Chapitre 37
Ecrit par La Vie d'Ielle
Chapitre 37 : A samedi.
**Mira
_Deux jours plus tard_
Éric ( prenant, prenant la valise ) : Je prends ça, vérifie qu'on a tout débranché et ferme bien la porte.
Moi ( prenant la clé ) : Okay.
J'ai tout vérifié puis j'ai fermé derrière moi et je suis allée retrouver Éric dans la voiture, je l'ai trouvé en train de discute avec papa André.
Papa André : Eh la star aussi part voyage ?
Éric : Non papa André, je vais la laisser chez ses parents juste le temps du voyage.
Papa André : Han d'accord. Fais un bon voyage et rentre bien Mira.
Moi : Merci Papa André.
On l'a regardé partir puis nous avons quitté le quartier.
Éric me ramène chez mes parents parce qu'il a dit ne pas vouloir profiter de la situation et que la chose à faire est d'aller s'excuser auprès de mes parents au lieu de me garder ainsi. Même si c'est papa qui m'a chassé, il veut que j'y retourne pour essayer de bien faire les choses.
_Retour / Deux jours plus tôt_
Moi : Oui. Je suis tellement désolée pour ce que je nous ai infligé. Ne m'en veux plus je t'en prie, j'ai besoin que tu sois avec moi aujourd'hui plus qu'avant. Essaies d'oublier ce qui s'est passé et redonne nous une chance, une chance de redonner à notre histoire les couleurs qu'elle avait. Ne me laisse pas seule, je veux qu'on élève cet enfant tous les deux. Je sais que c'est dur pour toi mais on peut y arriver, il faut que juste qu'on le veuille et qu'on ce qu'on ressent l'un pour l'autre avec de la détermination.
Éric : Tu sais quoi, tu as raison... Tu as raison, on va oublier tout ça et se redonner une chance... On va le faire.
Moi : C'est vrai ?
Éric : Oui !! Il y'a eu de la distance entre nous, il faut que ça cesse.
Moi : Tu le dis parce que je suis enceinte ? C'est pour cela, pour l'enfant ? Si c'est ça ce n'est ...
Éric ( me coupant ) : Non... Non Mira, ce n'est pas parce que tu es enceinte que je dis. Mon voyage... Si j'ai décidé d'aller voir mes parents c'est pour leur parler de ce que Kadir a fait mais aussi et surtout pour leur dire que ça ne change rien au fait que je t'aime toujours. Mira je n'ai jamais pensé à mettre un terme à notre relation, je n'avais simplement pas la force de surpasser ce qui était dans ma tête. Quand tu m'as appelé pour me dire que la grossesse est de moi j'ai quitté l'aéroport en me disant '' ça y est, c'est un signe ''. Je ne fais que puiser ce courage qui me manquait pour passer outre... Pour ôter mon regard de ma douleur pour ne voir que toi, pour dépasser la barrière qui s'était érigée dans ma tête. Je sais que tu es la victime dans tout ça, je sais que Kadir t'a fait du mal et que je pas si soutenu que ça mais je n'avais pas la force pour cela. J'étais moi-même assez troublé par tout ça alors comment aurais-je pu ? Je suis vraiment désolé... Tu as tous les droits d'être en colère contre moi, de ne même plus vouloir de moi mais je tiens quand même à m'excuser du mal que mon frère t'a fait.
J'ai juste attendu qu'il termine de parler pour l'embrasser à mon tour.
Moi : Jamais tu comprends ? Jamais je ne pourrais ne plus vouloir de toi et encore moins maintenant, tu comprends ça ?
Éric : Tu n'as pas idée à quel point je ressens Comme un soulagement, comme si mon coeur se libérait d'un poids.
Moi : C'est réciproque mon amour ( je me suis jetée dans ses bras ).
Il n'a rien dit et m'a simplement serré contre lui.
Ce contact m'a tellement manqué, il m'a tellement manqué. Son corps, sa chaleur, ses bras, l'avoir très près de moi, tout ça m'a tellement manqué.
Il gardé ainsi pendant longtemps puis a relevé ma tante pour m'embrasser. Une chose entraînant une autre, mon corps a retrouvé la chaleur du sien tout comme le sien a retrouvé ma chaleur du mien.
J'en avais envie, il en avait envie, aucune rétention... On voulait simplement se retrouver et c'est enfin possible.
On s'est endormi juste après et quand on s'est réveillé on s'est remis à discuter pour arriver à la situation actuelle avec les parents.
Éric : Ils faut que tu retourne chez tes parents.
Moi : Quoi ? Tu as bien vu qu'il m'a chassé de la maison.
Éric : Oui mais ne sois pas plus têtue et ne fais pas le bras de fer avec ton père, il faut que tu y retourne quitte à t'excuser.
Moi : Parce que tu pense qu'il va facilement passer ?
Éric : C'est ton père, je suis sûr que c'est ce qu'il attend donc on va le faire. On va aller tous les deux, je vais aller te déposer et m'excuser auprès de lui. Tu n'es pas tombée enceinte seule, je suis aussi responsable de ton état.
Moi : Ce n'est pas comme si on avait prévu ça.
Éric : Justement, on le lui dira.
Moi ( soupirant ) : ...
Éric : Je veux bien qu'on vive ensemble mais pas ainsi, pas avec les tensions autour de toi. Il faut qu'on apaise tout ceci et d'ailleurs, ça me permet de régler les choses de mon côté aussi. Je n'ai pas changé d'avis, il faut que j'y aille.
Moi : Tu veux que je vienne avec toi ?
Éric : Surtout pas, je n'ai pas envie de t'exposer aux propos infectent de Kadir et je ne veux pas que tu sois là au cas où il m'énerve et que je déverse ma colère sur lui physiquement.
Moi : Tu ne vas pas pour faire la bagarre Éric, promets le moi s'il te plaît.
Éric : Je ne peux.. S'il est excessif je ne vais pas me gêner. Toi par contre, tu dois retourner en cours Mira... Tu as eu trop d'absences.
Moi : Oui, c'était prévue.
_Retour en date_
Du coup nous voici en route pour la maison.
J'avais informé maman du fait que l'on devait arriver à la maison et je lui ai dit de m'aider, chose qu'elle a accepté de faire.
J'espère que les choses vont bien se passer.
C'est maman qui nous a ouvert et nous a installé dans le salon puis est allée chercher papa.
Il est venu avec elle et a bien attaché son visage.
Moi : Bonjour papa.
Éric : Bonjour monsieur OVONO.
Papa ( nous regardant ) : ...
Maman : Vous voulez que je vous serve quelque chose à boire ?
Éric : Non madame, ne vous dérangez pas pour nous.
Maman : Oh mais ce n'est pas du dérangement.
Éric : De l'eau alors... Merci !
Elle est allée en cuisine puis est revenu nous servir à boire.
Éric a quand pris son verre d'eau mais moi, je n'ai touché à rien... Je suis trop occupée à scruter papa, à la recherche d'un quelconque sentiment, pour boire mon verre d'eau.
Papa : C'est pour qui la valise là ?
Moi : C'est la mienne papa.
Papa : Et que fait-il ici ( regardant Éric ) ?
Éric : Monsieur veuillez m'excuser d'être chez vous après ce qui s'est passé mais je n'ai pas pu rester ainsi face, justement, à la situation.
Papa : Et qui vous a permis de vous asseoir d'ailleurs ? Annabelle, c'est toi ?
Maman : Ah Charles, baisse un peu la garde et écoute les enfants.
Papa : Les enfants ? Les enfants ne font pas d'enfants.
Moi : Papa je suis désolée ! Je suis venu ici point m'excuser et je te le dis, je suis désolée. Désolée de ne pas vous avoir écouté, désolée d'avoir fait autrement que ce que tu avais prévu pour moi. Je suis désolée Papa mais il le fallait, il fallait que je fasse mes propres choix même si devant je me cognais. Me protéger et me garder dans une bulle ne devait pas me faire voir certaines choses que j'ai pu apprendre maintenant, il fallait que j'agisse et fasse les choses par moi-même. Oui, je suis enceinte papa. Je suis enceinte de Éric et ta colère ne va rien changer à tout cela quoiqu'elle soit fondée. Passe papa, laisse passer ta colère et accepte moi à la maison parce que je veux revenir vivre ici. C'est ici ma maison, dites moi ce que voulez et je le ferai.
Éric : Monsieur OVONO je tiens à m'excuser parce que je suis responsable de l'état de votre fille. Je n'ai pas aidé au respect de votre autorité, elle a fait selon qu'elle le voulait et je l'ai en quelque sorte laissé faire. Je m'excuse pour tout ça et si je suis là avec elle aujourd'hui c'est pour m'excuser et vous supplier de la reprendre chez vous. Je comprends votre colère mais j'aimerais aussi que vous sachiez que sincèrement je m'excuse. Je veux faire les choses bien maintenant même si mon départ était faussé. Je ne connais rien à vos traditions et Mira pas tellement alors dites moi quoi faire pour régler cette Histoire et je le ferai.
Silence ...
Maman : Écoute bien ce qu'ils te disent Charles. Ceux sont des enfants, ils ont fait des erreurs mais tu es un parent et un parent doit sévir mais aussi doit savoir relâcher. Tu as déjà puni mais s'il te plaît, pardonne maintenant. Regarde les, ils attendent seulement que tu leur dises quoi faire pour rentrer dans tes bonnes grâces. Ne leur garde pas rancune, s'il te plaît.
Quand il a ouvert la bouche c'était premièrement pour nous gronder, on l'a senti passer et surtout moi. Par la suite, il a dit qu'il veut bien que je revienne à la maison mais que je dois désormais me plier aux règles de la maison sans bouder... Je sens qu'il va doubler mais je n'ai pas trop le choix, je dois m'y faire.
Il a dit à Éric tout ce qu'il voulait lui dire. Il lui a dit qu'avec un enfant à venir il doit venir se présenter avec son père et sa mère et il lui a même parler de mariage. Je ne sais pas exactement ce qu'ils se sont dit, il a demandé à ce qu'on le laisse seul avec Éric et nous où essayait d'écouter au couloir, je sais juste que c'est brièvement de ça dont ils parlaient.
Quand ils n'ont fini de parler il m'a appelé pour que je le raccompagne.
On s'est arrêté à la terrasse un instant.
Éric : Tu te rends compte que si on était venu à l'heure juste je serai en train de courir à l'aéroport ayant certainement rater mon vol.
Moi : Tu te rends compte que sa phrase '' tu vas devoir te plier aux règles de la maison sans rechigner '' signifie qu'on se verra certainement rarement désormais ?
Éric : Je l'ai pensé oui mais on va s'y faire chérie. S'il nous permet de nous voir on se voit mais dans le cas contraire on s'y fera sans que TU NE FASSES LE MUR.
Moi : ...
Éric : N'y pense même pas Mira, tu as compris ?
Moi : Bien sûr.
Éric : Il faut que j'y aille maintenant, je ne dois pas rater l'avion cette fois-ci.
Moi : Ne mets pas du temps.
Éric : Je vais essayer. Par contre, il faut que tu ailles en cours.
Moi : Je le ferai, dès demain même.
Éric : Tu as intérêt.
Moi : Tu m'appelles dès que tu arrive. ( passant mes mains autour de son cou ) Ahbik ( je t'aime ) !
Éric : Le plus beau mot arabe que tu sais dire ( me tenant par la taille ). Ahbik 'aydaan ( je t'aime aussi / m'embarrassant ).
Maman : Hummm hummm !!
On s'est vite décollé l'un de l'autre.
Maman : Je pensais que tu partais Éric.
Éric : Oui, j'y vais.
Il m'a posé un baiser sur la joue puis est parti.
Maman : Ça veut dire quoi Ahbik ?
Moi : Tu le dis tellement mal ( souriant ).
Maman : Ah réponds moi seulement.
Moi : Non non, c'est entre lui et moi.
Maman : Hummm.
**Anne-Lily
Les choses se passent bien Jusque là.
Je ne me perds pas, je gère convenablement mon poste et toutes les personnes qui s'adressent à moi. Il y'a des gens et des gens donc il y'en a qui viennent avec leurs humeurs et tentent de déverser ça sur toi mais il faut rester souriante parce que actuellement j'ai de l'amertume à cracher donc je me retiens amplement.
L'heure de pause est là.
Je disais ne pas prendre la pause au début mais j'ai changé d'avis vu que Jérémie vient jusqu'ici pour qu'on aille déjeuner juste à côté.
Ça me dérange quand même qu'il fasse tout ce trajet juste parce qu'il veut me faire sortir, je le lui ai dit mais il s'entête.
Ce n'est pas le seul à s'entêter vu que Marc le fait aussi de son côté en se présentant à moi malgré mon refus de lui parler.
Je sors et me met du côté des robots pour attendre Jérémie tout en lui disant où je me trouve.
Marc : Anne-Lily ?
Moi ( tournant les yeux ) : ...
Marc : Bonjour Anne-Lily.
Moi : Bonjour.
Marc : Excuse moi, ne te braque pas s'il le te plaît et ne me repousse pas autant.
Moi : Que veux-tu aujourd'hui Marc ?
Marc : La même chose, te parler.
Moi : Pourquoi tu y tiens tant ?
Marc : Parce qu'il le faut Anne-Lily. J'ai besoin qu'on parle de cette nuit et de ce que je t'ai dit, il faut que tu le crois quand je t'ai dit que je t'ai cherché. Je me suis peut-être adressé à la mauvaise personne mais c'est vrai, je t'ai cherché et c'est d'ailleurs en le faisant que j'ai su quel est ton prénom.
Moi : Mais pourquoi tu veux qu'on parle ? Pourquoi tu n'oublie pas cette nuit ?
Marc : Parce que d'une certaine façon elle m'a marqué. Anne-Lily je n'aurais pas pris la peine de te chercher ou de te courir après depuis lundi si je n'avais rien d'important à te dire. Laisse moi juste une journée, juste une seule et après tu décideras toi-même. S'il te plaît.
Moi ( après quelques minutes au le regarder ) : D'accord. Une journée n'est-ce pas ? Samedi sera cette journée là.
Marc : Merci. Tu me passes ton ton numéro ?
Moi : Pour en faire quoi ?
Marc : Je ne connais pas chez toi et je n'ai pas encore choisi l'endroit, il faut bien que je t'avertisse.
Je lui ai remis mon numéro puis il est parti.
A peine il descend les escaliers que Jérémie les monte.
Il s'est retourné pour me regarder à nouveau avoir de s'en aller définitivement juste après que Jérémie m'ait salué.
Jérémie : Navré du retard, tu n'as pas trop attendu j'espère ?
Moi : Ne t'inquiète pas pour moi.
Jérémie : Il ne te reste plus assez de temps, on mange ici alors ?
Moi : Je ne sais pas s'il font autre chose que la nourriture locale.
Jérémie : Tu n'aime pas la nourriture locale ?
Moi : Je n'en mange pas dehors.
Jérémie : Ah je vois. Laisse moi aller me renseigner alors.
Il m'a laissé pour aller se renseigner et comme je disais, ils ne font que la nourriture locale donc on juste allé au campagnard prendre des jus et de quoi grignoter parce que je n'avais plus assez de temps pour qu'on aille s'asseoir à l'endroit où on mange depuis mardi.
Moi : Il faut que tu arrête de venir ici tous les jours Jérémie.
Jérémie : Pourquoi ?
Moi : Il y'a de la distance entre la SOBRAGA et Loxia en ville, ça le dérange que tu te tape toute cette distance juste parce que tu dois venir me faire sortir afin mon heure de pause.
Jérémie : C'est bien ce que je me suis promis de faire Anne-Lily.
Moi : Je sais et ça me touche vraiment mais je ne veux pas que tu prenne le risque d'arriver en retard au retour juste parce que tu étais ici, juste pour trente minutes.
Jérémie : Tu trouve ?
Moi : Oui. Tu veux le faire sortir okay mais trouve un autre jour alors.
Jérémie : Un seul ?
Moi : Trouve d'autres jours alors.
Jérémie : Alors, sachant que tu travaille du lundi au vendredi il ne me reste plus que samedi et dimanche.
Moi : Je ne sors pas les dimanches.
Jérémie : Il ne me m reste que les samedis alors.
Moi : Ça me va.
Jérémie : Je passerais te prendre désormais chaque samedi.
Moi : Ça me va mais pas ce samedi, j'ai autre chose à faire.
Jérémie : D'accord, ça marche.
Moi : Maintenant vas-y s'il te plaît, retourne au SOBRAGA et débrouille toi à me reporter un jus.
Jérémie : Le premier samedi où je viendrai te chercher on ira sur place et tu me supplieras de te faire sortir tellement tu boiras trop de jus.
Moi : C'est ce qu'on verra. Aussi, évite de venir à la maison quand tu rentre la nuit.
Jérémie : Tu me refuse tellement de choses te concernant.
Moi : C'est par mesure de sécurité que je le dis. Tard la nuit dehors, çà me dérange.
Jérémie : On aurait dit ma mère.
Moi : Celui pour qui j'apprêtais ce genre de phrases n'est plus donc je vous les donne à vous.
Jérémie : Merci de prendre soin de nous alors.
Il m'a laissé aux escaliers et je suis rentré reprendre mon boulot.
A peine je reprends place que je reçois un message.
Inconnu : Juste pour que tu enregistre mon numéro pour ne pas chercher qui appelle quand je le ferai et merci encore de m'avoir laissé une chance. A samedi, Marc !