Chapitre 32 : protéger ma famille à tout prix.
Ecrit par Dele
Ma famille, ma perte.
Chapitre 32 : protéger ma famille à tout prix.
Freddy : mec je ne te reconnaîs plus là. Toi Jamal tu es réduit à ça ? L’espionner par ta fenêtre ?
Moi : moi-même je ne me reconnais plus depuis qu'elle est rentrée dans ma vie. La voir comme ça tous les matins illumine ma journée.
Freddy : qu’est-ce qu'elle a de si spéciale et que les autres n'ont pas ? Tu as toutes les filles du monde à tes pieds, pourquoi elle.
Moi : je ne sais pas. Je ne saurai le dire. Au début c'était seulement son physique qui m'attirait mais plus j’apprends à la connaître, plus je suis sidéré. Je croyais qu’elle était tombée sous mon charme. J’étais sûr à 100% qu’elle était amoureuse de moi et que je pourrai arrivé à mes fins sans difficulté comme toujours mais je suis tombé de haut quand elle m'a fixé sans aucune expression en me faisant comprendre qu’elle est amoureuse d’un autre et que tout ce qu'elle ressent à mon égard n'est rien d'autre que de l'admiration. J'ai été blaisé dans mon amour propre. Mon égos d'homme a pris un coup. Elle est la première femme à qui j'ai osé faire la cours et elle est là première à me rejeter. Son refus m'est resté au travers de la gorge. J'avais pris la décision d'user de tout moyen pour la mettre dans mon lit mais j'y arrive pas. Je suis incapable de lui faire du mal ou de la voir se sentir mal. Je ne sais comment faire pour la reconquérir mec.
Freddy : bombarde là des billets de banque. Elle va courir se jeter dans tes bras toute seule.
Moi : elle n'est pas comme les autres filles cousin. Chaque jours je découvre des qualités en elle qui me confirme qu'elle est différente et spéciale. L’argent ou le bien matériel ne lui disent rien. Mec elle est différente je te dis. Tout en elle est différent de ce que j'ai déjà vu chez toutes les autres femmes avec qui j'ai eu une histoire.
Freddy : tout en elle n'est pas différent des autres filles frère. Je te le refuse. Le pays bas est pareille chez elles toutes.
Moi : tu sais que tu es bête Freddy ?
Freddy : (riant) non.
Moi : je te parle de chose sérieuse et tout ce que tu trouves à dire, c’est ça ? Écoute rentre à la maison. J'ai besoin de me concentrer pour boucler ce dossier.
Freddy : (riant) mais j'ai dit quoi de méchant ? J'ai dit là vérité c'est tout. Non mais attends tu es amoureux d'elle ?
Moi : je ne sais pas si ce que je ressens pour elle est de l'amour mais depuis trois mois qu'on a eu cette discussion, son indifférence me fait souffrir. Elle m'ignore presque. Depuis trois mois je n’ai pas pu faire l'amour à une autre femme. La dernière fois que j'ai essayé dans l'intention de l'oublier je n'ai pas pu. Mon mini moi ne s’est pas levé mais il faut que je pose mes yeux sur elle chaque matin pour que le chef se met au garde à vous toute la journée. Je n'en peux plus. Je vais partir à Los Angeles demain et après je ferais le tour des filliales. M’éloigner d'elle va sûrement me permettre de passer à autre chose.
Freddy : tu es entrain de fuir ton propre entreprise à cause d’une fille ?
Moi : non. Je ne fuis pas. J'ai des choses à régler ailleurs. Les autres filiales ont besoin de ma présence. Il faut que je bouge un temps.
Dring dring dring
Le fixe de mon bureau nous interrompant.
Moi : (décrochant) oui.
Ma secrétaire : monsieur votre premier rendez-vous est là.
Moi : d'accord. Un instant. Dès que Freddy sort tu me l’envoies. Dis-je à Madame NAJI avant de raccrocher.
Moi : Freddy j'ai un entrevue avec mon détectif.
Freddy : ton détectif ? Tu as des soucis ?
Moi : non. Je lui ai demandé de tout déterré dans la vie de Miracle. Je veux tout savoir sur elle. Je n'arrive pas à la cerner. Je veux connaître tout d'elle. Depuis le jour de sa naissance jusqu’à ce jour. Je veux tout savoir sur elle et sa famille et même de sa supposé relation avec cet idiot de machin chose de Bruno.
Freddy : c’est une obsession ou quoi ? Mec comment une simple fille sans classe sociale peut te mettre dans cet état ? Ou bien elle t'a marabouté ? Non mais arrête, tu commences par délirer là. Ton détectif est payé à des centaines de milles par jour et Dieu seul sait combien de jour il a pris pour rassembler toutes les informations dont tu parles. Tu vas dépensé des millions juste pour connaître la fille d'une simple restauratrice ? (Il se lève et vient s'arrêter devant moi en touchant mon front et mes pommettes) attend tu as de la fièvre ? C'est le paludisme qui te fait délirer ? Attend j'appelle le docteur. Il faut qu'on te consulte. Tu es tout sauf normal.
Moi : (repoussant sa main) arrête de dire n'importe quoi et va t'asseoir. Je n'ai rien et elle ne m'a rien fait. Elle vaux la peine que je dépense des millions juste pour connaître ses origines.
Freddy : tu prends même sa défense ? Je peine à te reconnaître Jamal. Mec les filles de sa classe sociale sont tout sauf des saintes et tu le sais. Tu en a rencontré plusieurs et tu me l'as confirmé un jour tu te rappelles ? Ouvre les yeux et vois la vérité en face. Tout leurs problèmes c'est de s'arranger pour se marier avec un homme de notre rang et quitter la misère.
Moi : tu peux pas comprendre Freddy. Maintenant sort j'ai besoin de travailler. Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça. Le jour où tu rencontreras la bonne personne ou que tu tomberas amoureux tu comprendras ce que je ressens actuellement.
Freddy : est-ce que j'ai bien entendu ta dernière phrase ? Tu avoue enfin être amoureux d'elle ?
Moi-même je peine à croire ce qui vient de sortir de ma bouche.
Moi : (me levant) bonne journée Freddy. Sort ou je te mets dehors par la peau des fesses.
Freddy : ok. Si tu le dis. Mais sache que je ne laisserai aucune sorcière utiliser des choses mystique sur toi pour rentrer dans notre famille. Je vais te
Moi : (l'interrompant) Freddy
Freddy : ok. C'est bon j'y vais mais j'ai vu une beauté dans ton garage ce matin. Si tu permets que je la conduise je te laisse si non je ne bougerai pas.
Moi : (fatigué de lui) d'accord mais on ne couche pas de fille dans ma voiture. Ça m’a coûté une fortune cette Lamborghini.
Freddy : (sortant) je prendrai soin de ton bébé t'inquiète.
Pouff. Qu’est-ce que cet enfant peut-être bête par moment ? Freddy est mon cousin direct. Il est mon seul ami et confident. En dehors de ma famille, c’est-à-dire mon père, m’a mère, ma grand-mère et mes deux sœurs en qui j'ai confiance et à qui je peux confier ma vie, il y a Freddy et Martin mon garde du corps le plus fiable. Ce dernier est le seul à connaître tout sur mon déplacement et mon quotidien. Au fil des années il est devenu un membre à part entière de ma famille. Mon père me l'a assigné depuis l’âge de mes 10 ans. Ça fait 20 ans qu'il est à mon service et je ne me suis jamais plein de lui. C’est lui qui prend toutes les décisions concernant ma sécurité et tout ce qui va avec. Quand on est seul on se tutoie. Il est comme le grand frère que je n'ai jamais eu.
Toc toc toc
Moi : oui.
Je me lève et vais accueillir John mon détectif privé et nous installe dans le petit salon qui accoste mon bureau.
John : j'espère que vous n’aviez pas un rendez-vous dans les une heure ou deux qui suivent ?
Moi : oui mais je peux toute fois reporter. Vous avez autant d’information à me donner ?
John : oh oui. C'est mieux que tu reportes tes rendez-vous de la matinée.
Je fais ce qu'il m'a demandé en me posant tout un tas de questions. J'espère que ce que je vais apprendre sur elle ne va pas me faire voir une autre facette d’elle. J'espère qu’elle n'est pas une louve déguisé en agneau.
Moi : (après avoir finir de données les instructions à ma secrétaire). Tu peux commencer.
Il commence par me donner toutes les informations que je lui avais demandé sur Miracle et plus il rentre dans les détails et plus je reste stupéfait. Je n'arrive pas à croire ce que je suis entrain d'entendre. C'est impossible qu'il ait des gens dans ce monde qui font preuve d’autant de cruauté envers des personnes sans défense. Comment un mari peut vouloir la mort de sa femme ? Quel genre de problèmes peut avoir un couple au point ou l'un d'entre d'eux fasse recours à ce genre d’acte machiavélique ? J'ai même des frissons par moment quand il me donne certains détails. Je comprends de mieux en mieux pourquoi elle est différente des autres. Comment on peut vivre ça et ne pas être différente des autres. Je croyais que c'est seulement dans les films il y a ce genre de choses mais apparemment il y a ça en vrai. Pensé que Miracle et sa famille ont vécu ça en vrai me donne froid dans le dos. Mais dans quel monde on est ? Comme on le dit, ce que tu n'as jamais vu où entendu ne dit pas que ça n'existe pas. Je comprends maintenant le sens de la discussion que j'ai eu avec la mère de Miracle le jour où cette dernière m'a dit clairement qu'elle ne veut pas de moi.
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**** Flash-back ****
Je viens de garer devant le portail de Miracle et nous descendons. Je suis venu la déposer comme promis à sa mère. Je lui ai juste dit au-revoir et demande à voir sa mère avant de partir. Elle envoi quelqu'un l'appeler et me fausse compagnie. Sa mère vient sans prendre du temps. Dès qu'elle rentre dans le salon je me lève.
Miracle's Mum : reste assis mon fils. vous êtes de retour ?
Moi : (me rasseyant) oui maman. Je vous l'ai ramené comme promis. Merci de m'avoir fait confiance sans me connaître.
Miracle's Mum : je t'en prie mon fils. Quand la vie vous fait voir toutes les facettes de l’être humain, vous arrivez à distinguer les bonnes personnes des mauvaises.
Moi : (ne comprenant vraiment pas le sens de ses dires) c’est vrai maman. Je vais demander à partir. Merci beaucoup pour l’accueil.
Miracle's Mum : un instant mon fils. Tu sais quoi ? Mes enfants sont tous ce que j'ai. Ils sont mes organes vitaux. Celui ou ceux qui s’attaquent à eux s'attaquent à ma vie. S’attaquer à mes enfants c'est comme attrapé une cuboméduse à main nu.
Moi : (un peu peur par son regard et le ton de sa voix) euh maman je n'ai pas l'intention de faire du mal à Miracle.
Miracle's Mum : mais tu as l'intention de la faire souffrir. J'ai bien vu ton regard sur ma fille ce matin. Si ton intention est de coucher avec ma fille et de la jeter après comme une vieille chaussette je te conseille de l'oublier sur le champs. Faire pleurer ma fille sciemment c'est comme appuyé les testicules d’un lion affamé.
Moi : maman je
Miracle's Mum : (m'interrompant) Jamal HAMZA, je sais ce que j'ai vu dans ton regard ce matin. Tu n’as pas à essayer de me convaincre. Tu peux partir.
Moi : (déstabiliser par Madame BOLADJI) d'accord maman. Merci. Bon après midi à vous.
Miracle's Mum : (souriante comme si elle ne venait pas de me menacer en douce) merci mon fils. Pareil à toi.
Je sors du salon en me demandant si c’est la dame souriante avec qui j'ai agréablement causé ce matin qui vient de me menacer avec l'air le plus sérieux au monde. Il faut que je me revois avant de pointer mon nez ici la prochaine fois.
**** Fin du flash-back ****
Toute cette discussion prend tout son sens enfin. Je la comprends mieux. Malgré tout ce qu'elle a subit elle a encore le courage de refaire confiance à un être humain ? Elle ne m'a jamais vu mais m'a permis que je sorte avec sa fille malgré qu'elle avait déjà vu claire dans mon jeu. Disons qu'elle avait aussi confiance en sa fille et de l’éducation qu’elle lui a donnée.
À la voir on saura jamais qu'elle a eu à traverser tout ça. Si seulement le passé d'un être humain se dessinait sur sa peau comme les rayures d'un zèbre, je n'imagine même pas l’horreur qui serait déçu.
Moi : comment ont-elles survécu ? Comment c'est possible qu'elles soient à ce niveau aujourd’hui après tout ce qu'elles ont vécu ?
John me raconte comment une certaine dame Margueritte qui était une ancienne collègue de travail de la mère de Miracle les avais aidé et tous les autres détails que vous connaissez déjà tous sûrement.
Seigneur ! Quel con j'ai été ? Miracle mérite le meilleur homme de ce monde et moi tout ce que j'ai trouvé à lui proposer c’est quelle soit mon plan cul ? Merde ! Je comprends sa réaction et sa décision. Pourra-t-elle me pardonner un jour et nous donner une chance ?
On peut même écrire un livre avec son histoire et je suis sûr à 1000% que le livre sera le best sellers de l'année.
John : voilà son histoire. Moi-même j'ai été dans ton état quand j'ai eu toutes ces preuves entre les mains.
Moi : John je veux avoir toutes les informations sur ses parents paternel. Ce que chacun d’eux est devenu. Surtout les deux femmes de son père et leurs enfants. Je veux savoir ce qu'ils ont mangés ce matin et même la couleur de leur urine. Côté maternel pareille. Ils ne peuvent pas s’en sorti comme ça. C'est trop facile.
John : je comprends ce que tu peux ressentir mais si les concernés même ont tout laissé dans les mains de Dieu ou de la nature tu ne trouves pas que c'est mieux de faire pareil ?
Moi : là actuellement je crois que la nature ou Dieu lui-même a besoin de mon aide pour punir ses anges de Lucifer. Non, ils ne peuvent pas rester impuni. Et son histoire avec ce Bruno ?
John : ils ne sont pas ensemble et ils n'ont jamais eu d'histoire. Ils sont seulement des amies mais Bruno force toujours les choses entre eux. Elle s’était rapprochée de Bruno juste pour savoir si vos sentiments étaient réciproques. Elle voulait juste te rendre jaloux.
Moi : et pourquoi ce col de Bruno ne lui fiche pas la paix !
John : l'amour mon ami. Il est amoureux comme toi.
Moi : il ne ressent pas le quart de ce que je ressens pour elle. Ne nous confond pas.
John : eh ! Doucement vieux père. J’ai juste répondu à ta question. Mais ce n’est pas tout.
Moi : comment ça, ce n'est pas tout ? Il y a quoi d'autre à sa savoir ?
John : dans mes recherches j'ai découvert d’autres choses. Disons que elle et sa famille courent un danger. Leurs persécuteurs ne les ai pas encore laissé crois-moi. Que sa soit sa famille paternelle ou celle maternelle. Même dans cette entreprise elle n’est pas en sécurité.
Moi : pardon ? Dans mon entreprise ? Sous mon nez elle est en danger ?
John : oui.
Moi : dit moi tout et dans les moindres détails. J'ai toute la journée.
Il me raconte les manigances et les plans qu'ils ont établi pour finir avec mon amour et sa famille. Non mais ils sont petits. Se frotter à eux c'est se frotter à moi et celui qui se frotte à Jamal HAMZA se jette les pieds joints dans l'enfer. Ils sont à présent de ma famille et personne ne touche à ma famille. Je suis au courant de tout donc j'ai une longueur d'avance sur eux et je peut ruiner tout leur plans. Ils veulent jouer avec la vie des miens ? Eh bien nous allons jouer.
Il faut que je mette Miracle et sa famille sous protection dès aujourd'hui même si ce sera à leurs insus.
Si seulement ces bandes de sorciers pouvaient savoir ce qui les attends. je suis rentré dans la course. On verra qui peut être plus cruel que l'autre. Si Miracle et sa mère sont tolérantes envers eux, ce n'est pas mon cas. Je serai leur karma à partir d'aujourd’hui. Les BOLADJIS et les ENAWAGNONS préparez-vous à recevoir la monnaie de votre pièce.
#nikê #chro
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Bon week- end famille ????????????????