Chapitre 39: 10 points à fixer
Ecrit par Plume Inspirée
Chapitre 39: Les 10 points à fixer avant le jour J: 1/ En parler 2/ Discuter 3/ S'excuser et excuser.
Un mois depuis que Martial et moi étions fiancés, les seuls membres de ma famille au courant étaient maman, mes deux frères, maman Elodie et Imelda. Bon il y avait aussi mes neveux qui d'ailleurs aimaient beaucoup Martial. Nous étions très occupés de part et d'autre, Martial par son cabinet et les travaux de l'église et moi par mon cabinet et mes responsabilités dans mon église où j'organisais un séminaire de la jeunesse. Il fallait revoir les derniers détails et s'assurer que tout était prêt pour recevoir les orateurs invités.
Aussi du côté du cabinet, Sandrine une de mes amies, cette Sandrine avec qui je partageais le même bureau auparavant dans mon ancien travail. Sandrine je disais m'avait apporté un très bon contrat, la boîte pour laquelle elle travaillait avait besoin des prestations informatiques sur un projet et Sandrine avait recommandé mon cabinet. Depuis 5 jours je quittais le bureau tard parfois aux environs de 20h. Aussi depuis 5 jours je n'avais pas vu Martial qui lui aussi était occupé en ce moment. On se contentait du téléphone.
Ce matin là aux environs de 8h, Martial m'avait fait un message sur WhatsApp j'avais cliqué sur le message sans vraiment le lire tellement j'étais concentrée sur le projet que je devais soumettre au client demain avant la fin de la journée. C'est aux environs de 15h que mon corps ne répondant plus m'obligea à faire une pause. Je me levai alors du fauteuil de mon bureau et me mis à arpenter la pièce en faisant des vas et viens avec mon téléphone en main. Ma belle soeur Imelda avait mis pleins de photo de mon plus jeune grand frère ya Shadrack sur son statut.
Mince alors, j'avais oublié que c'était l'anniversaire de ya Shadrack, je fouillai aussitôt dans ma galerie et je pris une photo de lui que je mis sur mon profil. Je n'étais pas du genre à publier des statuts. Puis je fis signe à mon assistante, qui entra tout de suite dans mon bureau :
- Oui madame
- Demande à l'un des vigiles de me prendre une carte MTN à 5000 ( Je le disais en lui tendant un billet de 5000).
-Dacord madame.
Mon cabinet louait des bureaux dans un immeuble qui nous donnait le droit d'utiliser leurs vigiles de sécurité. C'était une idée de Martial pour réduire les dépenses au niveau des salaires à pourvoir. Je cliquai maintenant sur le message de Martial:
<< Mlle Itoua, on mange ensemble à midi ? Fais moi signe. Je t'aime >>
Zut, c'est à peine que je le lisais vraiment, mais je savais qu'il avait certainement compris, Martial savait que j'étais sur un contrat très important. Mon assistante était de retour avec une carte de recharge qu'elle me remit. Après avoir rechargé, je lançai un appel:
- Tu vas payer des amandes toi !
- Je sais mon chéri, joyeux anniversaire joyeux anniversaire joyeux anniversaire Shadrack joyeux anniversaire.
- Merci ma petite mais tu vas payer à cause de ton retard
- Kiekiekiekiekje ah ya Shadrack de toutes les façons tu es né à 18h
- Kiekiekiekie escroc va ! Alors comment tu vas ma puce ?
- Je vais bien je suis très submergée en ce moment, j'ai beaucoup de travail au cabinet
- C'est bon signe, je suis trop content de toi, tu nous rend fièrs en tout cas
- Merci yaya.
- Mais pourquoi tu te laisse submerger tu emplois deux ingenieurs non ?
- Oui yaya, mais en ce moment nous sommes sur un contrat qui demande beaucoup de travail nous nous sommes partagés les tâches.
- Ah oK je vois
Après encore quelques minutes de conversation, nous primes congés mon frère et moi. Après quoi je lançai un autre appel, le téléphone sonnait en vain... Je me fis un café puis me replongeai à nouveau dans mon travail. Vers 17h je lançai à nouveau l'appel, après avoir sonné plusieurs fois il décrocha enfin:
- Oui
Hum ça ne lui ressemblait pas de dire oui tout court mais je continuai tout de même
- Allô Martial, tu sais que j'ai à peine vu ton message vers 15h ? Je n'ai même pas mangé depuis ce matin je ne fais que prendre du café
- Ah ça
- Euh, on aurait dit que tu n'es pas à mesure de parler. Tu es où ?
- À ngoyo
- Tu passes me chercher au cabinet quand tu as fini ? J'ai laissé ma voiture à yaya la sienne est en panne depuis hier.
- Ça ne sera pas possible
- Comment ça ? En fait je peux rester peu importe l'heure. Tu prends ton temps tu finis et en rentrant tu me prends. De toute les façons pour rentrer chez toi tu seras obligé de passer par le centre ville non ?
- j'ai dis que ce n'est pas possible tu es sourde ou quoi ?
- Mais t'as quoi ? Bon je serais là bas tout à l'heure
Sans dire mot, il fut le premier à couper l'appel. Mais Martial avait quoi ? Je restais persuadée que ce n'était pas à cause du message que j'avais vu en retard. Car ces 5 derniers jours on s'était habitué à ce rythme. Hier même je l'avais fait un message vers 10h et c'est plus tard vers 19h quand il s'était libèré qu'il m'avait répondu. On savait lui et moi que cette semaine était chargée de part et d'autre. Mais qu'est-ce qui le rendait de si mauvaise humeur ?
Trente minutes plus tard, j'étais dans un taxi pour ngoyo là où se tenait les travaux de l'église de Martial. Martial avait pu rencontrer maman Elodie et l'avait assuré que l'eglise déménagera de là dans deux ans le temps de se stabiliser. Maman Elodie était très ravie de faire la connaissance de Martial qu'elle aimait déjà trop. Chaque fois qu'elle appelait, elle ne manquait jamais sa phrase fétiche "et mon fils Martial comment il va ? ". Martial avait investi son argent personnel pour bâtir un temple en contreplaqué moderne et son père spirituel donc le mari de maman Nathalie avait contribué pour faire un branchement électrique pour que l'église n'utilise pas un groupe électrogène mais plutôt l'électricité normal. La femme du logeur de Martial s'etait chargé du branchement d'eau. Ce qui pour nous était censé être qu'une solution de dépannage s'était très vite transformé en une solution assez stable en tout cas pour deux ans. Dans tout ça, ma petite maman avait bénéficié d'un branchement d'eau et d'électricité dans sa parcelle car tous les branchements avaient été faits en son nom.
Mon taxi gara devant le lieu des travaux qui étaient presque terminés. Le résultat était très beau, on avait même peine à croire que c'était fait en contreplaqué. En m'approchant, j'apercevais déjà Martial qui était debout avec la femme du diacre de son église. Et à côté il y avait une jeune soeur qui netoyait la devanture. Plus loin du côté où les toilettes étaient entrain d'être construites, il y avait le diacre et les ouvriers. En me voyant m'approcher la soeur qui nettoyait souriait:
- Ah maman Jo, ça tombe bien tu vas m'aider à balayer je suis fatiguée
J'avais déjà beaucoup sympathisé avec quelques membres de l'eglise. Bien que je ne communiais pas encore dans leur église, nous avions tout de même des séances de prière ensemble avec ceux de l'intercession et les membres du collèges pour confier le nouveau temple à la grâce de Dieu et cette soeur faisait justement partie de l'intercession.
Après avoir salué tout le monde je déposai mon sac dans un coin puis je pris un balai qui était juste à côté je me mis à aider la soeur.
Martial faisait à peine attention à moi. Quand j'avais dis bonsoir, il avait répondu sans s'attarder.
Puis vint le moment de tous nous séparer, Martial et moi étions montés dans la voiture après avoir pris congé des autres. Cela faisait 5 minutes que Mr conduisait sans dire mot et moi je ne supportais pas cette atmosphère:
- Je peux savoir ce qui ne va pas Martial ?
- Toi tu es difficile hein, je vais te répéter combien de fois que je vais bien.
- Mais tu dis aller bien et tu manifeste le contraire de ce que tu dis ?
- Johanna je suis au volant, arrête de m'embêter
Sa façon de me parler ne m'avait pas du tout plut, je restai silencieuse à mon tour. Une fois devant la maison, Martial gara et sans dire mot je descendis de la voiture et referma la portière. À peine je poussais le portail pour rejoindre la cours de chez nous, j'écoutais le son de sa voiture en me retournant il était déjà loin. Mais Martial avait quoi ? J'étais trop fatiguée pour prendre le temps de réfléchir la dessus me disais je. Il fallait que je sois en forme pour demain.
Le lendemain, des 7h 15 j'étais déjà au bureau, je me remis sur mon projet. C'est à peine aux environs de 17h que j'avais enfin soumis tout le travail au client. J'étais tellement fatiguée que je me décidai de prendre un jour de repos. En quittant le bureau, je m'assurais de donner des directives à mon assistante pour la journée de demain compte tenu du fait que je n'allais pas être au cabinet. Il fallait que je me repose.
Le lendemain vers 8h j'avais fais une note vocale à maman Nathalie pour lui faire part du comportement de Martial qui d'ailleurs n'avait pas donné de nouvelle depuis la dernière fois. C'était beaucoup plus pour demander conseil que je faisais ma note vocale. Je sortis après déjeuner au salon. Il n y avait personne ils étaient tous sortis. Puis je revins dans ma chambre je pris mon téléphone, j'avais reçu une note vocale de maman Nathalie :
- Bonjour Johanna je suis contente que tu ais enfin pu soumettre le travail final à ton client. De mon côté ça va. je suis au boulot mais il n y a pas beaucoup à faire. À ce que je sache il va bien ton chéri puis qu'il m'a même téléphoné hier dans la nuit on a longuement parlé mais il ne m'a rien dit de tel. J'ai demandé apres toi il m'a dis que tu vas bien et que vous étiez ensemble la veille. Alors ça veut dire que ce sont juste des caprices de couple. Mais tu dois savoir une chose, une femme c'est celle qui établit les bases. Les hommes sont trop occupés avec leur travail, leur rendez vous qu'il sont capables de même oublier leur propre repas. Mais la femme même quand elle est submergée par son travail et autre chose elle trouve toujours du temps pour les détails, alors c'est elle qui doit apporter l'equilibre. Un homme est capable de rester silencieux parce qu'il t'enveux pour quelque chose puis une fois que sa colère passe il redevient normal souriant sans même te dire ce qui n'allait pas et tout redevient normal. Mais c'est un piège de s'adapter ainsi, beaucoup de couple s'adaptent ainsi quand c'est le froid, c'est le froid, bon je le laisse jusqu'à ce qu'il va se remettre et tout va redevenir comme avant. Ce n'est pas la bonne attitude même si après tout redevient comme avant, toi tu ne sauras pas ce qui le rendait ainsi et tu cours le risque de refaire la même chose encore, encore et encore sans savoir que c'est la raison de ses sotes d'humeur.
- Mais maman j'ai essayé de lui demander ce qui n'allait pas il dit que ça va mais il garde la même attitude
- Johanna la femme doit établir l'equilibre, s'il faut que tu l'amène à bout, fais le ! Une règle que j'ai appris c'est que dans les fiançailles c'est le moment de fixer les attitudes de votre couple. C'est le moment de retenir les règles de vie commune. L'une des règles que par exemple mon mari et moi avions établis pendant nos fiançailles et que nous pratiquons jusqu'à ce jour c'est de parler quand quelque chose ne va pas. Il doit parler, tu dois parler, vous devez en parler. Une autre règle c'est de discuter sans se disputer. Beaucoup de gens pensent qu'un couple doit forcément se disputer que ça fait partie de l'amour je t'apprends que non, un couple doit discuter, une discussion n'est pas toujours amicale mais elle n'est jamais une guerre alors qu'une dispute est toujours une guerre. Et une autre règle savoir s'excuser avant de continuer. Celui qui a tort doit s'excuser pour faire ressentir à l'autre que son opinion compte. Ne jamais s'excuser pour rien. Il y a des couples où quand l'un est froid et que l'autre s'en rend compte il sort des choses du genre je ne sais pas ce que je t'ai fais mais excuse moi si je t'ai fait du mal. Non ! Tu me dis ce que tu penses que j'ai fais, on en discute et on revient à la conclusion que j'ai tort alors je fais mes excuses.
- Merci maman Nathalie. Merci beaucoup
- De rien Johanna.
Je venais là d'apprendre des bases nécessaires par ma conversation avec maman Nathalie. Deux heures plus tard, j'étais chez Martial, je savais qu'il ne rentrerait pas avant 18h mais j'avais mes clés. Je fis le ménage c'est vrai qu'il n y avait pas grand chose à faire de ce côté là, maman Sophie s'en chargeait un jour sur 2. Comme j'avais amené mon carnet de méditation, je fis ma méditation personnelle avant de faire une petite salade. Aux environs de 18h j'étais tranquillement installée devant la télévision, mon assiette de salade devant moi quand Martial fit son entrée:
- Bonsoir
- Bonsoir chéri, tu vas bien ?
- Oui
Il avait encore sa mine froide, il se dirigea vers sa chambre. Trente minutes depuis qu'il était rentré dans la chambre, il ne ressortait pas. Je me pointai alors devant la porte puis frappai à la porte :
- Martial je veux qu'on parle.
Des le début, nous avions résolu de ne jamais nous retrouver dans la chambre ensemble même si ce n'etait que pour parler. Ceci pour préserver notre relation pure. Aussi chaque fois que nous étions au salon, on gardait toujours la porte ouverte sinon le lieu où nous avions pris l'habitude de nous installer était la véranda.
Après avoir dit à Martial que je souhaitais qu'on parle j'étais restée là debout devant la porte attendant qu'il agisse, il prit du temps avant de sortir enfin de la chambre. Il me précéda au salon, il s'assis puis plongea ses mains dans mon assiette de salade.
- Est ce que tu t'es lavé les mains ?
- Johanna c'est de mes mains que tu voulais me parler ?
- Écoute je n'en peux plus de ton humeur qui pollue l'ambiance alors tu me dis ce qui ne va pas.
Il se leva et se dirigea vers la cuisine, Martial commençait à me faire perdre patience. Je me lèvai pour le suivre dans la cuisine mais il revenait déjà vers moi au salon avec un morceau de pain entre ses mains. Il s'assit et se mit à manger calmement ma salade. J'étais là debout devant lui et il mangeait comme si de rien était. Puis ayant fini il se leva et se dirigea dans la cuisine avec son assiette qu'il plaça dans l'évier.
- Martial tu vas parler ou quoi ? Tu penses que c'est responsable de ta part de me reprocher quelque chose mais le garder pour toi même ? De surcroît tu es un pasteur non mais franchement !
Je parlais calmement sans hausser ma voix.
- Tu penses être bien placée pour me faire des reproches, Johanna ? Tu ne te gêne pas et tu mets sa photo sur ton profil ?
- La photo de qui ? Martial ?
J'étais perdue de qui parlait t-il ?
- Bah tu me demandes c'est peut être moi qui ai changé ta photo de profil ?
Je ne le suivais pas bien, car je savais que sur mon profil il y avait la photo de Shadrack mon grand frère.
- Mais sur mon profil c'est ya Shadrack !
- Johanna tais toi, s'il te plaît si c'est pour sortir des mensonges tu ferais mieux de te taire je t'en prie
- Mais quel mensonge bébé c'est ya Shadrack je te dis.
Puis il prit son téléphone, le tripota puis me le tendit, je pris le téléphone en voyant ce qu'il voulait me montrer, j'eclatais de rire:
- Kiékiékiékié Martial oh tu es comme un gamin hein kiékiékiékié
Il perdait patience, se leva devant moi les mains croisés avec un air influent je t'écoute:
- Mais c'est bien lui mon frère, ya Shadrack. Donc tu avais enregistré cette photo ? Elle date du jour de l'inauguration de Rehoboth, je t'avais dis en ce temps là que mon grand frère prévoyait de venir pour le lancement de Rehoboth consulting. Tu n'étais pas venu ce jour m'assister souviens toi ! Et regarde bien la photo a été prise dans mon bureau. C'est même maman Elodie qui nous avait filmé.
Il semblait douter un peu, je pris mon téléphone je me mis à lui montrer pleins d'autre photo du même jour et des autres photos encore du séjour de ta Shadrack, sur les photos il pouvait voir maman, mes deux frères, mes neveux, ma belle soeur Imelda et même la femme de ya Shadrack.
D'un geste enfantin gêne, il sent à rire et couvrit Son visage de ses deux mains :
- Je suis nul hein !
- T'es trop nul je te jure kiékiékiékié
Il m'attira contre lui, vous avez des façons bien bizarres de vous prendre en photo t-on frère et toi.
- Ya Shadrack est loin de yaya, ils sont deux personnalités différentes. T'inquiète tu auras le temps de le connaître mais je te préviens il n'est pas le genre de grand frère sérieux. En tout cas il y a un vrai décalage entre notre aîné et lui.
- J'ai vu la photo le jour où tu as changé ton profil et j'étais très en colère car tu ne répondais même pas à mon message mais tu te permettais de mettre la photo de ce garçon dont le visage me disait quelque chose. J'ai alors comparé les deux photos, celle là et celle que j'avais enregistré des mois auparavant alors que c'était ta photo de profil et je me rends compte que c'était le même bandi
- Kiékiékiékié t'es nul toi ! Mais devines quoi ?
- raconte !
- La photo que tu avais enregistré là, je l'avais mise sur mon profil pour attirer ton attention, mais je ne me doutais même pas que tu avais remarqué.
- Comment ça ? En ce temps-là je n'étais que ton ami !
Puis il poussa un rire moqueur avant de lancer:
- Mais ça veut dire que tu es amoureuse de moi depuis des lustres là !
- Tchuiiiiiip. Martial je veux quand même qu'on parle de ce qui vient de se passer.
Il me prit par la main puis on sortit à la véranda
- Martial je viens de me rendre compte que tu es le genre à devenir silencieux quand quelque chose te dérange, t'ennerve ou te fait mal. Mais de cette façon je ne saurai jamais ce qui te tracasse. Souviens toi quand tu m'a présenté aux membres du collège de ton église le texte que tu avais pris pour nous exhorter. C'est un texte que je médite et je remedite si je peux le dire comme ça, chaque fois que je pense à nous et ce texte montre la force qui découle d'une union, d'une équipe. Mais je veux que tu saches que pour être une équipe il faut communiquer. Je veux qu'on etablisse d'un commun accord une règle, toujours parler à l'autre peu importe l'empleur de la colère.
- Tu va m'aider alors à apprendre à m'ouvrir, parce que je peux déjà te dire que je ne suis pas du genre à parler quand je suis énervé ou triste.
- Je le comprend mais ça ne nous ferait jamais avancer et ça ne facilitera jamais notre collaboration.
- Je te promet de faire un grand effort sur ce point là. Et toi promet moi de m'aider à le faire chaque fois que ça arriverait
- Tu peux compter sur moi. Martial !
- Excuse moi pour le malentendu j'étais très enragé et comme tu as su le remarquer je deviens silencieux quand je suis fâchée, ou même triste.
- À une seule condition, appelle moi Mlle Itoua
- Kiékiékiékié Mlle Itoua excuse moi mon amour.