CHAPITRE 34: LAISSER LES MORTS OÙ ILS SONT

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

***CHAPITRE 34: LAISSER LES MORTS OÙ ILS SONT.***


**BRADLEY NZIENGUI**


Je la regarde et mon envie de la posséder se fait forte, après tout, je lui ai bien demandé de s'en aller, c'est elle qui n'a pas voulu. Je ne répondrai certainement pas de ce qui se passera ce soir dans cette pièce. J'ai pris le temps de la contempler, j'ai commencé par sa bouche, ses lèvres douces que j'ai eu l'occasion d'embrasser par le passé et que je savais qu'elles pouvaient procurer un plaisir indescriptible, je suis descendu vers sa poitrine et j'imagine très bien ses seins qui tiendraient parfaitement bien dans les paumes de mes mains et que je prendrai plaisir à malaxer et sucer à volonté. J'ai poursuivi plus bas et me suis arrêté au niveau de ses courbes qui me semblent avoir pris un peu plus de volume avec la maternité pour mon plus grand bonheur. Je m'en délecte davantage par anticipation, je ne connais que trop bien le plaisir que cette femme et son corps à damner un saint peuvent procurer, je l'ai vu, touché, humé et possédé le temps d'une nuit. J'ai envie de retenter l'expérience.


Je la regarde et me rends compte qu'elle a très vite compris ce qui était en train de me traverser l'esprit. Je l'ai vu déglutir avant de me parler. 


Charly : ( Balbutiant) Je, je suis venue pour.. Pour parler des enfants.


Moi: (Approchant, le regard prédateur) Je suis toute ouïe.


Charly : (Reculant) Tu, tu n'as pas besoin de fermer la porte à clé pour cela.


Moi : Je ne veux en aucun cas être interrompu.


Charly : (Butant contre le bureau) Je ne, pas besoin, la clé.


Moi: (Posant mes mains de part et d'autre du bureau) Je ne comprends pas ce que tu dis chérie.


Charly : (Tremblante) Bradley stp, on ne peut pas faire ça, Karelle.


Moi: (À son oreille) Shut, laisse les morts où ils sont....


Je me suis emparé de ses lèvres dans un baisé fougueux avant de la saisir par les fesses et la déposer sur mon bureau. Mes mains quittent ses fesses pour venir s'arrêter sur ses seins que je malaxe. Elle soupire d'aise. Je laisse sa bouche pour son cou puis je me mets à lui baisser les bretelles et la fermeture éclair de sa robe pour dévoiler ses seins que je prends automatiquement en bouche l'un après l'autre et me mets à les téter tout en envoyant mes doigts en exploration plus bas. Je mets son string sur le côté et enfonce un doigt qui entre comme un couteau dans du beurre tellement elle mouille. Charly se cambre en gémissant. J'insère un puis un 2e doigt et commence un va- et- vient dans sa cave. Elle fait de plus en plus de bruit.

Je retire alors mes doigts et entreprends de la déshabiller complètement. Je m'abaisse devant sa cave, lui écarte les jambes, souffle sur son vagin avant d'y insérer ma langue. Elle est parcourue par un frisson et veut refermer ses pieds sur ma tête mais je la bloque et lui dis de se laisser aller. Elle se met alors sur ses coudes et fait basculer sa tête vers l'arrière pour savourer pleinement les délices auxquels elle avait droit.


J'ai tranquillement continué mon cunnilingus. J'ai léché, sucé, aspiré et happé son clitoris tout en faisant les va-et-vient avec mes doigts. Elle s'est mise à haleter de plaisir et son corps s'est contracté puis elle a été prise de spasmes, signe qu'elle vient d'atteindre son orgasme qu'elle crie en prononçant mon prénom. 


Charly : (Tremblante) Bradleyyyy


J'étais très satisfait de cette première étape. Je suis remonté vers son visage pour l'embrasser à pleine bouche et lui dire que je n'en avais pas encore fini avec elle, ce n'était que le début.


Je me débarrasse de mes vêtements et reviens vers elle. Je la saisis par la nuque et l'embrasse d'abord lentement puis très vite nos langues se cherchent. Je mets fin au baisé et la retourne pour avoir une vue sur son derrière que je presse avant de la cambrer pour m' offrir un chemin bien dégagé vers son intimité. Comme je suis déjà bien tendu et elle, mouillée, je m'insère doucement en elle les yeux fermés pour prendre le temps de savourer cette sensation.  Je me demande si un jour j' arriverai à m'y faire, c'est tellement bon. Lorsque je sens que je suis bien logé en elle, je m'active . D'abord doucement puis en grimpant en intensité. Je saisis ses hanches et me mets à la pilonner avec force.


 Charly: (Tirant sur ses cheveux) Ô mon Dieu Bradley. 


Elle s'est mise à malaxer un de ses sein d'une main et son clitoris d'une autre, intensifiant ainsi son plaisir. Je lui mets de temps en temps des claques sur ses fesses tout en la traitant de garce, trainée et de pute. Loin de la déranger, cela la fait mouiller davantage et l'encourage à tourner ses reins et se joindre à moi dans cette danse endiablée


Au bout d'un moment, je soulève une de ses jambes que je pose sur la table pour avoir une meilleure ouverture, la saisis par les cheveux que je tire légèrement vers l'arrière l'obligeant ainsi à se cambrer davantage pour que je puisse atteindre plus en profondeur sa croupe avant de reprendre mon culbutage.

J'ai gardé la position avant de sortir complètement d'elle, la retourner, la soulever et de la pénétrer à nouveau. Elle a noué ses bras autour de mon cou et ceint ma taille avec ses jambes. J'ai repris mes va-et-vient dans son intimité avant d'aller la plaquer au mur. Elle me mord l'épaule et me griffe dans le dos à plusieurs reprises quand elle atteint des piques de plaisir pour éviter de crier à plein poumons et alerter les agents de sécurité qui font de temps en temps la ronde. Je la sens à nouveau se contracter, signe qu'elle a eu un orgasme. C'est déjà le 2e depuis que je l'ai pénétrée. Je n'ai pas encore fini avec elle. Je quitte le mur et vient m'asseoir avec elle sur le canapé qui est dans le bureau. Elle se met à califourchon sur moi et tourne avec énergie ses reins. 


Moi: (Grognant de plaisir) Putain de merde Charly, tu vas me tuer. 


Quand elle écoute cela, je la vois lever vers moi un regard de féline et esquisser un petit sourire carnassier avant d'accélérer la cadence me faisant dangereusement atteindre une intensité de plaisir proche de l'éjaculation. 


Moi: (Serrant les dents avant de crier) Charly je vais jouir. 


Elle se met à ralentir le rythme pour faire baisser la pression avec des petits mouvements de rotation de son bassin. Dès qu'elle a senti que la pression était redescendue, elle a à nouveau démarré la machine. Elle l'a fait à plusieurs reprises. 


Moi: Tu es tellement belle et bonne Charly, le plaisir que je ressens actuellement n'a pas de nom . Je ne veux plus qu'un autre homme que moi te touche. Tu m'entends ? 


Comme elle ne répond pas et continue son jeu de rein, je l'appelle. 


Moi: (Voix rauque) Charly ? 


Charly : (Gémissant presque) Hun ? 


Moi: Dis moi qu'à partir de maintenant tu es mienne et que plus jamais, tu ne laisseras aucun autre homme te toucher. 


Moi: Je suis tienne Bradley. Je t'appartiens et jamais je ne me donnerai à quelqu'un d'autre, plus jamais je te le jure. 


Je l'ai renversée et nous avons fini en missionnaire. Moi au-dessus et elle en dessous. Comme elle avait les yeux fermés, je lui ai dit de les ouvrir et de me regarder, ce qu'elle fait. C'est dans cette ultime position que nous avons tous les deux atteint la jouissance à bout de souffle.


Après avoir repris mes esprits, je me suis mis sur le côté et me suis mis à l'observer pendant un moment. J'ai constaté que son attitude était maintenant étrange. Elle est tout d'un coup bien silencieuse et a du mal à me regarder. Je la vois essayer de me tourner le dos et mettre ses mains sur son visage. J'ai l'impression qu'elle a honte et s'en veut également. Au même moment je l'entends renifler. 


Moi: (L'appelant) Charly ? 


Charly : (Silence) 


Moi: Charly regarde moi. 


Elle n'a pas voulu le faire. Je me suis alors assis et l'ai forcée à s'asseoir sur mes cuisses. Elle a voulu me cacher sa nudité mais je l'ai retenue. 


Moi: Regarde moi stp. 


C'est au prix d'un grand effort qu'elle a fini par le faire. C'est vraiment fou le contraste qu'il y a entre la Charly de tout à l'heure et celle que j'ai maintenant en face de moi. Il y a moins d'une minute j'avais affaire à une véritable amazone me faisant grogner de plaisir en me regardant droit dans les yeux, un sourire en coin. Maintenant je vois une jeune femme qui a presque du mal à soutenir mon regard. Quand tu la vois comme ça, tu te dis que c'est impossible que ce soit la même personne, pourtant c'est bien le cas. 

J'ai saisi sa tête avec mes deux mains avant de l'embrasser tendrement. 


Moi: (Souriant) Je t'aime Charly et personne d'autre. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que toi et moi soyons ensemble et je me fiche pas mal de ce que penseront les gens de notre relation. Tout ce qui compte pour moi c'est nous, toi, moi et les enfants.


Je la vois qui se met à pleurer davantage comme si mes paroles lui faisaient du mal. J'ai tout de suite compris qu'elle était peut-être en train de penser à Karelle. 


Moi: (Expliquant) Tu sais j'ai aimé Karelle et j'ai été très heureux à ses côtés. Elle fait partie intégrante de mon histoire et il est évident que jamais je ne l'oublierai vu que nous avons eu un enfant elle et moi. Mais aujourd'hui Karelle est morte et moi je suis vivant, c'est toi-même qui me l'avait dit après sa mort que je devais tout faire pour me ressaisir et aller de l'avant. J'ai décidé de le faire, d'aller de l'avant. J'ai décidé de refaire ma vie et c'est toi que j'ai choisi. C'est avec toi, Charly, que je veux le faire parce que c'est toi que j'aime. Je ne le dis pas à cause du sexe qui sans le cacher, est incroyable entre nous, si je le dis c'est parce que c'est ce que je ressens (touchant ma poitrine côté gauche) ici, c'est ce que me dicte mon cœur. Karelle est mon passé et toi mon présent. J'espère et je veux que tu sois également mon futur et même mon éternité. Est-ce que Karelle est d'accord avec ça ? Je ne saurais le dire. Mais une chose est sûre, c'est qu'elle aimerait que nous soyons heureux tous les trois et c'est cette pensée qui me rassure. 


Charly: (Après un moment) Tu as pensé à ta famille ? Que vas-tu faire s'ils me rejettent et refusent cette relation ? En plus, il y a aussi les parents de Karelle qui ne seront pas d'accord. Tu as bien vu ce qui s'est passé à la dernière réunion. 


Moi: Pour ma famille, je m'en charge, mais pour celle de Karelle, je me fiche pas mal de leur point de vue car je ne leur dois rien, par conséquent je suis libre de refaire ma vie avec qui bon me semble. 


Elle s'est mise à me fixer pendant un moment dans les yeux avant de se blottir dans mes bras en posant la tête sur ma poitrine. 


Charly: Je ne te cache pas que j'ai peur Bradley, j'ai peur que les gens s'opposent à cela et me pointent du doigt. 


Moi: (Rassurant) Ne t'inquiète pas, je suis là et je ne laisserai personne te faire du mal. 


Je la vois se détendre et être un peu plus calme. C'est fou comme je suis heureux maintenant, avec elle dans mes bras. J'ai le sentiment d'être enfin complet. En ce moment, plus rien d'autre n'existe, il n'y a plus qu'elle et moi. Je me mets à la caresser tout doucement, allant de son genou à sa fesse tout en dessinant des arabesques. 


Moi: Où sont les enfants ? 


Charly: Je les ai laissés chez tonton Étienne pour venir discuter avec toi. 


Moi: Vont-ils passer la nuit là-bas ? 


Charly: Clara était censée rentrer avec eux à moins que leur grand-mère les a bloqués. Attends que je vérifie. 


Elle s'est levée et est allée ramasser son sac qui était par terre avant de le fouiller et d'en sortir son téléphone. Elle l'a manipulé un moment avant de le mettre à l'oreille. 


« Charly : Allô, bonsoir Clara. »


« ............ »


« Charly : (Me regardant) Non je suis toujours avec Bradley, oui nous avons pu discuter et mettre les choses à plat. »


« ............... »


« Charly : Je t'expliquerai plus tard. Vous êtes rentrés ? »


« ......... »


« Charly : Quoi, vous passez tous la nuit là-bas ? »


« ........... »


<<Charly : Ce n'est pas évident que je vienne vous retrouver »


« ......... »


« Charly : (Levant à nouveau les yeux vers moi en souriant) Tu es bien malade. »


« .......... »


« Charly : (Souriant) Ah va là-bas. Fais moi juste signe quand les enfants seront prêts à aller au lit, je rappellerai. »


« ......... »


« Charly : D'accord. À tout à l'heure. Bisous »

Clic ! 


Elle a ensuite raccroché et a remis le téléphone dans son sac puis l'a déposé sur le bureau avant de se retourner et revenir vers moi un sourire sur les lèvres. Pendant tout le temps de sa conversation, j'étais en train de l'admirer. J'avais son corps bien exposé à ma vue. Elle est tellement à l'aise en ce moment que je pense qu'elle a dû oublier qu'elle est nue. Charly est vraiment une très belle femme et l'idée qu'elle soit mienne étire mes lèvres en un sourire. 


Charly : Ils dorment tous chez les parents et Clara te passe le bonsoir. 


Moi: (Souriant) D'accord. 


Charly : (S’asseyant à nouveau sur moi) Pourquoi souris- tu de la sorte ? 


Moi: (Souriant) Parce que je réalise à quel point tu es belle et que ton corps est magnifique. 


Charly: (Élargissant son sourire) Merci. Tu sais que toi aussi tu es très beau ? 


Moi: Oui. Tu me l'avais dit ? 


Charly: (Surprise) Quand ça ? 


Moi: Le jour où on s'était embrassés dans mon bureau. Quelques heures avant tu avais admis que j'étais le plus beau et le plus charismatique des hommes que tu avais vu. 


Charly : (Se souvenant de ce jour en souriant ) N'importe quoi, tu m'avais obligé à l'admettre. 


Moi: (Souriant) Bon est-ce que ce n'est pas le cas ? 


Charly: Je ne saurais dire le contraire. 


Moi: Ah ! 


Elle a changé de position et s'est rassise à califourchon sur moi, elle a noué ses mains derrière mon cou et s'est mise à m'embrasser tout en faisant des petits mouvements circulaires avec son bassin. 


Charly : (Entre deux baisers) J'ai tellement rêvé d'être comme ça avec toi. 


Moi: (Souriant) Ah bon ? 


Charly : J'ai passé des nuits blanches à t'imaginer me faire l'amour encore et encore. 


Moi: (Heureux de l'entendre) Je suis ravi de l'entendre. (Curieux) L'as-tu fait avec quelqu'un d'autre après moi ? 


Charly : (S'arrêtant pour me regarder) C'est une vraie question ? 


Moi: Je suis juste curieux de savoir si un autre homme t'a touché. 


Charly: C'est important ? 


Moi: Pas spécialement mais j'ai envie de savoir. 


C'est plus fort que moi, j'ai envie de savoir si elle a eu des rapports sexuels ces 3 dernières années. Une partie de moi et c'est la plus grande, aimerait entendre un non de sa part, qu'elle me dise qu'elle n'a pas pu le faire par amour pour moi. C'est fou mais c'est comme ça, je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de jalousie et de colère à l'idée que quelqu'un d'autre ait pu la posséder et je serai évidemment un peu contrarié de l'apprendre, mais j'y tiens. 


Charly: (Me regardant dans les yeux) En quatorze ans, je n'ai connu qu'un seul homme. Aucun homme ne m'a touché après toi. 


Moi: (Ravi de l'entendre) Merci. 


Je me suis mis à sourire avant de l'embrasser. Elle a repris à tourner son bassin et très vite mon pénis à repris vie. Elle l'a bien positionné avant de s'empaler lentement sur lui. La sensation était tellement agréable que nous avons poussé en chœur un gémissement avant de soupirer d'aise une fois bien logé en elle. 


Moi: (Front contre front) Je t'aime Charly. 


Charly : Je t'aime aussi Bradley. 


Nous nous sommes embrassés et elle s'est mise à tourner ses reins pendant que je lui pressais les fesses et lui donnais des petites claques de temps en temps. Nous l'avons fait un moment avant de jouir à nouveau. Après cela nous sommes passés dans les toilettes, histoire de se rafraîchir un peu avant de nous rhabiller et de partir du bureau pour chez elle, chacun dans sa voiture. Une fois à la maison, nous sommes allés prendre une douche avant de revenir nous poser à la cuisine où elle a entrepris de faire rapidement quelque chose à manger. Elle a retrouvé quelques affaires que j'avais laissées ici du temps où j'étais avec Karelle et me les a données. Bien qu'étant un peu serré maintenant parce que j'avais pris du muscle, ça fait l'affaire. Elle-même a mis une petite robe à fleur très légère. 


Moi: (La regardant) Que signifie BJ ?

 

Charly: (Se tournant vers moi) Bradley Junior. Il s'appelle Bradley Junior NZIENGUI. 


Moi: (Surpris) Tu l'as appelé comme moi ? 


Charly : (Souriante) C’est ton fils non ? En plus quand tu le regardes, tu ne trouves pas qu'il a une tête de Bradley Junior ? 


Moi: (Souriant en comprenant ce qu'elle voulait dire) Ce n'est pas faux. Cela lui va très bien étant donné qu'il me ressemble. 


Charly : Lorsque je l'ai tenu à sa naissance et l'ai regardé, j'ai tout de suite vu la ressemblance et ça m'a paru comme une évidence de l'appeler comme toi. Tout le monde se demandait à qui il ressemblait étant donné que ce n'était pas à moi. En plus, en dehors de Clara personne ne connaissait qui était son père. Ce n'est que quand j'ai dit comment j'avais décidé qu'il s'appellerait qu'ils ont compris. 


Moi: Merci. 


Charly : (Confuse) Pourquoi ?

 

Moi: D'avoir porté notre enfant, de l'avoir mis au monde et lui avoir donné mon nom.


Charly: De rien. 


Elle s'est mise à tourner ses marmites et rien que l'odeur présageait déjà que ça allait être délicieux. Elle a refermé, diminué les feux et est venue s'asseoir auprès de moi. Je me suis souvenu de la conversation que j'ai eue avec Clara il y a deux jours et je lui ai posé la question. 


Moi: Comment as-tu connu Clara ? 


Charly: (Après un moment) Je l'ai connue à la clinique. Clara est neuropsychiatre et psychologue, j'ai été sa patiente. Lorsque je l'ai rencontrée, après que tonton Étienne et sa femme m'aient emmenée à la clinique où elle exerce, j'avais complètement perdu la boule (sourire triste) j'ignorais jusqu'à qui j'étais. 


J'ai réalisé que Clara ne m'avait pas menti la dernière fois. 


Charly : (Poursuivant) En partant d'ici, il y a 3 ans, je n'étais vraiment pas bien. Il y avait ce problème entre Ken, toi et moi que j'avais du mal à gérer, le fait que nous ayons couché ensemble avait empiré la situation. En plus, cette nuit je m'étais sentie utilisée par toi. T'entendre prononcer le prénom de Karelle alors que tu jouissais entre mes jambes m'avait énormément fait de mal et fragilisée. 


Moi: C'était une méprise, je voulais t'expliquer ce qu'il en était vraiment mais tu ne m'avais pas laissé le temps. Ce jour, je ne pensais pas à Karelle, du moins pas comme tu l'avais compris. En y pensant avec du recul, je sais que c'est malsain de l'avoir fait, mais sur le coup, je ne m'étais pas rendu compte. Ce qu'il y a ce qu'en couchant avec toi, mon cerveau s'était mis à faire la comparaison entre vous deux. La différence de plaisir que je ressentais et sans le vouloir, c'est son prénom qui est sorti de ma bouche. Mais je peux t'assurer que lorsque nous faisions l'amour, j'étais bien conscient qu'il s'agissait de toi, à aucun moment je n'ai pensé le contraire ou pris pour quelqu'un d'autre, je te le jure. 


Charly: Je te crois. Sauf qu'à ce moment, j'avais cru que tu m'avais prise pour elle et cela m'avait énormément affecté. La culpabilité aussi avait commencé à me ronger. Lorsque nous étions arrivés à la réunion, j'étais déjà fragile ce qui fait que je n'ai pas pu me protéger et protéger mon cœur contre les assauts qu'il a subi. Tout ça a fini par me rattraper 2 jours après que je sois arrivée au Canada. J'ai rapidement signé une procuration à tonton Étienne et je me suis coupée du monde. J'avais l'impression que j'étais seule et que ma vie était inutile et ne comptait pas car personne ne voulait de moi. Petit à petit, j'ai commencé à pleurer à tout moment et à arrêter de me nourrir, me laver et même de boire. Avant que je ne comprenne quoique ce soit, j'avais déjà perdu le sens de la réalité et j'avais fini par m'évanouir toute seule dans mon appartement. Heureusement pour moi, tonton Étienne qui n'avait plus de mes nouvelles, s'était inquiété et avait décidé de venir me rendre visite avec sa femme. Ce sont eux qui m'ont retrouvé inconsciente et m'ont conduit à l'hôpital. C'est là-bas que le médecin a commencé à dire que je faisais une crise de dépression, car eux ils pensaient que j'étais devenue folle à cause des choses incohérentes que je disais. De plus, je ne les reconnaissais pas en plus d'avoir oublié qui j'étais. C'est également là-bas que j'ai appris que j'étais enceinte de 3 mois mais que ma vie et celle du bébé étaient en danger car j'avais arrêté de me nourrir. BJ luttait en moi pour survivre. Mais même cela ne m'avait pas fait réagir. Alors après un mois à l'hôpital pour me remonter, ils m'ont emmenée à la clinique. J'y ai fait 4 mois internée avant de sortir lorsqu'elle a estimé que j'allais beaucoup mieux. J'ai continué les séances avec elle pendant plus de deux ans même si elles étaient maintenant très espacées. BJ et Karly ont été ma principale raison de me battre pour m'en sortir et Clara m'a également beaucoup aidé. Avec le temps, notre relation a évolué et on a fini par devenir amies. C'est aussi la raison pour laquelle je n'ai pas pu te dire que j'étais enceinte de toi. 


Moi: (Prenant sa main dans la mienne) Je suis désolé que tu aies dû traverser toutes ces choses. Je suis heureux que BJ et toi, vous ayez pu vous en sortir et revenir à la maison. 


Charly : (Souriant faiblement) moi aussi. 


 On s'est rapidement embrassés avant qu'elle ne retourne regarder ses marmites. Je me suis vraiment trompé sur elle. Pendant que je pensais qu'elle était quelque part à vivre tranquillement sa vie sans se soucier de ma fille et moi, elle était dans une clinique à lutter pour sa vie et celle de l'enfant. Je me suis senti con tout d'un coup et j'ai réalisé que je ne connaissais pas vraiment qui elle était. J'ai pris la résolution de changer ma façon de faire, car il faut dire que pendant tout ce temps, elle a été là pour moi et ma fille, mais je n'ai pas vraiment été là pour elle. Je vais prendre les choses en main. 


Elle a éteint les feux et nous a servis. Nous avons mangé dans la bonne humeur. C'est fou comme sa nourriture m'avait manqué. Charly est définitivement une grande cuisinière et le fait de réaliser que je suis son homme et que c'est donc moi qui vais en bénéficier me réjouit énormément. Après avoir mangé nous avons débarrassé et rincé les choses avant de venir nous poser au salon. Clara lui a fait un message pour lui signaler que les enfants étaient au lit. Nous les avons donc appelés et avons parlés avec eux un moment avant qu'ils ne s'endorment. Nous aussi nous n'avons plus mis du temps avant d'aller nous coucher et nous endormir dans les bras l'un de l'autre. 


J'ouvre les yeux et souris automatiquement parce que je vois Charly endormie dans mes bras. Je l'observe un moment en silence avant de me lever doucement et essayer de l'enlever de moi sans pour autant la réveiller. J'ai envie de me soulager. J'arrive à la mettre sur le lit et descendre. Quand je regarde la montre je me rends compte qu'il est presque 6h. Je vais dans la salle de bain et me soulage . Je récupère la brosse à dents que j'ai utilisée la veille et me brosse les dents. 


Charly : (Derrière moi) Bonjour. 


Moi: (Recrachant le dentifrice que j'avais dans la bouche) Bonjour. Je t' ai réveillé ? 


Charly: Non. J'avais envie de me soulager et en plus c'est à cette heure que je me réveille d'habitude. 


Moi: D'accord. J'ai presque fini. 


J'ai rapidement achevé mon brossage et lui ai laissé la douche. Je dois me rendre au bureau ce matin, je dois rencontrer un client important autour de 9h. Cela aurait été pratique que j'ai des vêtements de rechange, mais ce n'est pas le cas, ce qui fait que je dois faire un tour à la maison pour me changer. 


Elle ressort quelques minutes après et vient s'asseoir sur mes cuisses. 


Charly: Tu travailles aujourd'hui ? 


Moi: Oui. 


Charly : Tu vas d'abord faire un tour chez toi ? 


Moi: Je dois me changer. 


Charly : Je vois. Tu ferais mieux d'aller prendre une douche, je vais aller te préparer un truc à manger avant ton départ. 


Moi: (La retenant) Tu ne m'as pas dit. 


Charly : Quoi ? 


Moi: Si tu as bien dormi et comment tu vas ce matin. 


Charly : (Souriante) J'ai dormi comme un bébé dans tes bras et je vais très bien. 


Moi: (Content) Tant mieux. Moi aussi j'ai très bien dormi. Je peux avoir un baisé ? 


Charly : (Souriante) Bien sûr. 


Elle m'a embrassé et j'ai approfondi cela avant de la renverser sur le lit et me mettre au-dessus d'elle. 


Charly: (Riant) On n'a pas le temps pour ça Bradley, tu vas te mettre en retard. 


Moi: Je vais assumer comme un grand. 


J'ai repris ses lèvres avant de me mettre à la caresser lentement jusqu'à atteindre son entrejambe, j'ai voulu faire rentrer ma main dans son sous-vêtement mais elle a resserré ses jambes. 


Charly : Tu seras en retard. 


Moi: Ce n'est pas grave (écartant ses jambes après avoir retiré son slip.) Je suis prêt à prendre le risque. 


Je me suis inséré en elle en fermant les yeux. C'est tellement bon. J'ai commencé à me mouvoir en elle et elle m'a rejoint en tournant ses reins au même rythme que moi. Nous avons dansé la danse de l'amour pendant près d'une heure avant de nous séparer complètement repu l'un et l'autre. 


Moi: (Reprenant mes esprits, la tête posée entre ses seins) Tu es véritablement dangereuse. 


Charly: (Faisant l'innocente) Je ne sais pas de quoi tu parles. 


J'ai levé ma tête pour la regarder et l'ai vu en train de sourire, d'un sourire malicieux. Malgré moi je me suis mis à sourire aussi. Quand je pense à ce qu'elle m'a fait tout à l'heure, je me dis que cette fille n'est pas simple. En voyant le type de personnalité qui est la sienne, calme, timide et assez réservée, on a du mal à la reconnaître sur le plan sexuel. Là-bas il n'y a aucune trace de timidité, on dirait une actrice de films pornographique, c'est peut-être un peu fort ce que je dis mais c'est la vérité. Elle dit et fait des choses que tu as du mal à réaliser. Elle se comporte comme une vraie pute au lit. Elle rougit presque en public lorsque quelqu'un fait même une allusion sexuelle, mais entre ces quatre murs, elle m'a traumatisé les oreilles et l'esprit avec les obscénités qu'elle a dites pour me stimuler. Je comprends maintenant pourquoi Karelle m'avait dit un jour, en parlant de Charly, que sa timidité n'était que de façade, une fois percée, on voit son vrai visage. Hier, je l'ai entrevue, ce matin je l'ai vu et j'ai énormément aimé ce que j'ai vu. 


Nous nous sommes levés et sommes allés sous la douche ensemble, ensuite elle a rapidement fait un truc à manger que j'ai avalé debout avant de partir de chez elle pour chez moi où je me suis changé à la vitesse de l'éclair et me suis rendu au bureau. Je suis arrivé au boulot tout juste à l'heure du rendez-vous.


À la pause j'ai déjeuné avec Ken et Tony. 


Moi: J'ai un autre enfant. 


Je l'ai dit pour Tony, vu que Ken le savait déjà. 


Tony: (Surpris) Pardon ? 


Moi: J'ai dit que j'ai un autre enfant. 


Tony: Comment ça tu as un autre enfant et avec qui ? 


Moi: (Serein) Charly. 


Tony : (Regardant Ken inquiet) 


Kenji: (Éclatant de rire) Petit si tu vois ta tête en ce moment hein, c'est à mourir de rire. Ne t'inquiète pas pour moi, je sais depuis longtemps que ce salop était amoureux de ma go et qu'il avait même couché avec elle. 


Tony: (Me regardant) Ah ! 


Moi: (Souriant) J'en paie très chère le prix. 


Kenji: Et tu es loin d'avoir fini. Espèce d'enfoiré. 


Moi: Je t'aime aussi. 


Tony: Donc vous avez un enfant ensemble ? 


Moi: Tout à fait. Il s'appelle BJ et a deux ans. 


Tony: Attend c'est le BJ dont Karly parlait tout le temps ? 


Moi: Exactement. 


Tony: Mince! Et dire que tu étais jaloux de lui en pensant que c'était l'amant de Charly. 


Kenji: (Riant) C'est le karma. 


Tony: (Riant) Ça c'est sûr. 


Moi: Vous êtes vraiment des cons. 


Nous avons ri pendant un moment avant de nous reprendre. 


Moi: Charly et moi nous nous sommes mis ensemble. 


Tony: Ah ! 


Kenji: Depuis quand ? 


Moi: Depuis hier. Elle est passée me voir au bureau pour que nous ayons une discussion d'adultes et que nous mettions tout à plat. 


Kenji: (Suspicieux) Vous avez couché ensemble n'est-ce pas ? 


Moi: (Faisant le sérieux ) Je ne. 


Kenji: (Riant) L'enfoiré, il l'a baisée. 


Moi: (Me mettant à rire) 


Tony: (Me regardant) Sérieux ? Vous l'avez fait ? 


Moi: Oui. 


Kenji: Je le savais. C'est donc pour ça que tu étais tout content ce matin et que tu avais ce petit sourire niais sur les lèvres. 


Moi: (Levant les mains au ciel) Je suis démasqué. 


Kenji: Vous l'avez fait dans ton bureau n'est-ce pas ? 


Moi: Je n'ai rien à dire sur ce sujet. 


Kenji: Ce n'est pas possible. C'était alors ça la discussion d'adultes ? 


Tony: Je suis sans voix. 


Moi: (Riant) Nous avons eu une discussion, mais une chose n'empêche pas une autre. Nous avons fini par passer la nuit ensemble chez elle, elle et moi. 


Tony: Où étaient les enfants ? 


Moi: Chez son oncle avec Clara. 


Kenji: En tout cas félicitations. 


Tony: Félicitations. 


Moi: Merci. 


Tony: Et quand est-ce que je vois mon neveu ? 


Moi: Même ce soir si tu le veux. Je passerai là-bas autour de 17h. Vous pouvez également venir si ça vous dit comme ça j'envoie un message à Charly pour la prévenir. 


Eux: (En chœur) D'accord. 


J'ai fait le message et elle m'a dit qu'elle était d'accord. Nous avons donc terminé de manger avant de repartir pour le boulot. À la descente, j'ai rapidement fait un tour à la maison pour me changer et je me suis rendu chez Charly où je l'ai trouvée avec Clara et les enfants. Ces derniers contents de me voir, ont sauté sur moi. Je les ai recueillis et suis allé m'asseoir après avoir fait une bise à Clara sur la joue et une autre à Charly sur la bouche. Elle m'a d'ailleurs regardé avec des grands yeux mais je lui ai fait un clin d'œil. Je n'ai pas l'intention de me cacher de qui que ce soit. Peu de temps après, Kenji est arrivé et un peu plus tard, Tony et Jenny. Le choc sur le visage de Tony à la vue de BJ était visible contrairement à Jenny. Nous avons appris plus tard qu'elle était également dans la confidence et avions fini par comprendre son silence à chaque fois que je parlais de l'amant de Charly qui s'appelait BJ. Dans tous les cas, nous sommes restés tous ensemble pendant un moment et avons passé une belle soirée avant de nous séparer….



LE MARI DE MA MEILLE...