Chapitre 37 : Les réalités du mariage.

Ecrit par Les Histoires de Laya


***AJ***

Moi (regardant les filles) : Bien, on va organiser tout ça. Carmela et Liyanah vous ferez chambre commune ! J’ai complètement réorganisé la chambre, chacune a son lit, son petit bureau et son placard. Vous êtes toutes les deux assez rangées donc je ne me fais pas de soucis.

Liyanah (souriante) : C’est cool !

Carmela : Ouiiii. On va pouvoir parler des choses de notre âge.

Moi : Mamoh oh. Excusez-moi. Des bébés de 11 ans qui ont « les choses de leur âge »

Carmela : Mais oui maman Alex !

Moi : Ok chérie, mais vous êtes en Cinquième, ne l’oubliez pas. Raconter, faire des trucs de filles, je ne refuse pas MAIS les bons résultats doivent suivre. Liyanah est bonne dans les matières littéraires, Carmela est meilleure dans les scientifiques, vous allez vous entraider et au sortir de là, je veux de bons résultats. Claro ?

Les deux : Siii !

Moi : Je vais mettre Néïla et Alia dans la même chambre.

Néïla (se collant à moi) : Bébé Alia ne pleure pas beaucoup donc ça ne me dérange pas.

Voyez-moi le bébé qui parle d’un autre bébé ! Ah ces enfants.

Moi (la regardant) : D’accord chérie. Maintenant que c’est fait, je vais vous dire autre chose. Je mets un point d’honneur à ce que chacun soit épanoui dans la maison ! Je veux qu’on discute, n’hésitez pas à me parler, à parler à papa. Si je fais quelque chose et vous n’appréciez pas, vous me le dites et je vais corriger. Je ne veux pas que quelqu’un se sente opprimé, brimé, non écouté, ça n’existe pas ici. Nous sommes une équipe et nous devons nous sentir à l’aise. Vous êtes toutes les 4 mes bébés et vous avez toutes les mêmes libertés.

Nous avons une passion commune(sourire) qui est la cuisine donc on pourra faire les repas ensemble comme je le faisais déjà avec Liyanah !

Carmela : Génial. Et on passera des moments filles ?

Moi(rire) : Bien sûr ! Des après-midis rien qu’à nous ! Câlin collectif ?

Elles se jettent toutes sur moi !

 Je vous explique. P. Georges a dit qu’il a besoin de repos car il a trop travaillé et il est temps qu’il s’accorde une pause. Du coup, il a décidé que cette nouvelle année, il prend une année sabbatique et embarque sa femme dans une lune de miel à durée indéterminée (rire). Liam m’a alors fait part de la nouvelle et la question ne s’est même pas posée, on a décidé de prendre les filles avec nous. De toutes façons c’est Liam l’ainé, il travaille, et surtout je suis là avec lui.

Même si j’ai du boulot, ça ne me dérange pas. Quand j’ai accepté d’être la femme de Liam, je savais que j’épousais l’ainé de deux petites filles qui forcément allaient se retrouver chez lui tôt ou tard.

J’aime ses petites sœurs au même titre que j’aime Solène, alors je n’y vois pas d’inconvénients.

En parlant de Solène, elle voulait aussi venir mais c’est le seul enfant que ses deux parents ont en commun (rire), donc ils ont dit « Tchoo AJ, faut laisser notre seul bébé pardon, si elle part, on va rester avec qui ? » Donc, elle viendra uniquement les weekends ou les vacances scolaires.


***Avril


Mon mari a pris 32 ans il y’a deux jours, pour l’occasion, je lui ait sorti le grand jeu pendant tout un weekend à la baie des tortues, on a laissé les filles chez tata Lina ! Notre weekend s’achève aujourd’hui, après c’est le retour à la vie de parents et de travailleurs acharnés.

Liam : Merci ma femme !

Moi : Je t’en prie bébé ! Il était temps qu’on s’évade de notre vie surchargée (posant ma tête sur son torse).

Liam (caressant ma tête) : AJ, je te remercie aussi pour mes sœurs ! Tu sais, avec les parents, elles n’avaient pas vraiment la possibilité de tisser une relation comme celle que tu as avec Liyanah. Les parents travaillaient trop, ne passaient pas vraiment beaucoup de temps avec elles. Alors que nous, enfin, toi tu arrives à leur accorder du temps malgré ton boulot. C’est Carmela qui est venue se confier à moi la dernière fois ! Du coup, je te remercie de bien les traiter et de ne faire aucune différence.

Moi (émue) : Ce sont aussi mes petites sœurs Liam, mes bébés. J’ai changé les couches à Carmela et Néïla, alors je ne vais pas les maltraiter et surtout je sais qu’avec P. Georges et M. Eliane elles n’arrivaient pas vraiment à se confier, à faire des activités car ils étaient trop occupés, alors j’essaie de compenser tout ça pour qu’elles se sentent bien. (Le regardant) Et Carmela se confie déjà un peu à moi (sourire).

Liam : D’accord. Qu’est-ce-que tu veux faire avant notre retour à la vie réelle ?

Moi (le regardant droit dans les yeux) : Faire l’amour et pouvoir hurler mon plaisir sans avoir peur que les enfants écoutent (clin d’œil)

Liam : Laisse-moi alors te faire l’amour !

Je ne rajoute rien qu’il a déjà commencé à retirer petit à petit mes vêtements en me parsemant de baisers.

Liam (me fixant) : 19 ans que (bisou) je t’aime ! Et aujourd’hui plus que jamais auparavant, je suis fou de toi.

Ah oui, je réalise que ça fait 19 ans que j’aime le même homme, mon cœur bat encore plus fort, c’est quand même incroyable de rencontrer l’homme de sa vie à l’âge de 12 ans.

 Il poursuit dans des caresses et des bisous et quand Pépito rentre en contact avec Georgia, il est d’une douceur incroyable. Nous avons fait l’amour dans le sens propre du terme.

C’était doux et lent mais quel plaisir intense !

Ce weekend nous aura fait du bien !

 

Carmela(entrant) : Maman Alex et Papa

Liyanah (criant) : Nous sommes laaaaa

Oh Seigneur le retour à la vraie vie !

Liam : Bonsoir mes princesses !

Au lieu de répondre, on se retrouve entourés de nos quatre filles.

Ça fait quand-même du bien.

Après le repas, et le dodo des filles, je me couche dans les bras de mon mari, le bonheur !

Moi : Bonne nuit mon amour.

Liam : Merci, bonne nuit ma femme. Enfin, si j’arrive à te laisser dormir (bisous dans le cou).

Moi (éclatant de rire) : Tu n’es pas fatigué ?

Liam : De ? (Dans mon oreille) Je ne peux pas me fatiguer de satisfaire ma femme.

Ouh la, parfois j’ai l’impression qu’il parle directement à mon vagin. Et je suis déjà entrain de mouiller.

Liam : Et puis tu veux aussi que je résiste comment ? Quand tu dors avec une nuisette sans slip en bas ? Tu aimes la provocation AJ !

Moi (jouant à l’innocente) : Oh non oh. Je ne veux pas comprimer Georgia car…. Huuuum (fermant les yeux)

Lui (introduisant un deuxième doigt) : Oui tu disais ?

Moi (gémissant) : Huuuum, oui je disais que je ne veux pas…

Il a utilisé ses doigts jusqu’à ce que j’ai un violent orgasme. Quand il a terminé, il a rincé ses mains et il est revenu se coucher.

Lui : Tu peux maintenant dormir bébé, à nous revoir demain matin.

Moi (souriante) : Que me réserves tu réellement bébé ?

Lui(sourire) : À nous revoir demain matin pour bien débuter la semaine.

Bon je crois que ce n’est plus à démontrer, je suis accro à mon mari et vice versa. Dormons d’abord ! 


***Clara***


Moi(criant) : On rentre à la maison Johan !

Lui (imperturbable) : Tu rentres et je vais te retrouver !

Moi (saisissant son col) : Non, on va rentrer ensemble ! Tu n’as pas honte ? Je suis enceinte et toi snif ton boulot c’est rester dehors jusqu’à pas d’heure ? Un dimanche soir ?

J’ai commencé à le secouer par le col, je m’en fou qu’il soit avec ses amis, on va rentrer ensemble snif. Quoi il m’a épousé pour garder la maison quand il sort jusqu’à pas d’heure avec ses potes ?

Une femme (venant devant nous) : Johan chéri, qu’est-ce-qui se passe ?

Moi (choquée) : Donc tu es là pour voir ta pute ?

Elle (éclatant de rire) : Oh donc c’est toi sa femme ? Mdr, pas très fameuse et surtout ridicule ! (Le regardant) Je rentre, viens me retrouver d’ici une heure. (Clin d’œil)

Je suis remontée, je lâche alors Johan

 Moi (barrant sa route) : Répète ce que tu viens de dire !

Elle : OH OH OH Mme, le seul qui a des comptes à te rendre, c’est ton mari ! Rentre chez toi au lieu d’être ridicule. Et si tu oses me toucher, je vais te frapper comme la petite fille que tu es ! Johan, j’ai dit dans une heure, et si tu ne viens pas, oublie-moi !

Johan : Je viendrai !

Elle (sourire en coin) : Très bien chéri ! (Elle part)

Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi humiliée et ridicule, en plein milieu d’un bar.

Ma colère monte et je me retourne

Moi (tirant sa chemise) : ON RENTRE JOHAN SNIF, Tu ne vas pas m’humilier plus longtemps.

Lui (regard noir) : Tu as intérêt à me lâcher !

Moi (tirant plus fort): J’ai dit qu’on rentre !

J’ai tellement tiré sur sa chemise, qu’elle a fini par se déchirer, son pote s’est levé se mettre entre nous.

Johan(vénère) : Très bien, on va rentrer, mais ce geste, tu vas en assumer les retombés.

Il m’a soulevé jusqu’à la voiture, dans laquelle il m’a jeté comme un vulgaire sac de riz.

Il est monté et il démarré en trombe, j’ai commencé à paniquer quand j’ai croisé son regard dans le rétroviseur.

Le même regard que toutes les fois où il m’a porté main. Soit, à chaque fois que j’ai voulu m’énerver sur ses tromperies, ses sorties ou encore son addiction à l’alcool.

Moi : Bébé je suis désolé

Johan : TU LA FERMES !

 Je suis morte snif! 

Seigneur, fais-en sorte qu’il se calme.


Alexandria: La vie d...