Chapitre 35
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 35 : Retour à Ikoyi
( J'aime avant de lire )
** Favor **
Je suis revenu à Ikoyi parce que la dame qui s'occupe d'Ikena m'a demandé cela. Elle m'a dit Qu'il y'a un médecin, qui a une appréciation particulière pour ce genre de cas, arrivé à Ikoyi spécialement pour Ikena et qu'il a besoin de mon avis. Elle ne m'a pas donné plus d'explications, je devais venir pour savoir et c'est ce que j'ai fait. Le problème c'est que je ne suis pas venu seule, Olaedo est rentrée aussi.
Je ne voulais pas ça, je voulais venir seule et encore moins le dire à Ola parce qu'elle peut très bien le dire à son père. C'est un gros risque que j'ai pris en lui disant cela même si Saphir et Najite sont soulagées qu'elle soit avec moi.
Olaedo ( me regardant ) : Maintenant que tu es là, où vas tu descendre ?
Moi ( regardant la route ) : Je ne sais pas encore, je chercherai.
Olaedo : Descends à la maison alors.
Moi : Non Ola, je t'ai dit que je ne veux pas et que tu ne dois dire à personne que je suis là.
Olaedo : Je ne te comprends pas, nous sommes ta famille pourtant. Je n'ai jamis compris pourquoi tu est parti du jour au lendemain et là encore, je ne comprends toujours pas.
Moi : Tu le sauras plus tard.
Olaedo : Sois sûre que à ce '' plus tard '' là, tu me diras tout sans possibilité d'omission même si je pense quand même que tu devrais me dire. Je suis ta soeur tout de même.
Moi : Ola, pitié ( la suppliant du regard ).
Olaedo ( pouffant ) : Mademoiselle Favor Okafor et ses mystères. Ok, cherchons alors.
Moi : Non, tu rentre et je vais me débrouiller toute seule.
Olaedo : Oh ma belle tu te trompe largement. Si tu compte m'échapper encore, tu fais une belle erreur crois-moi. On y va, je sais où te trouver une chambre style américain pas cher ( s'en allant ).
Elle a arrêté un taxi qui nous menait là où madame a décidé et durant le trajet, elle manipulait son téléphone. Que manigance-t-elle ?
Le quartier dans lequel nous sommes arrivés n'est pas très très loin de la maison de ses parents, que fait-elle ?
Nous sommes descendues et elle m'a mené dans la chambre qu'elle réservait apparemment depuis son téléphone. Arrivées devant la porte, elle a demandé à ce qu'on attende la clé avec le propriétaire. Quand il est arrivé, j'étais à la fois énervée mais aussi contente.
Moi ( le regardant arrivé) : Je ne sais pas pourquoi je ne suis pas surprise.
Olaedo : Cesse de bouder, c'est Ikemefuna quand même. Il a le droit de savoir que notre petite Favor va bien.
Moi : …
Ikemefuna ( content de me voir ) : Favor ( me prenant dans ses bras ) !!
Moi ( souriant ) : Bonjour Ikeme.
Ikemefuna ( me regardant ) : Tu vas bien ma petite ( souriant ) ?
Moi : Oui, je vais bien.
Ikemefuna : Que nous as-tu fait ici ? On t'a tellement cherché.
Moi : Désolée !
Ikemefuna ( à Olaedo ) : Je t'avais bien dit qu'on la reverrai N'est-ce pas ? Voilà !
Il a ouvert la porte de la chambre et m'a installé. Comme Ola disait, c'est juste une chambre style américain avec une douche et un coin cuisine.
Ikemefuna : J'espère que tu te plairas ici.
Moi : Ça me va. Combien dois-je payer ?
Ikemefuna : Non non, ne t'inquiète pas pour ça. Tu n'as pas besoin de payer quelque chose.
Moi : Comment ça ?
Ikemefuna : Je te laisse la chambre pour le temps que tu voudras, ne t'inquiète pas ple loyer.
Moi : Mais si, il le faut quand même.
Ikemefuna : Non je te dis ( souriant ).
Moi ( regardant Olaedo ) : C'est toi ça, N'est-ce pas ?
Olaedo ( souriant ) : Maintenant que tu es installée, on va manger s'il vous plaît.
Moi : Non Ola.
Olaedo ( sortant ) : Je ne demande pas ton avis, on y va.
Je dois aller retrouver Ikena mais elle ne le sait pas donc je vais devoir rester avec jusqu'à ce qu'elle décide de rentrer chez elle. Ainsi, je pourrai & y aller sans être obligée de répondre à des questions de sa part.
Nous sommes allé à l'endroit où nous nous retrouvions tous les trois pour manger.
Ikemefuna : Alors, raconte, c'était quoi le but de ta fuite ?
Moi : Rien, c'était juste sur un coup de tête… Une envie, si tu vois le genre.
Ikemefuna : Je vois ! Tu revenu définitivement ?
Moi : Non !
Ikemefuna : Et Ikena ? Même lui tu l'as emmené ?
Moi : Il va bien Ikeme ( souriant ). Et vous, à quel niveau êtes vous pour le mariage ?
Ikemefuna : De mon côté je réunis encore quelques petites choses mais ta soeur ( la regardant ), je suis certaine qu'elle est très prête.
Olaedo : Bien sûr ! Et puis, même si tu étais prêt on ne devait pas faire ce mariage sans t'avoir retrouvé Favor. Tu me vois me marier sans toi à côté ? Never !
Ikemefuna : Exactement.
Moi : Et si vous ne me retrouviez pas ?
Olaedo : On devait forcément te retrouver ma petite.
Ikemefuna : D'ailleurs, où vis-tu ? Tu t'en sors là-bas ?
Moi ( regardant Olaedo ) : Je suis à Mainland. Ça va, je tiens comme je peux.
Ikemefuna : Super ! Suis très heureux de te revoir.
Moi : C'est réciproque ( souriant ).
Nous sommes restés là à manger et surtout à raconter pendant longtemps puis ils m'ont ramené dans la chambre et sont allés je ne sais où.
Dès que je les ai vu prendre un taxi, je suis à mon tour sorti en prendre un pour me rendre au chevet Ikena.
En route, j'ai contacté la dame et elle m'a attendu à l'entrée de l'établissement.
Moi ( souriant ) : Bonjour Madame Okoro !
Mrs Okoro : Bonjour Favor ! Tu m'as l'air bien portante et pleine de bonheur là ( me regardant, souriant ).
Pleine de bonheur ( rire ) ?
C'est tellement improbable !
Moi : Pleine de bonheur non mais je suis bien portante comparée à mon frère.
Mrs Okoro : Suis-moi !
Elle m'a emmené dans son bureau et elle a pu me parler de mon frère.
Mrs Okoro : Ce médecin a été spécialement appelé pour Ikena vu qu'il a une appréciation particulière de son état comme je t'ai dit. Par conséquent, pour qu'il prenne son temps pour soigner ton frère il est nécessaire qu'il ait ta permission.
Moi : Tout ce qu'il voudra,tant que ça le sorte de cet état.
Mrs Okoro ( se levant ) : Viens avec moi, je préfère que tu discute avec lui une bonne fois.
Cette fois-ci, elle m'a emmené dans la chambre d'Ikena et quand je l'ai vu, je n'ai pas pu m'empêcher de couler des larmes. '' je te laisse, je vais chercher le docteur '', a-t-elle dit.
Moi ( prenant sa main ) : Ike ? Tu m'as tellement manqué ( éclatant en sanglots ) … Je suis désolée ! Désolée d'être parti si longtemps, désolée de ne pas être venu m'occuper de toi. J'espère que tu ne pense pas que je t'ai abandonné, je ne le ferai jamais. Tu vois, Dieu t'aime tellement qu'il a permis qu'un médecin vienne ici pour toi. Je lui serai éternellement reconnaissante s'il parvient à te réveiller. Quant à moi, j'ai beaucoup de choses à te raconter et je vais commencer par … ( interrompue par Madame Okoro ).
Mrs Okoro : Elle est ici avec lui docteur.
J'ai rapidement essuyé les larmes du revers de la main avant de me tourner vers eux … Je suis surprise de le voir.
Prince ( me regardant ) : Favor ?
Moi ( soutenant son regard ) : …
Mrs Okoro : Vous vous connaissez ?
Prince : Brièvement… vous nous laissez s'il vous plaît ?
Mrs Okoro : Si vous avez besoin de moi, je serai dans mon bureau.
Elle nous laisse.
Prince ( s'approchant de moi ) : Tu as pleuré Favor ( me touchant le visage ) ?
Moi ( gênée ) : Euh… non … non ! Ne t'inquiète pas ! Que fais-tu ici !
Prince : Je t'ai dit que je voyageais pour le travail, je travaille là. C'est ton frère ?
Moi : Oui.
Prince : Décidément, on va se croiser toute notre vie.
Moi : Décidément, tu vas me sauver toute ma vie.
Prince ( souriant ) : N'exagère pas.
Moi : D'abord tu m'empêche d'avoir une commotion et maintenant, tu viens t'occuper de mon frère.
Prince : Il se trouve que je te trouve toujours sur mon chemin, ce n'est pas de ma faute et ça ne me déplaît pas d'ailleurs.
Moi ( souriant ) : …
Prince : J'attendais rentrer sur Mainland pour apprendre à te connaître mais comme tu es là, je vais en profiter.
Moi : D'accord mais pour l'instant, revenons à Ikena.
Prince : Oui … comme je disais à Madame Okoro, pour ce genre de cas j'utilise des méthodes particulières et j'ai besoin de ton accord pour que je ne puisse avoir aucune restriction.
Moi : Qu'elles sont ces méthodes ?
Prince : Je préfère qu'elles restent entre le patient et moi sinon tu m'empêcheras de travailler correctement.
Moi : Tu me fais peur là.
Prince : Surtout pas, je ne ferais rien qui ira à l'encontre de sa santé. C'est bien pour le contraire que je suis là.
Moi : …
Prince : Tu m'as fait confiance une fois déjà au point de me permettre de te raccompagner chez toi alors permets moi cela aussi.
Moi : Ok … je te fais confiance, je te laisse faire ton travail. Comment ça se passera ?
Prince : Je fais faire ce que j'ai à faire puis ensemble on vérifiera les battements de son cœur. Après ce que je ferai, ils seront faibles. Faibles mais ils seront le signe que ton frère est toujours parmi nous et après ça, ce sera à lui de se battre pour se réveiller. Ça prendra du temps malgré ça pour qu'il se réveille mais c'est tellement nécessaire.
Moi : Tu as déjà eu à gérer ce genre de cas ?
Prince : Penses-tu qu'on m'aurait appelé si non ?
Moi : Suis-je bête ? Tu as raison !
Prince : Tu iras alors signer les papiers qu'il faut auprès de Madame Okoro.
Moi : Je le ferai.
Prince : Je suis content de te voir. Je sais que ce n'est pas le lieu approprié pour ce genre de demande mais après tout ça, je pourrai t'inviter dîner ?
En dépit du fait qu'il soit le médecin qui s'occupe se mon frère, peut-être pourra-t-il me permettre de sortir de ce gouffre dans lequel m'a plongé Wale.
Ce n'est pas que je veux l'utiliser, juste que je veux m'accorder une vie saine.
Moi : Je ne vais pas refuser une telle invitation.
Prince : J'espère que ce n'est pas le fait que je soigne ton frère qui t'y oblige ?
Moi : Il n'est pas question de redevance, ne t'inquiète pas ( souriant ).
Prince : D'accord ! Et si pour que je puisse savoir à qui j'ai à faire comme patient tu me parle de ton frère ?
Parler de mon frère ?
Ça, je peux le faire.
** Vers d'autres cieux / Ikena **
Moi : Maman, tu vois... Elle est là ma grande sœur ( content ).
Maman : Ne t'avais je pas dit qu'elle reviendrait ?
Moi : Si maman, elle est là et je suis très content de la voir. Elle connait le monsieur qui est venu pour m'aider maman, regarde.
Maman : Oui, je vois bien et je suis contente aussi qu'elle ait pu te trouver quelqu'un pour t'aider. Tu as entendu ce qu'il a dit non ?
Moi : Je ne sais pas.
Maman : Après ce qu'il te fera, quand ton cœur va battre faiblement tu va devoir te battre de ton côté pour te lever.
Moi : Oui maman.
Je suis content.
Elle était parti depuis et elle est avec moi aujourd'hui. Je suis content de la voir et beaucoup content que le gentil docteur a accepté de me soigner.
Je veux déjà guérir et me réveiller pour pouvoir jouer avec ma grande sœur comme on l'a toujours fait.
Moi : Maman ?
Maman : Oui mon grand ?
Moi : Elle ne partira plus N'est-ce pas ?
Maman : Dis toi juste que peu importe où elle, elle est avec toi surtout que c'est pour toi qu'elle le fait.
Moi : Mais elle va encore me manquer.
Maman : Tu te rappelle de ce qu'elle t'avait dit quand elle était parti ?
Moi : Oui maman.
Maman : Répète toi ça tous les jours et tu verras qu'elle ne t'abandonne pas.
Ce sera facile à faire.
Ici, je me rappelle de tout.
Le plus petit détail, je le vois.
Je sais qu'elle ne m'a pas abandonné mais c'est dur de rester sans la voir.
** Wale **
Nous sommes arrivés depuis une heure déjà à Omukoro, j'attends que papa termine sa réunion avec les notables pour lui parler parce que je ne compte pas repartir dans l'avion fait et je ne compte pas dormir ici.
Papa ( sortant ) : Il est où mon fils ? J'ai ouïe dire qu'il est dans ce royaume.
Moi ( me levant ) : Je suis là père ( souriant ).
Je ne l'appelle père que quand il est avec ses notables ou quand il m'énerve.
Parfois, je dis même Igwe.
Papa ( souriant ) : Mon fils ( m'embrassant ), comment vas-tu ?
Moi : Je vais bien père et toi ?
Chef Okoli ( père de Festus ) : Ton père se fait vieux mais il va bien mon prince, bon retour chez toi.
Moi : Merci Chef ( le regardant ).
Papa : Tu es venu depuis quand ? On va t'avoir pour longtemps cette fois-ci ?
Moi : Malheureusement non, j'aimerais parler avec toi d'une chose importante.
Papa : Je vois. Je vais recevoir mon fils, je vous ferai appeler plus tard ( s'adressant aux notables qui étaient encore là ).
Chef Ezeonu ( père de Wisdom ) : Ils sont là nos enfants ?
Moi : Non chef, ils comptaient venir mais dernier changement. Mais il n'est pas nécessaire de s'inquiéter, ils viendront.
Ils sont sortis et m'ont laissé avec papa.
J'ai fait appel à mère, Aike ( venu avec sa femme ) , Destiny et Agudo.
Aike : Alors mon frère, on t'écoute.
Moi : Je suis sûr que vous avez une idée de ma venue ici, mon mariage. Avant de commencer, j'aimerais savoir qui a décidé que Agudo vienne s'installer chez moi ?
Papa : C'est bien moi.
Moi : Je suis sûr que l'idée ne vient pas de toi. Pourquoi ne pas avoir demandé mon avis ?
Mère : Ce n'était pas nécessaire, tu dois apprendre à respecter ce que dit ton père.
Moi ( la regardant ) : Ce n'était pas nécessaire ? Donc si je comprends bien ce n'est pas nécessaire que vous preniez mon avis ? Mais j'ai une question pour vous, c'est avec la qui de qui que vous êtes en train de jouer ?
Mère : Tu dois comprendre que …
Moi : Sauf votre respect mère, je veux simplement une réponse.
Mère : ...
Moi : Il s'agit de ma vie, MA vie vous comprenez ? Vous ne pouvez pas vous permettre de jouer ainsi avec, c'est mesquin ce que vous faites.
Papa : Qu'Appelle tu mesquin ? N'ai-je pas le droit d'avoir mon point de vue à donner sur la vie de mon fils ?
Moi : Si papa. Un point de vue si mais là on a l'impression que ma vie ne m'appartient plus du tout.
Papa : Te trouver une femme est ma façon de te donner un point de vue. Agudo est mon choix mon fils.
Moi : Me proposer une femme, c'est ça le point de vue mais me l'imposer en est une autre. A propos, toi qui pense tant que Agudo est parfaite, t'a-t-elle dit ce qu'elle a fait à sa sœur ? Avec la complicité de Destiny ici présente ?
Papa : Qu'a-t-elle fait ?
Moi : Je vais laisser les concernées vous raconter.
Elles : …
Moi : Ok, je vais vous dire. Il se trouve que Agudo et Destiny ont fait enfermer
Une personne innocente par jalousie ou je ne sais quoi d'autre.
Papa : Ta sœur ? Tu as fait enfermer Olaedo ? Mais pourquoi ?
Destiny : Ce n'est pas Olaedo papa, c'est une autre de ses sœurs.
Papa : Racontez moi cette histoire, je veux comprendre. D'où sort cette sœur & pourquoi parler de jalousie ?
Moi : Agudo on t'écoute.
Agudo ( exposant ) : Tu veux quoi Wale ? Tu veux que je dise quoi d'autre ? Oui je l'ai fait… j'ai fait enfermer par propre sœur par jalousie mais c'est parce que je t'aime tu comprends ? Je ne peux te voir fricoter sous mes yeux avec ma propre sœur.
Moi : Mais la personne que je fréquente ne te regarde pas, ma vie ne te regarde pas du tout.
Aike : Tu entretiens une relation avec sa sœur ?
Moi : Je ne l'ai pas connu en tant que sa sœur mais là n'est pas le problème, je v que vous me laissez vivre ma vie tranquille.
Agudo ( rire ) : Vivre ta vie ? Avec une prostituée ?
Papa : Quoi ?
Agudo : Oui oui, vous avez bien entendu. Votre fils oublie de vous dire que la personne qu'il préfère et qu'il compte vous présentez est une prostituée.
Papa ( se levant ) : Jamais !! Jamais je ne vais accepter une telle personne dans ma famille tu comprends ?
Moi : Parce que tu préfères croire en ce que une inconnue de te dit par rapport à ce que moi ton fils je veux ?
Papa : J'ai assez entendu tes bêtises tu comprends ? J'ai dit non, je ne veux pas d'elle dans ma famille. Une personne aux mœurs légères, c'est ce que tu veux ?
Moi : Tu ne la connais même pas papa, tu ferais mieux de ne pas écouter ce que te dis cette folle. Elle veut mon argent et c'est tout ce qui l'intéresse donc elle fait tout ce qu'elle peut.
Mère : Parce qu'elle peut inventer une telle chose ?
Moi : Oh mais tu ne sais pas ce qu'elle peut avoir dans sa tête crois moi.
Aike : Wale mais …
Moi ( le coupant ) : Surtout pas toi Aike ! Tu devrais être content que je ne veuille pas de ce trône et m'aider même pour cela mais tu fais l'hypocrite, pourquoi donc ? Écoutez moi tous et très bien, c'est la dernière fois que vous me voyez parce que je compte vous laissez dans votre mesquinerie. Ma propre famille me fait vivre un calvaire sans penser à ce que je pourrais bien ressentir... ( pause ) …Vous vous rendez compte ? Vous prenez des décisions à ma place et vous vous attendez à ce que je réponde favorablement ? Je suis un humain tout de même. Papa, tu as été celui qui a toujours dit qu'il faut croire en ses rêves et se battre pour ses propres choix N'est-ce pas ? Alors, que t'arrive-t-il donc ? Pourquoi as-tu ainsi changé ? Si maman était là, tu ne devais pas agir de la sorte, je ne sais pas ce qui t'arrive parce que je ne te reconnais pas. Quoiqu'il en soit, j'ai pris ma décision et Agudo, je ne la voudrais jamais dans ma vie. Vous pourrez l'épouser autant que vous voudrez mais elle ne sera jamais ma femme... JAMAIS !
Mère : C'est pour vivre avec une femme qui vend son corps ?
Moi : Si tu le penses, oui ! Je la préfère 1000 fois à Agudo et sachez qu'elle ne vend rien sur son corps. C'est une femme qui se bat pour quelque chose et c'est elle que je choisis. Une chose est sûre, je vous informe simplement parce que vos avis je n'en ai vraiment plus besoin. Jusqu'ici, ils ont été très nocifs. Destiny ( la regardant ), tu n'imagine pas la déception que je ressens à ton égard. Tu as toujours été ma petite Destiny, ma deuxième femme comme j'aimais tant le dire et c'est pour cela que je t'accordais tout mais maintenant tu m'as bien déçu. Je me demande même qui tu es vraiment désormais. Il a suffit que ce poison ( regardant Agudo ) vienne dans notre royaume pour que de tels comportements naissent, c'est tellement décevant. Papa ( le regardant ), tu as toujours été un Igwe juste mais là, tu perds ce qui fait celui que tu es vraiment. Tu me maudiras certainement quand je partirais mais je sais aussi que tu comprendras un peu plus tard ( m'en allant ).
Je suis sorti en les laissant ici.
J'ai fini avec eux et désormais c'est ainsi que les choses se feront.
Ma priorité maintenant c'est Favor et je compte bien revenir à la charge.