Chapitre 35

Ecrit par Hübsch

Mon coeur bat à la chamade c'est à dire cent fois par secondes. Il n'y avait personne pour me sauver. Personne pour l'empêcher d'en finir avec moi. J'étais faite, comme une femme nue dans la cellule d'un prisonnier. Je ne voyais pas d'échappatoire .M'agrippant encore plus fort le bras

_Tu fais moins la maline maintenant n'est-ce pas. Mimi tu n'aurais pas du. Tu viens de réveiller le démon qui sommeille en moi. Je vais te faire très mal........... 

Je voulais lui répondre mais aucun mot ne sortait. Je fis alors une petite prière demandant au seigneur un petit miracle. Parce qu'au point où on était seul lui pouvait me sauver. Mon oncle était un militaire à la retraite. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas grand chose que je pourrais faire contre son corps et sa formation.yeeeeeeeh je suis fini. Les larmes commencent alors par couler sans que je ne puisse les arrêter. 

_Qu'est ce qui se passe ici ? 

Alléluia ! Il me lâche le bras subitement et je cours me réfugier dans les bras de mon père. 

_Mais Miranda tu fais quoi debout et pourquoi tu pleures ? En plus tu es débraillé, je ne comprends pas. Et puis Joe ta tête est en sang et où sont les autres. 

_pour toute réponse je ne faisais que pleurer

Quant à Tonton Joe il avait le visage apeuré. Si je disais quoi que ce soit ce serait fini pour lui. Vu que je n'arrivais toujours pas à articuler un mot visiblement paralysé par la situation, il prit un air détendu et prépara une histoire toute faite. 

_Franck heureusement que tu es là. J'étais venu comme je te l'avais dit pour voir comment elle se portait et lui remettre quelques amuses gueules. À mon arrivée, ta fille se faisait agressé et il n'y avait personne dans la maison. Heureusement que je suis arrivé à tant. L'assaillant voulait la violer. Je l'ai pris par derrière et il m'a jeter la lampe de chevet à la tête puis s'est enfui. J'essayais de voir si Miranda avait reconnu son assaillant quand tu es arrivé. 

_Oh merci beaucoup Joe ! Qu'est ce qu'on aurait fait si tu n'avais pas été là. Oh ma petite chérie. Ma Miranda, elle est toute bouleversée et toi aussi tu la bouscule. Il faut aller doucement, c'est pas avec la force que tu pourras lui soutirer quoi que ce soit. Et où sont les domestiques. Ils ne sont jamais là quand on a besoin d'eux. Ma fille se faisait agresser et aucun d'eux n'était à l'horizon. Attends je vais chercher la trousse à pharmacie pour soigner ta plaie. 

_Ne t'inquiète pas Franck. Occupe toi plutôt de ta fille. Je vais rentrer me nettoyer. 

Et c'est le moment que je choisis pour m'evanouir encore une fois. 

_Joe Merci beaucoup. 

_De rien Franck. La famille est fait pour ça. 


En ce moment à Montréal :

_Mr il y a des gens officiers de la police qui sont ici pour vous voir. 

_Officiers de la police ? Mais fais les entrer. 

_Bonjour Messieurs. Comment puis-je vous aider. 

_Êtes vous bien Mr Aristide Weston ? 

_Oui lui même. 

_Veuillez me suivre au commissariat de police s'il vous plaît 

_Vous suivre, mais pour quel motif ? 

_Vous le saurez une fois que nous y serons. 

_Ok après vous. Léa appelle mon avocat. 

Léa c'est mon assistante. J'ai été traine comme un criminel au poste de police. Ils ne m'ont pas laissé prendre ma propre voiture. Ceci est vraiment embarrassant devant mes employés. Je ne sais même pas de quoi on m'accuse. 

Quelques minutes plus tard nous voilà arrivés au poste de police. On me fit entrer dans une pièce où se trouvaient déjà d'autres hommes comme moi. On me demanda d'enlever ma veste et de me positionner à côté des autres tout droit en regardant devant. Il y avait sûrement quelqu'un de l'autre côté de la vitre. Si seulement je pouvais savoir qui ?Quelques minutes plus tard la salle se vida et il ne restait que moi. 

On me fit asseoir à une table et me passa des menottes. 

_Vous êtes suspecté de viol avec préméditation et d'incitation à la drogue. 

_Quoi ? Vous blaguez j'espère. 

_Ici c'est nous qui posons les questions. Vous avez droit à un avocat et tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. 

C'est quoi cet cauchemard. On me tendit un dossier et me demanda de l'ouvrir ce que je fis. 

_Reconnaissez vous la jeune fille sur la photo ? 

_Bien sûr c'est Julie. Une amie. 

L'accusé a reconnu connaître la victime. Selon lui c'est une amie. 

_Donc vous aimez violer vos amies après les avoir drogués ? 

_Violer ? Mais de quoi parlez vous. 

_Cette jeune fille a appelé la police ce matin. Nous l'avons retrouvés à l'hôpital dans un sale état. Elle nous a confirmé avoir été dans une boîte de nuit ,avoir été drogué et violée. Quand nous lui avons demandé un nom, elle nous a donné le votre. C'est des gens comme vous qui emprisonnent la société d'aujourd'hui. 

_C'est sans doute un malentendu. Je ne fréquente pas les boîtes de nuit et j'étais chez moi Hier au chaud. 

_Etes vous mariés ? 

_Non. J'ai une fiancée mais elle est en voyage. 

_La pauvre ! Si elle savait réellement qui vous étiez. je suppose alors qu'il n'y a personne pour confirmer votre alibi. Vous feriez mieux d'avouer qu'on en finisse. 

_J'aimerais parler à mon avocat. 

Ils me lancèrent tous deux des regards dégoûtés et sortirent de la salle. Dans quel pétrin cette dingue m'a encore mis. Viol et drogue ? Elle veut vraiment ruiner ma réputation pour une partie de jambes en l'air en plus. Je suis exaspéré. Ils me font poiroter pendant une trentaine de minutes, sûrement espérant que je demande à avouer une chose dont je n'ai absolument aucune idée avec ces menottes qui me font visiblement mal au poignet. 

_Mr Weston, votre avocat est heureusement ou malheureusement ça dépend, injoignable. Vous allez devoir passer la nuit en cellule. On verra si vous faites toujours le malin. On a le droit de vous garder pendant 48h donc bon séjour chez nous. Mais vous avez droit à un autre appel. Ils me donnent mon téléphone et je remarque que j'ai plusieurs appels en absences de Miranda. Je pouvais appeler quelqu'un d'autre pour me sortir d'ici et ne pas avoir à passer la nuit en prison mais je préfère m'assurer qu'elle va bien. Je compose son numéro et mon phone rend l'âme. Merde ! On dirait que j'ai pas vraiment de chance.Ils n'allaient sûrement pas me le charger vu qu'ils sont assurés que je suis coupable. 

Ils m'entraîne dans une cellule et m'enferme là. Comment pouvais-je m'endormir en ne sachant pas comment Miranda se portait .Que vais je faire de Julie ? J'étais là entrain de réfléchir quand j'entendis ouvrir la grille. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il faisait. 

_Monsieur Weston, vous êtes libre de partir. 

_Deja ? Vous avez pu joindre mon avocat. 

_Non mais nous vous avons peut être mal jugé. Mademoiselle Julie a appelé pour nous expliquer ce qui s'est vraiment passé. Elle ne se souvient pas de son agresseur. Elle voulait juste qu'on vous informe de son état. Nous avons mal interprété les informations. Nous vous prions de nous excuser. 

_Vous ne faisiez que votre boulot n'est ce pas ? Ravie que tout soit réglé. Je vais pouvoir rentrer chez moi. 

_Oui vous pouvez passez au comptoir chercher vos affaires personnelles. 

Il était déjà 22h ce qui veut dire que j'ai passé plus de 10h de temps enfermé. Mon portable étant éteint, il faut que je trouve un taxi pour rentrer chez moi, prendre une bonne douche. Une voiture s'arrêta à mon niveau et qui vois je au volant : Julie. 

_Need a ride ? Je te dépose. 

_Non Merci. 

_Allez Ari il se fait tard et tu ne trouvera pas de taxi dans cet endroit à cette heure. 

_Je vais prendre le risque. 

_Je sais que tu es fâché contre moi mais fallait pas me provoquer. Donnes moi juste ce que je demande et il n'y aura pas de problème. Ceci n'est qu'une infime partie de ce que je suis capable de faire. Stp prends moi là toute suite si tu veux. Dans la voiture, contre le mur, peu m'importe. Je veux juste sentir ta bite en moi. Je t'en supplie Aristide ne m'en prive pas. 

Elle se mit même à pleurer. Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça. 

_Je suis fiancé Julie. Trouves toi un autre baiseur et fiche moi la paix. 

_Tu l'auras cherché ! et elle démarre en trombe. 

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Un secret si lourd à...