Chapitre 37: Papa est de retour!

Ecrit par Dalyanabil

Vous savez ce qu’on dit? l’homme propose et Allah dispose, hier j’ai bien commencé à rédiger votre suite mais ce matin ce n’était pas finis. Alors j’ai arête pris du temps pour avoir le minimum d’heures de sommeil requis pour être capable de fonctionner correctement et Al hamadoulillah j’ai survécu à cette journée. Je vous prie d’excuser mon emploi du temps instable, je suis en train d’essayé d’arranger ça. En attendant profitez de votre suite et à demain.


PS: Les publications sont prolongés jusqu’a samedi pour rattraper la journée d’hier.

XoXo, 

Al.


Chapitre 37: Papa est de retour!


‘’Jafar Hassan’’


« Maman maman maman… »


Je suis réveillé par une petite voix fluette et un coup brusque sur le lit, qui n’est d’autre que Elias sautant sur nous. Quand j’ouvre les yeux c’est pour constater que deux paires de la même couleur que la mienne me regarde avec le plus grand étonnement et la plus grande curiosité. Un coup d’oeil à ‘A’ m’apprend qu’elle est encore endormie.


« Tu fais quoi dans le lit de maman? » Me demande MA FILLE les yeux rétrécis, la tête légèrement penché complètement suspendue à mes lèvres.


« Salam les enfants, il est quel heure? »


« L’heure du Fajr » réponds Elias « d’habitude c’est maman qui nous réveille pour la faire même quand on a dormir chez mami, mais elle n’était pas là quand on s’est levés » conclu t-il.


« Alors vous avez fait le trajet de la maison de mami, jusqu’ici tout seuls? » je demande inquiet?


Farisa hoche la tête « Hum hum… »


« On a fait très attention, comme maman nous l’as appris. » Me rassure Elias lisant probablement l’inquiétude sur mon visage « on a pris le pont. »


C’est vrai que je n’ai pas beaucoup prête attention à la propriété quand je suis revenu hier soir, mais même avec le soleil qui disparaissait déjà à l’horizon et les lumières des lampadaires je n’ai pas manqué d’être ébloui par l’architecture et la disposition des lieux.


La propriété de ‘A’ est un havre de paix constitué d’une petite dépendance à l’entrée du portail qui m’as semble être occupé surement par le gardien et d’une grande cour pavé légèrement surélevé qui mène jusqu’aux habitations plus bas. Sur la gauche on peut voir une sorte de garage à ciel ouvert avec une grande bâche divisée en fonction des tailles de voiture sur la longueur.


Quand on avance on tombe sur deux maisons de style complètement different qui pourtant se marie très bien. D’un côté nous avons une maison de style européen avec un jardin très bien entretenue en arrière plan qu’on peut apercevoir de l’avant. Et de l’autre une maison de style espagnole entourée de véranda sur deux niveaux aussi avec de grands volets et une terrasse. Les deux maisons sont reliés par un petit pont qui ressemble à une arche et une allée pavé au sol.


Le reste c’est du gazon à perte de vue, en somme plein d’espace pour des enfants avec des arbres, des fontaines, des bancs. ‘A’ a réussi à créer un oasis.


« Alors, tu fais quoi dans le lit de maman? » Relance Elias.


« Euh… » 


J’en suis là quand ‘A’ sursaute à côté de moi les yeux embrumés de sommeil « c’est l’heure du Fajr. » En un regard elle semble avoir cerné la situation, le moment de panique dans ses yeux ne dure que quelques secondes.


Elle bondit hors du lit « allez on y vas. » Et juste comme ça, finis les questions embrassantes, les enfants la suive sans faire plus d’histoire. Pendant tout le processus des ablutions, des nappes de prière et même la prière en elle-même qui à été conduit par mon fils je me suis senti comme un étranger, comme quelqu’un de complètement à part.


On est tous assis au comptoir de la cuisine quand Maimouna, Farid , Fadia et Malick débarquent paniqué en parlant en même temps « ‘A’ les jumeaux… » Mais tous s’arrêtés quand ils nous voient attablés.


« Vous êtes sérieux? » Maimouna demande en regardant les jumeaux « je croyais qu’on étaient tous d’accord pour que vous ne disparaissiez pas et cela sous aucun prétexte. Et vous êtes assis là prêt à prendre le petit déjeuner après être partis sans avertir personne? » son ton est monté dans des aigus. Ouch!


Farisa et Elias se lèvent comme une seule personne et courent  se jeter dans ses bras « on fait toujours la prière du far avec maman. » S’excuse Farisa.


« On a pas disparu, on a juste pris le petit pont pour rejoindre maman. » crois bon d’ajouté Elias. Ils lancent un regard que je suppose assez convaincant car leur tante leur rend leur étreinte et la tension retombe d’un coup.


Quand je lève les yeux c’est pour constater que les autres ont disparus « Ok allez manger, moi je vais prévenir grand-mère » elle s’approche et me fait la bise avant d’ajouté « Salam BF, c’est bon de te revoir. » Elle regarde ensuite longuement sa soeur a qui elle envoie un baiser avant de sortir sans un mot de plus.


’Amsetou Hassan’’


Je me sens nerveuse et impatiente. Ce matin quand je me suis réveillée pour trouver les jumeaux entrain de parler avec Jafar j’ai été saisi de panique. En situation normal je ne devrais pas avoir à leur présenté leur père, je veux dire même moi qui n’apprécie pas particulièrement le mien, sais qu’il est. Fadia, Farid, Malick et Maimouna ont comme par magie disparus de la maison, je ne sais pas qui a eu cette idée mais nous laisser tous les quatre est exactement ce dont j’ai besoin en ce moment. 


Je n’ai pas encore trouvé le courage de faire les présentation officiels de Jafar et les jumeaux. On a fini de petit déjeuné et on a commencé à jouer. C’est fou de voir à quel point il est patient avec eux, comment il prend son temps pour tout leur expliquer, comment les questions incessantes de Farisa sur le pourquoi de toutes choses y compris sur la cicatrice sur son menton ne l’exaspère pas le mois du monde.  Plus je le regarde avec eux, plus j’ai juste envie de pleurer, quand je crois que c’est bon j’ai réussi à tenir le coup Farisa m’achève en lui demandant. « Tu ne vas reste… » elle semble hésité sur le dernier mot « papa? »


Elias qui était entrain de mettre en place un morceau de puzzle s’arrête pour regarde Jafar les yeux remplis d’espoir. Le silence dans la pièce est brisé par mon sanglot que j’essaye d’étouffer avec ma main mais c’est raté car trois paires de yeux gris se retourne vers moi et mes larmes coulent de plus belle. Je vois la déception envahir mon fils qui baisse les yeux mais pas avant que je n’ai pu voir les larmes qu’il essaye tant bien que moi de retenir « ce n’est pas notre papa alors? » demande t-il d’une petite voix.


Je me déplace pour me mettre en face d’eux, je jette un rapide coup d’oeil à Jafar et lui suis reconnaissant quand il vient se placé à côté de moi face aux jumeaux « awww mon chéri bien sûr que si. » 


Maintenant j’ai toute leur attention Farisa semble être dans le même état émotionnel que son frère et je me sens d’autant plus coupable d’avoir essayé de l’éloigner d’eux, de ne leur avoir pas dit aussi tôt que je l’ai appris, d’avoir douté de Jafar. Absolument tout me revient avec tellement de force que j’ouvre la bouche pour confirme mais rien ne sort à part un autre sanglot.

je sens la main de Jafar se poser sur mon bras et le regard que je tourne vers lui est tellement désolé que j’espère qu’il comprend mais surtout qu’il me pardonne. « Ce que votre mère essaye de dire est que oui » il inspire profondément avant de se lancer « je suis votre papa. »


Pendant les cinq ou dix ou mil minutes je ne sais plus qui ont suivis il leur a parlé de son accident du pourquoi il ne pouvait être avec eux sans les effrayés et à conclue en disant « je suis revenu pour toujours… si vous voulez bien de moi. »


Je ne sais pas ce qui me choque le plus les larmes sur les joues de mon mari ou ses enfants se jettent dans ses bras en pleurs. Je me joins à eux et pour la première fois depuis très très très longtemps j’ai l’impression de voir la lumière au bout du tunnel.


A l'infini....