Chapitre 35
Ecrit par Mayei
Chapitre 35
...Windi Agnero...
Tante jeanne : vous avez tout détruit
Moi : non ! Nous avons juste prié nos vies en mains en m’acceptant pas de subir les conséquences des liens que vous avez tissé alors que nous n’étions même pas nées. Et pour ça franchement je ne m’excuserai pas.
Tante jeanne : tu es vraiment la fille de ton père ! Maintenant nous avons tout perdu. Même mon appartement.
Moi : tu peux toujours vivre chez moi.
Tante jeanne (se levant) : c’est ce que je compte faire. Mes affaires sont déjà en route Chez toi. Je m’en vais.
J’en avais marre à la fin. Chaque jour nous avions droit à des serments. Le Père de Dominique et Huguette les a complètement reniées. Elles sont donc dans leurs coins. Heureusement qu’il n’était pas mon père alors le fait qu’il ne m’adresse point là parole ne me faisait ni chaud ni froid. J’avais bien d’autres choses à régler pour me prendre la tête avec toute cette histoire. En parlant d’autre chose. Il fallait que j’appelle Dénis pour parler avec lui. Je composais son numéro à partir de mon fixe.
Dénis : allo ?
Moi : bonjour dénis c’est Windi.
Dénis : oh ma chérie comment vas-tu ?
Moi : bien ! J’appelais pour savoir si tu étais libre ce soir vers 19 heures. J’aimerais qu’on aille prendre un pot quelque part.
Dénis : pour toi je suis complément libre. C’est quand et où tu veux.
Moi : pas de soucis ! Je t’enverrai le nom du coin. On se dit à dix-neuf heures alors
Dénis : à tout à l’heure.
J’ai échangé un peu avec Williams ! Il commence à prendre beaucoup de place dans ma vie mais bon j’y vais quand même doucement. Je suis restée au bureau jusqu’à dix-huit heures par là. En quittant j’ai bien pris le bouquet de fleurs que m’avait été envoyé par Dénis et je lui ai envoyé le nom de l’endroit où nous étions supposés nous voir. Comme il était ponctuel il était là avant moi alors il m’a vue traverser le restaurant avec son bouquet de fleurs. J’ai déposé ça à ses pieds et je me suis assise en face de lui.
Dénis : bonsoir...
Moi : bonsoir dénis ! Je vais aller tout droit au but. Je t’ai plusieurs fois fait des messages pour te dire d’arrêter avec ces fleurs que tu envoies. Apparemment le message ne passe pas. Voilà pourquoi j’ai décidé qu’on se voit aujourd’hui. Peut-être qu’entendre ça de vive voix te fera réaliser que je ne veux plus rien recevoir de toi. Toi et moi c’est terminé que tu sois divorcé ou non ne changera rien à ma décision. Je ne veux plus de toi alors arrête toute tentative de séduction et tes fleurs à tout bout de champ...
Dénis : Windi tout ce que je veux juste que tu m’accordes une seconde chance. Tu verras
Moi : Dénis arrête avec tout ça ! Je ne suis pas obligée de t’accorder cette chance. C’est ma vie et je dis non. Non c’est non.
Dénis : Windi je t’aime vraiment ! Je t’aime comme je n’ai jamais aimé avant.
« Chérie »
Le temps que je ne réalise que Williams était devant moi, il levait mon menton et m’embrassait langoureusement. J’ai répondu avec ferveur à ce baiser.
Williams : tu ne m’as pas dit que tu serais ici !
Moi : je suis venue régler quelque chose urgemment
Williams (se tournant vers dénis) : oh je vois ! (Tendant la main) bonsoir monsieur !
Dénis ne prit pas la peine de prendre cette main tendue.
Williams : je t’attends on rentre ensemble ?
Moi : pas de soucis.
Il s’en alla me laissant à nouveau seule avec dénis.
Dénis : c’est à cause de lui ? N’est-ce pas ?
Moi : tu sais quoi ? Je vais rentrer. J’espère que tout est clair (me levant)
Dénis (me retenant par Le Bras) : tu vas le regretter Windi...et tu vas revenir vers moi en rampant mais je ne te reprendrai pas.
Moi (me dégageant vivement) : Merci de me faire voir ton vrai visage de monstre ! Bye
Je suis sortie rapidement en direction de ma voiture. Williams se trouvait adossé contre celle-ci. Je marquais un moment d’arrêt avant de reprendre tous les esprits et avancer vers lui. Je n’avais pas remarqué le monsieur à côté. Je saluais timidement.
Williams : où sont tes clés ?
Moi : la !
Il me prit les clés et les rendit au monsieur. La consigne était qu’il dépose ma voiture chez lui. Quant à moi, il m’ouvrit la portière et m’invita à prendre place. On démarrait. Il prit tout de même la peine de me donner l’autorisation de m’emmener avec lui. Tout le long du trajet je repensais à cette soirée avec Dénis. Le note sur laquelle nous nous étions laissés. Je ne lui connaissais pas cette facette de la personnalité. Lui qui était constamment doux. C’est à croire que lorsque les gens sont frustrés ou que tout ne va pas dans leur sens, ils perdent tous leurs moyens. Dénis m’a dit profondément déçue. Nous sommes enfin arrivés chez Williams et le cher monsieur ma fait le tour du propriétaire. Il n’y a qu’une seule chose qui m’a marquée.
Moi : c’est vraiment propre chez toi !
Williams : eh oui ! J’y tiens énormément pour ne pas dire que je suis un maniaque.
Moi : oh je vois !
Il resta adossé contre le mur à me regarder profondément. J’en étais vraiment gênée. Il me caressait...me déshabillait du regard.
Moi : pourquoi me regardes-tu ?
Williams : parce que j’ai envie de te retirer cette robe et de laisser les traces de mon passage sur ton corps.
Il approchait puis s’arrêta à mon niveau avant de se mettre à me murmurer à l’oreille.
Williams : j’ai envie de te traîner jusqu’à ma chambre et te baiser comme ma salope.
Oh my God ! Mes poils s’hérissaient sur le coup. J’adorais qu’on me parle de façon aussi crue lorsque je me retrouvais dans le lit d’un homme. Pour la plupart du temps j’avais peur d’en parler pour ne pas qu’on me voit autrement mais la Williams venait de me faire mouiller ma culotte sans grand effort. Je levais la tête vers lui à la rechercher de ses lèvres. Nous nous embrassions avec fougue. Sa langue caressait la mienne...il me faisait planer. Je me retirais un instant.
Moi : baise-moi comme ta salope Williams
Williams : ce sera monsieur Abouo pour toi ! Et je ne t’ai pas autorisé à me tutoyer
Moi (me prêtent au jeu) : faites de moi ce que vous voulez monsieur Abouo.
Il me décolla du sol et marcha avec moi jusque dans sa chambre où il me posa avec délicatesse sur le lit. Ce fut la seule note de douceur que j’eus durant toute cette soirée. Nous nous sommes dévorés dans un long baiser puis nos vêtements ont volé en l’air. Sa queue était bien en évidence sous mes yeux. Mes mains se sont activées toutes seules sur sa colonne de chair. Elle était grosse et bien dure. Pendant que je le branlais, Il poursuivi ses caresses sur mes seins et mes fesses. Il m’a attrapée par les cheveux et m’a forcée à la prendre entre mes lèvres. J’en avais des frissons dans le dos.
Bientôt, l’un de ses doigts s’est immiscé entre mes cuisses pour fouiller mon intimité. Voyant que je n’osais toujours pas protester, il m’a retournée d’un coup. Pendant un moment, j’ai senti ses caresses sur mes fesses puis quelque chose de chaud et dur à l’entrée de mon minou, me tenant par les hanches, il a poussé d’un coup et s’est introduit complètement en moi.
Sa queue épaisse me pilonnait sans ménagement. J’avais du mal à savoir si cela me faisait du bien ou du mal. A chacun de ses mouvements, mes fesses claquaient contre son ventre et mes seins tressautaient. Je subissais ses assauts, tantôt très doux, tantôt très violents. Sa queue sortait presque entièrement de ma chatte avant d’y revenir à fond. Cela me secouait tout le corps. Il m’a baisée dans cette position un bon quart d’heure puis il m’a retournée de nouveau. Là, face à moi, il a enfoncé sa grosse pine dans ma chatte. Les bras en arrière pour prendre appui, je lui offrais mes seins tendus. Il les pétrissait vigoureusement tout en s’activant comme un fou entre mes cuisses.
Finalement, il est sorti de ma chatte et m’a fait mettre à genoux devant lui pour que je le suce encore une fois. C’est lui qui imprimait le rythme. En fait, il se branlait dans ma bouche. Son gland était entre mes lèvres, prêt à exploser.
...Ludovic Desoto...
Papa : tu penses être prêt pour ça ?
Moi : plus que prêt ! Tu me connais et tu sais que je ne suis pas du genre à prendre les responsabilités à la légère. C’est elle que je veux et je suis prêt à faire le déplacement.
Papa : pas de soucis ! Je vais joindre ton grand-père et ta tante et nous irons voir la famille de Alice alors. Morelle connaît là-bas n’est-ce pas ?
Moi : oui ! Aussi il fallait que je te parle de quelque chose.
Papa : j’écoute !
Moi : j’ai pensé au fait que Alice et moi déménagions dans une autre maison enfin notre maison.
Papa : oh mais il y a assez de place pour tout le monde ici.
Moi : je sais ! Mais nous aurons besoin de notre intimité...et toi aussi d’ailleurs
Papa : pardon ?
Moi : Luna et toi ! Ça saute aux yeux que tu en pinces pour elle papa...sans vouloir te manquer de respect bien sûr.
Papa : tu dis n’importe quoi ! Concentre-toi sur tes présentations.
Monsieur Desoto et l’expression de ses sentiments. C’est tellement difficile pour lui. Ça va faire deux jours que Alice est repartie en famille et elle me manque terriblement. Je suis en train de mettre tout en œuvre pour qu’elle me rejoigne rapidement. Avec Morelle nous sommes allées visiter plusieurs maisons aujourd’hui et je lui ai demandé de prendre tout en photo. Elle allait les envoyer à Alice en prétendant que c’était son petit ami qui avait l’embarras du choix. Du coup nous verrons ce qu’elle aimera et c’est celle-ci que je prendrai. Dans deux semaines nous irons faire les présentations ou du moins c’était ce qui était prévu mais je voulais en même temps qu’on fasse la dote. Un truc symbolique entre les deux familles comme ça se faisait aux temps jadis avant que tout prenne une autre envergure. Ça non plus Alice n’est pas au courant. Je l’aime tellement.
Toc toc !
Moi : oui ?
« C’est moi »
Moi : rentre Morelle c’est ouvert !
Morelle : elle a choisi la deuxième maison !
Moi : top ! Beau joué
Morelle : top où ? Pardon donne-moi mon argent on va avancer.
Moi : je ne t’ai pas connue comme ça hein.
Moelle : les temps changent mon petit ! Donne-moi l’argent.
J’ai fait sortir ce que j’avais dans la poche et entrepris de lui donner un billet lorsqu’elle m’arracha le tout et se mit à courir. Je ne pris même pas la peine d’aller après elle. Elle allait me rendre d’autres services et j’allais lui rappeler qu’elle avait pris toute cette somme avec moi. Rira bien qui rira le dernier. J’ai sorti mon ordinateur et ai appelé Julien après avoir fait le calcul du décalage horaire.
Julien : man tu déranges !
Moi : habilles toi un jour ! Toujours torse nu.
Julien : on dit quoi ?
Moi : on dit que je vais me présenter officiellement chez Alice et faire la dot.
Julien : déjà ?
Moi : pourquoi tout le monde me pose cette question ?
Julien : parce que c’est beaucoup trop tôt. Même pas un an
Moi : pourtant je ne vous ai jamais présenté une quelconque copine car je savais ce que je voulais. J’attendais patiemment celle que Dieu avait prévu pour moi et c’est Alice. Pourquoi attendre alors ?
Keuf keuf keuf
Moi : c’est qui qui tousse ? Tu n’es pas seul ?
Melissa passa devant moi en serviette et me salua avec un large sourire ! Je lui répondis tandis que tout devenait plus clair dans mon esprit. Il avait dit que je dérangeais quand j’ai appelé. Lui torse nu et elle en serviette.
Moi : vous avez remis le couvert ?
Julien : que veux-tu C’est la mère de ma fille. Elle est revenue à de meilleurs sentiments même si j’ai bavé.
Moi : lol comment va la petite ?
Julien : super bien
Moi : bon je vous laisse ! Je ne vais pas vous retenir plus longtemps.
Julien : bye !
[... ...]
Une semaine est passée et nous sommes tous prêts pour frapper à la porte de chez Alice. Je suis complètement anxieux. Ça n’allait pas entre elle et les membres de sa famille paternelle alors ce sont ses oncles maternels qui seront présents à la cérémonie. Moi j’ai juste hâte qu’on soit au moment. Lorsque j’ai expliqué à Alice qu’on voulait en même temps faire la dot, elle nous a laissé savoir qu’on pouvait dans ce cas faire ça directement sans le « kôkôkô ». Pour la cérémonie nous portons tous le même pagne de notre côté. Durant tout le trajet, papa et mon grand-père n’ont pas cessé de me chahuter. Tante Monique, elle, s’en prenait à papa.
Tata Monique : voilà ton fils qui va se marier alors que tu ne l’es pas. Que dois-je dire ? prends exemple sur ton fils ?
Papa : Monique ! tu sais que je vais demander au chauffeur de s’arrêter et tu vas descendre ici ?
Tata Monique : les taxis ne sont pas finis dans la ville oh ! je vais suivre ta voiture.
Papa et sa sœur avait une drôle de manière de montrer qu’ils s’aimaient. Toujours en train de faire des histoires. Lorsque nous sommes arrivés, Tante Monique poussait le fauteuil de papa et nous rentrions. L’oncle de Alice et mon grand-père ont été ceux qui ont mené les discussions. Lorsqu’il a fallu montrer les éléments de la dot nous avons vu les sourires sur les visages.
Papa disait que c’était son premier enfant qui se mariait alors il misait tout. Nous avons apporté avec nous une douzaine de pagne pour la mère, une douzaine pour la fiancée, des parures, des bouteilles d’alcool de très bonne qualité et une somme d’argent conséquente. Ils étaient tous unanimes sur la qualité de la dot même si nous avons quand même fait sorti l’argent pour le transport.
Alice ma été présentée officiellement et la séance était levée. Nous pouvions enfin passer au déjeuner. C’était vraiment dans la bonne ambiance. La mère de Alice était un concentré de bonheur. Elle mettait tout le monde à l’aise et ne cessait de me taquiner. Nous avons quitté la maison de Alice à seize heure pour rejoindre la nôtre.
Alice : je suis épuisée
Moi : et moi donc ? J’ai juste envie de plonger sur le lit et m’endormir
Alice : va te laver d’abord et retirer tes vêtements.
Moi : pour une fois je passe !
Nous nous sommes endormis lourdement pour se réveiller plus tard revigorés et d’attaque. Le soir même j’ai invité Alice dans un restaurant de la place pour un pot et changer d’air un peu.
Alice : tu penses que Luna ne m’aime pas ?
Moi : pourquoi tu penses ça ?
Alice : je ne sais pas ! Elle parait distante et froide chaque fois qu’on se trouve dans une même pièce.
Moi : ça doit être une impression
Alice : d’accord si tu le dis !
Alice s’est mise à me caresser sous la table avec ses pieds. Pourtant elle affichait une mine des plus sérieuses. Cette fille allait me tuer un jour. Elle avance son pied jusque vers ma virilité. Heureusement que nous étions dans un coin à l’abris du regard alors nous n’avions pas à craindre de se faire prendre ou des regards indiscrets.
Moi : Alice reste tranquille
Alice : mais je fais quoi ? Je mange non !
Moi : hum ! J’ai réussi à t’avoir un entretien pour ce lundi dans notre banque partenaire. Ça a été une sacrée aubaine alors je compte sur toi pour tout casser.
Alice (se figeant) : quel lundi ?
Moi : après demain ! Et j’oubliais demain nous devons nous rendre quelque part.
Alice : j’ai peur Ludovic
Moi : de ?
Alice : l’entretien non ?
Moi : tu devrais ! j’ai appris que la personne qui se charge du recrutement est vraiment difficile et ne badine pas hein.
Alice : sérieux ?
Moi : lol ! regarde ta tête ! je déconne.
Elle a boudé toute la soirée. J’ai dû lui demander pardon longtemps avant qu’elle ne revienne à de meilleurs sentiments. Cette même nuit elle a encore dormi complètement nue en faisant exprès de se coller à moi. Elle jouait avec mes nerfs…à chaque fois que je poussais pour éviter la bonne dame réduisait aussi l’écart. Je n’ai eu la paix que lorsqu’elle s’est endormie. Cette affaire de rester chaste jusqu’au mariage devenait beaucoup plus compliquée. Le lendemain c’était dimanche et c’est avec joie que nous sommes allés à la messe ensemble. C’est ensemble que nous avons choisi la paroisse parmi celles qui nous entouraient et nous avons pris la route. Après la messe j’ai conduit jusqu’à la maison qu’elle avait choisie et me suis garée devant.
Alice : mais je connais cette maison ! je suis sûre de l’avoir déjà vue quelque part.
Moi (ouvrant la porte) : tu te souviens des photos que morelle t’avait envoyée ?
Alice : vous n’estes pas sérieux des.
Moi : puisque nous allons nous marier faut bien qu’on vive quelque part. c’est donc notre chez nous.
Alice s’est empressée de rentrer dans la maison. Ce n’était rien de bien grand puisque nous débutions tout juste. Trois chambres et quatre douches, un salon assez vaste, une cuisine style américain et un très grand jardin. En trente minutes nous avions fait le tour du propriétaire. Puisque c’était Alice la dame de la maison, je n’avais pas fait de décoration et je n’avais pas choisi les meubles. Elle fera ça toute seule ou on peut le faire ensemble si jamais, elle décidait de m’inclure. En tout cas je lisais la joie sur son visage et cela faisait mon bonheur.
…Dominique…
Le docteur (me remettant le carnet) : à bientôt madame Agnero.
Moi : A bientôt docteur.
Je sors du bureau du docteur avec un large sourire sur les lèvres. Je suis enceinte ! Je suis enceinte ! je pensais que c’était une blague de mauvais gout lorsque Windi me l’avait annoncée mais le docteur venait de confirmer mon état. Je suis bel et bien enceinte. Je n’arrive pas à le croire. Je pense qu’aujourd’hui c’est le plus beau jour de ma vie. Qui aurait cru que j’allais porter un enfant un jour ? je n’avais pas arrêté une seconde de me toucher le ventre en allant emprunter mon taxi. C’est un miracle dans ma vie. Il fallait que je dise merci à Dieu. J’étais novice dans cette affaire de Dieu mais un peu un peu je me faisais un chemin. J’allais attendre un peu avant de l’annoncer à mon entourage. La stérile que j’étais portait aujourd’hui un enfant dans ses entrailles. C’est de cette joie dont voulait me priver ma famille ? j’étais très heureuse de cette décision que nous avions prise.
J’ai eu mon taxi à qui j’ai demandé de rouler doucement. Avec les nombreux trous qu’il y a sur la route il ne fallait pas qu’il tombe violemment dans un trou et que cela touche mon enfant. Ne me regardez pas comme ça, je prends soin de cet petit être. C’est ma responsabilité de mère. Je me souvins de Windi et lui passais un coup de fil.
Windi : Allo ?
Moi (enthousiaste) : Je viens de chez le docteur !
Windi : et ?
Moi : je suis enceinte ! je suis enceinte !
Windi : je te l’avais dit ! toutes mes félicitations ma chérie. J’espère que ce sera un garçon ! trop de fille dans cette famille.
Moi : en parlant de cette famille…je tiens à attendre un peu avant de l’annoncer.
Windi : ton secret est bien gardé avec moi.
Moi : Windi ?
Windi : oui ?
Moi : je tenais vraiment à m’excuser pour ce que j’ai eu à te faire par le passé. Je m’excuse d’avoir provoqué…
Windi : oublions tu veux ?
Moi : merci
J’étais arrivée alors je raccrochais en étant reconnaissante. C’est fou comme souvent on prend du recul et l’on se rend compte de combien nous avons été cons. Si c’était à refaire, il y aurait bien de choses que j’aurais faites différemment en commençant par poursuivre une fille parce qu’elle sortirait avec mon époux. M’en prendre à elle passant outre le fait que nous soyons de la même famille. Si ce n’était pas de la bêtise. Je suis ressortie de ma maison en direction de la boutique du mauritanien pour prendre une boisson bien fraiche. J’en avais drôlement envie. J’étais en train de retourner à la maison lorsque je reçu l’appel de Denis. Je me demandais bien ce qu’il me voulait. Aux dernières nouvelles j’avais signe tous les documents nécessaires sous sa vigilance. Je n’avais pas envie de parler sur la route alors je laissais sonner jusqu’à ce que ça coupe. Il rappela et cette fois ci étant devant ma porte je décrochais. Le bon monsieur souhaitait me voir pour parler. Il disait être devant chez moi et avait pu comprendre que je ne vivais plus là. Je lui remis ma nouvelle adresse et il se mit en route. Lorsqu’il arriva je le reçu normalement et le fis asseoir. Après lui avoir servi à boire je me joignis a lui.
Denis : donc comme ça tu as déménagé ?
Moi : eh oui
Denis : est-ce parce que tu avais envie de faire disparaitre toute trace de moi ? toute trace de notre vie ensemble ?
Moi : rien à avoir ! c’est un choix personnel.
Je restais délibérément évasive sur mes réponses. Je n’étais plus dans l’obligation de partager quoi que ce soit avec lui. J’attendais impatiemment qu’il en vienne au fait. J’étais fatiguée de passer mon temps à deviner pour le bon monsieur avait cherché à me voir aussi urgemment.
Denis : un choix personnel ! je vois ! (Terminant son verre) Dominique…je ne sais pas pourquoi j’ai lance la procédure de divorce. Je ne sais pas pourquoi je me suis éloigné de toi et j’ai commis toutes ces erreurs. Je t’avais comme un trésor et j’ai tout foutu en l’air. Je sais que tu as déjà signé les papiers du divorce mais je ne compte pas les remettre à l’avocat. Je veux qu’on revienne comme avant. Qu’on réapprenne à vivre ensemble. Je veux retrouver ma femme. Je ne veux plus divorcer Dominique.
Je restais silencieuse à le regarder profondément en me demandant si tout allait bien chez lui. Etait-ce ce même Denis qui se pavanait ici en me répétant combien il ne voulait plus de moi dans sa vie ? Etait-ce ce même Denis qui, lorsque j’avais voyage, avait emménagé dans une autre maison pour vivre son idylle avec ma cousine ? en parlant de ma cousine, j’eu comme une idée lumière ou plutôt une évidence. Denis se foutait vraiment de moi. Il pensait s’en sortir comme ça. Ce cher monsieur ne voulait pas sortir perdant de cette histoire.
Moi : Denis ! c’est parce que Windi t’a repoussé que tu te retrouves ici dans mon salon à me raconter n’importe quoi ?
Denis : quoi ? comment oses-tu penser ça ne serait-ce qu’un instant ? Jamais je ne ferai ça.
Moi : Arrête de mentir…tu ne sais pas le faire ! je ne t’ai pas connu comme ça Denis ! j’ai vu le bouquet de fleurs que tu as fait livrer à son bureau (il baissa la tête). Et même si ce n’était pas le cas, je ne serai pas revenue avec toi. Je porte l’enfant d’un autre…
Denis : QUOI ???? qu’est-ce que tu racontes ? tu es enceinte ?
Moi : il faut croire que oui ! Je me rends compte que nous ne sommes pas compatibles puisque tu as réussi à mettre ma cousine enceinte et que de mon côté j’ai pu tomber enceinte.
Denis ne savait pas tous les dessous de l’histoire concernant ma famille et je préférais que ça reste ainsi. Qu’il prenne cet argument d’incompatibilité la comme ça.
Denis : tu veux dire que le divorce n’a même pas encore été signé que tu t’empresses de te donner à un autre ?
Moi : ça c’est l’hôpital qui se fout de la charité.
Denis : je veux savoir c’est qui immédiatement
Moi : ça ne te regarde pas. Va-t’en maintenant sinon je vais alerter le voisinage et les jeunes de se quartiers se chargeront de régler ton cas.
Denis : je ne savais pas que tu étais de mœurs aussi légères.
Moi : ça ne fait rien ! sors maintenant
Je me suis levée pour lui ouvrir la porte et le bon monsieur est sorti tout furieux comme s’il avait raison. Je ne sais pas pour qui il se prenait. Tu as été le premier à tromper ici et c’est toi qui traite les autres de mœurs légères ? on aura tout vu. Je me suis posée dans mon fauteuil devant la télévision quand la question que m’avait posée Denis tout à l’heure m’est revenue à l’esprit. Qui était le père de cet enfant ? tout ce que je savais de lui était qu’il s’appelait Pierre-André Clark. C’est tout ce que je savais de lui avec une vague image de son physique en esprit. Avais-je vraiment besoin de la présence d’un père ? Je n’allais pas me morfondre sur ça en tout cas. Ma préoccupation première était de mener cette grossesse à terme et que l’enfant soit en parfaite santé. Je pouvais très bien m’occuper de lui toute seule. Je n’allais pas aller à la chasse au père.