Chapitre 36
Ecrit par sokil
Chapitre 36 :
Je trouve Martin assis dans un salon en cuir, les jambes croisées, dès qu’il me voit il se lève et vide rapidement son verre.
- Martin : Bonjour chérie…. Ravie de te voir.
Il demande à ses gars de nous laisser seuls.
- Moi : C’est quoi toute cette histoire Martin ? Si tu crois que tu vas t’en sortir tu te trompes sur toute la ligne !!! Où est-il ? Où est Ben ? Qu’as-tu fais de lui comme tu as fait des autres que tu passes ton temps à liquider !!!! C’est moi que tu voulais non ? Eh bien je suis là donc….
Assez sûr de lui, il émet un de ces fous rires qui ne fait qu’augmenter la rage que j’ai.
- Martin : Si je voulais en finir en ton mec comme tu le dis si bien je l’aurai fait depuis, je ne peux pas me rabaisser à ce point, il ne m’arrive pas à la cheville lui ! Je l’ai juste mis hors d’état de nuire !!! Mais par contre toi ! tu me fais ça à moi ton mari ? Tu…. Tu me nargues ?
- Moi : Ohhh arrêtes ton cinéma ! je sais très bien qui tu es, il y a longtemps que je ne suis plus ta femme ! tu es parti …. pour elle ! Cette femme, je comprends tout maintenant !!!
- Martin : Oui je l’avoue ! Je suis parti pour elle !!!! Bien que tu aies pu le deviner, mais ça ne change en rien notre situation !
- Moi : Imbécile !!!!
- Martin : Ne m’insulte pas ….
- Moi : Tu n’es qu’un sale porc !!!! Tu entends ? n’essaie même pas de ….
- Martin : Ok ok !!! je ne veux pas la guerre, je veux m’entendre avec toi, je veux que toi et moi nous causions calmement d’accord ?
- Moi : Tu veux quoi ? Moi je veux divorcer !!! Un point un trait, laisse moi vivre ma vie comme je l’entends, comme toi tu vis la tienne avec cette …. Femme !
- Martin : Oui ! mais chérie, je ne veux pas divorcer, j’ai besoin de toi ! Je t’aime toujours crois moi, je t’aime…
Il se rapproche de plus en plus de moi et me tends sa sale gueule, je lui assène une de ces gifles ! Il encaisse, il met la main sur sa joue, serre les dents et me lance un regard noir.
- Moi : Ne t’approches plus de moi de la sorte ! même si tu es super ou méga puissant, ce sont tes affaires, mais laisse moi en dehors de tout ça !
- Martin : Je vais te le redire encore une fois … Chérie … Dans les normes je n’aurai pas encaissé une seule de tes insultes, encore moins cette gifle !!! C’est la dernière fois ! Tu veux quoi de l’argent ? Je t’en ai offert un paquet pour que tu comprennes, qu’on ne peut pas divorcer toi et moi !!!! Tu es ma femme !!!
- Moi : Et toi, tu n’es qu’un sale égoïste !!!!Penses tu ne serait ce qu’une seule seconde à tes enfants ? Tu n’as aucun remords !!!! Malgré toutes les bêtises que tu commets à gauche et à droite, j’estime que tu as encore le droit de les voir mais là je crois que ce n’est plus peine, tu n’es qu’un monstre, t’as pas de sentiments !!!
- Martin : Ok ! Eh bien soit, je te faire une proposition, on s’entend que tu ne divorce pas, je vois les enfants, je m’occupe de tout, de leur scolarité tout ce que tu veux, mais ne nous séparons pas, tu redeviens mon épouse, ce….. Ben pfffff !!! De toutes les façons, il n’est plus là !
- Moi : Tu es complètement taré Martin !!!! Tu le fais dans quel but ? hein ? Dis le moi ? C’est très louche…. Toi et ta pute de métisse, vous mijotez quoi ? Elle aussi est dans le coup on dirait, tu me prends pour une bête ? Attends tu recevras aussi ta convocation au tribunal, c’est toi et moi face à face….
Il m’assène aussi une de ces gifles ! Là il a bien riposté. J’encaisse aussi !!!! J’ai mal, mais je serre les dents aussi, je lui lance le même regard noir, je crache au sol !
- Martin : Tu vas la fermer oui ? Tu es têtue comme une mule !!!! Je le fais pour ton bien tu ne le sais pas, je veux te protéger en même temps, mais tu ne me laisses pas le choix !
- Moi : Va te faire mettre…. Plutôt crever !!!!
Je sais que j’ai déjà tout perdu, en une fraction de seconde, je me retrouve piégée, Ben disparu, moi prise en otage chez mon mari sorcier….Ma famille mes parents, personne n’imagine que je suis dans les filets de Martin. Je repense à ce que je viens de voir dans ce couloir, cette photo, Martin avec cette femme métisse, belle et grande ; elle et Martin, enlacés ils sont à une réception, la photo à l’air de dater puisque que je reconnais très bien le costume de Martin, il le portait, ce même costume lorsque nous vivions encore ensemble, nous étions allés à un dîner de gala et je me souviens que la semaine qui suivait il allait en mission en France ; il m’a menti sur toute la ligne, je n’ai rien vu venir, il a bien joué son jeu, pendant toutes ces années, ils ont donc toujours été ensemble, ils se sont toujours aimés ; j’ai perdu et gâché toutes mes années auprès de lui, j’ai tout négligé, même mes études, j’ai tout perdu à cause de ma naïveté à l’époque, je croyais que j’étais arrivée. Martin a besoin de moi pour un but précis, lui et sa copine, ils savent ce qu’ils mijotent, j’ai le cœur lourd, je pense à Ben ; il m’a dit qu’il n’en a rien à faire de Ben, mais il le retient sûrement quelque part ; je ne comprends pas, tout se bouscule dans ma tête.
Martin m’a laissée seule au salon, après avoir reçu cette gifle, il a passé un coup de fil, il a donné des instructions, qu’on me laisse seule ici et qu’on me traite bien malgré tout ! Mais je ne dois pas sortir ! Je réalise qu’il veut me séquestrer sans me brusquer, il pense que je vais changer d’avis entre temps.
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Bertin a garé son véhicule là, il attend depuis près de deux heures, il est posté au même endroit, il attend juste les instructions, du boss, mais le boss traîne un peu. Il a tout prévu, il a apporté tout le matériel avec lui, mais il ne fait que ça, attendre et faire le guet ! Il fait une chaleur terrible ; on frôle les 40° à l’ombre !!!! Marmonne-t-il entre les dents. Heureusement que son acolyte vient de le rejoindre, Max !
- Max : Gars ! tu as eu le boss ?
- Bertin : Pas encore ! Moi je cuis ici sous ce soleil ! Il a dit qu’il nous ferait signe, je wait seulement…. Il a promis un paquet de fric !!!! Je te jure !!!!
- Max : Ouais ! Je te dis ! l’affaire ci me fait quand même un peu peur…
- Bertin : Peur pourquoi ? Est-ce que c’est la first fois ? Rappelles toi l’année dernière, la petite fille que le propre pater avait enlevé là ! on a failli laisser nos plumes ! Ici ça à l’air plus cool ! Bref on va voir !
- Max : J’espère que ton type va nous payer !!!! J’étais moi tranquille au kwat avec une nga, elle était sur le point de me libérer que toi tu me call vite vite que il y a les do dans l’air mon frère ! Obligé de la lep pour un temps !!!!
- Bertin : kiakiakiak !!! Esseu ça fuit ? Dès qu’on bolè tu pars la retrouver naaaan ???? Ah c’est le boss qui call là attends ! Oui boss ? Nous sommes en poste mon frèr