Chapitre 35 :
Ecrit par Maya my'a
George ne cessait d'appeler Monique, qui dans sa chambre d'hôtel, papotait avec Mr Pitter.
-Il ne cesse de t'appeler !
-Il se fatiguera !
-Monique ! Je souhaite de tout cœur te voir sortir de cette prison, dans laquelle tu es enfermée depuis toutes ces années.
-J'y suis presque !
-Réponds à son appel, la conseilla Pitter, calmement. Écoute-le ! Certes, rien ne sera plus comme avant. Mais écoute ce qu'il a à te dire...
-Il m'a fait tant de mal... Dit-elle émotive.
-Montre lui que tu es forte... Réponds s'il te plaît, Monique, dit Pitter.
-d'accord... Répondit-elle en prenant son téléphone. Je vais à la réception répondre à cet appel.
-Comme tu veux !
Monique m'apercevait depuis les marches d'escalier. Elle larmoyait avant de pousser un gros sanglot, puis venir presque en courant vers moi.
-Ah ! Jessica !
-Monique !
-Monique ! C'est ainsi que tu m'appelles ? Après presque deux mois de disparition.
-J'aurais dû voyager dans un autre pays, et y rester au moins quatre ans...
-Jessica...
-Monique ! Je ne suis pas ici pour toi ! Tu peux vaquer à tes occupations. Ignore ma présence comme tu as toujours ignoré les crimes de ton mari sur moi.
-Jessica !
-Tu m'as vendu à combien de franc CFA ? Monique !
-Jessica !
-Décroche ton téléphone qui ne cesse de sonner ! L'ordonnais-je en lui arrachant le téléphone des mains.
-Hum ! Monique ! Fixant l'écran avec dégoût.
-Décroche ! Tu me l'as pris pour ça ! Décroche maintenant, se désolait-elle.
-Tel mari ! Telle femme ! Madame se la coule douce dans un hôtel, dans les bras d'un vieux blanc, tandis que son mari appel sans arrêt. Hiii! Prends ton téléphone...
-Jessica ! Me fixait-elle le visage sans expression.
J'étais heureuse de voir Monique, mais je ne voulais pas le montrer, du fait de la rancune que, j'avais à son égard. Cependant, tante Priscilla qui suivait notre conversation intervenait pour détendre l'atmosphère.
-Jessica calme tes ardeurs ! Monique n'est qu'une victime comme toi ! Tu ne dois t'en prendre qu'a George ! Ce manipulateur est le seul responsable.
-Merci beaucoup Priscilla ! Elle me voit comme l'incantation du mal qu'elle a subie ! Déplorait Monique, les yeux levés au ciel.
-j'y vais, tante Priscilla !
Je tournais le dos à Monique. Honnêtement, je n'avais plus rien à lui dire, et elle aussi s'éloignait pour répondre à son téléphone.
-Tante Priscilla ! J'ai une information capitale à te dire...
-Jessica ! Tu deviens très mal polie, toi. Tu me déçois. Comment peux-tu t'adresser à ta mère ainsi, sans jugeote ? Où est partie ta bonne éducation ?
-On discute où pas ?
-Hum ! Me fixait-elle stupéfaite ! Je m'adresse à un mur en béton, il me semble !
-J'ai plus important à te dire !
-Jessica ! Hum, je t'écoute !
-C'est un peu long !
-Je vois ! Prenons place au salon…