mon regard. 

Il a répondu aux questions de BJ pour le rassurer pour qu'il ne pense pas qu'il ne voulait pas de lui. Il a dû corroborer les informations que j'avais donné à BJ et que celui-ci lui avait répété pour ne pas le perturber et me faire passer pour une menteuse devant les enfants. 

Il s'est mis à lui poser plein d'autres questions avant de l'entraîner à l'étage avec Karly . 


Je n'ai pas voulu les suivre, je suis alors restée au salon, la peur dans le ventre. Ils sont revenus au salon plus tard et BJ qui ne voulait pas lâcher son père a exigé que ce soit lui qui le nourrisse. Il lui a également donné son bain et les a mis tous les deux au lit. Pendant ce temps j'étais en bas à prier que le temps qu'il avait passé avec eux avait un temps soit peu, apaisé la colère que j'avais vu dans ses yeux. Je me suis sentie observée, alors j'ai levé les yeux et je l'ai vu debout en train de me regarder avec la même colère que tout à l'heure 


Moi: (Dans ma tête) Je suis fichue. 


Je me suis automatiquement levée. Il a rapidement réduit la distance qu'il y avait entre nous et est venu me saisir par les bras très fort avant de se mettre à me secouer. 


Bradley : (En colère) Quel genre de démon es- tu pour me faire une chose pareille ? Me cacher l'existence de mon enfant ? Tu es vraiment une sorcière Charly, tu es une vraie sorcière et une très mauvaise personne. Crois-moi que mes enfants ne resteront pas avec toi. Il est hors de question que je les laisse avec une diablesse comme toi. Attends toi à recevoir une convocation d'ici là. 


Il a fini par me relâcher et est sorti de la maison en claquant la porte. Je suis restée traumatisé et suis rentrée comme dans un état second. Ses paroles étaient en train de raisonner dans mon esprit. Il a dit qu'il devait m'arracher mes enfants. 


Moi: (Réalisant) Pas mes enfants. 


Je me suis mise à pleurer et me suis recroquevillée sur moi-même puis me suis mise à répéter encore et encore cette phrase "pas mes enfants" C'est ainsi que Clara est venue me retrouver et s'est précipitée sur moi. 


Clara: (Me touchant) Ma puce qu'est ce qui se passe ? 


Moi: (M'agrippant à elle) Ses enfants, il a dit qu'il va prendre mes enfants. 


Clara: (Ne comprenant rien) Calme toi chérie. Tes enfants sont là, personne ne va te les prendre, je te le promets. 


J'ai fini par me calmer et j'ai pu correctement lui expliquer de quoi il était question. De ce que Bradley était à la maison et avait vu BJ. De sa réaction et des menaces qu'il avait proféré en partant d'ici. 


Clara: (Rassurante) Il ne le fera pas, ne t'inquiète pas. 


Je me suis réfugiée dans ses bras car j'avais très peur. Mes enfants sont toute ma vie et si jamais il me les prend, j'en mourrais… 



LE MARI DE MA MEILLE...