CHAPITRE 35: WEE-KEND SUCRÉ 2.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 35 : WEE-KEND SUCRÉ 2 :

(Ce n'est pas de ma faute oh, le contemporain ne voulait pas me laisser finir avec les débats)


**LESLIE OYAME**


J’ouvre les yeux ce matin avec le bruit des oiseaux et coqs. Je suis tellement heureuse en ce moment qu’un sourire est niché sur mes lèvres et mon cœur gonflé de bonheur. Je suis dans les bras de Mfoula qui est encore endormi derrière moi. Je repense à la nuit d’hier et mon sourire s’élargit d’avantage au point où je sens une forte montée de sang sur mes joues. Je viens de passer la plus belle nuit de toute mon existence. Non seulement j’ai retrouvé les plaisirs de la chair mais aussi et c’est le plus important, j’ai découvert le plaisir et le bonheur de faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime et qui nous aime en retour. Cette nuit j’ai compris c’est quoi la différence entre coucher et faire l’amour avec un homme. Avant je couchais avec les hommes mais ce n’est pas la même chose avec Archy. Avec lui, je n’ai pas ressenti le besoin de me prouver ou de lui prouver que je savais m’y prendre, je n’avais pas besoin de jouer un rôle ou d’être sous la réserve. Au contraire, j’avais envie d’être moi-même, de lui montrer mes sentiments, ma sensibilité et de lui appartenir totalement, je l’ai fait et j’ai adoré.

Je me retourne pour le regarder dormir et je souris en me mordillant la lèvre inférieure, il est beau même dans son sommeil. Je remarque les marques que je lui ai faites au niveau de son cou et de son épaule et mon esprit me renvoie immédiatement l’image de lui me pénétrant pour la première fois depuis des années. Je ne saurais décrire avec des mots ce que j’ai ressenti à cet instant mais je sais seulement que je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer car toutes mes émotions étaient touchées, j’avais l’impression que cette pénétration n’était pas seulement que physique, il était aussi en train de pénétrer mon âme qui jusque-là avait été fermée après le départ de ma grand-mère. Il venait d’atteindre un autre niveau. Je le regarde dormir et une autre scène vient m’assaillir l’esprit. À l’intérieur j’étais toute jeune, j’avais l’âge des jumeaux et j’étais à Minvoul (au nord du Gabon, dans la 9e province du Woleu-Ntem) avec ma grand-mère que j’appelais « Mema » (maman) parce que je la considérais comme ma mère. Nous étions toutes les deux dans une de ses plantations et je travaillais la terre avec ma petite houe. Il était midi et le soleil était en haut dans le ciel et ses rayons frappaient fort sur nous. Elle s’était arrêtée et était allée s’abriter sous un grand arbre.


Mamie : Triomphe ?

Moi : Mema ?

Mamie : Laisse d’abord ça et tu viens t’abriter, le soleil est déjà trop fort, il risque d’abimer ta jolie peau, on va continuer après.

Moi : (Me levant) D’accord 

Mamie : Viens avec tes outils sinon le soleil va chauffer ça.


J’avais tout pris et j’étais allée la trouver sous l’arbre. Elle avait aménagé un endroit pour s’asseoir et nous l’avions fait. On avait profité à boire et à manger pendant que nous y étions.


Mamie : Depuis que j’avais dit à ton grand père de me construire même un hangar ici pour que nous puissions nous abriter mais rien, les esprits de paresse et de non accomplissement qui travaillent sur la lignée de cet homme sont debout, on a beau lutté avec mais rien. Le voilà qui a fui à Libreville pour aller trouver son fils et boire le vin. Heureusement tu es née non ? Leur sorcellerie va bientôt finir, tu triomphera de toutes ces choses parce que tu es une triomphatrice (me saisissant le menton) tu comprends ?


J’avais bougé la tête en signe affirmatif.


Mamie : Tu ne seras pas comme les gens de cette famille et tu n’épouseras pas non plus un homme comme ton père ou ton grand père. Tu épouseras un homme qui prendra soin de toi et te traitera comme une reine. J’ai vu que c’est un homme grand, noir et fort. Un homme brave aux côtés de qui tu marcheras la tête haute. J’ai vu ça dans mon rêve et je sais que c’est la vérité. Tu seras très spéciale pour lui.


Elle m’avait ensuite tiré à elle et j’avais déposé ma tête sur ses cuisses.La scène s’arrête là et j’ai regardé Mfoula. Avant quand je pensais à cette scène, je croyais que l’homme dont me parlait ma grand-mère c’était Benjamin parce qu’il avait les caractéristiques physiques décrites par elle. En plus, je voyais comment il traitait Joliane à l’époque au quartier et je me disais que c’était lui. Aujourd’hui, avec du recul et après avoir rencontré Mfoula, je me dis que je m’étais certainement trompée, je crois aujourd’hui que l’homme dont il est fait mention, c’est lui.

Il se met à bouger dans son sommeil avant d’ouvrir les yeux. Il sourit immédiatement en me voyant le regarder et j’en fait autant.


Arsène : Est-ce possible de se réveiller en tombant sur la plus belle image qu’il m’a été donnée de voir ?

Moi : (Souriant davantage) Oui. Bonjour Archy.


Il m’a fait basculer pour se retrouver au dessus de moi avant de me mordiller les mâchoires et le cou, cela me fait immédiatement éclater de rire.


Arsène : (Bisous dans le cou) Bonjour ma Douce, tu as bien dormi ?

Moi : (Souriante) J’ai dormi comme un bébé dans tes bras qui étaient très confortables.

Arsène : Tu m’envoies ravi.


Il m’a embrassé sur la bouche un moment avant de se redresser et me soulever comme un bébé dans ses bras.


Moi : (Riant en tenant son cou) Où est-ce que tu m’emmènes ?

Arsène : (Quittant le lit) Sous la douche, on va prendre notre douche ensemble et se brosser.

Moi : Je n’ai pas de brosse et même aucune affaire. 

Arsène : Il y a un paquet de brosses neuves ici, pour les affaires, tu porteras les miennes. Je t’ai trouvé hyper sexy dans mon t-shirt hier, je sais que tu le seras dans les autres.

Moi : Hum. On ne va pas sortir de la maison ?

Arsène : Si, nous allons trouver une solution.


Il m’a emmené dans la douche et nous a remis des brosses à dents avec lesquelles nous nous sommes brossés puis nous sommes passés sous la douche. 


Arsène : (Me savonnant le corps en insistant sur mes seins) Ils seront bien propre après ça.


Je me suis retournée pour lui faire face un sourire sur les lèvres. J’ai mis le gel sur mes mains avant de lui rendre la pareille. J’ai commencé sur son cou avant de descendre sur ses épaules, son torse, son dos, son ventre. Je me suis agenouillée devant lui pour atteindre ses pieds et remonter vers ses cuisses pour finir avec son pénis et ses testicules. J’ai insisté sur cette partie et il s’est dressé devant mon visage. 


Moi : Ouvre le robinet.


Il l’a fait et l’eau nous a rincé. Une fois son sexe propre, je l’ai pris en bouche avec un large sourire sur les lèvres. Il a soupiré d’aise.


Arsène : (Me tenant la tête) Seigneur, cette petite bouche sur ma queue m’a tellement manquée. Tu es incomparable Leslie, incomparable. Ô mon DIEU, bébé, c’est toi qui connait, c’est ta chose, ooouuuh.


J’étais en train de malaxer légèrement ses bourses avec ma main gauche et le branlais avec la droite sur toute sa longueur. Ma bouche engloutissait son gland en aspirant sur son urètre. Je me suis activée pendant un moment jusqu’à ce qu’il se déverse dans ma bouche. J’ai tiré jusqu’à le vider avant d’avaler. Il m’a relevé et serré dans ses bras en m’embrassant dans le cou puis m’ a fait un succion. 


Arsène : Où étais-tu toutes ces années pour que je t’épouse bébé, tu nous as fait perdre du temps inutilement.

Moi : Tu veux m’épouser ?

Arsène : Non, je ne veux pas, je vais et je dois le faire. Ce n’est pas un souhait mais une obligation, je dois t’épouser ma Douce.


Je l’ai regardé dans les yeux avant de l’embrasser, je suis sûre à 100% aujourd’hui que c’est lui, c’est lui l’homme de ma vie, c’est mon homme. Nous nous sommes embrassés pendant longtemps sous le jet d’eau avant de partir de là pour nous essuyer et nous vêtir. Il m’a passé un débardeur assez lourd et un pagne. Le pagne était encore en entier, j’ai dû découper un morceau pour le porter. Il a aussi mis un débardeur et un jean. Nous sommes sortis de la chambre après avoir ouvert les fenêtres, nous avons fait la même chose avec celles du salon et la cuisine, il a aussi ouvert les deux portes.


Arsène : Allons je vais te présenter au personnel avant que nous allions chercher des œufs dans le poulailler.

Moi : D’accord .


Il m’a pris par la main et nous sommes sortis tous les deux. Nous avons trouvé plein de monde dehors qui étaient en train de s’activer chacun à sa tâche. Il les a tous interpellés et les a regroupés au même endroit. Je voyais certains regards appuyés sur moi. Il y en a qui étaient là hier à notre arrivée, ils m’ont entendu l’insulter et l’ont vu me tirer dans la maison comme un animal, ils m'ont sans doute aussi entendu crier sous ses coups de ceintures et aujourd’hui nous voilà bras dessus bras dessous tout sourire et plus amoureux que jamais. Ils doivent nous prendre pour des fous et quand je repense à mon attitude hier, j’ai un peu honte de moi aujourd’hui . C’est lui qui a raison, il faut vraiment que je me calme et ajuste mon comportement sinon on aura du mal à me respecter. 


Arsène : (Souriant) Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien.

Eux : Bonjour monsieur Arsène, oui, nous allons bien. Et vous ?

Arsène : C’est également le cas pour moi. Comme vous le savez sans doute maintenant, je suis arrivée hier dans la nuit pour passer le week-end ici et voir comment les choses avancent. Je ne suis pas venu directement vous parler parce que j’avais quelques petites choses à régler du coup, je l’ai d’abord fait. Pour ceux qui étaient là quand je suis arrivé, je tiens à vous présenter mes excuses par rapport au spectacle auquel vous avez eu droit, je ne reviendrai pas dessus, mais je peux vous garantir que ça ne se reproduira plus. J’espère que vous l’oublierez rapidement.

Certains : Nous ne savons même pas de quoi vous parlez.

Arsène : (Souriant) Merci. Comme vous voyez, je ne suis pas seul et ce n’est pas la dernière fois que vous verrez ce magnifique visage ici. (Me rapprochant de lui en me saisissant par la taille) Il s’agit de ma femme (ils ont tous levés les yeux pour le regarder) Ne soyez pas étonnés et non, vous n’avez pas mal entendu. Ce n’est pas parce qu’il n’ y a pas d’alliance sur nos doigts que ce n’est pas le cas. Elle est bel et bien ma femme et nous avons ensemble trois enfants que vous aurez l’occasion de voir ici la prochaine fois. Son prénom c’est Leslie mais vous pouvez l’appeler madame Arsène, elle viendra plus souvent ici à partir d’aujourd’hui et j’espère que vous la traiterez avec le même égard que vous avez envers moi car elle c’est moi et moi c’est elle. 

Eux : Oui monsieur.

Moi : (Après avoir reçu son aval) Bonjour à tous et je suis ravie de faire votre connaissance.

Eux : Bonjour madame.


Il m’a ensuite présenté chacun par son prénom avant de leur dire qu’ils pouvaient retourner à leurs tâches. Après ça nous sommes allés vers les arbres fruitiers pour prendre des avocats mûrs puis il nous a emmené vers le poulailler. Il pensait que j’allais avoir peur des poules mais a été surpris que je les porte même.


Arsène : (Surpris) Tu supportes les poules ?

Moi : (Caressant la tête de la poule que je tenais) Mais tu me prenais pour qui ?

Arsène : Je ne sais pas mais je ne pensais pas que tu serais à l’aise avec les poules.

Moi : (Souriante) Je suis née à Libreville mais je n’ai pas grandi ici. Du moins, les 6 premières années de ma vie je n’étais pas à Libreville. J’étais à Minvoul avec mon homonyme.

Arsène : Je verrai mon homonyme.

Moi : Hein ?

Arsène : Cette phrase que tu aimes tant répéter ‘je verrai mon homonyme’.

Moi : (Réalisant) Oui. J’ai grandi avec elle au milieu des animaux et des plantes donc je n’ai pas peur d’eux .

Arsène : Et où est elle ?

Moi : Qui ?

Arsène : Ton homonyme.

Moi : (Baissant les yeux de tristesse) Morte.

Arsène : (Me caressant le visage) Je suis désolé.

Moi : Merci.

Arsène : Tu l’aimais beaucoup à ce que je vois.

Moi : Oui, je la considérais comme ma mère. 

Arsène : Elle est morte de quoi ?


Je me suis figée en entendant sa question et il l’a remarqué.


Arsène : Qu’est-ce qu’il y a mon cœur ?

Moi : Rien, je ne veux pas en parler. Allons prendre les œufs, j’ai déjà faim.

Arsène : (Après un moment) D’accord .


Nous sommes allés prendre les œufs avant de retourner à la maison. J’ai mis les œufs dans une casserole pour les faire bouillir. Il est ressorti pour aller acheter le pain et le saucisson, il a aussi pris quelques citrons. Un de ses travailleurs lui a apporté le vin de palme et des mangues. J’ai apprêté le tout avec son aide et nous avons mangé puis nous sommes allés tourner dans l’endroit. C’est vraiment un grand terrain qu’il a divisé en plusieurs parcelles pour faire des plantations et l’élevage. Je me suis joins à l’équipe des planteuses pendant un moment et il a été une fois de plus surpris de me voir faire et de bien faire. Il a sorti son téléphone et m’a fait plein de photos et vidéos en m'appelant '’Leslie la cultivatrice’’. Sa mère l’a appelé via WhatsApp pour que nous parlions avec les enfants et eux aussi riaient de me voir avec un pagne attaché autour du cou comme les gens du village.


« Mme Mfoula : (Riant) Ma fille donc tu sais planter hein ? »

« Moi : Oui. »

« Lucrèce : Oui, elle a fait son jardin au terrain et ça pousse bien. »

« Les jumeaux : C’est vrai. »

« Moi : (À Arsène) Tu as compris non ? D’ailleurs quand on va rentrer sur Libreville, je vais te montrer ça et tu verras que j’ai la main verte. Ce n’est pas ta '’cultivatrice’’ que tu dis en riant là. »

« Mme Mfoula : C’est bien çoh ma fille, toi tu es une vraie femme qui n’a pas peur de la forêt, ce n’est pas comme ta petite sœur Reine ici que j’ai forcé cadeau, elle ne sait pas que c’est important de savoir cultiver la terre car la terre ne ment pas. »

« Moi : C’est vrai. Vous faites les plantations ? »

« Mme Mfoula : Oui, j’ai mes plantations au 18 là-bas dans mon terrain. »

« Moi : La prochaine fois que vous allez partir appelez moi, je viendrai vous aider »

« Mme Mfoula : Merci oh mon bébé, je n’y manquerai pas. Je cherchais même la compagnie, comme je t’ai trouvé là, je suis contente. »


Nous avons encore parlé un moment avant de raccrocher. Il m’a ensuite emmené à la rivière qui est dans la forêt non loin de la maison pour qu’on puisse se laver tous les deux à l’intérieur. Les seules fois où je me lavais dans les rivières c’était quand je partais à Meyang avec Kelly chez ses parents pour les week-ends, et oui je sais nager, Arsène aussi. La rivière est assez grande et profonde pour y plonger sans se faire mal. Nous nous sommes dévêtus avant de plonger tout nu à l’intérieur. Nous avons fait quelques jeux avant de finir par faire l’amour dans l’eau en se regardant dans les yeux. Au bout d’une heure nous sommes sortis de là et sommes retournés à la maison pour nous changer puis nous avons passé le reste de la journée à nous lover dans toute la maison. En soirée, des femmes sont venus nous donner à manger, un plat de nourriture chacune. Nous avons eu droit à un plat de crabes dans la sauce gombo avec des tubercules de manioc, un plat de porc-épic dans le chocolat indigène avec les ignames et un plat de poisson fumé dans la pâte d’arachide avec le manioc. C’était tellement bon que nous nous sommes servis à deux reprises avant de boire le vin de palme. Ce n’est pas celui de Libreville qui est mélangé-mélangé là hein, non, ça c’est le pur, celui qu’on récolte en haut quand l’arbre est encore debout, bien sucré. J’ai suivi le goût jusqu’à être bourrée et faire un petit striptease juste pour lui dans la maison. Nous avons dormi après avoir fait l’amour encore et encore partout dans la maison.


Je me réveille ce matin avec le sourire sur les lèvres parce que Mfoula est en train de me caresser et mes faire des bisous sur le dos.


Moi : (Gémissant) Hum.

Arsène : (Me mettant une claque sur les fesses avant de se frotter contre moi) Débout ma Douce, c’est déjà le matin.

Moi : (Souriante) Laisse-moi tranquille Mfoula je suis fatiguée.

Arsène : (Me caressant le vagin) Mais pourquoi donc tu mouilles si tu es fatiguée ?

Moi : C’est parce que tu es un sorcier.

Arsène : (Se couchant sur mon dos en m’appuyant les fesses) Et je sais que tu aimes la sorcellerie que je pratique sur toi. C’est pour ça que tu réagis à chaque fois.

Moi : (Souriante) C’est parce que tu m’as envoûtée que je n’arrive pas à te repousser.

Arsène : Hum (À mon oreille) Je veux voir tes petites fesses trembler devant moi comme tu l’as fait hier.

Moi : Je vais, arhg


Il venait de me pénétrer en me mordillant l’épaule .


Arsène : Je n’aime pas quand tu parles beaucoup mais quand tu agis ma petite panthère, sort moi tes griffes.


J’ai grandement souris en me redressant pour me retrouver à quatre pattes devant lui. Je me suis bien cambrée en contractant mon vagin sur son boss comme il l’appelle avant de me mettre à tourner les reins, d’abord doucement puis de plus en plus vite.


Arsène : Parlant très fort en me claquant les fesses) Ohr, Oui bébé comme ça, c’est comme ça que je veux que tu fasses, tu vas me rendre fou ma déesse, tu vas me rendre fou. Bébé, tu es en train de me perdre. Tu veux quoi ? Dis moi je te donne, dis moi ce que tu veux et je te donne.

Moi : (Gémissant de plaisir) Je, je veux, une voiture.

Arsène : arh bébé, tu l’auras.

Moi : Je veux aussi, finir de construire ma maison.

Arsène : Tu as déjà le terrain ?

Moi : (Gémissant)Oui. J’ai, j’ai commencé les, les travaux.

Arsène : (Me saisissant fortement les hanches) Je vais terminer.

Moi : Tu me promets ?

Arsène : Je te le promets.

Moi : D’accord.


Je suis quittée devant lui et je l’ai entraîné sur le rebord du lit avant de m’empaler sur sa verge. Quand j’ai démarré, il a crié.


Arsène : (Criant) Seigneur Leslie, j’ai des enfants à bas âge, tu vas me tuer.

Moi : J’arrête ?

Arsène : Non, continue c’est comme ça que je veux mourir. 


J’ai tourné jusqu’à ce que nous jouissons tous les deux dans un long râle avec des larmes coulant de nos yeux. Il me serrait dans ses bras pendant que les miens étaient autour de son cou. Nous nous sommes regardés dans les yeux avant de nous sourire.


Arsène : Je t’aime ma Douce.

Moi : Je t’aime aussi Archy.


Nous nous sommes ensuite embrassés avant qu’il ne se lève avec moi dans ses bras et qu’ils nous emmène à la douche. Nous nous sommes lavés et brossés puis nous sommes sortis. Il m’a donné un de ses jogging et un t-shirt avant de mettre une tenue similaire. C’était un peu ample pour moi mais ça allait. Nous sommes sortis, avons salué et sommes partis nous balader dans la ville de Ntoum avec sa voiture. Il s’est arrêté dans un petit resto pour manger et nous avons continué notre route. En chemin nous avons parlé avec les enfants avant que ça ne se coupe. Il a dû garer pour nous prendre les unités, il l’a fait devant une pharmacie et c’est là que je me suis rendue compte que depuis vendredi l’enfant là monte sur moi sans préservatif et nous n’avons plus pris la pilule la veille. Je ne sais même plus à quelle période de mon cycle je suis actuellement car il y a longtemps que j’ai arrêté de calculer ça vue que je ne pouvais plus faire. Ça fait plus de 24h maintenant que nous avons eu nos premiers rapports et le délai est déjà passé pour prendre une pilule. J’espère juste que ce qui est rentré là ne fera rien. Je vais quand même prendre la pilule pour éliminer pour hier et ce matin, on ne sait jamais. Il est revenu me trouver dans la voiture.


Arsène : (Montant dans le véhicule) Tu as reçu le crédit ?

Moi : Oui. 


Il voulait démarrer mais je l’ai arrêté.


Moi : Archy attends.

Arsène : Qu’est-ce qu’il y a ?

Moi : La pharmacie.

Arsène : (Arquant un sourcil) La pharmacie ? (Réalisant) Merde, c’est vrai, la pilule. C’est encore possible ?

Moi : Je l’espère .

Arsène : Ok, je vais en prendre.

Moi : Prends aussi des Efferalgan 1000mg pardon.

Arsène : (Me regardant) Tu ne te sens pas bien.

Moi : Non.

Arsène : Alors pourquoi tu demandes ça ? 

Moi : Parce que c’est déconseillé pour les femmes enceintes, à forte dose ça tue les bébés.

Arsène : (Écarquillant les yeux) Tu veux tuer mes enfants Leslie ?

Moi : Hein ?

Arsène : Je te demande si tu as l’intention de tuer mes bébés.

Moi : Mais qu’est-ce que tu racontes ? Je ne suis pas enceinte. C’est juste par précaution.

Arsène : Ah d’accord . 

Moi : Et puis pourquoi tu dis mes enfants et pas mon enfant ?

Arsène : Bah la première fois, on en a bien eu deux non ? 

Moi : Et tu comptes avancer en double ?

Arsène : Mais les jumeaux c’est bien non ?

Moi : (Le regardant) Mfoula va m’acheter mes choses pardon.


Il est parti et je suis restée en train de penser que l’enfant là n’est pas normal. Carrément tu veux tuer mes enfants. Regardez moi les choses. Il revient quelques minutes plus tard avec les médicaments et nous nous arrêtons à nouveau dans un restaurant pour que je puisse tout boire avant de continuer notre tournée. On rentre en début d’après midi et on se promène dans les plantations entre rire et baisers avant d’aller nous enfermer dans la maison où nous refaisons l’amour puis nous sombrons dans les bras de Morphée. Le lendemain on reprend la route pour Libreville où nous sommes attendus chez ses parents…




SECONDE CHANCE