Chapitre 37

Ecrit par Jennie390

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Dès qu'ils sont arrivés dans la chambre,Angèle s'est penché vers Lionel et a posé sa bouche sur la sienne en sentant un feu lui brûler la gorge.Leurs lèvres se sont unies aussitôt en un baiser,comme deux aimants qui se retrouvaient enfin.Ils ont fermé les yeux et chéri ce contact,ce tourbillon de sensations que leur apportait ce baiser.

Lionel caressait la nuque d'Angèle avant d’enfoncer ses doigts dans ses cheveux et de les tirer doucement vers lui, plein de désir. Sa bouche remuait délicatement contre la sienne,sa passion contenue.Entre chaque baiser,il faisait une pause, comme s’il voulait profiter de chaque pas de danse. Angèle a ensuite tourné la tête de côté pour l’embrasser à un autre angle,caresser l’autre côté de sa bouche avec un désir inégalé.Les doigts de Lionel s’enfoncèrent davantage dans ses cheveux,leur baiser s’intensifia,dévorant.

Angèle a retiré son chemisier et son soutien,Lionel a commencé à lui caresser les seins de manière méthodique. Il dessinait des cercles sur ses tétons, jusqu’à les faire durcir,en effleurant les deux pointes.Il les pinçait,les serrait entre ses doigts tout en les suçant chacun à leur tour.

Angèle a débarrassé Lionel de sa veste,de sa chemise.Elle caressait son dos en mordillant son épaule...

Angèle(à l'oreille):Ça m'a tellement manqué...

Lionel(chuchotant):Moi aussi ma belle...

Ils se sont déshabillés totalement,sont montés sur le lit
et ont passés de longues minutes à se palper,se toucher,s'embrasser,se sucer...Lionel la pénétrait avec ses doigts,frottant, lubrifiant et se frayant un chemin dans son passage intime.
Angele a saisit son membre en érection dans sa main.La chaleur et la dureté,le regard masculin chargé d'envies,tout augmentait le désir fébrile de le sentir au plus profond d’elle-même.

Elle sentait sa poitrine pesante,douloureuse et elle désirait qu’il la prenne tout de suite,elle voulait qu’il soit aussi perdu qu’elle.Elle continuait de le caresser avec la main, en sentant la chaleur et la taille de ce se*e viril.

Angèle(susurant):Lionel...je t'aime...

Lionel(haletant):Moi aussi ma belle...je t'aime...

Il la contempla, comme il l’avait désirée,humide, exposée et ouverte.
Son pén*s vibrait de toute sa longueur devant l’urgente nécessité de se libérer et de conquérir l’espace si exquis qui se trouvait devant lui.
Quand il a voulu récupérer un préservatif,elle l'a arrêté.

Angèle:Je veux te sentir en moi,vraiment...seulement nos deux peaux...

Lionel:Tu es sûre?

Angèle:oui...

Il l'a embrassée longuement avant de glisser en elle son membre tendu petit à petit jusqu'à la garde.
Elle souleva les jambes et entoura les hanches de son amant. Elle appuyait contre ses fe*ses avec les talons pour qu’il la pénètre de plus en plus profond. Elle voulait sentir sa puissance et sa virilité la remplir.

Angèle(haletant):oh...oui!

Des vagues de chaleur déferlaient sur le corps de Lionel à chaque fois que le va et vient de ses hanches le faisait entrer et sortir du canal humide et enflé. Il désirait se déverser en elle et ressentir la tempête furieuse qui secouerait chaque cellule de son corps quand ils atteindraient des sommets de plaisir.

Lionel:Angèle...C'est bon!!!

Il allait et venait de manière frénétique,Angèle tournait les reins en tirant sur les draps tellement c'était délicieux.Elle gémissait,criait son nom...

Les deux amants sentirent leur monde exploser,une sensation de connexion électrique se répandit dans la pièce où seul le plaisir existait.Les respirations saccadées,leurs peaux en sueur et les palpitations de l’org*sme flottèrent jusqu’à ce que Lionel s’écarte pour attirer Angèle à côté de lui. Ce ne fut que le début d’une nuit d’ébats passionnés. Le lit ne fut un lieu de repos que pour un court instant. La douche, le tapis et le mur furent à leur tour, témoins de caresses sensuelles et de positions sexuelles aussi variées que les émotions qui s’emparaient des deux amants.

Quand Angèle s'est levée le lendemain,pleine de courbatures,elle était seule dans le lit.Elle a automatiquement pensé que Lionel était allé travailler,elle est descendue du lit et s'est dirigée vers la salle de bain pour prendre une douche.Elle a fouillé dans les tiroirs sous le lavabo et a trouvé une brosse à dent neuve.Elle s'est lavé les dents et après s'être douchée,elle est sortie en serviette.Pendant qu'elle s'essuyait, Lionel est entré dans la chambre avec un plateau.

Lionel (souriant):Bonjour toi...

Angèle (souriant):saaalut...je croyais que tu étais allé bosser.

Lionel:J'étais à la boulangerie pour acheter des viennoiseries...

Angèle(souriant):Hum...petit déjeuner au lit...tu ne fais pas les choses à moitié...

Lionel(rire):Profites-en ça n'arrivera pas tous les jours ma belle...

Angèle(rire):Je vais vraiment profiter...

Lionel a déposé le plateau sur le lit,en regardant Angèle s'essuyer...

Lionel:Mangeons déjà...tant que c'est chaud...

Angèle:Donne moi un tee-shirt et un de tes shorts s'il te plaît.

Lionel est allé dans son placard et lui a rapporté un tee-shirt.

Angèle:Mais je t'ai demandé un short aussi...

Lionel(dans les yeux):Ce n'est pas nécessaire,j'aurai besoin d'un accès rapide,le short va me gêner...

Angèle(éclatant de rire):tu es sérieux là? Je dois me balader les fesses à l'air?Et je pense que hier soir c'était suffisant...

Lionel(souriant):Tu devrais déjà venir manger,dès que je termine avec le petit déjeuner,je m'occupe de toi...

Angèle(s'asseyant,rire):Tu es terrible...

10minutes plus tard,ils avaient mis le plateau du petit déjeuner de côté.Angèle s'était assise à califourchon sur Lionel,ils s'embrassaient et se caressaient.Elle passait les mains sur son torse dénudé,y déposait des baisers mouillés très lentement.
Elle est descendue du lit et ses placée entre les jambes de Lionel,elle a fait descendre son caleçon et a commencé à jouer avec son membre déjà bien tendu.Elle l'a sucé pendant un bon moment,quand Lionel ne pouvait plus supporter la pression il s'est redressé et a retiré à Angèle son tee-shirt.Il l'a allongée sur le dos,
Il a passé sa langue depuis son cou,en descendant entre ses seins,sur son nombril.Il a passé de longues minutes à jouer avec sa langue sur son sexe humide.Angèle était presqu'en transe,elle a avait les yeux qui se revulsaient à chaque instant,elle criait son nom sans répit.

Angèle(gémissant):Lionel prend moi déjà s'il te plait,je n'en peux plus...

Il s'est levé,a pioché un préservatif dans son meuble de chevet,et il l'a déroulé sur toute sa longueur.

Lionel(la voix rauque):Retourne toi...

Elle s'est positionnée en levrette,il s'est placé derrière et il l'a pénétrée d'un coup,elle était tellement humide à tel point que c'est rentré sans difficultés.
Angèle a cambré le dos et il a agrippé ses hanches fermement.
Lionel s'est mis à la pilonner à toute allure, comme s’il ne pouvait ralentir la cadence pour savourer chaque va-et-vient, chaque sensation.Son derrière se raidissait chaque fois qu’il ruait en elle et l’enfonçait dans le matelas avec enthousiasme.

Lionel(voix rauque):Put*in,oui !

Il l'a prise comme un homme qui n’avait pas été avec une femme depuis des années.Il ferma les yeux et serra les mâchoires,et son visage s’empourpra de plaisir.
Angèle criait de plus belle,elle mordait les draps tout en les tordant avec ses mains...

C’était torride...

[...]

De toute la nuit Joyce n'avait pas trouvé le sommeil, elle avait constamment pensé à son rendez-vous chez le gynéco d'Imelda pour pratiquer le curetage. Elle était toujours partagée entre cette peur de décevoir sa famille et la colère qu'elle ressentait envers Jules à travers cet enfant.

Mais il y avait aussi la peur des conséquences irréversibles, elle avait déjà entendu plusieurs cas de femme qui n'avaient plus été capables de concevoir des années après leurs avortements. Elle ne voulait pas de cette grossesse en particulier mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'aimerait pas en avoir un jour avec un homme qui l'a traiterait mieux que Jules.

Après avoir pris sa douche, elle s'est habillée et est descendue dans la cuisine où elle s'est fait un thé à la menthe. Sa mère est entrée dans la cuisine...

Joyce: maman... bonjour.

Justine: ça va, Joyce?

Joyce: je vais bien maman.

Justine:On ne dirait pas, tu as l'air éreintée, comme si tu n'avais pas dormi de la nuit, tu as des poches sous les yeux.

Joyce:ce n'est rien maman, j'ai juste besoin de repos.

Elle a rapidement bu son thé et a déposé sa tasse dans l'évier avant de vouloir sortir de la cuisine.

Justine:tu ne manges rien?

Joyce:non j'ai un rendez-vous et je suis déjà en retard.

Justine:Joyce tu es enceinte, il faut bien te nourrir, il te faut prendre des forces.

Joyce: je vais prendre des viennoiseries sur le chemin maman... allez! j'y vais bisous...

Justine: prends soin de toi...

Elle est sortie de la cuisine et est montée dans sa chambre prendre ses clés de voiture.Dès qu'elle est redescendue dans le salon et qu'elle est passée à côté de la cuisine, elle a entendu sa mère qui parlait d'elle avec Marina.

Marina: mais maman tu penses qu'elle va finalement avorter malgré les mises en garde de Lionel et les tiennes?

Justine:Marina je ne sais pas... je n'ai aucune idée de ce qu'elle fera ou pas, si elle va décider de finalement avorter ou non.Mais honnêtement, si elle le fait,je ne serai pas étonnée parce que Joyce a toujours fait comme bon lui semble sans écouter les bons conseils qu'on pouvait lui donner. Et c'est malheureux ça,(voix triste): tu sais en étant mère j'aimerais la voir s'accomplir dans la vie, qu'elle se responsabilise, qu'elle soit mère.Tu ne peux pas imaginer combien j'aimerais avoir la possibilité de porter mes petits-enfants dans mes bras avant de mourir. Aujourd'hui elle est enceinte, elle veut se débarrasser de la grossesse, franchement elle me déçoit beaucoup.Je sais que son père doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'est devenu sa fille.

Marina: maman ne pleure pas s'il te plaît.

Joyce a eu mal en entendant les mots de sa mère,elle est rapidement sortie de la maison et a démarré son véhicule avant de s'engager dans la circulation.

Elle est arrivée 45 minutes plus tard à la clinique, elle s'est approchée de la réception où elle a parlé un moment avec la réceptionniste. Celle-ci a vérifié si Joyce avait un rendez-vous et lui a demandé de patienter. 5 minutes plus tard on est venu la chercher pour la conduire dans le bureau du médecin.

Joyce(s'asseyant):bonjour Docteur...

Docteur Faubert:bonjour mademoiselle. Comment allez-vous ce matin ?

Joyce:Je vais bien, Docteur...

Docteur Faubert:Bon vous êtes à deux mois de grossesse,l'éthique voudrait que je vous demande quand même si vous êtes toujours sûre de vouloir pratiquer cette intervention.

Joyce(hésitant):oui oui... je suis sûre de moi...

Docteur Faubert: très bien, mais vous m'avez l'air anxieuse. Vous êtes stressée ?

Joyce:oui je suis assez anxieuse, étant donné qu'il y a des femmes qui sont souvent mortes pendant ce type d'opérations ou alors ça tourne parfois mal des jours après...

Docteur Faubert: ne vous inquiétez pas,tout va bien se passer...vous n'allez pas mourir et ça ne vous causera pas de stérilité dans l'avenir. D'accord?

Joyce:d'accord, docteur...

Docteur Faubert: Très bien! maintenant vous allez accompagner l'infirmière, qui va vous emmener jusqu'au bloc où se passera l'intervention...

Joyce(se levant): OK!

Dès qu'elles sont arrivées dans la pièce, l'infirmière a tendu à Joyce une blouse de patient pour qu'elle se change. Elle s'est changée et s'est assise en attendant le médecin qui a débarqué 15 minutes plus tard.
Il était accompagné de deux infirmières, dès que Joyce a posé ses yeux sur le matériel que ces dernières transportaient, elle a eu peur. Son cœur a commencé à battre rapidement.

Docteur Faubert(enfilant ses gants):très bien mademoiselle...vous pouvez vous allonger. (À une infirmière):vous pouvez y aller...

Pendant qu'elle était allongée, Joyce a eu une pensée vers sa mère, elle repensait aux paroles déchirantes que cette dernière avait dit ce matin à Marina.Ça lui avait fait mal de savoir qu'elle représentait une déception pour sa mère, et que son père serait également déçu s'il voyait ce qu'elle était devenue.
L'infirmière s'est approchée d'elle avec une seringue.

Joyce(apeurée):qu'est-ce que c'est?

L'infirmière:l'anesthésie générale.

Joyce(paniquée):générale?Mais pourquoi?

Docteur Faubert:oui on va vous mettre sous anesthésie générale pour que vous soyez totalement endormie pendant l'opération.

Elle s'est rapidement redressée et est descendue de la table,toute affolée.

Joyce:m'endormir totalement? et si je ne me réveillais pas?

Docteur Faubert : tout va bien se passer, vous vous réveillerez...

Joyce(cherchant ses affaires):finalement je pense que c'est une très mauvaise idée docteur...

Docteur Foubert: mais qu'est-ce que vous faites?

Joyce: je ne veux plus le faire, j'ai changé d'avis, je ne veux pas mourir...

Docteur Faubert:Mais mademoiselle Mebale...

Elle est sortie de la pièce en catastrophe, dès qu'elle est arrivée à la réception elle a demandé où se trouvait les toilettes. Elle est rentrée se changer en larmes, elle a laissé la blouse dans les toilettes et est sortie du bâtiment.
Dès qu'elle est monté dans son véhicule, elle s'est mise à pleurer à chaudes larmes.Elle ne voulait pas mourir, elle aimait la vie.

Comment allait-elle faire pour vivre sans l'amour et le soutien de ses proches? Comment allait-elle vivre en sachant qu'ils lui ont tourné le dos à cause d'un avortement? et si elle avait avorté,que ce serait-il passé plus tard? aurait-elle encore été capable d'être maman?Non définitivement,elle ne pouvait pas le faire....

Elle ne voulait pas garder ce bébé, tout simplement parce qu'il lui rappelait Jules.Mais elle allait devoir le garder,et accoucher parce que laisser entrer Jules dans sa vie avait été son erreur, son erreur à elle,de lui avoir fait confiance.Donc les conséquences étaient là, ce bébé, et il lui fallait assumer et elle le ferait.

[...]

Il était 14h et Imelda était au volant de sa voiture, elle revenait du salon de beauté étant donné qu'elle voulait voyager toute belle. En conduisant, elle a cru apercevoir quelque chose ou quelqu'un de l'autre côté de la voie,donc elle a garé.Elle a baissé la vitre pour bien voir, pour se rassurer si elle était en train de rêver ou pas.Elle voyait Lionel qui descendait de sa voiture aux côtés d'Angèle,ils sont tous les deux entrés dans le supermarché bras dessus, bras dessous.

Elle a éteint le moteur et est sortie de son véhicule qu'elle a verrouillé. Elle a traversé la route et elle est entrée dans le supermarché, elle a longtemps fouillé dans les allées avant de les voir là devant elle.Ils jouaient aux amoureux devant les rayons, Angèle choisissait les articles et Lionel poussait le chariot.Imelda a senti son cœur se compresser, elle avait une de ses colères en elle.Elle s'est rapprochée...

Imelda: Lionel?

Lionel et Angèle se sont retournés, surpris.

Lionel: bonjour Imelda.

Angèle: Imelda comment vas-tu?

Elle a lancé un regard glacial à Angèle avant de regarder Lionel.

Imelda: qu'est-ce que tu fais là ?

Lionel: C'est quelle question ça? Ça ne se voit pas qu'on est en train de faire les courses?

Imelda: oui je vois bien que tu fais les courses,mais... (lançant un regard rapide à Angèle): tu ne trouves pas que tu es en train de nous manquer de respect à l'enfant et à moi ?

Lionel: je vous dois du respect à tous les deux?(Rire sec):tu es amusante parfois toi...(à Angèle): viens on va au prochain rayon...

Angèle : OK!

Lionel a commencé à s'éloigner avec le chariot.

Imelda: Angèle,il ne t'a pas dit qu'on va être parent?

Angele:Si, je suis au courant...

Imelda(froide):Tu es au courant et donc qu'est-ce que tu es en train de faire comme ça? Tu n'as donc aucun respect?

Angèle: respect? mais pour qui?

Imelda(agacée): en tant que femme tu devrais avoir de la considération pour une autre femme qui est enceinte et ne pas essayer de tourner autour de son homme.

Lionel s'était déjà un peu éloigné,il s'est arrêté pour parler à Angèle...

Lionel:Angèle, je t'attends... qu'est-ce que tu fais encore là-bas ?

Angèle: (à Lionel): j'arrive! (à Imelda): je ne tourne autour de l'homme de personne vu que c'est le mien...

Imelda(rire): ah bon? Le tien? Si c'est vraiment le tien, pourquoi c'est avec moi qu'il a ba*sé pendant tout le temps où tu étais absente?

Angèle(sourire): tu sais que si j'avais été présente... jamais, au grand jamais, il n'aurait posé les doigts sur toi.En tout cas maintenant je suis venue,récupérer ma place...La recréation est terminée!

Imelda: donc tu penses que je vais être enceinte, accoucher et accepter que le père de mon enfant soit en couple avec une autre?pendant que j'élèverai notre enfant seule?

Angèle(sourire): mais c'est simple, si c'est si difficile pour toi de t'en occuper, il te suffit d'accoucher et de nous le donner... on va très bien en prendre soin... Bon il faut que j'y aille,comme tu vois mon chéri s'impatiente... allez bonne journée.

Imelda avait du mal à contenir toute la fureur qu'elle ressentait à l'intérieur, elle bouillonnait littéralement, elle avait envie de tout casser autour d'elle. Dans son plan pour avoir Lionel, elle n'avait pas prévu Angèle dans l'équation, elle avait pensé que du moment où elle était rentrée chez elle en Côte d'Ivoire, jamais elle ne viendrait le suivre jusqu'ici.

Elle est restée au moins 5 minutes dans les rayons pour se calmer.Elle les as vus se rapprocher de la caisse, elle est allée placer à côté de Lionel.

Imelda:Lionel, j'ai ma tante qui fête à son anniversaire de mariage ce weekend, donc je dois voyager demain avec ma famille.

Lionel:ok, bon voyage...

Imelda:bon voyage ? C'est tout ce que tu as à me dire?

Lionel: comment ça? tu t'attendais à autre chose?

Imelda: mais Lionel je suis quand même enceinte de toi... tu apprends que je vais en voyage, tu ne te soucis même pas de ton enfant... tu ne me demandes même pas d'être prudente... rien!! tu me dis juste "ok... bon voyage..." sérieusement?

Lionel:c'est dans ton intérêt que cet enfant aille bien,surtout vu les objectifs que tu t'es fixés.Donc tu prendras soin de lui,sinon ton plan va tomber à l'eau.(Cynique):Ou je me trompe?

Imelda était littéralement décomposée par la façon donc Lionel lui avait parlé, non seulement en public mais devant Angèle...

Imelda: ok d'accord... je te laisse à mon retour je te ferai signe...

Imelda est sortie du supermarché très en colère, elle avait les yeux qui piquaient tellement elle a envie de pleurer. Elle a traversé la route et est montée dans son véhicule,elle s'est mise à pleurer parce qu'elle ne s'attendait pas à se retournement de situation. Quelques minutes après, elle a essuyé ses larmes, et a pris son téléphone pour appeler Joyce.

Joyce: allô... Imelda bonj...

Imelda(la coupant):Tu savais qu'Angèle était ici? je veux dire au Gabon...

Joyce: oui je l'ai vu hier, elle était à la maison avec maman...

Imelda: tu l'as vu hier à la maison avec ta mère?

Joyce:oui oui... quand je sortais vers midi, je les ai laissés ensemble...

Imelda:Joyce donc Angèle est dans ce pays et tu n'as pas jugé bon de me dire qu'elle était arrivée?mais tu es quel genre d'amie?

Joyce:Quel genre d'amie comment? qu'est-ce que j'ai encore fait? j'allais te le dire quand on allait se voir... et c'est pas comme si c'était très important, ce n'est qu'un détail...

Imelda:un détail ? Joyce un détail? Tu as oublié que je suis enceinte de ton frère?

Joyce: mais non... comment j'aurai pu oublier? qu'est-ce que ça à voir avec Angèle?

Imelda:donc ton neveu ou ta nièce risque de grandir hors d'un foyer avec ses deux parents, et tu me dis que tu ne vois pas où est le problème?

Joyce:Imelda, Lionel a déjà promis de prendre soin de l'enfant, il a même déjà commencé à te donner de l'argent pour la layette.Donc il prendra ses responsabilités vis-à-vis de l'enfant mais en ce qui concerne le foyer je pensais que c'était déjà clair qu'il ne se mettrait pas en couple avec toi non? Il avait déjà dit devant maman.Donc tu parles encore de quel foyer pour votre enfant ma chérie? Malheureusement ce sera un enfant qui va vivre avec des parents séparés, ça il faudrait déjà t'y faire ma belle..

Imelda:Joyce c'est ce que tu me dis à moi? merci...

Joyce:tu vois?C'est ce qui me dépasse souvent avec toi.Quand je te dis la vérité, quand je suis honnête avec toi, tu le prends mal. Pourtant c'est également ça, être une vraie amie... En amitié il faut savoir se dire la vérité, savoir être honnête avec l'autre.Quand tu aimes quelqu'un il faut être capable de lui dire réellement ce que tu penses. La vérité c'est que tu as vraiment chié avec Lionel, tu t'es très mal comportée.
Tu t'y es mal prise pour l'avoir et mine de rien c'est normal aujourd'hui qu'il ne veuille plus rien avec toi. C'est dommage parce que j'avais vraiment voulu au début t'avoir comme belle-sœur mais toi-même tu as craché dans la soupe.Donc Dieu merci au moins il va prendre soin de son enfant, mais la vérité c'est que tu devrais laisser tomber cette histoire d'avoir Lionel pour toi.Je ne vois pas comment tu vas accomplir cet exploit même si tu es enceinte de 10 gosses de Lionel...
Au lieu de t'enerver,tu devrais plutôt essayer de te remettre en question dans cette histoire.

Imelda est restée un moment en silence, sans rien dire, au bout de quelques minutes Joyce a parlé...

Joyce:Imelda? Tu es encore là?

Imelda: oui je suis là... OK. Finalement tu es allée voir le médecin Faubert? Comment ça s'est passé?

Joyce: oui j'y suis allée mais, finalement je n'ai pas pu..

Imelda: tu n'as pas pu? tu n'as pas pu faire quoi?

Joyce: finalement je suis partie,je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout...

Imelda:donc tu as décidé de garder cet enfant?

Joyce: je n'ai pas le choix et de toutes les façons j'aime trop ma famille.Je ne peux pas me permettre de les perdre à cause d'une erreur que j'ai faite, en plus de ça il y a ma mère, j'aimerais bien lui donner un petit-enfant...

Imelda: donc tu penses que tu pourras assumer ça? garder l'enfant d'un homme qui t'a traitée de cette manière..?

Joyce:Je n'ai pas le choix,je vais devoir assumer.C'est vrai que c'est l'enfant de Jules et je vais certainement pensé à lui à travers ce bébé mais,c'est également le mien.Ce ne sera pas simple mais je pense que je vais m'en sortir avec le soutien et l'amour de la famille...

Imelda( après un moment de silence) : ok d'accord... c'est ton choix, c'est ta vie... c'est ton corps et tu peux faire comme tu le sens.Bon je te laisse,demain je vais en voyage, je vais en Côte d'Ivoire...

Joyce: oh tu pars comme ça? tu reviens quand?

Imelda:Je ne sais pas...bisous!
clic!

Dès qu'elle a raccroché elle est restée un moment dans le silence, elle n'avait pas aimé ce que Joyce lui avait dit par rapport au couple qu'elle voulait former avec Lionel. Joyce qui se proclamait être son amie...
c'était dommage qu'elle n'ait plus fait cette opération finalement...on aurait tout enlevé, jusqu'à l'utérus!!!

Imelda a conduit jusqu'à chez elle, elle a trouvé sa mère qui s'apprêtait à sortir.

Imelda: maman finalement j'ai un empêchement, je ne pourrai pas voyager avec vous...

Irène:Imelda ne perds pas ton temps avec moi, tu viendras même si je dois te traîner par les cheveux pour te mettre dans cet avion...

Imelda: En t'entendant parler et décider sur ma vie, on pourrait penser que je suis encore une petite fille de 14 ans.Pourtant laisse-moi te rappeler que je suis déjà une femme, j'ai bientôt 28 ans et je peux prendre mes propres décisions, faire ce que je veux, aller où je veux...

Irène: Tout ce que tu racontes là,c'est long!!! Être une femme ce n'est pas seulement coucher avec les hommes, c'est également faire quelque chose de sa vie. C'est ton père qui paye tout pour toi, à part dépenser son argent tu ne sais rien faire d'autre. Donc quand la personne qui s'occupe de tes dépenses dit que tu vas à gauche ou à droite? Tu t'executes!!! Demain matin on prend l'avion.

Sa mère a démarré et elle est partie, quand Imelda est entrée dans sa chambre, elle était tellement furieuse qu'elle a commencé à tout casser; le miroir, les parfums les chaises etc...
Comment pouvait-elle voyager en sachant qu'Angèle était là? elles se sentait impuissante parce qu'elle était plié des poings liés...

[...]

Pendant son trajet de retour vers la maison Joyce pensait à Imelda, elle ne comprenait pas pourquoi celle-ci se vexait toujours pour tout et n'importe quoi.Dès qu'elle lui faisait une remarque ou qu'elle faisait un constat sur elle, Imelda se vexait.Mais quel genre de copine elle serait, si elle n'était pas franche avec elle?

C'est justement parce qu'elle l'aimait, qu'elle lui disait clairement sans filtre ce qu'elle pensait.Joyce aurait bien voulu avoir sa copine dans la famille, voilà pourquoi elle l'avait soutenue pour avoir Lionel.Mais le jour où elle a mis de la drogue dans le verre de son frère, elle venait elle-même de se tirer une balle dans le pied.

Comment voulait-elle qu'elle la soutienne devant son frère après ce qu'elle avait fait? Quel argument pouvait-elle encore avancer devant Lionel pour le convaincre qu'Imelda était la femme qu'il lui fallait ?

Déjà que personne ne la considérait avant, l'histoire de la drogue l'avait complètement décrédibilisée aux yeux de tous et de Lionel en particulier.

Il fallait tout simplement qu'Imelda voit les choses en face.Il prendrait ses responsabilités vis à vis de l'enfant, si ce dernier s'avérait être le sien et ça s'arrêterait là.

C'est vrai qu'au fond Joyce n'aimait pas vraiment Angèle,mais là elle n'avait rien à dire...Imelda avait perdu la moindre chance qu'elle pouvait avoir avec Lionel, ce n'était pas de la faute d'Angèle mais plutôt de la sienne.

Dès qu'elle a garé dans la cour,elle est descendue et en entrée dans la maison, elle a trouvé sa mère en train de manger.

Joyce: maman, tu manges seule?

Justine: oui j'ai envoyé Marina au port.

Joyce(s'asseyant):ah ok, je vais t'accompagner... (se servant): il faut que je mange bien pour que ton petit enfant soit bien costaud et en bonne santé.

Justine(étonnée):...

Joyce:oui je... (soupir): j'ai décidé de ne pas enlever.Je sais que si je le fais vous allez me tourner le dos,la vérité c'est que je ne peux pas vivre sans vous dans ma vie. Vous avez toujours été là pour moi depuis que je suis toute petite, je n'ai jamais manqué d'amour avec vous depuis que papa est parti.Vous avez toujours pris soin de moi,vous vous êtes battus pour moi...
La moindre des choses que je pourrais faire aujourd'hui c'est de garder cet enfant.Je sais que ce ne sera pas facile maman parce qu'à cause de ce gars là ma vie ne sera plus la même. Je le déteste maman,cet enfant va certainement me le rappeler parfois. Mais quoi qu'on dise, quand j'ai décidé de me donner à cet homme c'était de plein gré, voilà le résultat aujourd'hui je vais assumer.Donc je vais garder, je vais accoucher et je sais que je pourrais compter sur vous pour m'aider avec cet enfant.
(essuyant les larmes de sa mère): s'il te plaît ne pleure pas,tu as déjà tellement pleuré à cause de moi et peut-être(sourire): peut-être que je vais encore te faire pleurer demain avec mes conneries.Mais pour l'instant ton petit enfant est bien au chaud.

Justine(les mains sur les yeux):merci Seigneur!!!Dieu merci!!! (Sourire):j'aurai mon petit fils ou ma petite fille!!!Eh Dieu...
Maintenant mange bien... prends plus de poissons, il faut qu'il prenne des forces...

Joyce(souriant):n'abuse pas aussi, il y en a déjà assez dans mon assiette...

Justine:c'est pas assez, mange!!!

Elles ont éclaté de rire et ont mangé dans la bonne humeur...

[...]

Dès que Lionel et Angèle sont rentrés à la maison après les courses,ils sont rentrés dans la cuisine pour préparer quelque chose à manger.

Angèle: Donc qu'est-ce que tu veux manger ?

Lionel(souriant):peu importe...j'ai juste envie de manger ta nourriture,ça m'a manqué...

Angèle(souriant):OK!

Lionel:Je peux t'aider avec quoi ?

Angèle:Épluche les carottes.

Lionel(souriant):ok chef!

Pendant qu'il s'occupait des carottes,Angèle nettoyait le poulet.Le téléphone de Lionel a sonné et il a décroché. Il l'a mis sur haut-parleur pour continuer avec ses légumes,c'était Alexis.

Alexis(voix moqueuse):Bon,il est pratiquement 15h et on n'a pas vu le patron de toute la journée.Je me suis inquiété,je n'ai pas compris ce qui s'est passé.Je voulais donc savoir si tout allait bien...

Lionel:pourquoi ça t'étonne encore que je ne sois pas venu?(sourire): hier tu as envoyé un colis chez moi que j'ai trouvé devant ma porte à m'attendre.

Angèle et Alexis ont éclaté de rire...

Alexis:ah oui!! le colis... Angèle merci beaucoup de nous avoir libéré, que Dieu te bénisse!!! Garde-le là-bas même pour un mois, nous on en veut pas ici à l'entreprise,il nous stresse...

Angèle(morte de rire):tu es incroyable toi...mais t'inquiète,il va rester ici...

Lionel(souriant):vous êtes de vrais rigolos tous les deux...

Alexis(sourire):ah en tout cas comme le boss sera absent, je vais pouvoir venir au travail quand je veux, à l'heure que je veux.(rire):D'ailleurs appelez moi désormais, Cupidon "le dieu de l'amour" et pour ça je veux une augmentation de salaire chef...

Lionel(souriant): tu es malade...allez au revoir!
clic!

Angèle(rire):Alexis c'est un vrai cas mais il est vraiment génial...

Lionel:ouais c'est un phénomène!!!

Ils ont cuisiné ensemble après ils sont passés à table.Ils ont mangé en rigolant en se rappelant les bons moments en Afrique du Sud. Angèle lui a également raconté comment s'est passé son stage,elle a parlé du restaurant.Après avoir fait la vaisselle,ils sont allés prendre une douche ensemble, avant de repartir dans la chambre pour faire l'amour...

[...]

Imelda et ses parents étaient arrivés en milieu de journée à Yamoussoukro,Simone et Paul étaient allés les chercher à l'aéroport.Pendant le repas de midi,Imelda avait à peine touché à son repas, elle avait les pensées constamment occupées par Lionel, Angèle et cette traîtresse de Joyce.

Ses parents discutaient avec Simone et Paul,ça parlait politique développement, environnement...Imelda ne s'intéressait pas à la conversation vu qu'elle ne s'y connaissait pas dans le domaine et en plus elle avait la tête ailleurs.
Son père et Paul étaient ensuite allés fumer un cigare sur la terrasse, sa mère était allée se reposer à cause d'une migraine.Imelda était dans sa chambre allongée,sa tante est rentrée...

Simone:Imelda ma chérie,qu'est-ce que tu as?

Imelda: rien tata...

Simone:quoi tu n'es pas contente d'être ici?de nous voir ?

Imelda:si tata, je suis contente de vous voir, ça fait longtemps...
Surtout que je n'étais pas présente pour l'enterrement de Dan.

Simone: mais donc pourquoi tu fais la tête?

Imelda: ah tata...

Simone: c'est un homme qui te dérange?

Imelda:oui on peut dire ça...

Simone:Je sais qu'avec ta mère c'est pas facile, tu ne partages rien avec elle, mais si tu veux parler, tu peux te confier à moi ma chérie... jamais je ne te jugerai...

Imelda:merci!

Simone:alors dis-moi... l'homme là t'as fait quoi?

Imelda:en vrai le gars ne me calcule pas, j'ai tout fait mais rien... il est toujours aussi indifférent...

Simone: s'il ne veut pas,laisse! Tu es une belle femme,tu peux avoir mieux...

Imelda: C'est celui que je veux... Le gars occupe mes pensées... je suis dépassée! Mais déjà que c'est difficile pour moi d'attirer son attention, il y a maintenant une femme qui lui tourne autour...

Simone:Une femme? quoi c'est sa copine?

Imelda:Ah normalement pas... elle ne vit même pas au Gabon.Figure-toi qu'elle vit même ici en Côte d'Ivoire.

Simone:Donc c'est une Ivoirienne qui vient jusqu'au Gabon pour te prendre l'homme?

Imelda:moi meme ça me dépasse...(les yeux rouges): mais pour de vrai tata je veux du gars...je sais pas quoi faire...

Simone:C'est qui le gars qui te traumatise comme ça ma fille?

Imelda: Il s'appelle Lionel Mebale Nziengui...

Simone(surprise):qui? tu peux répéter?

Imelda:Lionel Mebale Nziengui,tu le connais?

Simone s'est mise à réfléchir,à un moment elle s'est souvenue du jour de l'anniversaire de la petite Marion à Assinie.
Angèle était venue avec son patron avec qui elle couchait,elle se souvenait de comment ce connard lui avait mal parlé.

Le gars en question était gabonais et il s'appellait Lionel Mebale Nziengui.Donc si c'était lui,la femme qui lui tournait autour et qui dérangeait sa nièce ne pouvait être que...

Simone: dis-moi la femme qui lui tourne autour dont tu parles, comment s'appelle-t-elle?

Imelda:Angèle...

Simone: Angèle Akan?

Imelda:Oui je crois que c'est son nom de famille... Quoi tu la connais?

Simone(sourire):Ah la vie là...(dans les yeux): Ma fille je pense qu'on a des choses à se dire, énormément de choses...


Notre amour face aux...