Chapitre 34 :

Ecrit par Maya my'a


-Merci ! Dis-je en prenant l'enveloppe que je mis dans mon sac.


-Il y a cinq cent mille pour tes funérailles...


(au fond de moi) : " tu devrais plutôt le garder pour tes premiers soins"


-Tu veux me tuer ?


-Non ! C'est un langage ! Jessica, j'ai mal ! Monte sur moi.


Cette alchimie était très forte. Il ne tenait presque plus.


-Tu oublies mes documents ! 


-Fait vite, j'ai envie !


Je lui apportai les documents sous ses yeux. Il gesticulait en tenant son sexe. Aussi, il ouvrait difficilement ses yeux. C'était à ce moment que je lui donnais le stylo. Il me tint par la taille avec pression. 


-Assis toi sur ce bijou.


- Laisse-moi d'abord te faire une fellation.


- Tu commences à comprendre la chose. 


J'avais envie de vomir voyant son sexe. 


-Attends ma puce, je signe rapidement tes documents. Ta mère reviendra bientôt.


(au fond de moi) : "Wai ! C'est ça, signe !"


Il délirait ! 


Il signa sans lire le document. Pendant ce temps, je calculais la distance de la porte au salon pour sortir de cette maison rapidement. 


-C'est fait !  maintenant viens par là, petite sauvageonne ! Me tirait-il, vers lui avec force. Je vais bien te baiser. Ta mère me fait chier depuis que tu es partie...


-Calme-toi ! Et laisse-moi d'abord ranger ces documents. 


Il s'affaiblit ! Son sexe s'enflait de plus en plus. Il suait à grosses gouttes. 


-Jessica ! Tu... Hurlait-il, les mains sur le sexe. 


Je me détachais prestement, récupérant mon sac à dos ainsi que tous les documents. George semblait délirer. Son rythme cardiaque s'accélérait ! Il perdait ses moyens. 


-Je vais te... Te...Tu...euh... Te tuer ! Jessica. Criait-il presque en pleurant.


-Oui ! Mais pas aujourd'hui ! Pour l'instant, souffre.


J'éloignais ses vêtements de lui, sans aucune autre pensé dans la tête. George hurlait très fort ; 


-Jessica ! Ne me laisse pas ainsi s'il te plaît, se morfondait-il de douleur. 


-Ça te fait plaisir ? Hum ! Salopard.


-Jessica ! Jessica ! Qu'as-tu mis d... Jessica.


 Je quittai la maison par la fenêtre. 


En chemin, à pic, un ami m'appelait pour la conclure notre arrangement sur les documents signés par George.


-C'est fait ! Tous les documents sont signés !


-Bien ma petite ! Pour le reste, je m'en charge. 


 Cet homme acceptait de m'aider sans pression. 


-Je compte beaucoup sur toi !


- Pas de panique ! Je t'attends au bureau ! 


- Sans faute ! Je suis en route.


"Maintenant, Monique ne pleurnichera plus aux pieds de cet homme au cœur sombre" pensais-je en ricanant.


Toute cette scène se passa une fois de plus à l'insu de Monique. Elle avait rejoint Priscilla au méridien. Sur ce lieu l'ambiance était apaisante. Elle paraissait plus calme, grâce à Tante Priscilla. 


Monique avait désormais l'assurance dont elle manquait pour comprendre que, je reviendrai vers elle tôt où tard. De son côté, je savais qu'elle mettait un plan en place. Mais pour le moment, elle se détendait dans cet hôtel.


Tante Priscilla avait pris une suite qu'elles partageaient à trois : les deux femmes et David. 


Elle fit le tour de la chambre, malgré tout, plongée dans ses pensées.


-Comment pourrais-je m'épanouir sans mon bébé Jessica ? Si je savais que j'épousais un démon... Hum. George, tu vas le payer ! Tu as touché l'intouchable : je vais te détruire.


 Ses pensées dispersées grimpèrent sur les collines du mont Kilimandjaro et, firent un grand saut dans le Nyiragongo.


Monique s'accusait et s'envolait de ce que nous vivions.


(...)


Au restaurant de l'hôtel, les deux femmes s'attablèrent avec Monsieur Pitter ! Ce dernière témoignait de la sympathie pour Monique. Il se liait d'amitier. 


Avec un collègue, monsieur Pitter y était aussi pour passer du temps. Par surprise, il trouva Monique sur les lieux.


 Alors, Monique le présenta à tante Priscilla.


-Pitter ! Priscilla !


-Elle m'a souvent parlé de vous ! Je suis très honoré ! Et ravie de savoir qu'elle peut compter sur vous. Complimentait-il tante Priscilla souriant. Monique a besoin de notre soutien pour surmonter ses souffrances.


-Je suis également très honoré ! Monique est une femme pleine d'ambition, d'amour... Elle mérite notre soutien, répondait tante Priscilla.


-Merci à vous ! Merci infiniment. Je suis toujours inquiète ! Depuis que m'a fille est partie de la maison, je ne l'ai pas revue. Je ne sais pas où elle se loge. Ainsi, je n'ai pas de paix.


-Jessica va bien ! Elle est juste remontée contre toi... C'est normal. Elle reviendra d'elle-même.


En plein conversation, le téléphone de Monique sonnait dans sa petite pochette.


-George ne cesse pas de m'appeler, constatait-elle, sortant le téléphone de sac.


-Décroche pour savoir ! Suggerait tante Priscilla. Heureusement que Pitter s'est déplacé.


- Je n'ai plus envie de l'entendre ce démon ! Alors, qu'il ne me pousse pas à faire un crime. 


-Maitrise-toi Monique ! Continuons de jouer. Il comprendra qu'il est démasqué, plus tard.


Monique ne savait pas si elle devait répondre ou pas. Mais elle était sûre qu'elle n'avait pas envie de l'entendre. 


-Décroche Monique ! Dit Priscilla


-Monsieur Pitter est de retour ! Répondit Monique


-George commence sûrement à comprendre.


-Priscilla ! Ce type ne comprendra jamais. Il n'a Dieu que lui-même. Si ça se trouve, il m'appelle, soit parce qu'il veut manger, comme depuis trois jours, il ne se nourrit pas à la maison, soit parce qu'il veut baiser. 


-Tu sais à qui tu as affaire ! 


-Assurément ! Maintenant, il est temps pour lui de vivre le mal qu'il m'a infligé.


-Ça ne sent pas très bon à l'horizon, éclatait tante Priscilla de rire. 


Monique la suivie dans son fou rire.


Muette