Chapitre 33 : Coup dur
Ecrit par deli
*Point de vue de Dalia*
En me levant ce matin j’ai prit le temps de lover avec mon homme dans le lit et ça m’a bien mise en forme, de quoi très bien commencer sa journée. Pierrick a du partir avant moi, après qu’on ai prit le petit-déjeuner ensemble et moi j’ai prit le temps de bien me préparer avant de me mettre en route dans la voiture de mon choix, il m’a suffit de choisir la clé.
La journée au travail n’a rien de spécial aujourd’hui, juste la routine quotidienne et ça m’agace fortement mais bon il faut charbonner pour se faire de l’argent (soupire). Comme c’est la pause déjeuner j’ai décidé d’aller m’installer en terrasse dans un des restaurants qui se trouve non loin de mon lieu de travail pour faire passer le temps.
Assise tranquillement devant mon verre de jus de fruit et mon téléphone où j’ai laissé un message à Pierrick depuis plus de 10 minutes une voix m’a interpellée et en dirigeant mon regard vers cette dernière quelle me fut pas ma surprise de voir Patrick
Moi (souriant) : comme on se retrouve
Patrick (répondant à mon sourire) : je peux ? (Pointant des yeux la chaise en face de moi)
Moi : bien sûr assied toi
Patrick : alors ?! Comment ça va depuis la dernière fois ?
Moi : bah je tiens debout toute seule si comme tu peux le constater
Une serveuse est venue récupérer sa commande puis on a continué notre conversation
Moi : sinon qu’est-ce que tu fais par ici ? Tu sors du travail ?
Patrick : non pas du tout, je travail sur port-gentil, je suis en vacances et je me balade un peu ici et là étant donné que j’ai pas grand-chose à faire
Moi : ah je vois !
Patrick (sirotant son verre qui lui a été servi entre temps) : et toi ?
Moi : je suis en pause, je reprend le travail dans (regardant l’heure) 10minutes
Patrick : c’est super, ça me donne 10 minutes pour profiter de toi
Moi (souriant) : ça dépend dans quel sens !!
Patrick (du tic au tac) : es-tu en couple Dalia ?
Moi (souriant) : pourquoi ne pas me demander si je suis marié ?!
Patrick (souriant) : parce que j’ai prit le temps de bien observer tes doigts
Moi (riant) : ah ! Tu es très observateur alors !
Patrick : ça dépend de qui j’ai en face de moi
Moi : je vois ! Pour répondre à ta question, oui je suis en couple mais avec quelqu’un qui ne partage pas sa vie uniquement avec moi
Il a levé un sourcil de façon intrigante donc j’ai poursuivi
Moi : je sais pas trop pourquoi je te le dis à toi mais voilà quoi, je suis longtemps sorti avec des hommes mariés du coup je sais lorsque l’homme avec qui je sors à une autre femme dans sa vie mais en me mettant en couple avec la personne qui partage ma vie actuellement je me suis dit que j’allais enfin me ranger puis j’ai compris que c’est une relation à plusieurs
Patrick ( très concentré sur ce que je raconte) : et qu’est ce qui te fait penser ça ?
Moi (regardant l’heure) : malheureusement il faut que j’y aille ma pause tire à sa fin (me levant)
Patrick (se levant également) : est ce qu’on peut prendre un verre ce soir pour continuer notre discussion ?
Moi (souriant) : ça te dérange pas d’écouter mes déboires ?
Patrick (souriant) : bien au contraire
Moi (cherchant mon portefeuille) : d’accord, ça me va ! Appelle moi à 17h
Patrick (souriant) : super ! Je vais payer la note quand j’aurai fini tu peux retourner à ton travail !
Moi : d’accord c’est gentil ! Donc à tout à l’heure
Je l’ai laissé continuer sa boisson et j’ai foncé au boulot pour un reste d’après-midi épuisant.
Pour mon plus grand bonheur, l’heure s’est écoulé à une vitesse grand V et 15h30 (heure à laquelle je finis) est arrivée. Étant donné que j’ai la voiture de pierrick, j’ai prit la route de chez lui pour la lui rapporte pour ensuite me rendre chez moi sans pour autant avoir essayé de le joindre en vain, je me demande bien ce qu’il fait.
En arrivant à sa propriété, j’ai trouvé une voiture qui m’est inconnue garée à l’intérieur (bizarre), j’ai garé celle de Pierrick que je conduis depuis le matin et je me suis dirigée vers l’intérieur de la maison ; arrivée au salon j’ai trouvée une jeune femme assise sur le canapé et au bruit de mes pas, elle s’est retournée dans ma direction.
Elle (se levant) : qui êtes vous ?
C’est bizarre mais j’ai l’impression que c’est sa maison et je m’y suis introduite par effraction, je me sens gêné
Moi (manquant d’assurance) : heu… j’ai essayé de contacter Pierrick mais comme j’y arrivais pas heu…
Elle (me coupant la parole) : il est enchaine des réunions depuis le matin
Moi : ok d’accord, je dois juste heu récupérer mes affaires
Elle (me pointant sur doigt un sac) : je crois qu’elles sont toutes dans le sac
Alors comment vous dire ?! J’ai envie d’entrer sous terre, ou plutôt crier et fondre en larmes ; je savais qu’il y’avait quelqu’un d’autre mais je ne connaissais pas exactement qui d’elle ou de moi était dans la relation de l’autre du coup maintenant je me rend compte que c’est encore moi la petasse de service et c’est franchement frustrant car pour une fois je pensais être tombé sur un type qui m’appartient.
Je me suis dirigée vers le sac en question, je l’ai soulevé dans même l’ouvrir et j’ai fait demi tour vers la sortie mais avant que je n’atteigne cette dernière, la voix de cette fille m’a arrêtée
Elle : je suis Léana NGUIMBI, la fiancée de Pierrick depuis plusieurs années, j’étudias aux USA mais maintenant je suis rentrée et je compte bien occuper la place qui m’appartient ! Je ne connais pas qui tu es, ni quelle est ta relation avec MON HOMME (appliquant bien ses mots) mais maintenant c’est fini.
Je ne me suis même pas retourné que j’ai foncée vers la sortie, je suis sortie de la concession et j’ai arrêté le premier taxi qui m’est tombé sous la main direction la maison, plus humiliée que jamais.
Durant le trajet vers la maison j’ai repassé en boucle ma relation avec Pierrick pour voir à quel moment je me suis laissé aller au point où il a préféré me prendre pour une conne et ne pas me dire qu’entre nous ce n’est qu’une question de sexe sans avenir. Il m’a manipulé pour me faire croire que c’était quelque chose de sérieux et je suis rentrée dans son jeu sans m’en rendre compte, j’ai développé des sentiments et de l’attachement pour lui et maintenant je me sens humilié et bête.
J’ai à maintes reprises voulu fondre en larmes et je sais que j’ai une sale tête voilà pourquoi je reste debout devant le portail de ma maison sans y entrer car je sais qu’au premier regard de ma mère elle saura que ça ne vas pas. Mes larmes ont commencé à couler sur mes yeux quand la sonnerie de mon téléphone s’est faite entendre. J’ai d’abord voulu l’ignorer puis j’ai sorti le téléphone du sac et me suis rendu compte que c’est Patrick alors j’ai décroché !
Patrick : il est 17h mademoiselle
J’ai gardé le silence
Patrick : allo ?
Silence
Patrick : allo dalia, tu m’écoutes ?
Moi (la voix enrouillée) : oui je t’écoute
Patrick : est ce que tout va bien ?
Et là, sa question m’a fait l’effet d’une douche froide j’ai éclaté en sanglots
Patrick (la voix inquiète) : dalia ? Pourquoi tu pleures ? Dis moi où tu es et je viens !!!
J’ai ramassé un peu de force et je lui ai donné l’adresse de ma maison puis il a raccroché. Pour ne pas que ma mère sorte et me voit, je me suis éloignée un peu de la maison et au bout d’une dizaine de minutes, une voiture a garée non loin de moi, Patrick est descendu et s’est dirigé vers moi.
Patrick (visiblement inquiet) : dalia ?
Comment vous expliquer dans quel état pitoyable je suis ?! Assise avec tout mon mascara qui a coulé sur un banc devant chez mon boutiquier pfff.
Moi (relevant la tête vers lui) : tu veux bien m’emmener ailleurs ?
Sans dire un mot il m’a prise par la main et m’a conduit jusqu’à sa voiture où je me suis installée puis il a prit le volant et s’est mis en route. Ce n’est qu’une fois qu’il a garé que je me suis rendue compte qu’on est chez lui.
Je me suis pas fait prier pour descendre et le suivre à l’intérieur de la maison.
Patrick (me regardant) : tu veux prendre une douche ?
Moi (la voix cassée) : oui s’il te plaît
Patrick : suis moi
Je l’ai suivi jusque dans ce qui me semble être sa chambre
Patrick : la Salle de bain est là (me pointant du doigt une porte) y’a des serviettes propres dans le placard, tu peux prendre tout ton temps
Moi : merci
Sur ces mots il est sorti de la chambre en prenant soin de refermer derrière lui. Je me suis installée sur le lit j’ai sorti mon téléphone et j’ai lancé l’appel sur le numéro de maman
Maman (décrochant) : oui allô
Moi (adoptant un ton joyeux) bonsoir madame juste vous prévenir que je ne vais sûrement pas rentrer ce soir oh
Maman : hum ! Tu dors encore chez ton bonami ?
J’avoue que j’ai ressenti un petit pincement au cœur
Moi : non non ! Tu te souviens de ma copine Amber qui était en France avec moi là, elle est rentrée donc ce soir on fait une soirée entre filles
Maman : hum encore toi avec les ambiances ! Doucement doucement oh
Moi : oui oui t’inquiète pas à demain
Maman : d’accord
[clic]
Après avoir raccroché j’ai poussé un soupir puis je me suis dirigée vers la douche, j’ai vraiment besoin de me détendre.