CHAPITRE 38: BELLE AMITIÉ.
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
CHAPITRE 38 : BELLE AMITIÉ
(Désolée pour le silence, les occupations ne me laissent pas)
**LESLIE OYAME**
SAMEDI.
Je suis à la cuisine en train de finaliser le repas quand des voix me parviennent depuis le salon me signalant que ses amis sont là. Je rince les mains avant de les essuyer et ajuster ma tenue. Quand tout est ok, je sors de la cuisine pour le salon. Ils tournent tous la tête vers moi pour me regarder, je marque un arrêt lorsque mes yeux tombent sur l’un des visages, je ne sais pas pourquoi mais son visage me dit quelque chose, je l’ai vu où ?
Arsène : Bébé viens que je te présente.
Je me suis rapprochée d’eux un sourire sur les lèvres. Il m’a attrapé par la taille et a fait les présentations.
Arsène : Bébé voici Paul Ebouma, et Alvine Abessolo, mes frères. Les gars, elle c’est Leslie Oyame, ma femme.
Paul : (Me tendant la main un sourire sur les lèvres) Je suis ravie de faire ta connaissance Leslie, tu me permets de te tutoyer n’est-ce pas ?
Moi : (Répondant à son sourire en prenant sa main) Moi aussi Paul et oui tu peux me tutoyer, il n’y a pas de problème.
Paul : (Souriant) D’accord. Tu es très belle en plus, je comprends tout.
Moi : Merci. Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression de t’avoir déjà vu quelque part mais je ne sais plus où.
Paul : (Regardant Arsène) C’est fou parce que c’est la même impression que j’ai eu lorsque Mfoula m’a montré une de tes photos. Certainement on s’est vu quelque part mais bon, ça nous reviendra peut-être avec le temps.
Moi : D’accord .
Nous avons tous regardé Alvine qui se tenait là et me regardait de travers.
Moi : (Lui tendant ma main) Bonsoir Alvine.
Alvine : (Regardant ma main avant de remonter sur mon visage) Salut.
Il nous a dépassés en me laissant la main tendue devant les deux autres et est allé s’asseoir sur l’un des salons.
Arsène : Abess je ne suis pas d’accord avec ce que tu viens de faire.
Moi : (Caressant sa poitrine) Bébé laisse tomber stp, je comprends sa réaction.
Arsène : Ce n’est pas une raison.
Moi : Je t’ai dit que ce n’est pas grave, il lui faudra certainement du temps pour m’accepter et je le comprends. (À Paul) Allez vous asseoir, je vous apporte très vite des rafraîchissement.
Arsène : Hum. Ok.
Il est allé avec Paul et je suis retournée dans la cuisine pour aller prendre quelques boissons et amuses bouches, Mfoula m’avait déjà donné leurs goûts donc je connaissais. J’ai pris et je suis revenue faire le service.
Paul : (Prenant) Merci ma belle.
Arsène : Merci Bébé.
Moi : De rien.
Arsène : (À Paul) Tu as fait comment de JO ?
Paul : Derreck a fait une fièvre dans la nuit.
Arsène : J’espère que ce n’est rien de grave.
Paul : Non t’inquiètes. Mais comme tu connais ta personne, elle a décidé de veiller sur lui pour voir ce que ça va donner. Elle me charge d’ailleurs de m'excuser auprès de vous de sa part.
Arsène/Moi : D’accord .
Moi : Je tenais à vous adresser quelques mots à tous les deux (regardant Arsène rapidement avant de les regarder à nouveau) Tout d’abord , j’aimerais vous remercier pour votre présence au décès de ma tante. Vous ne me connaissiez pas, encore moins ma tante mais vous avez pris de votre temps pour venir assister votre frère et par conséquent moi aussi. Même si nous n'avions pas pu nous voir ce jour, j’ai été touchée que vous le fassiez alors de tout cœur merci d’avoir été là pour moi. Ensuite, je tenais à m’excuser auprès de vous pour mon attitude par le passé, j’ai conscience d’avoir fait beaucoup de mauvaises choses et les rapports que vous aviez eu sur moi sont très peu élogieux pour ne pas dire catastrophiques. (Regardant Alvine) À toi particulièrement Alvine, je suis désolée de t’avoir agressé ce jour au Tropicana lorsque nous nous étions revus, je m’en veux de m’en être pris à toi ce jour. Je suis également désolée pour tout ce que j’ai fait de mal à votre frère, je vous prie de me pardonner et je vous promets que plus jamais je ne lui ferai encore du mal. J’imagine que ce sera dur d’oublier le passé, mais je vous prie de me laisser une chance de vous montrer que je ne suis pas seulement le monstre que vous avez côtoyé et dont vous avez attendu parlé jusqu’à maintenant.
Paul : Ne t’inquiètes pas ma belle, il y a longtemps que je t’ai pardonné et j’avais d’ailleurs dit à ton chéri, qu’il avait une grande part de responsabilité dans ce que tu lui avais fait, s’il ne t’avait pas provoqué comme il le faisait, plusieurs actes n’auraient pas été commis. Et puis, nulle n’est parfait et nous faisons tous des erreurs, l’important c’est de le reconnaître, alors je ne t’en veux pas. Il y a longtemps que je t’ai pardonné.
Moi : Merci.
Alvine : En tout cas, c’est la fin de tout ceci que j’attends. Je ne vais pas te le cacher, si ton gars t’a parlé de moi, il t’a sans doute dit que l’hypocrisie ne fait pas partie de mes habitudes et quand je n’aime pas une personne, je ne fais pas semblant, je le lui dis et ce en face. C’est pourquoi je me permets de te dire que toi, je ne t’aime pas et si cela dépendait de moi, mon frère n’allait pas se mettre avec toi mais comme cela ne dépend pas de moi et qu’il a pris sa décision en se mettant en couple avec toi, je n’ai pas d’autres choix que d’accepter sa décision et de composer avec toi. Peut-être qu’avec le temps, je finirai par t’apprécier mais présentement ce n’est pas le cas et donc je garde mes distances.
Moi : Je comprends et merci de m’accepter.
Paul : (Souriant) Pour le simple fait que tu aies pu me calmer et me canaliser l’enfant là, moi je t’ai aimé depuis. Je vais te confier un petit secret (Mettant une main devant sa bouche) Ta folie l’a tellement traumatisé qu’il a passé des nuits entières à réfléchir sur ton cas et parfois il nous réveillait à pas d’heure la nuit en pleurant parce qu’il était dépassé par toi.
Nous avons tous éclaté de rire.
Arsène : (Riant)Tu es un grand malade Ebouma, enfoiré.
Paul : (Riant) J’ai menti ? (Mimant un appel téléphonique en pleurant) Allô ? Paul. Moi : Qu’est ce qu’il y a Mfoula ? Lui, ça ne va pas. Moi, qu’est-ce qui se passe ? Lui, c’est Leslie. Leslie a fait quoi ? Elle m’a frappé.
Arsène a pris un pouf et lui a lancé au corps pendant que nous autres rions aux larmes. Il s’est levé et est allé lui faire une prise sur son cou en riant.
Arsène : Tu es un vrai chien Ebouma.
Paul : (Se dégageant en riant) Abessolo est là, il peut témoigner.
Alvine : (Riant) C’est la vérité.
Arsène : Vous êtes deux traîtres. D’ailleurs , levez vous et sortez de ma maison.
Eux : (Riant en chœur) Que tu es qui et tu vas nous chasser d’ici ?
Arsène : Aucun respect pour ma personne.
Nous avons continué à rire. Ils ont raconté plein d’histoires en rapport avec lui depuis le lycée jusqu’à maintenant. Je me suis rendue compte de la profondeur de leur lien et de leur amitié, malgré moi je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Kelly avec qui j’avais vécu plus ou moins les mêmes choses. Une scène d’elle me montrant comment on utilisait une serviette hygiénique était revenue dans mon esprit. Je me rappelais que lorsque mes règles étaient arrivées pour la première fois alors que j’avais 13 ans, j’avais pris peur et je pensais que quelque chose n’allait pas chez moi. N’ayant personne vers qui me tourner pour en savoir un peu plus, c’était vers elle que je m’étais tournée en lui disant.
Moi : (Les larmes aux yeux et effrayée) Je vais mourir Kéké.
Kelly : (Inquiète) Pourquoi tu dis des choses comme ça ?
Moi : (Pleurant) Je me suis blessée dans mon corps et depuis le sang ne fait que sortir, je vais mourir.
Kelly : Ça sort par où ?
Moi : (Pleurant) Par mon sexe, depuis le matin ça coule. J’ai déjà essuyé mais ça ne s’arrête pas et ça coule beaucoup.
Kelly : (Après m’avoir regardé) Un garçon t’a touché ?
Moi : Non.
Kelly : Donc ce sont les règles.
Moi : (Pleurant) C’est quoi les règles ? C’est grave ?
Kelly : (Essuyant mes larmes) Arrête de pleurer Leslie, ce n’est pas une maladie, c’est normal chez les femmes. Moi aussi j’ai ça et ça a commencé l’année dernière. Maman m’avait expliqué. Attends je vais t’expliquer. Mais allons d’abord tu vas te laver et puis je vais te donner une serviette hygiénique.
Elle m’avait emmenée dans sa chambre et je m’étais lavée avant qu’elle me donne un slip qu’elle n’avait jamais porté puis elle m’avait donné une serviette hygiénique et m’avait montré comment la porter. Elle m’avait aussi expliqué mieux les choses et à la fin, elle m’avait donné deux paquets dans sa réserve que j’avais emmené chez moi. Je repense à cette scène et je souris de façon nostalgique avant de la chasser de mon esprit pour me concentrer sur eux. Paul en vient à me poser la question.
Paul : Dis moi ma belle, tu as des amies ou des frères et sœurs.
Moi : (Souriant faiblement) J’avais bien une amie avec qui je faisais plus ou moins des choses assez similaires quand nous étions plus jeunes, elle a été comme une sœur pour moi mais malheureusement nous avions pris des chemins différents et avions fini par nous perdre de vue. Aujourd’hui je ne sais plus rien d’elle.
Paul : C’est dommage. Mais je suis de ceux qui pensent que de vraies amitiés, celles qui sont faites pour durer toute une vie, peu importe le temps que ça prend, finissent par se retrouver. Et j’espère que ce sera le cas pour toi et ton amie.
J’ai souri sans répondre. Il n’y a aucune chance que Kelly et moi redevenions amies un jour même si on le voulait. Elle fait partie de mon passé et celui-ci est mort depuis des années.
Paul : Et tes parents ?
Arsène : (Me tenant la main) Elle est orpheline.
Paul : Je suis désolé.
Moi : C’est pas grave. Mais c’est un sujet assez sensible et j’évite d’en parler.
Paul : Je comprends. Et sinon, nos champions ? Comment vont-ils ? Derreck n’arrête pas de les chercher, je veux aller chez mes amis jumeaux, tout le temps.
Moi : (Souriante)Demain soir nous ferons une sortie du côté de la baie avec les enfants, si ça ne vous dérange pas, il pourra venir avec nous.
Paul : Si c’est en après midi, il n’y a pas de problème car en matinée nous sommes à l’église.
Arsène : Je passerai le récupérer autour de 14h, vous serez déjà en case non ?
Paul : Oui.
Arsène : Ok. Mais par contre, il faudra préparer son vélo car c’est un dimanche spécial VTT.
Paul : Toi et tes choses. (Me regardant) Il t’a embarqué dedans ?
Moi : (Souriant) Tu as la réponse à ta question.
Paul : C’est pas possible.
Nous avons fini par passer à table dans une assez bonne ambiance, ils sont restés jusqu’à 19h avant de prendre congé de nous. Je suis allée en cuisine pour rincer les choses sales et Mfoula est venu me trouver en me serrant par la taille.
Moi : Ils sont partis ?
Arsène : (Me faisant un bisou dans le cou) Oui.
Moi : J’aime bien tes amis et je trouve que vous formez une belle bande. Ils tiennent énormément à toi.
Arsène : Je sais et je sais qu’ils t’aimeront davantage lorsqu’ils verront la perle que tu es. Ne t’inquiètes pas pour Alvine, comme il l’a dit, il n’est pas hypocrite mais il sait être objectif donc je sais qu’il finira par t’apprécier .
Moi : D’accord . (Posant la dernière marmite que je rinçais) Demain matin tu seras occupé ?
Arsène : Pas particulièrement, pourquoi ?
Moi : J’ai l’intention de faire un tour au terrain pour voir l’avancée des travaux et profiter à faire le versement au chef de chantier. J’aimerais que tu viennes avec moi pour que tu puisses me donner ton avis, j’en profiterai aussi pour te montrer mon jardin.
Arsène : D’accord. On ira tous les deux ou avec les enfants ?
Moi : Avec les enfants. Et on partira de Là-bas pour ici afin d’attendre l’heure.
Arsène : Ok. Mais en attendant (me tournant pour que je lui fasse face) J’ai envie de me perdre en toi, ça va faire deux jours que je n’ai pas eu ma dose.
Moi : (Nouant mes bras autour de son cou en souriant) Tu es un vrai obsédé.
Arsène : (Me soulevant par les fesses pour venir me déposer sur les fauteuils au salon) Tu es mon obsession et tu n’as pas idée de combien j’ai envie de te faire l’amour depuis que tu es venue ce matin dans cette magnifique robe qui te rend hyper sexy tout en étant décente.
Arsène m’avait parlé de mon accoutrement. Il m’avait dit qu’il n’aimait pas que je sorte de la maison avec des vêtements trop courts ou trop moulants qui dévoilaient mon corps. Il pouvait le tolérer dans ma maison mais là même en prenant en compte que j’avais des enfants garçons dans la maison. Dehors c’était niet car il ne voulait pas que tout le monde voit ses choses comme il le disait. C’est ainsi que toute mes tenues trop sexy dévoilant mes seins, mes cuisses, mon ventre ou mes fesses ont été divisées en deux parts. Celles qu’il a emmené ici pour que je les portent pour lui et celles qui sont restées chez moi et que je mets dans ma chambre pour les jours où est là-bas. Il a dit que ce n’est pas n’importe qui en me voyant qui va penser qu’il peut m’approcher pour me raconter des conneries parce que mes vêtements prêtent à confusion. J’ai compris son point de vu et sa logique, j’ai donc fait comme il a dit. Il a fini par nous déshabiller tout les deux avant de me pénétrer. Nous avons soupiré d’aise avant de nous donner à cœur joie sur cette activité qui nous a fait énormément de bien à tout les deux. Autour de 23h, nous sommes partis de chez lui pour chez moi où nous avons passés la nuit…
**ALVINE ABESSOLO**
Je viens d’arriver en boite avec Sosthène et Terrence. Depuis près de trois mois maintenant, Mfoula est aux abonnés absents et cela m’énerve comme pas possible car c’était mon gars sûr. Avec les deux autres c’est tranquille mais ça n’a rien à voir avec Mfoula et Ebouma qui sont pour moi des frères. Je suis enfant unique et j’ai toujours aimé faire la fête histoire de noyer ma solitude. Quand j’avais croisé ces deux là au collège, je croyais tout d’abord qu’ils étaient frères tant il y avait une complicité plus qu’amicale entre eux, ce n’était que plus tard que j’avais appris que ce n’était pas le cas. Paul était le plus vif des deux alors qu’Arsène était le plus posé. C’était d’ailleurs Paul qui m’avait fait intégrer le groupe car nos personnalités matchaient beaucoup plus. Très vite, on avait appris à s’accorder tous les trois et avions su trouver notre équilibre. Ebouma et moi à fond dans le show et Mfoula qui nous tempérait de temps en temps pour nous faire garder le cap. Très tôt, il a toujours voulu se caser au point où quand Paul et moi lui présentions des filles, il les repoussait gentiment. Quand il avait rencontré Mariam et qu’il avait commencé à sortir avec elle, le gars planifiait déjà sa future vie de famille avec elle, Ebouma et moi, le calmions car on estimait que c’était trop tôt. Il avait foncé comme ça jusqu’à ce que cette fille se joue de lui en allant épouser un autre homme dans son pays. Paul et moi l’avions ramassé à la petite cuillère pour le ramener ici et le consoler pour qu’il aille mieux. Seulement Paul qui sortait depuis peu avec Jennifer avait décidé de se ranger, cette fille avec un tempérament de feu l’avait tellement dressé qu’il s’était mis au pas et je perdais mon compagnon des quatre cents coups. Je m’étais rattrapé avec Mfoula qui en remontant la pente s’était mis à faire de plus en plus la fête comme moi. C’est dans le tas que nous avions rencontré Sosthène et Terrence qui étaient déjà amis avec Brice qui est cousin à Paul et que nous connaissions déjà. On formait une bande tous ensemble même si à l’intérieur, il y avait notre cercle à trois. Paul venait de temps à autre avec nous mais plus depuis son mariage. Surtout depuis qu’il va à l’église. Les sorties avec lui, se font dans la journée ou au pire des cas durant les fêtes en famille ou des week-ends que nous passons hors de la ville, sans ça, monsieur ne vient pas et part rejoindre sa famille. Mon gars sûr sur qui je comptais et qui me restait c’était Mfoula, mais depuis qu’il a revu cette fille, il a complètement disparu, j’ai l’impression qu’il est redevenu le Mfoula du lycée et ça ça m’énerve, maintenant je me retrouve tout seul.
En ce qui concerne sa meuf, comme je le lui ai dit, je ne suis pas hypocrite et ils le savent très bien. Quand une personne s’en prend à un de mes proches, ça me reste en travers de la gorge et j’ai du mal à laisser passer et oublier. Cette fille, quand nous l’avions rencontré il y a 6 ans, outre sa beauté physique, j’avais également vu qu’elle avait un fort caractère mais elle ne m'avait pas fait une mauvaise impression. J’avais essayé de comprendre pourquoi une femme normale se rendrait toute seule dans un snack bar en pleine nuit mais bon, le courant était bien passé entre nous et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle lorsqu’on se demandait si c’était bien elle qu’on avait vu au Tropicana ce jour, j’étais celui qui avait insisté pour savoir si c’était elle ou non. Son comportement ce jour m’avait laissé un goût amer qui avait fini par se solidifier avec ce qu’elle lui avait physiquement fait. Depuis lors, elle m’est restée au travers de la gorge et je n'arrive pas à la voir autrement que comme une folle et profiteuse qui risque de faire du mal à mon pote, cette imbécile de Mariam lui avait fait beaucoup de mal et Mfoula est quelqu’un de très fragile, quand il décide de s’attacher à une femme, il le fait corps et âme et je n’aimerais pas qu’il souffre à nouveau. C’est pour ça que je reste sur mes gardes avec elle car on ne sait jamais. Aujourd’hui elle nous a présenté ses excuses et avait l’air sincères mais bon, je la surveille.
Sosthène : (Me sortant de mes pensées) Regardes qui vient d’arriver.
Je tourne ma tête et je tombe sur Anita, un de mes coups, enfin celle qui veut s’imposer partout comme étant ma petite amie, elle peut s’attribuer tous les titres qu’elle veut mais cette fille jamais je ne la prendrai pour la mettre dans ma maison. Ça fait bien trois ans qu’on couché ensemble mais quand bien même ça ferait 20 ans, cela ne changerait rien. D’abord parce que je ne ressens rien pour elle, bon ça ce n’est pas de sa faute car jamais je n’ai vraiment ressenti quelque chose pour les filles avec qui j’ai couché, même celles avec qui j’ai essayé d’avoir une relation sérieuse ; ensuite cette fille n’a rien dans la tête, en dehors de l’achat de perruques, tissages et produits de beauté, elle ne sait rien faire d’autre. Ce n’est pas une fille avec laquelle on peut tenir une discussion sérieuse et intellectuelle ; en outre c’est quelqu’un de désordonnée, lorsqu’elle passe à la maison, je repasse toujours derrière elle pour ranger parce que cette fille ne sait pas tenir une maison et la garder propre ; Enfin, elle entretient plusieurs autres relations avec des hommes avec qui elle couche. Je ne suis pas un enfant de chœur et je couche les femmes dans le désordre mais ce n’est pas une raison pour laquelle j’irai prendre un trou ouvert pour le mettre chez moi, ce serait me faire cocufier dans ma propre maison parce que cette fille couche avec tous ceux qui sont susceptibles de lui acheter un article plus ou moins de valeur ou qui peuvent l’emmener manger dans un restaurant huppé. Pourquoi je suis avec elle dans ce cas si c’est ce que je pense d’elle ? Et bien parce que sexuellement parlant, elle sait y faire et se serait dommage de la rater même si nous sommes nombreux à passer par là.
Elle est rentrée dans le snack avec trois amies à elle. Elles nous ont repérés et sont venues à notre salon sans qu’on les y invite.
Anita : (Assise sur moi) Tu ne m’as pas dit que tu venais ici.
Moi : Est-ce que toi tu l’as fait ?
Anita : Non mais bon, ce n’est pas grave. Tu connais Prisca et Sandrine (Me montrant une que je ne connaissais pas) Elle c’est Déborah. Deborah, lui c’est mon chéri Alvine et ses deux potes Sosthène et Terrence.
La Déborah en question nous a salué en nous serrant les mains et en le faisant avec moi, elle a légèrement gratté ma paume avec son doigt en me fixant dans les yeux. Voilà un autre trou qui sans aucun doute veut se faire coucher par moi. Toute la soirée, elle m’a discrètement allumée et est même allée jusqu’à me caresser la cuisse quand ses amies et les miens étaient en piste et Anita au toilette. J’étais en train de la regarder un sourire sur les lèvres lorsque Terrence est revenue avec l’une des dernières personnes que je pensais trouver ici.
Terrence : Abessolo regarde qui j’ai trouvé sur la piste en train de traumatiser les hommes.
Voix de femmes : (Souriant) Tu exagères Obounou, je ne dansais même pas fort.
J’ai tourné ma tête pour arrêter mes yeux sur Reine, Reine Divokou Mfoula et sans que je ne le veuille, mon cœur s’est mis à battre fortement dans ma poitrine. Seigneur, jusqu’à quand ???