
CHAPITRE 37: PARLER À MOMMY
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE
37 : PARLER À MOMMY.
**LUCRÈCE
MEFOUMANE**
Lucia :
(Ouvrant la porte de la maison) Ça y est.
Moi :
(Entrant à sa suite avec les enfants) Oui.
Lucia :
(Refermant la porte) Ce n’était pas facile mais bon. J’ai crû un moment que
tantine Leslie ne devait pas les lâcher.
J’esquisse
un faible sourire en repensant à la scène de maman les serrant dans ses bras après
la prière.
Moi :
(Posant les enfants) C’est vrai. Je t’avoue que je me sens mal comme si j’avais
fait une mauvaise chose.
Lucia :
(M’enlaçant par le dos) Ne culpabilise pas, tu n’as rien fait de mal. Ce sont
tes enfants et c’est normal que tu les gardes avec toi.
Moi :
(Soupirant) D’accord. On va ranger les choses.
Lucia :
Ok.
Nous
avons pris les affaires et avons entraîné les enfants à la chambre pour ranger.
Nous nous sommes également changées pour essayer de faire un rangement plus en
profondeur parce que nos bagages n’avaient pas encore vraiment été déchargés.
On prenait juste des articles ça et là alors il faut qu’on s’y attèle. Comme
tata Luce n’a pas vocation à durer ici et qu’elle compte faire des navettes
entre ici et le 11, alors elle ne déballera pas tout. Elle le fera une bonne
fois chez elle après le mariage. Du coup c’est plus mes affaires et celles des
enfants qu’on range. On le fait tout le reste de l’après midi et autour de 20h
on fait une pause pour manger. C’est à ce moment que je prends mon téléphone
pour constater que j’ai 10 appels manqués de Loyd, le dernier datant de 30
minutes en arrière.
Moi :
Mon Dieu.
Lucia :
Qu’est-ce qui se passe ?
Moi :
(Mettant ma main sur le front) J’ai complètement oublié que Loyd voulait les
enfants.
Lucia :
Il est revenu ?
Moi :
Oui. Il m’a écrit hier pour me le dire et normalement c’est hier qu’il les
voulait mais comme on allait pour la réunion, je lui ai dit que ce n’était
possible et que aujourd’hui il les verrait. Ça m’était complètement sorti de la
tête et je vois qu’il m’a appelée tout l’après midi.
Lucia :
Rappelle lui et explique lui la situation.
Moi :
Ok.
J’ai
lancé l’appel sur son numéro et il a décroché à la deuxième tonalité.
«Loyd :
Allô ? »
« Moi :
Allô Loyd, bonsoir. »
« Loyd :
(Ton dur) Bonsoir madame. »
«Moi :
C’est maintenant que je vois tes appels. »
«Loyd :
Sans blague. »
« Moi :
Je t’assure que c’est la vérité. Mon téléphone était loin de moi et il était
sous silencieux depuis ce matin à l’église. Du coup quand tu appelais, je
n’écoutais pas. »
«Loyd :
On avait un programme, celui que tu as toi-même établi. »
«Moi :
Je sais et j’en suis désolée. J’ai eu un contre temps avec les enfants et cela
m’était complètement sorti de la tête sans le faire exprès. Je te demande
pardon et si tu es d’accord demain matin tu pourras passer les prendre. »
« Loyd :
J’ai interdiction de m’approcher de chez Arsène, je te rappelle. »
«Moi :
Nous ne sommes plus là-bas. Nous sommes rentrés chez moi cet après-midi et
c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai oublié le programme. Tu pourras
passer les récupérer demain ou alors je viendrai te les déposer. »
« Loyd :
Tu m’as gâché un programme. »
« Moi :
Je te prie de me pardonner. »
«Loyd :
En tout cas. À demain dans l’espoir qu’il n’y ait plus d’autres excuses. »
«Moi :
(Encaissant le coup) D’accord. »
Clic !
Lucia :
Il est fâché ?
Moi :
Oui. Et je crois qu’il pense que je l’ai fait exprès.
Lucia :
Ça va lui passer. Je mets des saucisses dans tes œufs ou non ?
Moi :
Mets.
Elle
l’a fait et 10 minutes plus tard nous nous sommes attablés.
Moi :
(Plus tard) Demain je verrai comment faire renouveler la connexion ou bien tu
en auras besoin pour ce soir.
Lucia :
Pas spécialement. Et j’ai un forfait conséquent si je veux surfer. Mais
clairement ce soir je ne veux pas me connecter.
Moi :
Il serait peut-être bien que l’on commence à planifier la rencontre des
demoiselles d’honneur non ? Il ne reste plus que 2 mois pour les
répétitions.
Lucia :
Tu penses ? On peut encore attendre vu que le gros des choses a déjà été
validé.
Moi :
Oui pour les tenues et autres c’est ok. Mais pour les chorégraphies ? Il
ne faut pas qu’on se retrouve à la bourre.
Lucia :
Bon essaye de voir avec les filles dans le groupe. Et si vraiment ça dérange,
on peut essayer de faire recours à un chorégraphe pour tous nous coacher.
Moi :
On va en parler. Où en es-tu avec le bilan de vos biens ?
Lucia :
On a terminé la partie théorique, là on va plus aller dans l’expertise et on a
dit qu’on se laisse une semaine pour trouver tous les experts dont nous aurons
besoin. Puis on va procéder à l’état des biens. Évaluer les dépenses de
réparation et ensuite partager.
Moi :
Tu crois que ça pourra se faire avant ton mariage ? Car j’ai l’impression
que ça risque de prendre plus de temps que prévu.
Lucia :
(Soupirant) Je ne sais pas. À vrai dire j’avais plus ou moins idée que cela ne
se ferait pas en un jour mais je ne pensais pas que ce serait aussi long. Et il
faut aussi dire que nos emplois du temps actuel ne permettent pas de faire plus
vite que ça si on veut pouvoir être impliqué. Si on était plus libres, on y
consacrerait plus de temps et les choses iraient plus vite mais bon, c’est le
mieux que l’on puisse faire. C’est pourquoi je te conseille pendant que tu es
encore assise de le faire maintenant avec Loyd sinon ce sera beaucoup plus
difficile. Surtout si tu dois effectuer des déplacements vers l’intérieur du
pays, ce ne sera pas aisé.
Moi :
D’accord.
Nous
avons continué à parler puis nous sommes allés au lit. Les enfants réclamaient
leur grands parents alors j’ai tenté un appel sur le numéro de maman qui a
décroché assez rapidement d’un ton assez froid et en entendant la voix des
enfants à l’appareil, elle s’est tout de suite adoucie et a parlé une trentaine
de minutes avec eux. L’appel s’est même coupée 2 fois mais elle a rappelé jusqu’à
ce qu’ils s’en dorment au téléphone(…)
Moi :
Tu comptes me les ramener à quelle heure ?
Loyd :
Si tout va bien on sera de retour vers 17-18h sinon 19h au plus tard.
Moi :
D’accord. (Aux enfants) Amusez vous bien avec papa d’accord ?
Eux :
D’accord.
Moi :
Tu es venue comment ?
Loyd :
En taxi. Pour l’instant je n’ai pas de véhicule ici.
Moi :
Si tu veux je peux te prêter la mienne vu que je ne compte pas sortir et il y a
des sièges adaptés pour eux à l’intérieur.
Loyd :
C’est gentil mais non. Je vais me débrouiller tout seul. Tu as mis tout ce dont
ils auront besoin à l’intérieur ?
Moi :
Oui. Tout est dans le sac.
Loyd :
Ok. Bonne journée !
Moi :
À vous aussi.
Il a
soulevé les enfants et s’est dirigé vers le portail avec eux puis il est sorti.
J’ai refermé derrière en soupirant et je suis allée m’occuper dans la maison. Autour
de 11h, je me suis posée avec mon téléphone et j’ai décidé d’écrire à Mommy.
Ces dernières années avec la suspension des activités du groupe, on n’a pas
vraiment été en contact et ça doit faire une bonne année que je ne lui ai pas
donné signe de vie. Alors je cherche son profil WhatsApp et je vois qu’elle a
été en ligne quelques minutes en arrière. Je me lance alors dans l’écriture
d’un message pour la saluer, prendre de ses nouvelles, m’excuser pour mon
silence, lui donner de mes nouvelles que j’ai quitté la Belgique pour revenir
au Gabon puis j’ai enchainé avec des notes vocales lui relatant le fait que
j’ai eu des enfants avec Loyd, pourquoi je ne lui ai rien dit à elle et plein
d’autres choses. Je lui ai également envoyé la photo des enfants. En tout pour
moi-même ça faisait une 15zaine de notes vocales. Quand j’ai fini mon cas, je
lui ai parlé de Lucia et des rêves qu’elle fait depuis notre retour en lui
demandant si elle pouvait nous aider à le comprendre.
-Moi :
Je sais que je viens de saturer ta messagerie Mommy et je m’en excuse par
avance. C’est Rebecca, c’est mon numéro du Gabon.
J’ai
essayé de guetter pour voir si elle allait ouvrir de suite mais ce ne fut pas
le cas alors j’ai zappé. Je me suis occupée comme j’ai pu jusqu’au retour de
Lucia.
Lucia :
(Venant se jeter sur le canapé) Merci Seigneur. Enfin chez moi.
Moi :
(Souriante) La journée était chargée ?
Lucia :
(Retirant ses chaussures) Tu n’as pas idée. On dirait que le travail là
n’attendait que moi et pire encore le lundi c’est fort. Je n’ai même pas pu
prendre ma pause déjeuner et je meurs de faim.
Moi :
Heureusement que j’ai déjà préparé.
Lucia :
Si tu ne l’avais pas fait j’allais bien te taper.
J’éclate
de rire pendant qu’elle se rend à la cuisine pour se servir.
Moi :
(Riant) Tu devais me taper pourquoi ?
Lucia : (Depuis la cuisine) Parce que tu
ne peux pas rester à la maison toute la journée sans les enfants et tu ne
prépares pas. C’est inadmissible en sachant que ta tante préférée est allée
souffrir dehors pour l’Etat et qu’en rentrant elle serait totalement épuisée et
affamée. C’est que tu aurais fait exprès.
Moi :
(Amusée) Et donc la solution aurait été que tu me tapes ?
Lucia : (Revenant avec un plateau) Oui
oui. Tu as déjà mangé ?
Moi :
Oui tout à l’heure mais je peux venir piquer dans ton assiette si tu veux que
je t’accompagne.
Lucia :
Viens.
Je
m’exécute et après avoir prié, nous mangeons.
Lucia
: Loyd a pris les enfants à quelle heure ?
Moi :
Dans les 8h par là. Il m’a dit qu’ils seront de retour à 17h. Sinon 19h au plus
tard.
Lucia :
Je vois. Il était toujours fâché ?
Moi :
Non. Même si je me suis quand même encore excusée pour hier et j’ai essayé de
mieux lui expliquer les choses.
Lucia :
Ok.
Moi :
J’ai également écrit à Mommy et je lui ai expliqué ton rêve.
Lucia :
Elle a dit quoi ?
Moi :
Elle n’a pas encore lu les messages mais en tout cas je lui ai écrit.
Certainement elle était occupée et quand elle verra, elle va répondre.
Lucia :
D’accord.
Nous avons achevé de manger et avons
débarrassé puis nous sommes revenues sur le canapé.
Lucia :
Je vais digérer un peu avant d’aller prendre ma douche.
Moi :
Ok.
Lucia :
Sinon tu as fait quoi de beau aujourd’hui ?
Moi :
Rien de spécial. J’ai juste poursuivi dans le rangement et j’ai aussi relancé
toutes les connexions.
Lucia :
Donc la télé passe ?
Moi :
Oui.
Elle
a pris la télécommande et elle a allumé Netflix pour regarder une de ses séries
qu’elle aime suivre. Après 3 épisodes, elle est allée se laver et à son retour
mon téléphone s’est mis à sonner, un appel vidéo WhatsApp de Mommy. Comme mon
téléphone est connecté à mon ordinateur, j’ai préféré prendre sur l’ordinateur
pour que cela soit plus clair.
« Moi :
(Décrochant) Allô Mommy. »
« Mommy :
Bonsoir Rebecca. »
« Moi :
Bonsoir. »
« Mommy :
Comme le mariage avec mon fils là est fini je croyais que moi aussi j’étais finie
et qu’on ne me connaissait plus. »
« Moi :
(Grattant derrière ma tête) Ce n’est pas ça Mommy. »
« Mommy :
Et donc c’est quoi ? »
« Moi :
(Cherchant mes mots) C’est que, c’est juste que »
« Mommy :
Le mensonge t’a desservie une fois alors fais attention à ce que tu vas dire. »
« Moi :
(Silence) »
« Mommy :
Tu vois maintenant que tu n’as aucune raison n’est-ce pas ? »
« Moi :
Oui. »
« Mommy :
Tant mieux. Et puis c’est comment tous les messages que tu m’as laissée là ?
Tu ne sais pas que je suis déjà une vieille femme ? Toi seule tu écris les
longs textes et comme si ce n’était pas suffisant tu prends l’album de musique
pour ajouter dessus. On t’a envoyée ? »
Lucia
qui est assise en face de moi et qui écoute la conversation se met à rire sous
cape. Ce n’est pas la première fois qu’elle le fait. Du temps où nous étions
encore étudiantes et que je recevais les enseignements de Mommy, il y a des
jours où elle était là et écoutait sans pour autant se manifester et riait
parfois des propos de Mommy sur certains sujets.
« Mommy :
C’est qui qui va écouter tout ça ?
« Moi :
(Silence) »
« Mommy :
(Bougeant la tête de gauche à droite) Les enfants d’aujourd’hui, vous n’avez
plus aucune considération pour les personnes âgées. Carrément elle m’écrit
beaucoup comme si je devais son argent et depuis je n’ai pas rendu. »
Cette
fois-ci nous éclatons clairement de rire avant que Lucia ne mette la main sur
son visage pour couvrir le son de sa voix.
« Mommy :
Qui rit à côté de toi là ? »
« Moi :
(Levant les yeux sur Lucia et a écarquillé les siens) C’est ma tante. »
« Mommy :
Quelle tante ? »
« Moi :
Tantine Lucia. »
« Mommy :
La même Lucia des messages ? »
« Moi :
Oui. »
« Mommy :
Elle est où ? Montre la moi. »
Nous
nous sommes regardées tata Luce et moi avant que je ne tourne l’ordinateur vers
elle.
« Lucia :
(Timide) Bonsoir madame »
« Mommy :
Hum. Tu n’as pas pensé à me saluer depuis c’est seulement rire qui t’a
intéressée hein ? »
« Moi :
(Silence) »
« Mommy :
En tout cas bonsoir et ne t’inquiète pas hein, ton tour arrive. Je finis avec
Rebecca. Elle est où ? »
« Moi :
(Tournant à nouveau l’ordi vers moi) Je suis là. »
« Mommy :
Donc madame était enceinte jusqu’à elle a accouché sans rien me dire ? »
« Moi :
(Silence) »
« Mommy :
Donc si je comprends bien, mon fils et toi la fornication c’était maintenant
votre ami fidèle. »
« Moi :
(Petite voix) Non Mommy. »
« Mommy :
Non Mommy mais Mfoula et Oyame sont donc passés par où ? Ou bien tu veux
me dire que c’est avec toi que le Seigneur a fait le remake de sa venue au
monde. »
Lucia met la main devant sa bouche pour éviter
de rire fort et que Mommy n’entende à nouveau sa voix.
«Mommy :
Ce n’est pas parce que tu partais te coucher sous lui ou c’est même toi qui te
mettais au dessus est-ce que je sais ? C’est pas à cause de ça que tu t’es
retrouvée enceinte ? »
«Moi :
(Silence) »
«Mommy :
Seigneur donc je me fatigue seulement à parler avec les enfants là ? En
tout cas, je fais ma part de mère et le jour j devant le Seigneur je serai
moi-même là pour dire que je t’avais enseignée tout mais tu avais refusé de
pratiquer. »
«Moi :
(Petite voix) Je pratique déjà Mommy, je ne fais plus les mauvaises choses »
« Mommy :
Elle dit ça à qui ? Tu ne pratiques plus ça parce que tu as compris ou
parce que tu n’as pas eu l’occasion de le faire ? »
« Moi :
(Silence) »
«Mommy :
En tout cas. Comment ça se passe avec la famille et où sont mes petits
fils ? »
« Moi :
Les enfants sont en balade avec leur père qui les a pris pour la journée, ils
vont rentrer d’un moment à l’autre. Avec la famille ça essaye d’aller. »
Je
lui explique la situation depuis que nous sommes arrivés.
«Mommy :
J’avais dit à Loyd que cela n’allait pas être facile et qu’il ne valait
mieux pas faire ainsi. Pourtant vous avez quand continué. Je lui ai dit, les
actes que vous aviez posé étaient terribles et remettaient en cause tout ce que
vous étiez dans le fond. On parle de plusieurs années dans le mensonge et la
duplicité prenant tout votre entourage pour des idiots et les mettant dans une
position très délicate. Je bénis Dieu que ta mère n’ait pas perdu la vie dans
ce drame et je comprends son traumatisme jusqu’à présent. Tu étais leur enfant et
le choc de cette révélation leur a fait l’effet tragique de la perte d’un
enfant que la mort aurait emporté. Aujourd’hui, ils te voient et ont peur,
peur de souffrir de cette perte et surtout peur de comprendre la nouvelle forme
dans laquelle tu te présentes maintenant à eux, c’est pour cela qu’ils te
rejettent. Il leur faudra du temps pour accepter ce fait. Comme ils ont accepté
les enfants c’est une bonne chose mais fais attention, qu’ils soient proches
mais pas à l’excès, il ne faut pas qu’ils fassent une substitution entre vous.
Que vous ayant perdu Loyd et toi, vos enfants deviennent vos
remplaçants. »
Je
regarde tantine Lucia qui en fait de même avec moi en pensant certainement à la
même chose que moi. N’est-ce pas ce que maman est en train de faire par rapport
à son attachement avec eux ? Je me posais cette question quand on a sonné
au portail et Lucia est allée ouvrir pendant que Mommy continuait à m’expliquer
la position de mes parents. Lucia est revenue avec les enfants et Loyd. Les
enfants ont couru se jeter sur moi pour me faire un câlin.
Eux :
Maman. On est revenus.
Moi :
(Les serrant dans mes bras) Bonsoir mes amours. Vous allez bien ?
Eux :
(Excités) On était se balader partout dans le Gabon avec papa.
Moi :
Ah bon ?
Eux :
Oui.
Moi :
D’accord.
Loyd :
Bonsoir.
Moi :
Bonsoir.
« Mommy :
C’est la voix de mon fils que j’entends là ? »
J’ai
regardé le concerné qui en a fait autant et j’ai tourné l’écran dans sa
direction.
« Mommy :
Loyd. »
« Loyd :
Bonsoir Mommy. »
« Mommy :
Donc tu ne comptais pas me dire que tu avais fait des enfants à Rebecca ? »
« Loyd :
Si Mommy. Je ne l’ai appris que récemment, je voulais d’abord me remettre
moi-même de cette nouvelle avant de t’en informer. »
« Mommy :
Hum. Où sont mes petits enfants, montrez les moi. »
J’ai
fait asseoir les enfants sur chacune de mes cuisses et j’ai remis l’ordi en
face de nous.
« Moi :
Ils sont là Mommy. »
Elle a esquissé un grand sourire avant de
froncer le visage et écarquiller les yeux.
« Mommy :
Appelle rapidement tes parents et demande leur de partir chez Lilian sur le
champ. »
« Moi :
(Le cœur battant) Qu’est-ce qui se passe ? »
« Mommy :
La vie de ces enfants est menacée »…