Chapitre 36

Ecrit par Sandy's Aby's

Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME

Après la discussion avec Dorothy, elle me raccompagnait jusqu’à mon véhicule. Je passais un coup de fil bref à JUSTE pour savoir où il se trouvait et je le rejoignis.


                                       ***


Lorsque je garais le véhicule, et que Mohamed eut fermé derrière moi le grand portail, j’ouvrais lentement ma portière et descendis du véhicule.

Les véhicules de Juste étaient tous garés là.


Moi (levant la main) : Bonjour Mohamed !


Mohamed (faisant la courbette) : Eich bonjour Madame !


Je pivotais et entrais dans la maison.


Juste (venant à ma rencontre) : Humm la douce et appétissante princesse est arrivée !


Juste s’avança encore plus près et déposa délicatement ses lèvres sur mon cou. Ce qui réveilla en moi un frison et un séisme de magnitude 2.

.

D’une main posée derrière mon dos au niveau de ma taille et une autre main sur ma nuque, Il me fit basculer légèrement en arrière avant de sceller ses lèvres aux miennes avec une douceur accrue puis, descendit à nouveau jusqu’à mon cou en déposant un baiser à chaque millimètre de ma peau. 


Lui (murmurant au creux de mon coup) : Et ta journée ?


Moi (les yeux fermés) : Humm well ! J’ai juste envie d’un anti dépresseur.


Lui (me souleva de terre) : Tu en as un puissant en ta disposition.


Moi (m’agrippant à son cou) : Je vois ça ! soufflais-je en savourant le plaisir que me procurais ses lèvres au contact de ma peau.


Juste monta les marches jusque dans sa chambre.

 Où, Juste me déposa délicatement, j’ouvrit grand les yeux en remarquant qu’il avait fait décorer la chambre.


Moi (les yeux grands ouvert) : waouh ! [Le fixant] On célèbre quoi ?


Juste, se rapprocha de la table basse et prit la bouteille de champagne qui se trouvait dans le seau avec des glaçons et prit en même temps deux flutes.


Juste (servant une rasade de champagne) : le chargement s’est fait sans encombre. Au moment où je te parle, ils ont déjà réceptionné la marchandise et pour couronner le tout, nous avons signé un contrat avec un grande entreprise de production Camerounaise. Du coup j’ai un nouveau marché et je sais que ce n’est que le début !


Me tendant l’une des flutes. On trinqua et avala chacun d’un coup nos champagnes avant de poser nos flutes sur la table basse.

Je fis une grimace qui ne passa pas inaperçu.

Juste sourit.


Moi (plongeant mon regard dans le sien, les bras autour de son cou) : Ça mérite bien, d’être célébré ! dis-je en posant mes lèvres sur les siennes dans un baiser langoureux.

Puis, il se détacha lentement de moi encore haletant.


Lui (d’une voix sensuelle) : écoute, j’ai quelque chose pour toi mais je veux que tu te retournes et sans tricher s’il te plaît.


Je le regardais, suspicieuse.


Lui (se retournant pour voir si je m’étais exécutée) : Fait-le, princesse !


Moi (lui donnant dos) : Ok !


Je l’entendis se déplacer et tirer un tiroir qu’il referma ensuite avant de se rapprocher à nouveau de moi.


Lui (contre mon oreille) : Ferme les yeux princesse de mon cœur !


Ce que je fis sans pourtant me faire prier.


Moi (fermant les yeux) : Ok, c’est fait.


A peine ses doigts effleuraient la peau sensible de mon cou, qu’un frisson couru tout au long de ma colonne, je tressaillis.

Je senti quelque chose de glacé contre ma peau et réprimais un râle mais rapidement, la sensation s’estompa.


Il me prit par les épaules et m’entraînant à quelques centimètres, devant un miroir. 


Lui (d’une voix) : Tu peux ouvrir les yeux princesse !


J’ouvris lentement les yeux et vit un pendentif orné d’un magnifique diamant. Je caressais le diamant du bout des doigts.


Moi (me retournant vers lui, émue) : C’est magnifique mon amour, merci. Murmurais-je les yeux emplis de larmes.


Lui (essuyant mes yeux du bout des doigts) : Non ma princesse, ne pleure pas, nous sommes censés être en joie ! Je veux te voir heureuse et je ferai en sorte que tu le sois.


Moi (le considérant avec stupéfaction) : Amour, c’est un diamant !


Lui (le visage défait) : En effet ! confirma-t-il en fixant mes lèvres.


 J’aurai souhaité t’offrir plus que ça, ou même une bague, mais tu es encore marié ….

Je le fixais intensément et avec admiration sans savoir comment le remercier pour toutes ces attentions envers moi.


Lui (murmurant en se rapprochant de moi) : Si tu continues à me regarder de cette manière, j’ai bien peur que je ne puisse te résister plus longtemps. Dit-il, le regard brûlant de désir.


Moi (les yeux plongés dans les siens, embués de larmes) : C’est le but ! Alors pourquoi me résistes-tu autant ? dis-je en m’efforçant à sourire.


Il releva mon menton de son index et regarda au fond de mes yeux. Je demeurais immobile, fascinée par son regard intense. 

Lentement, son regard quitta mes yeux et descendit jusqu’à mes lèvres.


Manifestement, il ne pouvait détacher son regard de mes lèvres.

Succinctement, je sentis mon cœur palpiter à un rythme vertigineux  


Aussitôt, il prit mes lèvres d’assaut, l’embrassant avec une lenteur calculée.

Le goût de mes lèvres mélangé aux larmes qui descendaient jusqu’à mes lèvres, l’incitait davantage.


Il m’entraîna jusqu’au lit et me fit coucher avec douceur, sans arrêter de m’embrasser, lui au-dessus de moi.

Saisie d’une fièvre délectable, je savourais le goût de ses lèvres douces et délicieuses, sensuelles.


Et tandis que ses mains parcouraient ma poitrine en dessinant lentement un cercle avec son pouce pour ensuite descendre jusqu’à mon string, cherchant à atteindre mon intimité, je rejetais ma tête en arrière, gémissant de plaisir en lui offrant entièrement mon corps à ses caresses osées. Une vague de plaisir m’envahissait cette fois encore plus forte que les premières.


JUSTE me faisait perdre la tête et oublier tous mes soucis.


Lui (contre mes lèvres) : Tu m’ensorcèles avec ta douceur, tes larmes et ta peau douce me fait perdre mes moyens. Tu es ma torture et mon assouvissement.


Je me laissais aller d’avantage au plaisir.


Moi (les yeux fermés, murmurant) : Prend-moi mon amour, prend-moi maintenant répétais-je à bout de souffle.


Et sans crier gare, il plongea en moi d’un coup, après s’être lui aussi débarrassé de ses vêtements, arrachant ainsi un râle de plaisir mutuel. 


Puis il ressorti lentement me laissant sur ma soif avant de replonger à nouveau d’un coup, le visage enfuit dans le creux de mon cou.


Moi (profondément émue, agrippant ses épaules) : Oh Juste ! m’exclamais-je tremblante.


Il se mit à bouger lentement en moi.  Je cru que j’allais m’évanouir tellement le plaisir était intense.


Quelques minutes plus tard, nous atteignons ensemble la frontière du précipice.


JUSTE roula sur le côté, le souffle court, m’attirant à lui en déposant une myriade de baisers sur mon visage malgré la fatigue.


Moi (le front collé contre le sien, haletante) : Je t’aime Juste murmurais-je les yeux fermés.


Lui (caressant mes lèvres) : Je t’aime depuis la première fois où je t’ai vu, en Chine.


Un sourire étira mes lèvres. Comme j’avais envie de revenir dans le passé et tout recommencer à zéro et m’éviter toute la mascarade que représentait mon mariage aujourd’hui.


A présent, Juste regardait le plafond, la main posée sur son ventre, l’autre main derrière sa nuque, le regard songeur.


Moi (allongé sur le côté, le fixant) : À quoi tu penses mon amour soufflais-je inquiète.


Lui (soupirant, fixant toujours le plafond) : À ce qui va se passer après !

À ce qu’on va devenir toi et moi !


Je me rapprochais de lui et posa ma tête sur sa poitrine.


Moi (posant une main consolante sur son bras) : Nous allons trouver une solution.


Juste (caressant ma chevelure, s’écartant légèrement de moi, en me dévisageant) : Je me sens mal souvent et je te veux pour moi princesse, je ne serai pas tranquille en te laissant repartir chez toi retrouver ton mari.

Ça me gêne de le faire.


Moi (levant la tête pour croiser son regard) : Mon amour, tout va rentrer dans l’ordre, je veux être avec toi, je t’aime ! avouais-je déterminée

Il me serra dans ses bras, le regard songeur.


Je levais les yeux vers la montre de chevet et remarqua l’heure qu’il faisait.


Moi (remuant dans ses bras) : Je crois que dois rentrer mon amour.


Lui (me fixant triste) : Ok princesse ! revient-moi dès que possible.


Moi (me redressant) : A ce soir !


Lui (hochant la tête, triste) : …


Je ramassais mes vêtements en me précipitant dans la salle de bain.


                                       ***


Je garais sur le perron, chez moi et demeurait quelques minutes de plus dans mon véhicule.

J’appréhendais déjà ma rencontre avec Samuel, son véhicule était là. Ce qui signifiait qu’il était à la maison.

Je pris mon courage à deux mains, ouvris la portière et descendis du véhicule.

Je montais les marches d’escalier quand, Samuel surgit devant la porte. Ses yeux éjectés de sang.


Violemment, il saisit mes épaules et me secoua comme un pommier tout en m’hurlant dessus.


Lui (courroucé) : Te rends-tu compte de la peur que j’ai eu ces derniers jours ?

Où étais-tu ? hurla-t-il en serrant plus fort mes épaules.


Moi (furieuse) : Lâche-moi MENDOME. Lui lançais-je avec un air de défis.


Déchaîné, il m’entraîna jusqu’à la chambre de force.


Lui (marchant devant moi) : Je vais te casser la gueule on verra bien comment tu vas encore me défier petite insolente.


Flora sortie de la cuisine horrifiée, alertée par les cris. Elle supplia Samuel du regard.


Samuel (lui pointant du doigt) : Flora, ne te mêle pas de ça si tu ne veux pas que je termine aussi avec toi se soir.


Elle recula pour nous laisser passer et on traversait le couloir jusqu’à la chambre, claqua la porte et tourna la clé dans la serrure.

Samuel retirant sa chemise et retirant sa ceinture qu’il laissa tomber par terre.

Je le regardais avec stupeur et crainte.


Lui (les mains aux hanches) : Où étais-tu durant ces derniers jours ?


Moi (une étincelle de défi dans les yeux) : Ça ne te regarde pas….


Fou de rage, il m’assena une violente claque qui m’envoya rouler à terre, mon menton rencontra le sol, je poussais un cri pendant la chute et sentis un liquide chaud couler de mon menton, je touchais et c’était du sang.


Moi (me relevant déterminée) : Tu n’es qu’un salop MENDOME ! OUI JE COUCHE AVEC UN AUTRE HOMME ? JE NE TE LE CACHE PAS ET JE PREND PLAISIIIIR ? JE PRENDS MON PIED. Ne croit pas que tu sois le seul à donner du plaisir à d’autres femmes. Hurlais-je en soutenant son regard chargé de colère, bien décidée à ne pas céder.


Samuel pâlit.


Brusquement il me poussa avec brutalité sur le lit et se jeta sur moi, m’empêchant de me relever. Joignant mes mains au-dessus de ma tête en m’immobilisant contre le lit. 


Samuel (le regard noir) : Tu veux que je te montre ce que je fais…comme ça tu verras la différence.


Clouée au lit, je me débâtais de toute mes forces en criant sans parvenir à me dégager.

 Il emprisonna mes lèvres avec exigence et brutalité. Alors que je me débattais, il mordit ma lèvre inférieure jusqu’au sang. 


J’hurlais de toutes mes forces. Et Sans tenir compte de ma douleur, il continua sa besogne en s’emparant de mon sein. 


Je ne saurai qualifier ce que je ressentais sur le moment mais c’était la première fois que je ressentais du dégout mélangé à de la rage et une sorte de haine envers Samuel. D’une main il fit descendre sa fermeture éclair et retira son pantalon, puis déchira mes vêtements qu’il jeta au sol.


Puis il écarta mes jambes avec force et ce positionna entre mes jambes, son sexe durcit par l’excitation contre mon string à l’entrée de mon mont de vénus.


Je le repoussais en tentant de me relever mais il me cloua à nouveau au lit.


Moi (les larmes aux yeux, ivre de colère) : TU ME FAIS MAL MENDOME ! ARRETE CA, NE FAIT PAS CA S’IL TE PLAIT ARRETE ! ARRETE ARREEEEEETE. JE TE HAIS DE TOUTES MES FORCES ET DE TOUTE MON AME. LACHE MOI ESPECE DE CHIEN ! Hurlais-je en me débattant. 


Ces mots n’avaient aucun effet sur Samuel qui continuait de me mortifier scrupuleusement.


Samuel (posant son avant-bras sur mon cou) : J’arrêterai si tu me promets que tu ne remettras plus jamais les pieds chez cet imbécile qui n’a pas peur de toucher une femme qui ne lui appartient pas.


Moi (me débattant pour pouvoir respirer) : C’est bon… je n’irais plus… je n’irais plus Samuel. Murmurais-je à bout de souffle.


Ce n’est qu’à cet instant qu’il me relâcha en respirant bruyamment.


Je me laissais glisser du lit jusqu’au sol, la main sur le cou, cherchant à retrouver ma respiration normale et cette fois-ci, j’éclatais, en pleurant toutes les larmes de mon corps.

Samuel pris place sur le lit, la tête baissée, comme s’il prenait conscience de l’acte qu’il venait de poser.


Moi (après m’être calmée) : Je veux le divorce. Laissais-je tomber lasse.


Samuel releva la tête et me lança un regard remplit d’appréhension vers moi. 


Samuel (me fixant, le ton sec) : Harmonie… on ne va pas divorcer, n’y pense même pas !


Moi (soutenant son regard, les larmes emplissant mes yeux à nouveau) : Oh que… si ! fis-je entre deux souffles réguliers.

Ça ne sert à rien de rester sous le même toi alors qu’on ne s’aime plus.

On se fait du mal. 


Samuel se levant et vint s’agenouiller devant moi plus détendu.


Moi (furieuse) : ...


Samuel (soupira et leva la main pour caresser ma joue) : …


J’esquivais sa main en tournant, vivement, mon visage sur le côté pour l’empêcher de me toucher, le regard plein de défis.


Samuel (posant ses mains sur ses cuisses) : Chérie, je te promets que tout va s’arranger et tout va rentrer dans l’ordre.

Dès que Graziella accouche je resterai avec toi… Ecoute ? je n’attendrais même pas jusque-là, dès aujourd’hui je ne découcherai plus promis.


Moi (rejetant la tête en arrière, le rire nerveux) : Tu te moques de toi-même MENDOME ! Je n’ai pas besoin de tes excuses sans valeurs.


Je ne croyais rien de ce qu’il avançait, et même s’il disait la vérité, je n’en avais rien à foutre de lui anymore.


Lui (baissant la tête en soupirant) : Je suis vraiment désolée pour tout à l’heure ! Je n’aime pas la manière dont tu me défis.

Mais pardonne-moi et donnons-nous une autre chance.


Je m’apprêtais à répondre lorsqu’on cogna vigoureusement à la porte.

Nos regards interrogateurs convergèrent vers la porte.


Samuel se leva pour aller ouvrir pendant que j’essuyais mes larmes et le sang sur le menton, me levant pour chercher une autre robe à me mettre.


Flora(terrifiée) : Monsieur, la maman d’harmonie et son frère sont là, ils sont avec Madame OVONO. Ils désirent vous parler !


Quelques instants plus tard on se retrouvait tous dans le salon.


Après s’être salué nous prîmes place, la tension était palpable. Et ma lèvre et mon menton bien enflée.


Samuel(calmement) : Vous prenez quelque chose à boire ?


Oncle Fernand (sans interlude) : Toi, MENDOME, tu te prends pour qui pour lever la main sur ma fille ?


Tu crois qu’elle n’a pas de famille ? Ou tu crois qu’elle est tombée du ciel ?

Regarde ce que tu lui as fait ? tu penses que c’est ton égale ? 

Moi-même j’ai dit à sa mère et elle-même que ça, ce n’est pas un mariage ça, c’est de la pure pacotille !


Samuel (la tête baissée) : Papa je m’excuse pour…


Maman (fixant tonton) : Fernand, je crois qu’il faut d’abord demander la version de Samuel avant de le juger !

Tu ne sais pas ce que Samuel aussi subit, ce que ta fille fait ici.


Moi (fronçant les sourcils) : …


Décidemment, ma propre mère prenait la part de Samuel !  Donc, je pouvais mourir ça ne devait pas la déranger ?


Oncle Fernand (furieux) : Je m’en fous de qui a fait quoi, ma nièce à la lèvre enflée en ce moment et tu as reçu un appel où on t’a t’informer qu’on frappe ta fille et toi tu viens me demander de prendre en compte sa version ? C’est son menton qui est enflé ou sa lèvre à lui ? 


Maman (d’un geste las) : Pardon continue !

Ta fille t’a dit qu’elle découche et trompe son mari avec une autre homme ? Ajouta-t-elle hors d’elle.


Mon oncle se leva furieux.


Oncle Fernand (me fixant) : J’espère que tu vas arrêter cette mascarade (le mariage avec MENDOME) avant que ça ne tourne au vinaigre. Et toi MENDOME, si j’apprends encore que tu as ne fusse que gifler mon sang, je vais te tuer de mes propres mains. Je n’ai plus rien à dire au revoir. 


Samuel déglutit et mon oncle sorti de la maison sans procès.


Maman (prenant la parole) : Harmonie, soit une épouse modèle, ma fille arrête ce que tu fais et sauve ton mariage, c’est une honte de rompre son engagement. Tu veux que ton mariage soit un échec ? C’est ce que tu veux ? Avec deux merveilleux enfants à charge. Quel exemple pour mes petits fils ?

Avez-vous pensé à vos enfants ?

Samuel à fait des erreurs certes, mais nous tous on fait des erreurs.


Je fermais les yeux en essayant de calmer la tension qui montait en moi.

Ça ne pouvait pas être ma mère qui parlait comme ça ! Non c’était forcément quelqu’une d’autre.


Moi (remplie de ressentiment) : Maman tu ne sais rien de ce que je vie ou ressens.


Maman (sans tenir compte de mes propos) : Tu dois être une femme MAVOUNGOU ! Même si ton mari a fait un enfant dehors, tu dois être capable d’élever cet enfant car c’est celui de ton mari.

Et toi Samuel soit responsable…soit responsable mon fils. 


Dorothée écoutait sans rien dire.


Samuel (hochant la tête) : Ok maman !

Ne t'inquiète pas tout va s'arranger.


Maman (me fixant) : Il faut mettre de la bétadine sur tes blessures et réfléchis à ce que je t’ai dit.


Maman se leva, suivie de Dorothée et elles sortirent de la maison, Samuel les raccompagnaient jusqu’à la porte.


Helena MAGUISSET


De retour à la maison je trouvais Shirley et quelques filles du club dans le salon, Graziella dormait sur le fauteuil. Je posais mon sac à main sur la table.


Francesca, une nouvelle recrue tressait Nouna, assise à même le sol entre ses cuisses.


Shirley (son portable en main) : La big boss est de retour.


Moi (tirant une chaise) : J’ai trouvé la solution pour notre invité monsieur le chien enragé.


Nouna (souriante) : Tu es efficace Helena !


Lidia (découpant la mèche) : Les tchizas, réglés mon problème d’abord la big boss est déjà là ! Je suis venu aujourd’hui pour que vous trouver une solution à mon problème. Je sais que Graziella dort encore mais bon…


Helena (prenant place en posant son sac sur la table) : Ok parle !


Lidia (faisant des gestes) : J’ai mon patron qui me plaît mais il a l’air de ne pas s’intéresser à moi, a beau essayer tous les appels de phares possibles rien de rien !


Graziella ouvrit lentement les yeux, elle venait de se réveiller, elle s’assit en nous fixant tour à tour surprise de constater autant de monde dans la pièce.


Graziella (baillant) : MAGUISSET Tu es revenue !


Helena lui sourit.


Helena (le regard compatissant) : On n’a pas voulu te déranger.


Graziella se tint debout.


Graziella (se déplaçant lentement) : Ce n’est pas un problème, Nouna et toi êtes là et Shirley aussi, pardon je vais pisser voilà !


Shirley (éclatant de rire) : Ah ah ah Grazy ! Vas-y on ne bouge pas madame MENDOME.


Helena (se tournant vers Lidia) : Lidia, tu as tout essayé et rien ne s’est passé, ce que tu dois faire maintenant, c’est te mettre en retrait, ne te mélange pas avec les autres filles qui cherchent aussi à le séduire, ne fait pas comme les autres.

 Pour lui, il pensera que vous êtes toutes faciles, et que vous en avez que pour son argent. Toi, tu dois te faire belle, te maquiller, te parfumer, tes ongles bien manucurer et tu l’ignores. Je dis bien ignore-le et tu me donneras des nouvelles.


Shirley (amusée): Eh la big boss !!!


Graziella revint dans le salon après s’être soulagé et tiré la chasse.


Graziella (ajoutant en prenant place difficilement) : Lorsqu’il va te courir après, Lidia prend lui la tête, on vous a déjà tout dit pendant les cours. Tu sais comment lui prendre la tête ?


Lidia (hocha la tête) : Oui, j’ai le cours, en plus je suis à jour.


Helena (levant les pouces) : Fantastique ! Vous avez intérêt ! ça ne sert à rien d’être dans le club et ne pas savoir tout ce qui se passe. Ou ne pas savoir les bases même.


Shirley (baissant les yeux gênée) : Moi, j’ai aussi une inquiétude, enfaite, j’ai un peu honte car je regrette un peu d’avoir laissé Désiré. 


Les filles se regardèrent tour à tour surprises.


Graziella (qui venait vers le fauteuil) : Shirley, es-tu consciente que ; tu es une tchiza ? Et que tu peux avoir tous les hommes que tu veux à tes pieds, il te suffit d’user de tes charmes et toutes les astuces et secrets que nous partageons pendant nos rencontres.

Tu peux gérer Richard, comme tu peux gérer Désirer aussi en même temps, même s’il s’est mis en couple avec une autre fille. Vous avez un fils c’est un avantage pour toi.


Nouna (manipulant son téléphone) : Moi, je crois aussi que tu dois l’appeler pour discuter avec lui et voir où il en ait avec ses sentiments pour toi. Ensuite tu verras quoi faire pour le récupérer.

Invente n’importe quoi pour le rencontrer.


Shirley (hochant la tête déterminée) : Ok !

Francesca (prenant la mèche de la main de Nouna) : Moi par contre, j’ai des amies qui veulent intégrer le club.


Nouna (détachant le deuxième paquet de mèche) : Invite-les à la prochaine réunion. C’est tout.


Helena (se levant le poing levé) : Les filles faites ça comme des grandes ! Nous sommes qui ?


En chœur : LES TCHIZABENGUE !


Helena (à la cantonade) : Qu’est-ce qu’on est capable de faire ?

En chœur : Déstabiliser les foyers et récupérer les hommes marier !


Helena (les bras aux hanches) : Pourquoi ?


En chœur : POUR LEUR DONNER CE QUE LEURS EPOUSES NE PEUVENT LEUR DONNER.


Helena (battant ses mains) : Yeah ! N’oubliez jamais ça les filles.

On gère et on déstabilise.


Bon je vais mélanger la potion pour notre invité enragé.


Shirley acclama, suivit des autres.


Helena récupéra une paire de gant qu’elle porta en se dirigeant vers la cuisine et rapporta une assiette en plastique avec un couteau qu’elle posa sur la table, sortit le morceau de viande rouge qu’elle avait rapporté de sa sortie, le plaça sur l’assiette ensuite, elle ouvrit un flacon avec un liquide incolore qu’elle versa sur le morceau de viande puis frotta avec ses mains gantées.


Helena (tenant l’assiette dans sa main) : Eh voilà, dans quelques minutes on se débarrassera de notre cher hôte, comme un rat. Il nous a assez effrayé.


Graziella (curieuse) : C’est un poison ?


Helena (refermant le flacon) : En quelques sortes, il est dangereux, je vais le ranger soigneusement.  


Dorothée ép. OVONO.


Je garais dans le parking après que Leonel ne m’ait ouvert le portail.

J’entrais rejoindre Guy qui devrait normalement déjà être à la maison.


Moi (à Leonel) : Bonjour mon Leo !


Leonel (essuyant ses mains sur son jeans) : Bonjour maman, je n’ai pas pu passer à la boutique ce matin.


Moi (levant un sourcil) : J’ai remarqué !


Leonel (croisant les bras en la fixant) : J’avais un entretien ce matin…Et devine quoi ?


Moi (plissant les yeux, sceptique) : Dis-moi !


Leonel (souriant) : J’ai été retenu mais en même temps, mon visa est prêt.


Moi (un large sourire sur ses lèvres) : On fera mieux d’entrer discuter avec ton père. D’ailleurs est-il déjà rentré ?


Leonel (hochant la tête) : Oui maman !


Moi (me dirigeant vers l’entrée principale) : Ok, on y va !


J’ouvrais la porte principale et traversais le salon en direction du bureau de mon mari, Leonel à ma suite.


Parvenus dans la salle, j’embrassais mon mari et il me fait assoir sur ses genoux.


Guy (la main au niveau de ma taille) : Ça va chérie ?


Moi(retirant mon sac de l’épaule) : Oui, ton fils à deux nouvelles à t’annoncer et il voudrait ton avis.


Guy (se tournant vers son fils) : Eh bien vas-y !


Leonel se mit à tout lui conter et Guy lui demanda un jour pour réfléchir et lui donner sa réponse.

Le club de tchizas