CHAPITRE 37: PRÉSENTATION À SON CERCLE RESTREINT.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 37 : PRÉSENTATION À SON CERCLE RESTREINT.
**LESLIE OYAME**
« Moi : Tu as dit que c’est de quelle heure à quelle heure ? »
« Lucrèce : De 8h à 14h »
« Moi : Ok, j’irai là-bas à la pause alors. Il faut apprêter vos sac tonton Arsène passera vous prendre autour de 16h. »
«Lucrèce : D’accord.Tantine Leslie, il y a Lucia qui demande si elle peut venir à la maison pour le reste de la semaine parce qu’elle est triste de notre départ »
J’ai été surprise, que puis je répondre à ça ?
« Moi : Euh, dis lui que si elle obtient l’accord de ses parents, je suis d’accord. »
« Lucrèce : (Parlant en fond) Elle a dit de demander l’autorisation à mamie et Papi, s’ils sont d’accord , tu vas venir avec nous. (À moi) Elle est en train de demander. »
« Moi : Ok. Il faut me faire un message pour que je sache si c’est oui ou c’est non. »
« Lucrèce : D’accord. »
«Moi : Bon je te laisse et j’espère pour toi que tu as bien travaillé ce trimestre et que je ne pars pas chercher un bulletin échoué »
«Lucrèce : J’ai gagné »
« Moi : C’est ce qu’on va savoir aujourd’hui. Au revoir »
Clic.
J’ai raccroché. Arsène est venu me trouver en bas et nous sommes passés à table pour prendre le petit déjeuner avant de partir de la maison. Les enfants rentrent ce soir, du coup, la lune de miel est terminée. Je suis un peu triste parce que j’avais déjà pris goût au fait de me réveiller et de m’endormir dans les bras de mon homme. Mais bon, ce n’est pas bien grave, on fera toujours les navettes. Il a conduit et a garé devant mon boulot.
Moi : Merci bébé.
Arsène : De rien ma Douce.
Moi : À la pause, je dois passer à Nelson Mandela pour le bulletin de Lucrèce et je ne sais pas combien de temps ça va me prendre. Je ne sais donc pas si on pourra déjeuner ensemble.
Arsène : Je comprends. Moi-même je ne suis pas sûr d’être libre à l’heure de pause, j’utiliserai ce temps pour faire un petit briefing au nouveau vu que c’est aujourd’hui qu’il passera au boulot.
Moi : D’accord . N’oublie pas de passer prendre les enfants ce soir et il y a ta petite sœur qui a émis la volonté de venir à la maison quelques jours.
Arsène : Lucia ?
Moi : Oui. Je lui ai dit de demander la permission à tes parents. S’ils acceptent, ne soit pas surpris qu’elle fasse partie des personnes que tu devras récupérer.
Arsène : D’accord .
Moi : Ok, je vais y aller. (L’embrassant sur la bouche) Passe une excellente journée.
Arsène : Toi aussi ma Douce. Je t’aime.
Moi : (Souriante) Je t’aime aussi Archy.
Petit bisou et je suis descendue pour rentrer dans la banque pendant qu’il a démarré pour partir. Je suis rentrée et j’ai salué tout le monde avant de prendre mon poste. Une de mes collègues m’a emmerdé en me disant qu’ils avaient compris que le gars qui me dépose et me récupère tous les jours là c’était mon gars mais je n’ai pas répondu. Les gens sont trop curieux après c’est pour mettre les longs yeux sur ta relation, ils n’auront aucune information de ma part. J’ai commencé mon boulot jusqu’à la pause où j’ai pris mon taxi pour me rendre au lycée de Lucrèce. Lorsque j’arrive , je prends des renseignements et on m’oriente vers le bâtiment où on récupère les bulletins des troisièmes. J’y vais donc et je rentre dans une salle où je trouve un groupe de 9 femmes et trois hommes en train de parler pour les uns, travailler pour les autres. Je salue avant de demander si je pouvais récupérer le bulletin de ma fille.
Une dame : C’est quelle classe ?
Moi : 3e B.
Elle : Oui, allez en face. (Interpellant une femme) Prisca ? Tu as un parent d’élève.
La Prisca en question qui parlait dans un coin s’est retournée et dès qu’elle m’a vu, elle a froncé les sourcils avant de me toiser. Je n’ai pas compris mais je suis allée vers le bureau où on m’avait indiqué pour l’attendre. La bonne dame m’a fait attendre une dizaine de minutes avant de venir me recevoir. J’étais en train de m’exhorter au calme et ne pas péter un câble ici parce que mon homme n’aime pas quand je m’emporte et je lui ai promis que je n’allais plus le faire, donc je prends sur moi. Elle s’est assise en face de moi avec le visage amarré.
Moi : Bonjour madame.
Elle : (Agressive) C’est pourquoi ?
Moi : Pour récupérer le bulletin de ma fille.
Elle : (Entre ses dents) C’est même une poule pondeuse.
Moi : Pardon ?
Elle : (Me toisant) J’ai dit le nom de votre fille c’est quoi ?
Moi : Mefoumane Ndong Lucrèce Rebecca.
Elle : Hum, celle là ?
Moi : Il y a un problème avec mon enfant ?
Elle : Oui, votre fille est une tricheuse qui passe tout son temps à emmerder ses professeurs, on reçoit des plaintes tout le temps parce ce que cette petite est mal éduquée et sauvage.
Moi : C’est bien de ma fille dont vous êtes en train de parler ?
Elle : Il n’y a pas une autre Mefoumane Ndong dans ma classe. Votre fille est mal éduquée.
Je l’ai regardée un moment et j’étais en train de me demander si je devais bondir sur elle pour la griffer au visage ou c’était seulement la gifle que je devais lui donner. On peut tout me dire sur Lucrèce mais la sauvagerie et l’impolitesse je dis non. Elle m’aurait dit qu’on l’a attrapée en plein ébat avec un camarade de classe ou même un de ses professeurs, ça à la limite, j’aurais pu le croire, la tricherie, j’en doute même si on ne sait pas vraiment, cette petite ne sait même pas correctement mentir alors tricher, je reste perplexe mais dire qu’elle est impolie, mal éduquée et emmerde ses professeurs, ça je dis non, je mets ma main au feu et même ma tête à couper et je dis que cette femme en face de moi est une menteuse qui pour je ne sais quelle raison est en train de mentir sur mon enfant et m’insulter par la même occasion en disant d’elle qu’elle est mal éduquée. Je m’apprête à lui donner une réplique bien cinglante mais je suis coupée dans mon élan par mon téléphone qui se met à sonner dans mon sac et à en juger par la sonnerie, je comprends qu’il s’agit de Mfoula. Je le récupère et décroche.
« Moi : Allô bébé ? »
« Arsène : Oui ma Douce, tu as récupéré le bulletin ? »
« Moi : Pas encore mais je suis présentement dans la salle, je m’apprête à le récupérer. »
« Arsène : Tu vas encore mettre du temps ? »
«Moi : Non, je ne pense pas. Pourquoi ? »
« Arsène : Parce que je suis dans ta zone, enfin à DP (Derrière la prison, quartier) et je pensais à nous prendre des poissons à la braise pour qu’on puisse rapidement les manger chez toi vu que c’est juste à côté. »
«Moi : Je suis d’accord , prends moi les beignets avec et tu mets le piment stp. Je vais t’attendre au portail et tu vas me récupérer pour la maison. »
«Arsène : D’accord. Tu veux un gros ou un petit poisson ? Non laisse-moi deviner, comme tu es gourmande là, tu voudras le gros. »
« Moi : (Riant) Mfoula laisse moi tranquille et prends-moi mes choses pardon. »
La vilaine fille en face de moi qui a son visage dur et sec comme quelqu’un qui est venu au monde trop tôt et que Dieu n’avait pas fini de créer là s’est mise à grimacer avec sa vilaine bouche tordue comme ma petite houe que j’utilisais dans les plantations de ma grand-mère pour attirer mon attention.
«Moi : Bébé stp, je dois te laisser, je finis d’abord. »
«Arsène : D’accord, je t’aime. »
« Moi : Je t’aime Archy ».
Clic.
J’ai rangé mon téléphone. Celle-ci est très chanceuse car la voix de mon homme a apaisé mon cœur, elle n’a qu’à le remercier.
Moi : Je peux avoir le bulletin de ma fille ?
Elle : (Me montrant un registre) Signez ici.
Moi : Je peux avoir un stylo ?
Elle : Je n’en ai pas.
J’ai regardé les trois stylos qui étaient posés devant elle avant de lever mes yeux sur son visage. Je n’ai pas paniqué et j’ai fouillé mon sac pour prendre le mien. J’ai écrit mon nom, mon numéro de téléphone, mon lien de parenté et j’ai signé puis je lui ai rendu le registre. Elle m’a tendu le bulletin de Lucrèce et j’ai pris sans plus attendre qu’elle ajoute un commentaire. Devant la porte, j’ai baissé les yeux dessus et j’ai vu qu’elle était deuxième de sa classe avec un 13 et avait même un tableau d’honneur. J’ai rebroussé chemin chez la dame.
Moi : Le tableau d’honneur de mon enfant.
Elle : Quel tableau d’honneur ?
J’ai baissé les yeux sur les documents à côté et j’ai vu ça. Sans discuter, j’ai attrapé et j’ai tiré, elle a voulu le bloquer mais j’ai été plus rapide qu’elle.
Elle : Madame je ne vous permets pas de
Moi : (La coupant) Que j’ai besoin de votre permission ? Vous allez me bloquer le tableau d’honneur de mon enfant parce que vous êtes qui ? Regardez, je ne sais pas qui vous êtes ni quel problème vous avez avec mon enfant ou moi, mais je vous dis bien que vérifiez bien les visages avant de faire quoique ce soit parce que si vous blaguez avec moi, ce que je vais vous faire, toute votre vie vous n’allez pas l’oublier. N’importe quoi.
Une autre : Y a-t-il un problème madame ?
Moi : (Me retournant) Il faut le demander à votre collègue.
La dame : Prisca c’est comment ?
Mon téléphone s’est remis à sonner, mon chéri est au portail. J’ai tourné mes talons et je suis partie sans demander mon reste. J’ai décroché et dit à Arsène que je sortais déjà. J’ai accéléré le pas jusqu’à la sortie et je l’ai vu garer de l’autre côté de la route, je suis allée monter et il a démarré pour la maison, c’est à moins de 3 minutes en voiture du lycée donc nous sommes vite arriver.
Moi : (Posant mes affaires sur la table) Je t’assure qu’elle a eu la chance, je verrai mon homonyme Mfoula, si ce n’était pas que tu m’avais appelé, elle devait comprendre sa douleur. Non seulement elle ment sur l’enfant mais elle voulait aussi garder son tableau d’honneur.
Arsène : Mais c’était quoi son but ?
Moi : Je sais que quoi ? Ça doit être une mal baisée ou une frustrée de la vie qui sait.
Arsène : (Me regardant en souriant) Ah.
Moi : C’est quoi qui t’amuse ?
Arsène : Donc les femmes qui agissent comme ça sont des mal baisées et des frustrées de la vie hein ?
Moi : Si ce n’est pas ça, donc c’est quoi ?
Arsène : (Sourire en coin) Heureusement que ce n’est pas le cas pour toi et que tu es maintenant bien baisée.
Moi : Je ne (m’arrêtant pour le regarder en comprenant son sous-entendu) Mfoula, tu blagues avec moi ?
Arsène : (Riant) Mais qu’est-ce que j’ai dit ?
J’ai ramassé un pouf et je suis allée vers lui pour lui taper ça, mais il me l’a arraché avant de me renverser sur le coussin et se mettre au dessus de moi.
Moi : Lâche moi et quitte sur moi Mfoula.
Arsène : (M’embrassant dans le cou) Je n’en ai pas envie ma Douce. Je veux continuer le bon traitement que tu reçois afin que tu n’agisses plus jamais comme une mal baisée.
Moi : On n’a pas le temps pour ça, on doit vite manger et retourner au bou
Il ne m’a pas laisser finir ma phrase qu’il m’a embrassée sur la bouche et une chose en entraînant une autre, nous avons fini par avoir un coup rapide sur les coussins avant de nous rincer et venir manger.
Arsène : (Regardant le bulletin) Elle a de très bons résultats mais je vois que les maths ce n’est pas son fort, c’est d’ailleurs sa seule sous moyenne 7.
Moi : Je ne suis pas forte en mathématiques, je ne peux pas l’aider.
Arsène : Moi non plus, j’ai oublié toutes ces choses. Je pense qu’on devrait lui trouver quelqu’un qui pourrait l’aider.
Moi : Un répétiteur ?
Arsène : Oui. Le BEPC c’est la fin de cette année et c’est dès le début qu’il faut essayer de combler les lacunes.
Moi : Je vais d’abord demander à Bhernie.
Arsène : C’est qui Bhernie ?
Moi : Le petit qui transportait mes courses au quartier. Il est en Tle C et il donne des cours de temps en temps dans les matières scientifiques. C’est un garçon sérieux.
Arsène : D’accord , il faut voir avec lui s’il peut être disponible pour ça. Il te dit son prix et tu me fais signe.
Moi : D’accord .
Arsène : Elle t’a ramené un tableau d’honneur.
Moi : (Souriante) Oui, j’ai toujours su que cette petite était intelligente. Je vais encadrer ça et l’accrocher au mur pour montrer à tes fils quand ils ne voudront pas faire l’école, je vais leur dire de regarder leur grande sœur comment elle me ramène les diplômes et ne me finit pas la nourriture pour rien, elle mérite tous les cadeaux qu’elle a eu à Noël.
Il est resté en train de me regarder un sourire sur les lèvres avant que je ne change de sujet.
Moi : Tu as dit que tu n’avais pas le temps de déjeuner aujourd’hui non, tu as changé d’avis ?
Arsène : Oui. C’est Barth qui avait raison, ce jeune est vraiment vif d’esprit et il apprend très vite. Je l’ai laissé avec des documents à lire histoire de le familiariser avec l’entreprise et ses tâches.
Moi : Je vois.
Arsène : Tu sais quoi ?
Moi : Quoi ?
Arsène : Quand j’ai vu ce petit, j’ai tout de suite pensé à toi.
Moi : Comment ça ?
Arsène : Je ne sais pas, j’ai trouvé que vous aviez des traits de ressemblance, que genre vous pourriez être frère.
Moi : (Me levant en prenant les assiettes sales) Comment est-ce possible ?
Arsène : (Me suivant à la cuisine avec les verres) Je t’assure que ce jeune te ressemble. Il pourrait être ton petit frère. Il a tout juste 26 ans.
Moi : Et bien ça doit être une erreur, vu que je n’ai pas de petit frère.
Arsène : Je vois. Mais je t’assure que si tu le vois, tu penserais comme moi.
Moi : (Rinçant les choses) Si tu le dis.
Arsène : Et en parlant de frère et sœur , tu ne m’as jamais rien dit sur ta famille, est-ce que tu as des frères, des sœurs, et tes parents.
Moi : Je ne t’ai rien dit sur eux parce qu’il n’y a rien à dire. En dehors de mes enfants, je n’ai pas de famille. Ma famille c’est toi et les enfants, je n’ai personne d'autre.
Arsène : Et lorsqu’il sera question du mariage, vers qui vais-je me tourner pour faire la coutume ?
Moi : On se passera du mariage coutumier et nous irons directement à la mairie. Je n’aurais pas de dot parce que je n’ai aucun parent vivant, ils sont tous mort.
Arsène : (Me prenant dans ses bras) Je suis désolé.
Moi : Moi aussi. Il faut qu’on retourne au boulot maintenant.
Arsène : Tu as raison.
Nous avons repris nos affaires et sommes partis. Il m’a laissée au boulot et il est parti. J’ai poursuivi ma journée sans encombres et le soir je suis rentrée à la maison où j’ai trouvé les enfants, Arsène et sa petite sœur. Lucrèce m’a envoyé un message pour me dire que ses parents étaient d’accord pour qu’elle vienne passer le reste de la semaine chez moi. Les enfants sont venus me faire des câlins et j’ai embrassé mon homme avant d’aller me changer et revenir les trouver. Nous avons tous les deux féliciter Lucrèce pour ses résultats scolaires avant de lui dire qu’elle aura un répétiteur en maths vu que c’est cette matière qui lui pose problème. Je suis ensuite allée à la cuisine pour préparer et les filles sont venues me prêter main forte pendant que les garçons essayaient leurs vélos avec leur père dehors. Ils ne savent même pas pédaler mais si tu parles, on va te sortir les yeux. Mfoula a dit qu’il allait nous emmener à la baie dimanche après midi pour aller bien apprendre là-bas vu que l’espace est approprié. C’est jusqu’à on m’a aussi mise à l’intérieur comme si j’ai dit que je voulais apprendre le vélo, j’ai déjà appris le patin, ce n’est pas déjà bon ? Mais si tu refuses là, on va t’emmener le nom.
Nous avons préparé et avant de passer à table, les filles ont lavé les garçons qui s’étaient salis avec la poussière et la transpiration. Elle sont revenues et nous nous sommes attablés. Un peu plus tard, j’ai accompagné Mfoula à sa voiture.
Moi : Je suis triste que tu partes ce soir Archy.
Arsène : (Me tenant par la taille) Je sais mais tu sais que je ne peux pas rester, je n’ai aucune affaire ici et demain, je dois partir au boulot.
Moi : (Faisant la moue en posant ma tête sur sa poitrine) Je sais mais ce n’est pas juste. Je viendrai prendre quelques unes de tes affaires là-bas pour les emmener ici pour que tu puisses dormir ici en semaine.
Arsène : (Souriant) Fais donc ça. Au fait, j’aimerais te présenter à mes amis ce samedi. Ils vont passer à la maison et j’aimerais que tu sois là. Tu feras un petit repas et je vous présenterai.
Moi : J’ai un peu honte par rapport à ce que je t’avais fait.
Arsène : (Me caressant le visage) Ne te prends pas la tête avec ça bébé, je t’ai déjà dit que c’est de l’histoire ancienne et ils ont oublié ça.
Moi : D’accord . Il y aura qui ?
Arsène : Abessolo, Ebouma et sa femme Jo.
Moi : D’accord , donc samedi en après-midi ?
Arsène : Oui.
Moi : Ok.
Nous nous sommes embrassés avant qu’il ne monte dans son véhicule et ne s’en aille….
SAMEDI.
Je suis à la cuisine en train de finaliser le repas quand des voix me parviennent depuis le salon me signalant que ses amis sont là. Je rince les mains avant de les essuyer et ajuster ma tenue. Quand tout est ok, je sors de la cuisine pour le salon. Ils tournent tous la tête vers moi pour me regarder, je marque un arrêt lorsque mes yeux tombent sur l’un des visages….