Chapitre 37
Ecrit par sokil
Chapitre 37 :
Je crie, je m’agite dans tous les sens, l’un d’eux me maintient fermement par les bras.
- L’un des gardes : Ecoutez Madame, faites juste ce qu’on vous dit, si vous coopérez, les choses iront très vite….
Je fais juste des signes de la tête en guise d’approbation, je sais que c’est peine perdue, ils m’ont bandé les yeux pour que je ne reconnaisse pas le chemin ; je finis par me calmer ; on roule, on ne fait que rouler, j’estime qu’on le fait depuis plus de trente minutes. La voiture fini par s’arrêter, le chauffeur klaxonne, ensuite je sens la voiture tourner et je suppose que c’est une pente qu’il emprunte, car le garde qui me tient par les bras, me soutient pour que je ne me penche pas. Je panique, mon cœur, je sens qu’il va lâcher à tout moment, je fais tout pour rester calme, impossible. On me fait descendre de la voiture, on m’ordonne de marcher, le sol est très caillouteux, du gravier je pense bien ! On avance tout doucement, le même garde me tient toujours ; personne ne parle mais je sens la présence de plusieurs personnes, on me fait entrer à l’intérieur d’un bâtiment, il y a une odeur de moisi, la pièce est humide, et froide, je grelotte, je n’ai pas de pull , juste une robe démembrée que j’ai mise en journée pour aller prendre la glace avec Ben, il faisait une chaleur torride en journée , mais en soirée il fait de plus en plus frais, et la température dans la pièce est encore plus glaciale ! On s’arrête, ils me laissent là toute seule, aucuns bruits, j’entends les pas, quelqu’un s’approche de moi, il m’enlève le bandage ; ça ne pouvait être que lui.
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Bertin et Max ont déjà fait la majeure partie du travail, ils devaient aussi rencontrer quatre autres personnes, qui les rejoindraient une fois la tache effectuée ! Mais contrairement à ce que Bertin et Max pensaient, ce n’est pas chose facile, ils doivent user non seulement de patience, mais aussi de discrétion, car l’endroit est très lugubre, très surveillé, il fait déjà nuit, ils sont postés et prêt à agir, ils attendent juste la venue du boss ! Leur boss leur a dit de fonctionner, de commencer le travail, il viendrait à eux le moment venu, lui de son côté se prépare aussi tranquillement. Le boss a tout prévu, il leur a fourni l’équipement adéquat, il ne voulait pas des gars soient vêtus de simples accoutrements, il voulait des gars prêts dans la tête, et même physiquement, il leur a donné des tenues, ils devaient tous être habillés de la même façon, tous, sans exception, lui-même pareil il mettrait le même accoutrement, mais ça c’était pour la soirée ! Bertin et tout son groupe, dix personnes, en fin de compte s’étaient tous retrouvés à cet endroit là, ils étaient tous vêtus de T shirts un peu près du corps noirs et de pantalons treillis verts et des rangers en toile noires comme chaussures. Bertin et Max ce sont eux les chefs de cette équipe.
- Max : Mais je wanda ! Le boss a trouvé tout ça où ? On est équipés là comme des soldats qui s’en vont en guerre …
- Bertin : Lep seulement ! Je t’ai dit que l’affaire ci sera juteuse !!! Ca va waka !!!
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A la maison, Pauline, la mère de Reine ne comprends, rien, aucune nouvelles de sa fille et de Ben, ils ont conclu finalement qu’il leur est arrivé quelque chose, le téléphone de Ben même ne passe plus, il est éteint.
- Pauline : Ca y est c’est fini !!!!
Elle pleure à chaudes larmes, Anne et Laure et Charles sont dans tous leurs états, personne ne parle, les enfants demandent où est leur mère, on ne sait quoi leur dire.
- Charles : Il faut signaler leur disparition à la police… Allons-y Pauline !
Pendant qu’ils se préparent, Anne et Laure accourent vite dans leur chambre, les enfants, on leur a demandé d’aller s’enfermer dans la chambre, on ne sait jamais, peut être que Martin a demandé qu’on vienne les chercher car on vient de sonner au portail.
- Anne : Mama !!! Papa !!!! Venez vite ….
- Charles : C’est qui ? Qui a sonné !!!
- Anne : Ils sont…. Armés, ils demandent à vous voir !!!!
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Je jette un coup d’œil autour de moi, j’ai toujours les mains attachées, ce que je vois me terrifie, je suis dans une espèce de temple obscur, la pièce est très grande comme une chapelle, mais tout est sombre !!!! Les murs sont en pierres taillées et l’eau y dégouline sans arrêt, mais d’où vient cette eau ? Il y a comme une espèce d’autel avec une table en pierre toujours. Je ne bouge pas, je suis transie de peur…
- Re Bonsoir ma chérie….
C’est Martin !!! Lui-même en chair et en os, il porte une soutane toute noire, très longue ; il vient lui-même me couper les fils.
- Moi : Où suis-je Martin ? Pourquoi tu fais ca ?
- Martin : Désolé pour les mains attachées et tout ça ….chérie !
- Moi : Quoi ? Dis-moi ce que tu as fait de Ben ? Et ensuite tu finiras avec moi, mais avant je veux savoir !
- Martin : Ton chéri, ne t’inquiète pas pour lui, il est en de bonnes mains, je ne veux pas qu’il me gêne c’est tout !!!
- Moi : Sale menteur !!!! Je sais ce que tu lui as fait !!!!
Je sanglote, et je suis prise d’un immense chagrin, j’ai causé sa perte, je l’ai entraîné dans toute cette histoire, le reste m’importe dorénavant peu, si il veut que je meurs aussi tant mieux.
- Martin : Ca ira très vite ne t’en fais pas !
- Moi : Au moins j’irai le rejoindre, que de vivre cet enfer avec toi…
- Martin : Ecoutes ! j’ai toujours souhaité que les choses se passent différemment, je voulais te protéger de tout ça! en divorçant d’avec moi, tu romps les liens sacrés qui nous unissent, en le faisant, je perds tout tu comprends ? Tu as une sacré énergie qui se dégage de ton corps et nous en avons besoin, nous en avons tous besoin, toi aussi tu aurais pu en profiter, je voulais te faire un marché, je voulais que tu sois épargnée, mais tu es tellement focalisée sur ton amour avec ce type !!!! Je sais que ce procès tu risques le gagner alors je ne peux pas…. te le permettre …. Je dois te livrer…
- Moi : Oui !!!! j’ai aimé ce type au moins avec lui j’ai eu des moments de bonheur et pour lui aussi je suis prête …. Comme toi tu as tout sacrifié pour elle !
- Martin : Je comprends !!!! Je me suis sacrifié pour elle, Donna ! je le reconnais, je suis parti pour elle, mais son père a fait appel à moi, il m’a tout confié, regardes ce que je suis devenu, j’ai la main mise partout ici dans ce pays, au gouvernement, partout, on me consulte, on fait appel à moi, je suis intouchable, on me voue du respect, je l’ai accepté ! Je ne pouvais plus faire marche arrière, j’étais déjà dans un engrenage, je n’avais plus le choix, et ça ma prit autant d’années ; j’avais juste demandé à ma famille qu’on te ménage, mais eux-mêmes ne l’ont pas respecté ! Tout ce qui ne se fait pas dans les règles du jeu doit être sanctionné par un acte ! Etienne était déjà fini, il ne servait plus à grand-chose ; Solange… Oh ! Eh bien !!! C’est mon idiot de frère Sébastien qui s’en est chargé, malheureusement, il n’a pas agit comme il fallait, je lui avais dit de faire disparaître le corps !!!!! Je suis obligé de passer par là ! Et avec toi c’est pareil, je n’ai pas le choix !
Ma gorge se noue, Martin va le faire, il veut sauver sa peau à lui et celle de Donna, ils sont liés par un pacte de sang, je l’ai compris sur le champ, ils ont besoin de moi pour être encore plus au dessus, ils ne font que respecter les règles du jeu. Je n’arrête pas de pleurer, je comprends que si je reste son épouse, moi aussi je serai condamnée, mes enfants aussi le seront ; Ben n’est peut être plus là, à quoi bon ? Je pense à mes enfants, j’ai mal pour eux, si je reste en vie, ils seront aussi condamnés, alors je dois partir, je dois les sauver, si il faudrait que je passe par là, je dois l’accepter.
- Moi : Tu as gagné, tu gagnes toujours !!!! Je te souhaite de vivre longtemps avec ça, mais sache que chaque chose à une fin….
- Martin : Tu… Ne me laisse vraiment pas le ch