Chapitre 38: ‘’Se mettre à nue’’ littéralement!
Ecrit par Dalyanabil
Chapitre 38: ‘’Se mettre à nue’’ littéralement!
‘‘Jafar Hassan’’
Jamais je n’ai cru que je pouvais être aussi heureux que quand j’ai tenu ‘A’ dans mes bras à Londres. Je croyais que rien ne pouvais supplanté ce moment jusqu’a maintenant. Après avoir dit la vérité aux enfants, on a tous un peu pleurés, en fait je veux dire beaucoup pleurés mais on a aussi beaucoup ris.
J’ai découvert que Elias est le bout en train, celui qui fait des blagues, celui qui, toujours prend des risques et entraine sa soeur avec lui. De l’autre côté Farisa est plus calme, plus posée, plus réfléchie, elle est curieuse de tout, a besoin d’une explication pour tout. Ils sont comme les deux faces d’une même pièce, totalement différents et pourtant très complémentaire. Les voir ensemble est bluffant. Mais ce qui m’as le plus impressionné est l’éducation que ‘A’ leur a réussi à leur inculqué à un si jeune âge. En quelques heures j’ai pu constaté qu’elle leur avait appris le sens des responsabilités, la solidarité, le respect mais par dessus tout la religion.
Sur le temps de midi, tout le monde a mis la mains à la pâte et on fait des nouilles sautés qu’on a dégustés assis à même le sol du living en voyant papa longues jambes, l’un des dessins animés préfères de ‘A’. Ce moment m’as fait pensé à notre premier rencard, même ci après être mariés il m’a fallu encore six mois avant de la convaincre que c’en était un.
L’heure de la prière de Zouhr est vite arrivé et contrairement à la prière du Fajr mon fils m’as demandé de la conduire. Et je ne sais pas pourquoi mais je me suis senti comme quelqu’un à qui on venait de confier la responsabilité de gagner les jeux olympiques voir plus. Et ça été ainsi pour les autres prières de la journée. Nous n’avons pas eu la même chance au dîner qu’au déjeuner, on a été envahir par maman et maimouna qui ont ramenées à dîner.
Que mes plats préférés, du poulet curry, du riz sénégalais, du poisson sec avec des graines de courges et du couscous maïs. Je me suis goinfré comme jamais, j’avais oublié à quel point la famille de ‘A’ pouvait être aimante et démonstrative. Toujours en train de rire, de se titiller mais surtout de profiter du moment présent comme si c’était le dernier. Cette journée à été en tout point parfaite jusqu’a ce moment où après donné leur bain aux jumeaux, ‘A’ me demande de les mettre au lit. Je lui suis très reconnaissante de me laissé le faire tout seul, je viens d’éteindre les lumières et suis sur le point de sortir quand j’entends « Je t’aime papa, salam mouhalaihkoum » de Farisa suivi d’Elias, ça me prend tellement par surprise qu’il me faut une bonne dizaine de minute avant de répondre d’une voix remplie d’émotions « je vous aime les enfants, walaihkoum salam. »
Quand je sors ‘A’ m’attend devant la porte les yeux remplies de larmes, elle me prend tout simplement la main et me conduit à la chambre principale. Elle se laisse tombé sur le lit, pendant que moi je me tiens debout, se racle la gorge avant de parler. « Je sais ce que c’est » elle doit parler de mon émotion que pour une fois je n’essaye pas de lui dissimulé « j’ai été jalouse de toi tu sais. »
Je me rapproche d’elle et m’assoir entre ses pieds « pourquoi? »
« Il ont su dire ‘papa’ avant ‘maman’ et je me suis senti coupable pour ça tout comme ce matin quand Farisa t’as demande si tu étais son père. »
« ‘A’… » mais elle ne ma laisse pas continué.
« Je n’aurais pas dû m’enfuir ici, j’aurais dû te laisser le bénéfice du doute, j’aurais dû… » elle quitte le lit pour s’assoir en face de moi au sol « comment est-ce que j’ai pu pense que les éloignés … »
Je prends son visage entre mes mains et pose un baiser sur sa bouche « arête, tu as fait ce qu’il fallait. Tu as suivi ton instinct. »
« … » Elle me regarde pleine d’espoir.
« Tu as fait ce qu’il fallait, » je continue « j’ai volontairement omis de te dire la vérité et je me suis comporté comme le pire des salauds celui qui devrais être désolé c’est moi. Et je le suis. Je suis tellement désolé si tu savais. »
‘’Amsetou Hassan’’
Je me penche à mon tour pour l’embrasse mais au lieu d’un simple baiser comme lui, je m’attarde. J’ai un besoin vital du contact humain avec lui, j’ai besoin de ses mains sur moi, d’humer son odeur, sentir son poids sur moi sans rien entre nous, son souffle contre moi. Alors j’approfondie mon baiser, je le prends par surprise car il ouvre la bouche et j’en profite mes mains partent fébrilement à la rencontre de son tee-shirt mais il me stoppe net.
« ‘A’ attend. » il respire bruyamment, je lis de la peur dans ses yeux « mon corps à changer. »
Je le regarde sans vraiment comprendre « … »
Il se lève et après quelques minutes il fait passer par dessus sa tête son tee-shirt ensuite son pantalon avant de se relevé « Je parle de ça. » Il ne lui reste que son boxer.
Pendant un moment je ne comprends pas toujours ce qu’il dit jusqu’a ce qu’il se retourne. Le hoquet d’horreur que je lâche ne lui échappe pas. La cicatrice sur son cou continué jusqu’au bas de son dos, elle est profonde et encore rouge. 60% de son corps est couvert de peau mâché, tout son dos en est recouvert. Je lui tourne autour, il est aussi immobile qu’une statut, les cicatrices sur son torse sont moins visible mais le pire c’est ces jambes surtout la gauche, son genou à fait place à un amas de chair. Je comprends mieux sa réticente de se déshabille devant moi à Londres.
Je prends sur moi pour ne pas pleurés parce à cet instant précis mon mari fait quelque chose qu’il n’as jamais fait avec moi. Il vient juste de se mettre à nue devant moi et pendant toute la durée de mon examen minutieux de son corps il n’a rien dit. Je sais que lui dire avec des mots qu’aucune de ses cicatrices ne l’enlaidir que bien au contraire. Qu’a mes yeux chacune d’elle signifie ce qu’il à dut surmonté pour pourvoir être de nouveau avec moi et que pour ça elles ne le rendent encore que plus beau à mes yeux ne pourrait peut-être pas être suffisant. Alors j’utilise le seul moyen que j’ai de communiqué avec lui en me mettant aussi toute nue « ça tombe bien mon corps aussi à changé. » Je souris à travers mes larmes avant d’ajouté « mais comme d’habitude Mr Hassan, quand il s’agit de moi vous avez triché. »