Chapitre 33

Ecrit par Boboobg



.... Céleste Mbolo.... 

J'ai quitté la résidence tôt pour la salle de sport. Après la nuit de merde que j'ai passé, je dois me défouler sur quelque chose d'autre pour ne pas être a fleur de peau le reste de la journée. 

J'aai decidé de sécher mon cour, au lieu de ça, je suis aller me faire passer dans un salon spécialisé. 

Moi:Allo ? 

Mémé : ça va chérie ? 

Moi: ça va la plus belle et toi ? 

Mémé : moi la vieillesse ne me laisse pas. Tu ne t'occupe plus de moi hein y'a que ma ndora qui m'appelle tout le temps.

Moi: c'est parceque clarissa n'a rien d'autre a faire, moi les cours me prennent la tête ! 

Mémé : hum d'accord, ton père m'a dit que vous ne viendrez pas pour Noël ? 

Moi: oui oui c' est aussi ce qu'il m'a dit. 

Mémé : d'accord, je te laisse chérie. Bonne journée ! 

Moi: bonne journée mémé et salut mamie de ma part ! 

Mémé : tu connais Alda n'es pas ? 

Moi(rire) :c'est bon je vais l'appeler plus tard. Bisous ! 

Mémé : bisous ! 

Après avoir discuté avec ma grand-mère, je suis passé me faire faire les ongles et une épilation complète. Avec l'hiver qui est presque déjà là, je risque d'avoir la flemme de me raser moi même. C'edt vrai que ça fait un mal de chien la cire mais au moins ça pousse moins vite ainsi. 

Mon téléphone n'arrête pas de vibrer depuis une heure. Je découvre que j'ai une quinzaine d'appels en absence de la part d'un numéro inconnu et trois messages. 

Numéros inconnu:<<je sais que je ne sais pas m'y prendre avec toi, que tu as été déçu par mon silence et ma disparition mais je suis là maintenant et j'essaie de faire les choses proprement. Je t'attends chez toi, please rentre vite. José Onda. >>

J'ai lancé un long tchipe avant d'effacer le messager et d'aller bloquer le numéro. 

Faut qu'on se dise des vérités, ce mec me rend toute chose. Juste par sa présence et le fait de savoir qu'il est ici pour moi et qu'il veut me reconquérir, me fait me sentir je dirai plus femme. C'edt vrai que notre idylle n'a duré que le temps d'un battement de cils mais je me sens en danger à sess côtés. 

J'aime avoir la main mise sur tout ce qui m'entoure, tout organiser, tout orchestrer et avec lui, rien ne va comme il faut. Et je ne vzux pas de cela. 

D'abord il me dit ressentir des choses pour moi, qu'il veut construire quelque chose avec moi et puis, silence radio pour réapparaître deux mois plus tard, la bouche en cœur et les yeux pétillants, je suis venu pour qu'on reprenne où l'on s'était arrêté. 

Tchrrrr les choses de mon corps ! 

Mon téléphone sonne, mon cœur se met à battre pensant que c'est lui mais chance, c'est Gérard. 

Moi: allo ? 

Gérard : chérie ça va ? 

Moi: oui pourquoi ? 

Gérard : je suis allé te chercher pour te conduire à la faculté mais le gardien l'a dit que tu avais pris un taxi et depuis déjà quatre semaines heures je t' appelle et ça sonne occupé ! 

Moi : ha bon ? Ce doit être un problème de réseau ! 

Gérard : j'ai eu peur que tu me fasses la tête pour une raison ou une autre que je ne sais pas ! 

Moi : non Clément tout va bien ! 

Gérard : Céleste qu'est ce qui se passe ? 

Moi: quoi ? 

Gérard : tu es calme et ce n'est pas normal ! 

Moi: ça va Clément, j'ai juste un peu de blues, le mal du pays ! 

Gérard (rire) :sacrée céleste. Bon viens me rejoindre chez moi, on va se mettre sous la cheminée et siroter du bon vin ! 

Moi(souriante) : d'accord j'arrive! 

Gérard : a tout à l'heure bisous ! 

Moi : bisous ! 

J'ai eu l'idée de passer chez moi pour me changer, jais j'ai tout de suite pensé que ce gars là serait là bas, alors j'ai abandonné et ai appelé un taxi pour chez Clément. Une grande maison de type renaissance dans le quartier des beaux-arts. Un vrai chef d'œuvre architectural.

On passe la nuit à se lover dans cette maison qui me fait me sentir vraiment en princesse. J'y suis tellement a l'aise qu'à un moment donné, j'oublie l'existence de José Onda. 

Gérard : ton téléphone Céleste ! 

Moi:c'est mon réveil pour aller courir ! 

Gérard : tu abuse, c'est samedi. 

Moi : désolé. 

J'enlève son bras enroulé sur ma taille et vais me debarbouiller avant de mettre encore (grimace) mes vêtements de la veille. Je chipe les clés de Clément et me voilà à cinq heures du matin sur Montpellier dans sa cadillac. Il ne m'aurait jamais laissé la conduire et je sais qu'il ne va pas être content. 

Gardien: Tu conduis maintenant ? 

Moi(rire) : je sais conduire mais chose bizarre, ma mère ne veut pas que jai de voiture ici. 

Gardien : tu l'as raté de justesse ! 

Moi : qui ça ? 

Gardien : José ! Ton ami de l'autre jour. Il t'a attendu tout l'après midi et ensuite il a passé la nuit abec moi à t'attendre. Le pauvre il était triste en partant il y'a une heure, il m'a dit devoir prendre un avion. 

Ça m'a fait quelque chose d'entendre ça. Il a passé la nuit ici à attendre que je me pointe ? C'est vrai que les garçons ont toujours fait des trucs fou pour moi comme m'offrir des vacances, des voyages ect... Mais jamais dormir sur la chaise d'un gardien de résidence pour moi. 

Moi (sonné) : heu merci ! 

Gardien : de rien. 

Je monte chez moi avec les idées complètement bouleversés. Je fonce sur mon fixe et lance l'appel. 

Salomé (endormi) : céleste c'est comment ? Faut prendre connaissance du décalage horaire, il fait nuit là ! 

Moi : m'en fou. Il était descendu dans quelle hôtel ? 

Salomé : qui ça ? 

Moi: ne joue pas, je saiq bien que cnest toi qui l'a aidé. Donc dit moi où est descendu José avant que je ne t'en veuille jamais ! 

Salomé : il était à l'hôtel Ibis maintenant laisse la femme marié que je suis dormir ! Click 

Je cherche sur google et trouve le numéro que de l'hôtel. 

Moi : bonjour mademoiselle, mon frère est descendu a votre Hôtel et je voudrais savoir si il y est toujours. 

- quel nom de famille ? 

Moi: José, José Onda! 

- monsieur José a rendu  les clés de sa chambre il y'a une quarantaine de minutes. 

Moi(déçu) : d'accord merci beaucoup ! 

-de rien madame. 

C'est toute dépité que je suis allé me mettre sous le pommeau de douche. J'ai fini par rester à poil toute la matinée à bouffer de la crème glacé. 

Je ne sais même pas pourquoi je suis dans cet état 

Il est parti, c'est bien. Ainsi mon couple va bien et par dessus tout, j'ai toujours le contrôle sur tout. Je n'ai pas à me faire du mauvais sang piur cela. Il a passé la nuit et puis quoi ? Clément lui me laisse dévalisé son compte en banque tous les jours, c'est aussi une preuve ça ! 

Je suis interrompu dans mes pensées par la sonnerie de ma porte. Généralement, on ne sonne pas vu que le gardien est en bas. C'est lui qui nous appelle quand il ne connaît pas le visiteur et nous descendons. 

Je met mon peignoir en soie et oivre la porte poir tomber sur un énorme bouquet de roses blanches avec quelques roses rouges dessus. 

-le gardien m'a permis de monter, es que vous pouvez signer ici ? 

Moi:heu heu OK ! 

-tenez c'est pour vous. 

C'est avec les joues en feu que je suis allée a la recherche un pot pour les fleurs mais trop énorme le bouquet. J'ai pris la petite enveloppe  que m'a tendu le livreur avant de s'en aller. 

Il y'a un petit carton dedans et une lettre que j'ouvre aussi tôt. 

<<je n'ai jamais été doué avec les mots surtout pas devant une personne aussi extraordinaire que toi. Je saiq que je l'y prends mal, que je n'ai pas le droit et que tu n'as pas besoin de moi. Mais moi j'ai besoin de toi, besoin de toi pour illuminé ma vie de ta joie de vivre. Besoin de toi pour être cette voix de ma conscience qui m'aide à êtres un homme, u vrai. Je ne vais oas te dire que je t' aime parceque je n'ai moi même pas encore mis un nom sur les sentiments que je ressens envers toi. Mais je veux te demander pardon. 

José Onda>>

Je suis tellement émue que j'ai les doigts qui tremblent. J'ouvre la petite boîte et je trouve un autre papier et dedans, une feuille et un bracelet en or. Il est orné de petites choses magnifique ! 

<<je ne savais pas quoi t'offrir car tu as déjà tout. Alors j'ai voulu recréer en petit ce que tu aimes. Ton prénom représenté ici par la lettre C, des pommes d'amour car Salomé m'a dit que tu les adore et un diadème car tu es une princesse >>

Je pars direct cherché mon téléphone. Pourquoi je n'ai pas eu cette idée plus tôt. C'est possible qu'il est utilisé le roaming au lieu de changer de numéro en venant ici.

Je renvoie l'appel sur le. Numéro inconnu d'hier et quand ça commence à sonner, mon cœur bat à cent a l'heure. 

José (voix grave) :Allo! 

Moi:.... 

José : Céleste c'est toi ? 

Moi: heu merci pour les fleurs et le bijoux ! 

José : tu m'as pardonné ? 

Moi : oui ! 

José :tu veux bien me donner une chance ? 

Moi : je... Je suis en couple et...

José :et tu tiens à lui ? Je comprends ! 

Moi: on peut être ami si tu veux. 

José (sérieux) : je ne veux pas de toi comme une amie mais comme une petite amie. Si tu veux le considérer comme une amie, ça dépend de toi mais dit juste à ton mec de bien réchauffer ma place car je compte bien conquérir et gouverner mes terres!


....Grace Alfred Mbolo..... 

Mirna a de la peine à se séparer de fille quand l'infirmière vient la prendre pour la nettoyer. 

Je lui tiens la main pour lui signifier que ça va et lz médecin se met en place pour le second. 

Mirna se remet à pousser sous les directif du docteur mais je remarque que celui ci semble de plus en plus inquiet. Pas qu'il le fasse entendre mais je le sens. Et cela commence aussi à m'inquiéter. 

Doc : je vois la tête, Ho non! 

Mirna : qu'est ce qu'il y'a ? 

Personne ne nois réponds, une des infirmières pour regarder entre les jambes de ma femme. Elle regarde ensuite le médecin qui lui fait lui fait oui de la tête avant qu'elle ne sorte en courant. 

Mirna (hystérique) : qu'est ce qui se passe ? 

L'infirmière revient avec une table et des instruments stérilisé. 

Le doc (me regardant) : l'enfant se présente avec une circulaire ! 

Mirna : mais parlez en français merde ! 

Moi: expliquez nous docteur. 

Doc: votre bébé se présente avec le cordon autour du coup et celui si risque de se resserrer au moment de sa sortie, peut être même qu'il a déjà succombé in utero. Mais nous n'avons pas le temps, il faut que (regardant Mirna) que je lui fasses une episiotomie, cela consistera à ouvrir le périnée 

Mirna : ouvrez ! Déchirz tout s'il le faut mais sortez mon bébé de là ! 

Il s'est direct mis à la tâche. Je me sens tellement inutile en ce moment. Elle souffre et je ne peux rien faire pour la soulager ! Elle cris de douleur pendant qu'on lui faut l'episio qui pour moi est plus comme une excision qu'autre chose. 

Il sorte ensuite le bébé et c'est l'infirmière qui coupe le cordon de manière à ne pas le blesser. Il est tout blanc et malgré les claque de l'infirmière, il n'émet aucun son. 

Je suis tellement en choc devant ce spectacle que je n'arrive plus à rien. Même pas à me concentrer pour voir s'il est encore en vie. Je ne vois que les pleures de Mirna ! 

Mirna(en larmes) : pourquoi il ne pleure pas ! Grâce fait quelque chose ! 

L'infirmière masse le bébé pendant de longues minutes sans résultat. Elle fini par s'arrêter en nois regardant avec tristesse ! 

Mirna(criant) : Non ! Non pas ça ! (essayant de quitter son lit) NONO !!! 

Ils accourent pour l'empêcher de descendre, elle n'a même encore été rafistoler. 

Je ne peux pas la voir ainsi, je ne peux pas ! J'enlève la chemise que je porte et le prends dans mes bras. Son petit corps est tout froid. 

Je le souviens de la dernière fois que j'ai serré tout contre moi le chat du voisin, maman m'avait frappé pour la première fois, j'avais six ans. Je lui avais répondu en pleurant que je voulais juste qu'il revive et elle m'avait dit, que Dieu donne et Dieu reprend. Que je n'avais pas le droit de ramener ce qui était déjà loin, que je n'avais pas le droit de prendre la place de Dieu ! Je n'avais plus jamais essayé, d'ailleurs je n'avais pas réussi même si je me sentais capable de cela. 

Mirna : donne le moi ! 

Je n'entends presque plus ses cris, ni ce que me dit le médecin. Il n'y a plus que moi dans cette pièce, moi et le corps sans vie de mon garçon. 

J'ouvre les yeux pour me retrouver toujours dans cette salle, mais dans une autre dimension. Il n'y a plus de Mirna, ni d'infirmière, ni de médecine. Il fait un froid terrible, j'ai la chair de poule. 

J'entends juste les cris d'un nouveau né , je sais que c'est le miens et qu'il est en train de partir. Je cours en suivant les pleures jusqu'à m'arrêter devant une femme, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ma femme ! 

Moi (la regardant bizarrement) : je veux mon fils ! 

Elle : il n'appartient plus à ton monde, je dois le ramener avec moi. C'est son heure ! 

Moi(décidé) : je ne suis pas venu ici pour repartir sans lui ! 

Elle: il le faut. Je ne suis là que pour faire mon travail, c'est a dire ramener les âmes où ils doivent aller et ce petit bonhomme ne se dérobera pas à la règle ! 

Moi : je suis prêt à passer un marché ! 

Elle(souriante) :  une surprise que voilà ! 


 





Indélébile