Chapitre 37: Pas content

Ecrit par ngakomal

~~~~ Dany Pokam~~~~~

-          Lève -toi petit Pa. Dis-je en le secouant tendrement. Il se comportait toujours ainsi les lundi matin. on aurait dit qu’il ne comprenait pas que le weekend finissait le dimanche soir. Ou était-ce le trop plein de jeu ?

-          Humm …. Fit-il en s’étirant tout le long du lit.

-           S’il te plait dépêche-toi …. Il est déjà six heures et je ne voudrais pas venir en retard ce matin.

-          Voilà …. Dany je suis debout. Dit-il tout en descendant du lit et se frottant les yeux encore engourdies.

-          C’est bien va te laver. Comme ça tu viendras prendre ton petit déjeuner que Esta a fait.

-          Elle est où ?

-          En route acheter du pain. Fait vite si tu ne veux pas qu’elle  gronde.

-          Ok… fit-il en sortant les pas trainant.

Il a toujours été comme ça mon petit frère. Pas du tout capricieux et respectueux. Il écoutait et appliquait toujours les conseils qu’on lui donnait Estelle et moi. Même du vivant de nos parents, il avait toujours été ainsi. Petit Pa était le diminutif de petit papa car il portait le prénom de notre père Patrick. D’autre le prenais pour petit patrick mais pour nous seul sela avait un sens. Il ressemblait tellement à notre père que l’on se demandait comment sa famille avait pu dire que nous n’étions pas ses enfants. A cette pensée, je me retiens de poursuivre. Je ne veux pas me gâcher la journée avec les histoires de famille. Je me lève et vais décrocher la tenu que j’ai repassé la veille et commence à me vêtir en attendant petit pas.  Mes pensées s’envolent vers Estelle. J’ai mal dans mon cœur quand je vois comment nous avons trimé pour être là aujourd’hui. Je dirais même que c’est cette sœur extra qui a tout fait et continue à  le faire.  Je remercie le ciel de lui avoir trouvé cet emploie en réponse a mes prières. Cela ira à deux moi que nous vivons un peu décemment. Son travail actuel nous permet de ne pas vivre le jour le jour comme avant. En fin de mois, ma sœur rentre avec son salaire et avec mon  aide, nous répartissons les charges du mois et le reste nous le gardon dans son compte en banque pour les imprévues comme les maladies. Petit pa reviens et s’habille. Esta arrive avec le pain et nous voila prêt pour l’école. J’accompagne mon frère à son école avant de me rendre paisiblement au mien.

Comme a mon habitude, j’entre et s’en dire un mot et vais m’assoir à ma place au fond de la classe. J’observe…. Je ne sais faire que cela observer. Cela me permet de comprendre les autres. Mes camarades entre les uns après les autres et le rituel recommence. Les filles se regroupent en bandes d’affinités et papotent. Selon qu’elles sont des redoublantes, les plus jolies (selon elles), les bleues et autres. Les garçons se regroupent selon qu’ils sont des fauteurs de trouble, des chasseurs (dragueurs compulsifs), etc. mais il y avait cette fille… que je n’arrivais pas à mette dans une case. Moi-même j’étais de la case des plus beaux de la classe. Mais mon coté caustique fessait que les filles me fuyait presque. Je n’avais pas d’amis ni de petite amie. Elle m’intriguait. Assise au premier banc, elle ne disait que « bonjour » et prenais sur elle toutes les blagues des autres sans dire un mot et visiblement on pouvait croire que ceci glissait sur elle. J’avais croisé son regard un jour et là j’avais compris. Son mal se reflétait au mien. Peut-être n’était ce pas de la même nature, j’avais juste reconnu une douleur indescriptible au fond de ses yeux. Ce truck qui enlève ton innocence et te fait envier l’insouciance des tes camarades.

Le premier professeur entra et commença son cours de mathématique. Ceci dura trois heures de temps et j’étais tellement dans mon élément que je bombardais l’enseignant de questions. C’était ainsi presque à tous les cours. J’avais la rage de réussir pour soulager ma sœur et montrer a ma famille de merde que malgré eux Dieu veille. Alors des fois on pourrait croire que l’enseignant n’était là que pour moi. Tant mieux ! La vie appartient à ceux qui savent saisir les opportunités que la providence et la chance divine leur apporte.

-          Bonjour Daniel.

Cette voix... c’était elle. Levant la tête, elle posa sur moi ce même regard remplis de douleur… elle avait l’air si candide. Elle était mignonne.

-          Bonjour…….

-          Elyse.

-          Bonjour Elyse, excuse-moi je ne retiens pas beaucoup les noms.

-          Ça ne fait rien moi aussi. Je peux ? demanda-t-elle

D’un hochement de tête de ma part elle prit place près de moi. D’habitude personne n’osait car l’accueil était glacial. Je n’avais tout simplement pas pu.

-          Comment tu vas ?

-          S’il te plait ne fait pas mal te répondre… tu es docteur peut-être ?

-          Excuse-moi… fit-elle en baisant les yeux.

-          Et si tu me disais ce qui t’emmène ? depuis la rentrée je ne pense t’avoir vue parlé a quelqu’un….

-          Toi non plus.

-          Touché !

Elle voulait de moi que je lui explique la matrice à 6 colonnes du cours que nous venions de voir.  Et je pris donc le temps de le lui expliqué. Je ne l’avais jamais fait. Ce temps de pause ou de permanence me permettait de réviser mes cours. Au fur à mesure que je lui expliquais, je sentis un changement. Il y avait quelque chose qui n’allait pas. A force de me posé cette  question, je me rendis compte que j’entendais ma propre voix. Le vacarme habituel de la classe avait cessé. Je nous sentais observé. Je pris soin de finir mon explication avant je levé la tête. Tous les yeux étaient sur nous.

-          Un problème ? dis-je après avoir fait un balayage de 360°. Tous se retournèrent… Elyse quitta ma place en murmurant un merci.

Qu’est ce qui leur arrivait à tous ? Me demandais-je avant de me replongé dans mes cahiers.

~~~ N’zeu Tchoko~~~

Les choses ne se passent jamais comme prévue. Avec la nouvelle prêtresse aucune règle n’est préétablie. Qu’est ce qu’elle à voulu me faire ? C’était quoi ça ? Depuis quand on devenait translucide à l’appel de la forêt ? Je ne comprenais plus rien. Toutes mes certitudes depuis que j’étais devenu esprit avait été revues. J’en apprenais plus en étant mort que vivant. J’avais autre fois pensée que l’univers les mettait ensemble tout simplement parce que le gardien avait besoin de sa dame pour se stabiliser. Jamais je n’aurais pu imaginer que la prêtresse en avait aussi besoin. Comment l’aurais-je pu ? Quand l’ancien gardien était mort lors d’une bataille en laissant l’ancienne prêtresse et celle-ci mourut des années plus tard.

Je suis dans les olympes depuis la vielle. En esprit la distance n’existe pas. Je patrouille en veillant de passer inaperçue et de glaner le maximum d’informations possibles. Comme je l’avais prédit, il y avait des traitres au sein du royaume des paires. Je ne savais si le protecteur du trône en était informé, s’il connaissait l’implication des remous presque imperceptibles des éléments. Il fallait encore qu’il les perçoit pour en savoir la teneur. Fichtre ! Je me demande encore ce que la prêtresse Diane avait trouvé en lui.

Je suis entrain de traversé un pan des concaves et perçois subitement une énergie que je reconnais. Intriguée, je me déplaçais vers la source. Ils étaient nombreux… plus d’une centaine. On aurait dit une réunion. On ne voyait que les ombres de fumé noir ainsi que des hommes en cagoule sombre. L’énergie que j’avais ressentie se redéploya de nouveau et je crus comprendre. « Nous l’avons localisé…. Elle est en Afrique dans le pays en forme de triangle ». Communiquaient-ils par onde d’énergie ? Un autre prit la  place du précédent et commença à donner des instructions. Ils savaient que Djanè fils de Sango résidait dans le même pays et comme moi ils comprirent que l’univers n’était pas hasardeux.

Il me fallait savoir qui il était et où je l’avais rencontré. Sans plus attendre, je laissé mon esprit s’étirer vers lui avant de le pénétrer. Il m’était très difficile de me méprendre en ces moments. Oui ! a présent je me souviens. C’est cette même énergie dans ma case de travail. Son nom…. Il m’échappe. Son cœur n’avait plus autant soif de vengeance face à l’injustice des siens. Je suppose qu’il avait atteint son but et avait compris trop tard que ce n’est pas ce qui compte le plus dans cette vie. J’étais passé par là. Son âme n’était pas si noire. Ses ombres lui, je le percevais, s’étirait vers le gris que vers le noir complet. Il faut vraiment être dans cet univers pour comprendre que rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Nous somme venus au monde ainsi avec une part de bien et une part de mal. Certain diront une conséquence du pécher originel. Mais nom ! le créateur la voulu ainsi pour montrer sa domination. Car sa créature est capable de par sa volonté à lui seul de poursuivre la zone blanche. Les donnés ont été faussé quand le diable s’est implanter sur terre pour activer le mal. Le créateur n’étant que parole, n’intervient que si tu l’appelle à l’aide.

Ah oui ! Voilà. Je l’avais au bout de la langue. All… oui c’est ça son nom. Je sors de la en imprimant en lui mes pensées et souvenir. S’il en conclut que le destin voudrait qu’il aide, il saura comment me contacter. J’ai eu ce que je voulais. Il est plus que temps que je retourne au près de la prêtresse. Mon Dieu intervient en son cœur pour qu’il nous vienne en aide.

 ~~ Estelle FoKam~~

Je suis arrivée ce matin de bonheur au bureau. Après les salutations d’usage, je me suis dirigée à mon poste. Un petit nettoyage ne fait jamais de mal. Je suis entrée dans son bureau. A vrai dire ce n’était vraiment pas pour dépoussiérer. Je voulais me sentir proche de lui. Depuis vendredi, j’avais comme oublier son odeur. Cette pièce dégageait sa présence. Il avait trainé ce  matin. En référence à son agenda j’ai bouclé son programme de la journée et l’ai mise sur son bureau. Je ne savais si lui commander un petit déjeuné ne ferrais ‘’too much’’ ou alors montrerais mon émois. Je pris le partie de ne rien faire. Mon travail ne débuterait que lorsqu’il serait la. Je me suis dirigé naturellement vers son dressing de bureau et ai enfouit mon nez dans son vêtement. je suis resté là je ne sais combien de temps.

-          Je suis la Elle. Je pense que sur moi il y en aura plus que sur cette chemise.

Il était la si beau, si homme, si lui. Je sentis juste mes pieds me porter vers lui. Mes pas étaient lents et mesuré.  Avais-je peur ? Mon cœur battait la chamade ! Je bondis presque dans ses bras sans un mot. Et le serais en m’en défaire le bras. Il laissa tomber son attaché-case  et m’entoura de ses bras protecteurs. Il plaqua mes hanches au sien et je sentis son érection. Il me passa les mains dans le dos en une caresse légère.

-          Je suis là ma belle. Tu m’as aussi manqué et j’aime que tu me le montre ainsi. Il me posa un petit baisé sur le front.

-          Oui tu m’as manqué… même pas un appel ?lui demandais-je.

-          Excuse-moi… trop à faire. Fit-il en prenant mon visage en coupe dans ses paumes. Tu es si belle ce matin. Et je sais que si je t’embrasse là maintenant, nous ne sortirons de cette pièce que demain. De plus, je t’ai assez manqué de respect comme ça. Il me met un baisé sur la joue et enfouit ses mains dans sa poche.

Je prends alors son sac tombé au sol et vais le poser sur sa table. Je vois bien combien il fait des efforts pour se contenir et souffle deux ou trois fois avant de prendre place dans son fauteuil.

-          Alors…. ?

-          Voilà ton programme de la journée. Les plus important sont la réunion prévue à midi sur l’extension des activités au Benin et en côte d’ivoire et celui au ministère des mines en aprem.

-          Ok… merci. S’il te plait fait le trie de  mon courriel et répond a celle que tu peux.

-          D’accord. Passe une belle journée.

-          Merci je te la souhaite aussi.

Je me tourne et me déhanche légèrement. Lorsque je touche le poigné de la prote ? je le sentis me plaqué contre la porte avec une force inouï. Il enfouit son visage dans mon cou et me respire. Il plaque son érection sur l’arrête de mes fesses.

-          Tu es contente quand je perds le contrôle ?

-          ….. hummm pour toute réponse je gémis

-          Vraiment ! tu ne devrais pas me provoquer ainsi… la prochaine fois que je te ferrais l’amour, je m’y appliquerais si bien que tu t’enlèveras les cheveux de la tête.

-          Serais-ce ma punition ? demandais-je presqu’en minaudant

-          Seigneur ! Estelle ne me pousse pas à bout. Grogna t-il

Je ne sais comment il fit pour sentir mon sourire mais il passa ma main sur mon ventre ce qui y déposa une myriade de sensation. Les petits papillons. Il ouvrit la porte et me poussa dehors.

-          Vilaine petite fille.

J’éclatais de rire et pris place en prenant soin de croiser les jambes. Il laissa glisser son regard sur moi. Esquissa un demi-sourire avant de retourner à son bureau en laissant sa porte entrouverte. Cet homme je l’avais dans la peau et cela me fessait une peur terrible. Je n’avais jamais connu ce sentiment. Je ne dis pas que je n’ai jamais eu de petit ami au paravent. Non  loin de là j’en ai connu des hommes depuis la classe de terminale. La mort de mes parents y a mis fin à mes batifolages. Responsabilité oblige. En plus le dernier en date avait pris ses jambes à son cou lorsque je lui avais demandé des sous pour la toute première fois. Je ne voulais tout simplement pas vivre au dépend d’un homme pour par ce que j’avais en dessous. J’étais une grande sœur et je devais tout faire pour que mes frères soient des hommes intègres de demain.

~~  Anna ~~

Depuis un certain temps j’ai remarqué des comportements chez mon mari. Il ne partage presque plus ma couche et encore moins celle de ma coépouse. Il est vraie que mon enfant n’a que mon enfant n’a eu un an qu’il y a quelques jours. Mais cela ne justifie en rien le comportement d’ALL.  Ce matin au lieu d’aller au marché comme je l’ai si bien dis, je suis venu en ces lieux pour une consultation. Si ma coépouse n’était pas aussi bête, elle aurait compris. Depuis quand je vais au marché en prenant l’enfant. Je ne savais pas le temps que j’allais faire hors de la maison et ne voulais pas de problème inutile. Il y avait toujours du monde chez ce Voyant. Et je me demandais si c’était toujours le maraboutisme que l’on fessait ici. C’est dire le monde qu’il y avait. Mon fils ans mes bras ne fessait que gesticuler. Depuis sa naissance, il savait ressentir mes peurs, mes colères etc… en gros mes émotions. Je sais qu’il sentait mon impatience raison pour laquelle il voulait descendre. Il s’agitait si fort que mes voisine y mirent des leur.

-          Mais la mère ci. Laisse l’enfant fortifier ses pieds ? dit la première en face de moi.

-          Non. je ne veux pas qu’il se salisse.

-          Moi-même j’ai vue ça et comme la bouche de la femme est longue, j’ai eu peur de demander et finir par me faire insulter. Appuya celle qui était deux personne a ma gauche

-          C’est ainsi ! les mères d’enfants font souvent comme si elles sont les seules en ce monde à avoir accoucher. Dès que tu veux donner un conseil c’est les injures. Repris la première.

-          tu viens ici avec ton fils tu es sur que pour son traitement on va le badigeonner avec tout et rien à la fois et tu raconte combien il va se salir ?

-          je ne viens pas pour un traitement mais pour une consultation. Lui dis-je.

-          Et tu fais quoi ici dans la boue. Les consultations c’est à l’intérieur.

-          Merci j’entre alors.

Dans mon geste pour me levé j’ai vue l’enfant glisser entre mes doigts et commencé à ramper vers la pièce où se trouvait le tradi-praticien. Dès qu’il arriva devant la porte, elle s’ouvrit en laissant sortir une femme sortir. Bizarrement, il se faufila entre les jambes de la dame et entra. Durant tout son trajet, il disait « papapapa paaapaaaa content ». Vraiment ! L’enfant ci allait me faire voir de toutes les couleurs. Moins d’une minute après qu’il ne soit entré, le monsieur sortit.

-          A qui appartient l’enfant qui est entrée ici ?

-          A moi. Dis-je en avançant.

-          Ok entre avec moi.

Je le suivis tout simplement. La pièce sentait le moisie et une moquette qui s’emblait n’avoir jamais rencontré la douceur de l’eau recouvrait le sol. Je me déchaussais et m’élança plus en avant. Il alla prendre place et me demanda de prendre place en face de lui. Ce que je fis. Il était disposé en face de lui deux fauteuils d’une place, à ma gauche celui à trois places et lui-même était sur celui à deux places avec un grand poster du sacré cœur de Jésus au dessus. Un salon complet. Juste devant lui, trônait une statuette d’homme miniature et d’une tablette de la même taille. La pièce était dans un désordre ordonné de documents, papier, potions et autres. Dans tout ce mic mac, mon fils était assis à même le sol et fixant le tradi-praticien avec une concentration que je ne lui connaissais pas. Son calme m’étonnait.

-          Qu’est ce qui t’emmène.

-          En fait heu… je voudrais savoir ce qui ne va pas avec mon mari. Il a changé.

-          Avec toi ? où avec ta coépouse.

-          Avec nous deux.

-          Que veux-tu de moi ? des potions pour le récupérer ou pour le dominer où l’avoir pour toi seul.

-          Rien de tout ceci. Je veux juste savoir ce qui ne va pas.

Il se mit a regardé l’enfant qui depuis n’avais pas bougé de sa place. Il prit des cauris et commença à y jouer sur la statuette en forme de table. Au même moment, mon fils entonna en boucle, « papapapa paaapaaaa content ». Qu’est ce que l’enfant là avec son père. Encore ce matin c’était papa gentil et maintenant c’est papa content.

-          Il ‘y a rien d’alarmant. Ton mari va bien. Il cherche juste sa voix. Mais quelque soit le chemin qu’il décide de prendre, tu seras protégé ainsi que toute ta famille.

-          Et combien me coutera cette protection ?

-          Ce n’est pas moi qui le ferrais. Tu rencontreras bientôt la personne qui le ferra. Dit-il en lançant un regard en biais à mon fils. Tu sauras.

-          Est-ce à dire que mon mari est dans une secte ?

-          L’ai-je dis ?

-          Non.

-          Bien la consultation c’est deux mille francs voilà le panier.

Deux mille sur quoi même ? Qu’est ce qu’il a même dit ? Vue comment on me la vanté… j’ai mis son argent et ai porté mon enfant. J’ai quitté les lieux et suis partie faire mon marché. Je n’ai pas oublié d’acheter un bonbon à mon fils pour le remercier de nous avoir fait passer. Je ne comprenais toujours pas les phases de cet enfant. 

~~  le tradi-praticien ~~

Dès qu’ils sont sortis, l’enfant à en levé l’étau qui comprimais mes esprits et je pu enfin respirer. Je suais à grosse goutte. De ma vie je n’ai jamais rencontré un enfant à cet âge aussi puissant et capable selon les situations de prendre des décisions aussi complexes. Pour eux c’était tout blanc ou tout noir. Ils ne comprenaient la nuance  de gris qu’à l’âge de sept ans. Sa force est phénoménale. Moi qui suis craint n’arrive pas à la cheville de ce garçon… que dis-je de cet esprit en lui. Il m’a carrément intimé l’ordre de ne pas le lui dire que son mari marchait avec les forces obscures de ce monde. Du genre s’il faillait qu’il soit dans une secte il en serait le maître incontesté. L’enfant semble certain qu’il ne poursuivra pas sur ce chemin. Les temps sont sombres. Je l’ai aussi senti et je pense que cette enfant et son père font partis de la guerre millénaire qui se prépare. Mais comment ? Tout compte fait, nous ne sommes que des herbes lorsque les éléphants se battent.

J’ai pris dix minutes pour souffler avant de recommencer mon travail.


Par les Eléments