Chapitre 38

Ecrit par deli

******PDV de Dalia*******

Une semaine, ça fait une semaine que j’évite cet enfoiré de Pierrick et je dois avouer que si j’y arrive assez bien c’est parce qu’il n’a pas mit tous ses efforts à l’ouvrage. Il a essayé de m’aborder environ 3 fois mais j’ai pas pu supporter de le voir et sincèrement après m’avoir baisé sans mon autorisation je ne voulais absolument pas qu’il m’approche. Ça fait également une semaine que j’évite Patrick, et malgré le fait que j’ai très, très envie de le chevaucher j’ai envie de mettre ma vie en ordre avant que les choses entre lui et moi bougent.

J’ai une bonne avance sur la récupération de nos maisons et maintenant que j’ai l’impression que c’est plutôt calme j’ai besoin de changer d’air et de m’émanciper entièrement genre vivre seule, monter mon propre business qui marche ou plutôt me concentrer sur acealia afin que ça devienne une grosse entreprise puis pourquoi pas me marier et fonder ma propre famille (soupir). Aujourd’hui étant samedi j’ai décidé de sortir toute seule comme une grande, aller prendre un verre dans une boîte de nuit super branchée, danser un peu et rentrer dormi chez moi mais avant j’ai décidé de m’arrêter manger, c’est ainsi que je verrouille ma voiture et m’avance vers le restaurant que j’ai choisi plutôt dans la soirée.

Après m’avoir apporté ma commande, la serveuse m’a poliment souhaité bon appétit et est retourné à son travail et une fois toute seule face à mon plat d’entrecôte d’agneau accompagné de banane plantain grillée et d’une sauce crème fraîche champignon, j’ai sorti mon téléphone pour me tenir compagnie en découvrant l’actualité des réseaux sociaux. J’étais tellement absorbée par mon téléphone que je n’ai saisi qu’il y’avait une personne qui s’est assise en face de moi qu’une fois que j’ai entendu une voix rauque me dire « Bonsoir » et ma réaction ne s’est pas fait attendre, j’ai sursaute en rivant le regard sur la personne à qui cette voix appartenait

Moi : Patrick ?

Patrick (les sourcils froncés) : tu m’évites dalia ?

Ça doit être une mauvaise blague du ciel (levant les yeux d’agacement). Je plaisantais pas en disant que j’ai envie de me faire cet homme putain, j’ai tellement envie de lui que je sais même plus combien de rêves érotiques j’ai fait à son sujet ni même combien de fois je me suis masturbé en pensant à lui alors le voir là juste en face de moi, je dois avouer que ça me rend toute chose et je sens déjà les prémices de mon excitation avec la moiteur que je ressens dans mon entrejambe.

Moi : pourquoi je ferai ça ?

Patrick : ça tu vois, je crois que c’est à toi de me le dire

Moi (soupirant) : je ne t’évite pas Patrick

Patrick : ah non ?

Je lui ai fait un sourire provocant et en gardant mes yeux plongés dans les siens j’ai porté la paille de mon cocktail à mes lèvres et j’ai très délicatement prit une bonne gorgée avant de me redresser

Moi : on dirait que je t’ai manqué !

Patrick : je ne dirai pas le contraire

Moi : d’ailleurs qu’est ce que tu fais là ? Tu me suis ? (Sourire en coin) ?

Patrick (petit rire) : à vrai dire je suis avec mon frère et quelques amis ( fixant une table derrière moi)

En suivant son regard je suis tombée sur une table avec 4 beaux jeunes hommes qui nous m’ont gentiment souri et j’ai reporté mon attention sur Patrick

 Moi : je suis un peu déçu que tu ne me suives pas partout

Patrick (petit rire) : je prend note alors ! Tu te joins à nous ?

Moi : je veux pas vous déranger

Patrick (se levant). : ce ne sera absolument pas le cas, allez viens !

J’ai passé un très bon moment en compagnie de Patrick, son frère Gabriel et leurs amis. Ils m’ont intégré dans toutes leurs conversations et grâce à ce moment j’ai pu en apprendre plus sur Patrick comme le fait qu’il soit le dernier de ses parents célibataire et sans enfants  qu’il explique par le fait qu’aucune femme n’a jamais réussi à le convaincre de passer ce stade et qu’il espère rencontrer celle qui en vaudra vraiment la peine, c’est tout le bien que je lui souhaite. Après avoir dîné et rigolé autour de quelques verres je leur ai fait part de mon programme consistant à finir la soirée dans une boîte de nuit branchée et c’est avec plaisir qu’ils ont décidé de se joindre à moi. Étant tous véhiculés, chacun a rejoins sa voiture et après avoir fixé le lieu dans lequel finir notre soirée nous nous sommes tous mis en route après que Mike un ami de Patrick ait appelé une de ses connaissances travaillant dans la boîte de nuit en question pour nous réserver un salon

J’ai prit mon temps sur la route avançant à un rythme moyen sans précipitation et après avoir bien garé ma voiture j’ai parcouru à pieds la petite distance séparant l’endroit où j’ai garé et l’entrée de la boîte et j’ai été ravi de constater que Patrick m’a attendu dehors parce que j’hésitais à faire sortir mon téléphone pour l’appeler étant donner l’heure tardive je préfère éviter de me faire agresser

Patrick : je commençais à croire que tu t’étais perdue

Moi : t’inquiète pas j’ai un assez bon sens de l’orientation

Patrick (tendant sa main vers moi) : je n’en doute pas mais puis-je te conduire jusqu’à notre table ?

Moi (saisissant sa main) : merci bien

C’est main dans la main qu’il nous a conduit jusqu’à notre table se trouvant dans un coin vip de la boîte et j’ai beaucoup aimé l’ambiance. Les lumières rouges et bleues apportant une ambiance plus sensuelle et euphoriques je me suis tout de suite sentie plus enthousiaste pour la suite de cette soirée.  J’ai opté pour les despérados pour finir ma soirée, les garçons quand à eux ont opté pour des whiskys et c’est vraiment avec beaucoup de respect que je regarde le verre de Patrick du coin de l’œil parce que franchement la dernière fois que j’ai consommé cette boisson j’ai eu une gueule de bois de deux jours donc vraiment non merci

Avec l’alcool qui s’accumulaient dans mon sang je pouvais plus rester sur place j’ai donc saisi la main de Patrick et je l’ai attiré sur la piste de danse avec moi, j’ai décidé de le séduire ce soir et on verra bien comment finira cette soirée. Étant véhiculé je compte pas boire comme une folle, juste ce qu’il faut et je sais que c’est pareil pour lui donc peut-être qu’on finira cette soirée dans une ambiance plus sensuelle

J’ai bien bougé mon corps sur la piste sans oublier de bien frotter et coller mon cavalier qui s’est avéré très doué sur la piste mais au bout d’un moment la fatigue nous a forcé à rejoindre nos sièges et quelle fut ma surprise de croiser le regard de Pierrick sur moi pendant que j’avançais vers ma place la main entrelacée a celle de Patrick et la meilleure ? Sa fiancée était collée à lui et ne m’a pas remarqué, tant mieux. J’ai détourné le regard de lui et j’ai poursuivi ma route jusqu’à ma place

j’ai continué ma soirée à discuter et rigoler avec les garçons en ignorant complètement la présence de l’enfoiré quelques salons plus loin mais l’envie de soulager ma vessie s’est vite fait sentir m’obligeant à rejoindre les toilettes de la boîte après avoir prévenu Patrick. J’ai fait la queue à l’entrée des toilettes jusqu’à ce que mon tour arrive et après avoir fini j’ai rincé mes mains et suis sorti des toilettes mais en voulant faire un pas pour rejoindre ma place j’ai ressenti une forte pression sur ma main et suivant la douleur j’ai constaté que c’était quelqu’un qui était entrain de me tirer vers la sortie de la boîte et ce quelqu’un n’est personne d’autre que Pierrick pfff.

Il nous a fait sortir de la boîte et nous a éloigné de l’entrée jusqu’à un coin partiellement isolé puis il s’est enfin décidé à me lâcher la main, mon premier réflexe a été de masser la partie qu’il tenait parce qu’il m’a fait mal.

Pierrick (me regardant avec la rage ) : tu te fou de moi ? (Criant presque)

Moi (énervée) : à quoi tu joues là ?! Pierrick (rire nerveux) : moi à quoi je joue ? Moi à quoi je joue dalia ? Moi ?

Moi (soupirant de frustration) : écoute je suis pas d’humeur à me prendre la tête avec toi là, vas rejoindre ta fiancée et je vais retrouver mes amis

Pierrick : tes amis ? Tu me prends pour un con ? Tu crois que je n’ai pas vu comment tu te frottais à ce type !

Moi : et alors ? Ça fait quoi si je me frottais à lui ? En quoi ça te regarde ?

Pierrick : dalia ne joues pas à ça avec moi, je te conseille de ne surtout pas m’énerver tu comprends ?!

Moi : écoute Pierrick je te l’ai déjà dit mais je vais me répéter, nous deux c’est fini et je m’en fous complètement de ce que tu peux faire de ta vie donc fais en autant stp

Pierrick (rire nerveux) : toi Obame tu veux me quitter moi Mounguengui ? Moi ? Parce que j’ai accordé de l’importance à ton cul tu veux m’humilier moi ? Tu penses que parce que je t’ai baisé quelques fois tu peux moi m’humilier ? Dalia ne te donne pas plus d’importance que tu n’en as, gardé ta place de bordelle et écartes les cuisses quand on te le demande sans faire chier tu comprends ( me regardant avec la rage) toi tu vas me dire que c’est fini ? C’est à toi, une marie couché toi là, qui se donne aux premiers venu tant qu’il a assez d’argent qui veut m’humilier ? Rien que pour les faveurs que je t’ai accordé et l’argent que j’ai dépensé sur toi tu devrais me baiser les pieds mais au lieu de ça tu veux péter plus haut que ton cul, attention dalia, attention à la façon dont tu me parles, tu n’as pas idées de ce que je peux faire quand on me pousse à bout ( le regard menaçant)

comment vous dire ? Je me suis sentie rabaissé et humilié, je nais même pas su à quel moment les larmes ont commencé à inonder mon visage alors j’ai pas trouvé les mots pour me défendre tout de suite mais au moment où j’ai voulu répondre une voix m’a coupée dans ma lancée

la voix : bébé si t’as fini on peut y aller ? Je suis fatiguée.

Mon regard s’est tourné vers la propriétaire de la voix qui n’est nulle autre que la fiancée de Pierrick et voilà double humiliation pour moi. Il m’a lancé un dernier regard puis il a rejoint sa fiancée et ils sont parti me laissant là seule comme une idiote. J’ai prit le temps de bien me calmer et une fois mes larmes complètement séchée je me suis mise en route pour rejoindre la boîte et j’ai trouvé Patrick dehors, sûrement à ma recherche, une fois son regard sur moi il m’a rejoint en comblant le vide nous séparant

Patrick : ça va ? Je t’ai cherché !

Moi : oui ça va ! J’ai juste croisé une connaissance qui voulait me parler désolé j’aurai du te prévenir !

il m’a regardé un moment en fronçant les sourcils comme pour essayer de lire en moi la vérité puis son regard est devenu doux

Patrick : tu veux y retourner ?

Moi : à vrai dire je suis assez fatiguée et j’aimerai bien rentrer

l’avantage d’avoir une sacoche ? Elle reste accrochée à toi en toute circonstance et tu peux t’éclipser quand tu veux !

Patrick : je vais dire au revoir aux gars et je te raccompagne

Moi (souriant) : je te rappelle que j’ai ma voiture

Patrick (sourire en coin) : je compte conduire derrière toi jusqu’à ta maison pour m’assurer que t’arrive en un morceau

Moi (riant) : quel honneur ! Excuse moi auprès des gars de partir sans les saluer

j’ai attendu environ cinq minutes avant qu’il me revienne et chacun de nous a rejoins sa voiture, après m’être installé mon téléphone s’est mis à sonner et cet découvrant le numéro de Patrick j’ai tout de suite souris. Il a insisté pour qu’on reste en appel tout le long du trajet étant donné qu’on peut pas se voir et j’ai adoré discuter avec lui. Dans un premier temps j’ai prit la route de ma maison mais au bout d’un moment à cause de notre conversation j’avais ma culotte complètement trempée alors j’ai changé de route et j’ai prit le rouge de la maison de Patrick qui n’a pas manqué de me faire remarquer que je m’engageais sur un chemin dangereux et je lui ai dit mon grand amour du danger. Ce n’est qu’après qu’il ai garé sa voiture derrière la mienne devant son portail qu’on a coupé notre appel en nous rejoignons.

Le parcours de ma vi...