Chapitre 35 : récupérez le colis.

Ecrit par afi92


Nina revient quelques minutes après  toute souriante.


Richard : ma chérie, c’est pour quoi ce sourire ? Tu as eu une promotion au téléphone ou quoi ?  (on se mit tous à rire.)


Elle : (souriant) non-non, c’était le père de Rosine avec ces blagues. Il était en communication avec Rosine quand l’appel a coupé donc il a rappelé pour s'assurer que tout allait bien. Donc je lui ai dit qu’il ne fallait pas qu'il s’inquiète que sa petite fille gâtée pourrie était entre de bonne mains avec nous au restaurant Phénicien.


Je manque de m’étouffer avec mon verre, Nina vient de dire quoi là ?


Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN..


Mr KOUESSAN 


Je raccroche et fixe le téléphone depuis un moment. J’ai bien entendu ce que Nina vient de me dire ? ( je dépose mon portable , marche vers la fenêtre et me retourne pour encore mieux regarder le téléphone comme si ça pouvait me confirmer quelques choses).

Est-ce moi qui me trompe ou cette fille vient de me dire qu’elle et son copain était avec Rosine et son mari au Phénicien ? Analysons un peu voir, si c'est aujourd'hui ils dînent tous ensemble alors cela signifie que notre plan pour enlever Rosine lors de la sortie de demain est tombé à l’eau.

       Mais pourquoi ils ont changé le programme ? Je n'aime pas l’allure que prennent les choses. Il Faudrait que j’appelle Bernard, on doit faire enlever Rosine aujourd'hui sans plus attendre je ne veux pas d’une nouvelle surprise comme celle-ci.


      ( je m’approche du bureau, prends le téléphone et lance le numéro de mon fils on a plus une minute à perdre avec la manière dont ils changent les choses vaut mieux qu’on agisse et très vite)


Tonalité d’appel sortant….


Moi : allô ! Allô ! bernard vient immédiatement chez moi, on a un problème je t’attends fait vite.


Lui : d'accord papa, je serai là dans quelques minutes, je me mets en chemin. Clic


     Mais pour qui cet imbécile de David se prend pour changer les trucs à la dernière minute alors qu’il m’avait bien confirmé le programme. Il ne perd rien pour attendre.

.

Au même moment au Phénicien…


Je manque de m’étouffer avec mon verre, Nina vient de dire quoi là ? Ne me dîtes pas que cette fille a trouvé un moyen de passer un foutu appel alors que j’ai tout fait pour l'empêcher. Mais c’est quoi cette folie d’être aussi têtue ?

    

       Il faut que je me calme sortir des reproches ici et maintenant n’arrange rien ni personne. Ça pourrait même dégénérer et gâcherait tout ce que j’ai prévu alors je vais garder mon calme comme si de rien n’était, ce qui est fait, est fait.

      Il me faut maintenant accélérer les trucs. Même si je ne sais vraiment pas comment. On ne peut pas partir à la hâte quand même ça serait louche, je fais quoi maintenant ?


Moi : ( avec un regard ferme) rosine qu’est ce qu'on s’était dit ? ( Oui pas de critique, mais ne rien dit aussi serait louche elle n’est pas certes idiote cette fille. Je ne dois laisser voir aucun doute sur la manière dont je fonctionne même si c’est durant un dîner d’amoureux.)


Elle : sorry , mon chéri, je devrais déprogrammer mon rendez-vous avec papa. Excuses moi, c'est finit les appels promis.


Moi : ok, j'ai compris, mais je te préviens que je n'ai pas aimé.


( Richard, voyant sûrement mon trouble, intervient)


Richard : bon les amoureux de l’année. Revenons à notre soirée. Je crois que tout le monde est servi, il faut qu’on mange avant que ça ne se refroidisse totalement, parce que j’en connais une à cette table qui risque de nous faire une crise si on ne s’y met pas tout de suite.

( lui et Rosine tournent le regard vers Nina)


Nina : (jouant à l’étonner) mais oh un peu de quand même inh vous deux là. Quoi vous allez me dire que vous n’avez pas faim ou quoi. Tsip (on se met à  tous rire à la manière dont elle serre immédiatement la mine la pauvre)


Richard : (se reprenant de son fou rire) nous, on a rien dire ma belle. Bon comme je le précisais, le repas est déjà servir et on va pas débuter ce copieux repas durant un si merveilleux moment sans dire un mot à celui qui a rendu tout ceci possible. Donc comme le dit-on souvent que celui qui a le plus faim prie pour nous.


Nina : bébé ah bon ? D'accord, il n’y a pas de soucis, mais heureusement que je n'ai absolument pas faim comme vous tous vous le pensez alors. Je passe la main à ma très chère copine le privilège d’inviter les anges à venir bénir notre repas.


Richard : mais j'ai même pas dire ton nom mon amour.


Rosine : (confuse) mais hayi qui a dit que moi, j’ai faim ? Et je tiens à te rappeler que je ne suis pas une chrétienne. Je ne sais même pas comment on fait ce genre de truc. Et de plus je crois même pas à votre Jésus et tout ce qui va avec donc tu crois qu’il viendra bénit un repas ici en mon nom ?


( Je crois que Richard est presque choqué à la limite par sa réponse, mais Nina et moi non ah, c’est sa  meilleure amie, c’est tout à fait normal pour nous deux. En vrai Rosine n'a jamais aimé prié au début de notre mariage, j’avais une bible que je laissais tout le temps sur la table de nuit, mais à chaque fois elle le rangeait dans le tiroir et fermait à clé. Elle a refusé qu’on fasse un mariage religieux. Bof moi ça m’arrangeait puisque tous les documents sont des faux, mais géré le coté religieux serait un peu embarrassant. C'est ça même qui m'a encouragé à lui faire ma demande en mariage.)


Nina : (voyant la gêne de Rosine et l’étonnement de son copain se reprend très vite) tu es bête Rosine, il n’y a pas un mode d’emploi pour prier, tu le fais, tout le temps croit moi. Ok, je vais le faire. 


Prions : père trois fois saints, dieu père nous te remercions pour le souffle de vie et la protection que tu nous a accordé  tout au long de cette journée. Père toi qui a été bon pour nous et pour nos proche nous te disons merci encore une fois.

Dans Mathieu 6 : 26, il est écrit : regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?

Père cette parole s’est accomplit dans nos vies. Tu as béni l’œuvre de nos mains et nous as accordé notre pain quotidien, nous te sommes reconnaissants du plus profond de notre cœur pour ton amour envers nous tes enfants.

Tu as béni l’œuvre de nos mains et nous as accordé notre pain quotidien, nous te sommes reconnaissants du plus profond de notre cœur. Que ce repas fortifie nos corps comme ta parole le fait à nos âmes. Père permet à ceux qui n’ont rien à manger en ce moment de trouver quelques choses également. Fait leur grâce comme tu nous l'as fait enfin que ton nom soit encore plus élevé et que la terre entière soit témoin de ta bienveillance et de ta grandeur. Au nom du père, du fils et du saint esprit, j'ai prié, Amen.

( on réponds tous en cœur Amen même Rosine s’y met)


Rosine : (toute souriante) eh ma copine inh. Madame pasteur. Faudra que tu.m'explique ton trois fois saints là inh jai rien capté. ( rire) 


     Le repas débute dans la bonne ambiance Nina est à fond sur son assiette et ne calcule presque plus personne. Je comprends mieux la phrase de tout à l’heure de Richard. Elle a un bon appétit cette fille.


Je jette un regard à Rosine qui n’a presque pas touché son assiette. Les couverts en mains en train de fixer le repas comme si elle avait vu un truc choquant. Elle était, à la limite tétanisée.


Moi : (inquiet) chérie tout va bien ? Pourquoi tu ne manges pas ? Qu'est-ce qui ne va pas ?


Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN..


Mr KOUESSAN


Moi : (je ne vais pas aller par quatre-chemins.) ta sœur et son mari dînent avec leur ami à l'instant où je te parle au lieu de demain.


Bernard : mais qu’est-ce que tu racontes là ? Comment çà à l'instant ? C’était prévu sur le jeudi non. Mes gars s'apprêtent à intervenir le jeudi. Qu’est-ce qui a bien pu leur passer par la tête ? Mais il t’avait pourtant dit le jeudi non ?


Moi : (énervé) tu crois que je t’aurai donné une fausse information ? J’ai beaucoup plus à perdre dans cette histoire que toi alors tu te calmes et ne me parles plus sur ce ton. On va la kidnapper aujourd’hui même. S'ils sont prêts pour demain, il n'y a pas une grande différence qu'ils passent en action aujourd'hui.


Bernard : quoi ? Mais tu as perdu la tête ? Tu crois que c’est un truc qu’on organise comme ça sur un coup de tête ? Il faut des stratégies, des précisions. En agissant à la hâte, ils peuvent commettre des erreurs. Je ne crois pas que ça pourrait marcher et je ne connais même pas la disponibilité des gars.


Moi : mon Cher Fils, avec de l’argent, on peut tout. Il suffit de leur dire quand, où, comment et la manière dont tu veux que ça se fasse.     

      Alors tu vas rappeler tes gars. Et leur proposé le triple de ce qu’on devrait leur payer à condition, bien sûr qu’ils agissent maintenant. Si j’ai bien noté ce que Nina m'a dit au téléphone, ils sont au Phénicien.

Mais pour ne pas encore avoir de surprise, tu vas poster une équipe devant leur maison et une iras au restaurant comme cela si on les rate au restaurant, on les aura lorsqu'ils rentreront chez eux.


Bernard : d’accord papa, j’ai compris, c'est comme tu veux, c'est toi qui décides.( sortant son portable et lancant l’appel en prenant soin de le mettre sous haut parleur )


Bernard : allô ! mec il y a un changement de programme la livraison se fera aujourd'hui  plutôt que demain. On triple les frais de livraison si tu réussis à réunir une équipe et que la livraison se fait cette nuit.


Inconnu : (silence) tu as dit vous tripler les frais de livraison ? C’est bien ça ? Si c’est dans ce sens, je serai ok avec mon équipe dit nous juste où se trouve le colis et la nouvelle adresse du lieu de livraison.


Bernard : ok mec s'est calé. Actuellement, le colis se trouve à l’hôtel phénicien, mais je ne sais pas si c’est à l’étage ou en bas. Mais il est préférable que ton équipe se divise en deux. Une à l’entrepôt de stockage du colis et l’autre au Phénicien. (Je le regarde bizarrement avec ces histoires de colis la jeunesse d’aujourd’hui tout un protocole pour dire des choses banales. Où il a appris tout ceci ? )


Moi : (lui coupant la parole) et je voudrais que vous éliminiez son mari. (Il met la main sur le haut-parleur en écarquillant les yeux. De l'autre bout du fil, on pouvait entendre l'inconnu demandant de répéter, ces oreilles sont bouchées ou quoi. )


Bernard  : mais de quoi tu parles ce n'était pas ce qui était prévu papa. Nina saura après que c’est nous qui l’avions faire enlever. Comment on va justifier la mort de son mari ?


Moi : (riant à gorge déployée comme un vrai fou) fait ce que je te dis, je t'expliquerai après le véritable plan. Cet imbécile a trop duré dans la vie de ta sœur. Il va devenir curieux, on va faire une pierre deux coups.


Bernard: hum, tu m'étonneras toujours papa. (enlevant la main du micro et s'adressant à l'inconnu) Payer un aller simple au conducteur du colis.


Inconnu : ok, resté en contact, on vous tient informé de l’évolution. Clik


Bernard  : alors papa, tu m’expliques ? Qu'est-ce que tu as encore en tête ? ….


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Le chemin du destin