Chapitre 38: Car c'est une prophétie dont le temps est déjà fixé 

Il ne restait que deux semaines à Martial pour déménager l'église de là. Ensemble nous avions cherché une solution en vain. Je ne comprenais pas pourquoi Maetial refusait qu'on en parle à Maman Nathalie. Il ne voulait pas les décevoir disait t-il. Quelle autre solution s'offrait à lui ? Déjà qu'il ne pouvait pas se permettre de rester là bas si le logeur augmentait les prix du loyer. Jusqu'ici Martial avait assumé la moitié du loyer de l'église seul. Et il ne pouvait pas prendre le risque de payer plus cher. On avait cherché un autre local en vain.

J'étais là assise dans mon bureau j'avais fais un message à maman Nathalie. J'avais juste écris bonjour maman et j'attendais qu'elle réponde pour l'exposer le problème que traversait Martial et l'eglise. Il est vrai que Martial allait certainement m'en vouloir mais il ne pouvait pas continuer à porter ce fardeau seul. Mamam Nathalie et son mari aussi pouvait toujours lui tendre la main. Le mari de maman Nathalie restait tout de même le visionnaire de cette oeuvre.

Il s'était passé quelque chose il y a deux semaines lorsque je priais dans la maison de Martial ce jour où j'y avais passé la nuit. Dieu m'avait clairement dit ce matin là que c'était Martial mon Isaac. Pendant que je priais le Saint Esprit m'avait soufflé que le signe qu'il m'enverrait était que Martial devait venir me rappeler de ne pas manquer mon culte. Ainsi le même jour vers 5h 30 Martial s'était pointé devant la porte de la chambre où je dormais en frappant il avait dit:

- Mlle Itoua, tu ferais mieux de rentrer à temps pour ne pas rater ton culte.

- Mais Martial tu veux que je sorte d'ici à 5h vraiment

- Bah c'est ce que font les filles qui découchent non 

- Tchuiiiiiip Martial ne m'ennerve pas. 

Cette petite conversation qui n'avait rien signifié pour lui était une confirmation pour moi.  Une confirmation qui me liait désormais à lui. Je ne cessais de me demander pourquoi jusqu'ici ma relation avec Martial restait aussi neutre. Il continuait à me considérer comme une simple amie. Je savais désormais et tous les jours je priais afin que l'Eternel le lui revele. Je n'osais en parler à personne de peur que la personne ne me juge. Qui allait comprendre une telle affirmation ? 

C'est aussi à cause de cette confirmation de la part du Seigneur que je m'inquiétais pour le loyer de l'église car je savais désormais que c'est en ce lieu que je servirais Dieu dans les jours à venir. L'appel de ma mère m'arrachai à mes pensées:

- Allô maman chérie ! 

-Allô maman Johanna, tu es au boulot ? 

- Oui maman

- Est ce que ça te dérangerais que je passe j'ai un message pour toi 

- De la part de papa ? 

Je fronçais déjà mon front, ma relation avec papa était devenu très superficiel. En se saluait et il nous arrivait de parler juste en passant une courte conversation. 

- Non de l'Eternel 

Eh, maman avec ses messages, elle reprenait encore ! 

- D'accord maman je suis là. Je t'attends alors. 

Maman était là une heure après son appel. Comme je partageais mon bureau avec l'un des ingénieurs qui travaillaient pour moi, je proposai à maman qu'on s'installe dans la salle de réunion là bas au moins on pouvait rester seules. Une fois installée, je lui servis un café à sa demande puis elle se mit à m'expliquer ou disons à me donner le message qu'elle avait reçu. C'était un passage biblique qui se trouvait dans Esaïe 54 tout le chapitre. Elle s'était mise à m'exhorter dessus:

- Maman Johanna alors que je pleurais à Dieu pour ta situation il m'a donné cette consolation pour toi, il te préparait à être une mère, une mère pour beaucoup c'est pourquoi il fallait d'abord que tu aies un grand coeur, de l'endurance. Il faut que tu rallonge tes cordages c'est à dire il est temps que tu fasses de l'espace dans ta vie non seulement pour toi même mais pour plusieurs personnes. Tu auras la responsabilité de plusieurs personnes. Et là je pense qu'il s'agit de ton entreprise car en tant que chef d'entreprise plusieurs personnes dépendent de toi

Je regardais ma mère, une femme de foi. Mais dès qu'elle avait commencé à décortiquer son message j'avais compris qu'il s'agissait plutôt de mon union avec Martial et non de mon entreprise. Martial avait la charge de plusieurs ames et maintenant que je savais que c'était lui mon Isaac, il fallait que je me prépare à vivre différemment ma vie de couple. Je n'avais jamais imaginé que c'est à cela que je serais confrontée , devoir accompagner et aider un homme que Dieu s'est choisi à accomplir une mission aussi capitale. Mais je me remettais à la volonté de Dieu, je savais que ce n'était pas Martial qui m'avait choisi mais que c'était Dieu lui même qui me choisissait pour cette mission. Pendant ce temps ma maman continuait à m'exhorter :

- C'est un message de restoration mais aussi qui t'appelle à t'afermir car aussi grande sera les choses que Dieu te réservent mais il te faudra être ferme et endurante voilà pourquoi le Seigneur te rassure déjà à l'avance que tout arme forgée contre toi sera nul et sans effet. Toute langue qui s'élèvera contre toi en justice tu la condamnera c'est pour te dire qu'il y aura des combats aussi. Sinon s'il n'y a pas de combat pourquoi des armes seront élevées contre toi ? Alors je suis venue te donner ce message que notre Dieu a déposé dans mon coeur pour toi ma fille. 

- Merci maman !  Je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Merci pour tes genoux que tu flèchis pour nous. Tu as appris pour Shadrack, il m'a appelé hier pour me dire qu'il a eu une promotion il a été promu chef de département 

- Oooooh Dieu soit loué, il écoute toutes mes prières en faveur de mes enfants. Et comment chez vous à la maison ? 

- Très bien, yaya va bien. Imelda rentre demain de brazza. Les garçons aussi vont très bien 

- Leur maman ne les manque pas trop j'espère ! 

- Elle n'est partie que pour deux jours maman. En plus elles ont tata Jo là bas

- Kiekiekiekie c'est sûre qu'ils ne te laissent pas la paix hein 

- Tu as tout compris tes petits fils là...  Au fait maman tu ne connaîtrais pas quelqu'un qui ferait louer un local pour une église. De préférence non loin d'une grande avenue et facile à localiser. Le prix ne doit pas aller au delà de 100 milles.

- Actuellement pour une église avec de telles exigences ma fille je ne vois pas comment le prix pourrait être compris dans une telle fourchette. Mais qui est dans le besoin ? 

- Mon ami, tu sais mon ami qui m'a aidé pour mon projet d'entreprise et toutes les démarches. Il est pasteur je pense te l'avoir dit. 

- Ah ouais ton amoureux là ? 

J'étais dépassée par la remarque de ma mère, 

- comment ça mon amoureux ? 

- Je ne fais que répéter ce que ton frère me dit. Mais il est Pasteur et tu découche, j'espère que vous observez la parole de Dieu Johanna ! 

- oooh mais ton fils t'a raconté du n'importe quoi maman kiékiékiékié 

Je lançai un rire gêné, si maman pensait que Martial était mon amoureux, je n'allais pas me lancer à démentir cela. Car je connaissais assez bien ma mère pour savoir qu'elle n'allait pas me croire mais elle allait tenir compte de ce que mon grand frère lui avait dit. Il était le plus crédible aux yeux de maman comparé à Shadrack et moi.

- Mais pour l'église pourquoi il projette commencer grand, et si tu allais voir ta petite maman pour essayer de parler avec elle. Sa parcelle de ngoyo est vide jusqu'aujourdhui et dernièrement elle se plaignait de ce que ses voisins lui avait dit que le propriétaire foncier avait amené des acheteurs la bas en visite. Et la pauvre pour sécuriser il faut au moins faire un petit truc la bas mais tu connais les charges qu'elle a. Elle ne prévoit rien pas avant 2 ans. C'est loin du goudron principal c'est vrai mais un ministère ne commence pas toujours aisément je pense.

- Hum maman t'es sûre que ça ne sera pas trop demander à maman Elodie, je suis gênée quand même.

- Johanna ma soeur n'est pas comme tes tantes, pour elle tu es sa fille et elle veut ton bien tout comme moi. En plus ça lui rendrait service. Parce qu'elle me demandait de trouver quelqu'un qui peut garder la parcelle pour au moins deux ans. Elle allait juste faire un petit hangar en planche car elle est coincée en ce moment. Elodie est ta mère va parler avec elle. En tout cas si tu veux sauver l'église de ton mari oh ! 

- Maman, il est juste mon ami toi aussi ! 

- Johanna tu penses que je suis née de la dernière pluie hein. Je suis ta mère. De toute les façons je vais appeler Elodie pour la prévenir que le bokilo à besoin d'un coup de pouce 

- Mais maman ce n'est pas votre bokilo kiékiékiékié 

- Ça te regarde, tu crois embrouiller une vieille comme moi ? 

C'est ainsi qu'aux environs de 16h j'étais chez ma petite maman. On passa un long moment à coser. Maman Elodie était très proche de moi. Je me mis à l'expliquer les détails de ma relations avec Martial. Je l'expliquais aussi que je savais que c'était lui l'homme avec qui Dieu me voyait mais jusque ici Martial ne m'avait encore rien déclaré. Elle restait confiante pour ma relation avec Martial.

- Ah Dieu a enfin écoute nos prières. Ta maman et moi avions beaucoup prié pour ton mariage. Tu es l'aînée de nos filles, il fallait que tu sois l'exemple. Vraiment merci Johanna pour l'exemple que tu es pour tes soeurs. Chaque fois que je les parle ici je leur dit toujours faites comme ya Johanna elle nous a rendu fières. J'imagine la tête de Sabine et Isabelle, elles qui pensaient que tu allais finir comme ça.

- Ah mais maman ne nous réjouissons pas trop vite oh, le beau fils aussi n'a pas encore parlé. Sa bouche là je ne sais pas il a quoi.

- Peut être qu'il est timide 

- Hum maman il n'est pas du genre timide, même pas un peu. 

- Alors laisse le temps à Dieu nous allons continuer à mettre nos genoux à terre pour ça. 

- Maman merci encore pour la parcelle, tu ne peux pas comprendre combien ce service est capital pour Martial car cette histoire lui rend trop dépressif.

- Ma fille, ne me remercie pas, je sais ce que Dieu a fait pour moi. Après la mort du papa de tes soeurs si Dieu n'avait pas pris soin de nous, je ne sais pas ce que nous serions devenues. C'est une joie pour moi que cette parcelle serve pour la gloire de Dieu. De toute les façons elle restait là vide sans servir maintenant elle sera occupée pour la bonne cause jusqu'à ce que Dieu donne plus de stabilité à l'église.

- Oui maman je pense que d'ici une année les choses iront mieux. 

- Après c'est aussi pour aider mon bokilo hein 

- Kiékiékiékié tu es vraiment comme ta soeur quoi, je vous dis que ce n'est pas encore votre bokilo Ooooooooh 

Trein Trein trein, mon téléphone sonna:

- Oui Martial ! 

- Jo Tu peux venir à la maison s'il te plaît, j'ai une piste pour le loyer de l'eglise je veux t'en faire part. 

- Moi aussi j'ai une piste disons j'ai même la solution. Je suis chez ma petite maman je serais là dans une quinzaine de minutes. Puis on va voir la quelle de deux pistes pourrait être envisageable. 

Quand je racrochai, ma petite maman me regardait avec un large sourire :

- Ah c'est le bokilo ? Faut partir oh ! 

- Kiékiékiékié maman Elodie toi vraiment.

À mon arrivée, il y avait des bruits au salon, Martial n'était pas seul, il y avait des gens avec lui au salon. Je frappai:

- Mlle Itoua entre donc ! 

Je m'étais permise de remarquer son beau regard, il y avait quelque chose de changé en lui. Il était à nouveau le Martial avec qui je travaillais il y a des mois en arrière. Il avait retrouvé son sourire, son regard, sa gaieté. Il n'avait plus du tout l'air déprimé. Je rejoignis le salon, la seule personne que je connaissais là au salon en dehors de Martial lui même c'était maman Sophie, la femme de son logeur.

Je m'assis, après avoir salué tout le monde. 

- C'est Johanna qu'on attendait pour commencer ce que j'ai à vous dire tous. Il prit sa bible qui était juste à côté de lui. Je vais nous exhorter dans le livre d'ecclesiaste 4 du verset 9 au verset 12:

Deux hommes associés sont plus heureux qu'un homme solitaire. A deux ils tirent un bon profit de leur travail. Si l'un d'eux tombe, l'autre le relève. Par contre celui qui est seul est bien à plaindre, car s'il tombe il n'a personne pour le relever. Lorsqu'on peut dormir à deux on se tient chaud, alors que celui qui est seul n'arrive pas à se réchauffer. Deux personnes peuvent résister à une attaque qui viendrait à bout d'un homme seul. Plus une corde a de brins, plus elle est solide!

Ecclésiaste 4:9-12 BFC

Ici j'aime beaucoup cette version de français courant pour ce passage parce qu'il est déjà clair que je n'ai pas besoin de le commenter. Ainsi comme la bible nous dit ici qu'il est important de s'associer cela nous rend plus productif. Et comme vous le savez je suis célibataire et un jour il faudra que je me marie. Je me marierais pour moi même c'est vrai, mais l'église dont vous représentez ici devrait aussi supporter de marcher avec mon épouse. Ma destinée est liée à Dieu et dans la mission que Dieu m'a donné de paître le troupeau de cette église, vous êtes mes collaborateurs. J'ai tenu à vous présenter la femme avec qui je veux passer tous mes jours ici sur la terre à partir d'aujourd'hui. Elle s'appelle Johanna Blessing Itoua, elle est une servante de Dieu aussi, mais surtout ce que je veux souligner c'est que je suis amoureux d'elle et j'ai attendu que Dieu me donne son accord avant de me lancer.

Mon coeur battait très vite. J'avais comme l'impression que ceux qui étaient là dans ce salon pouvaient écouter les battements de mon coeur tellement ils étaient forts. Je ne sais pas quelle était cette méthode où Martial ne m'avait même pas demandé d'abord. Ce garçon était mystérieux et j'aimais ça. Ça faisait partie d'ailleurs des choses que je ne voulais pas qu'il change. L'un des papa qui étaient là prit la parole. Ils étaient 3 papas, un jeune frère, deux mamans y compris la femme du logeur et 3 jeunes soeurs:

- Maman Johanna bienvenue dans notre famille, nous sommes heureux de savoir que désormais nous avons une mère. Je connais personnellement le pasteur Jeremy depuis 7 ans et ce depuis Kinshasa et je peux te dire que si tu vois un vieux comme moi me laisser conduire par un aussi jeune homme dit toi que ce jeune homme n'est pas ordinaire. Tu peux être fière de toi maman Johanna tu as fais un choix exceptionnel 

- Vraiment que Dieu vous donne la sagesse pour être un couple qui le sert en vérité ( ajouta maman Sophie) 

J'avais envie de crier mais est ce que mon avis à moi compte ici ? Mais pour etre honnête est ce que même si Martial m'avait d'abord demandé avant j'allais dire non ? Moi qui savais déjà que c'était lui l'homme que l'Eternel avait réservé pour moi. Puis Martial en s'adressant à moi:

- Au fait j'ai oublié de préciser eux ce sont mes collaborateurs, ce sont les membres du collège des responsables de l'église.

Il se mit à me les présenter chacun par son nom. Après avoir passé un moment dans la coserie, ils s'en allèrent. Martial les avait sorti et moi j'étais restée là au salon je ne savais même pas quoi lui dire à son retour. Lorsqu'il franchit la porte du salon, mon coeur se remit à battre vite:

- C'est comme ça qu'on demande sa main à une femme ? 

- Pourquoi tu veux que ça se passe comme avec tout le monde Jo, toi tu vois trop les films hein 

Je pris le coussin qui était à côté de moi, je lui lança sur le visage 

- Tchuiiiiiip tu n'es même pas romantique toi Martial ! 

Il s'assis à mes côté sur le fauteuil, il prit mes deux mains:

- Johanna, je veux passer le restant de mes jours avec toi.  Ce n'est pas pour être romantique que je te le dis mais mon coeur n'arrive plus à contenir ce que je ressens pour toi j'ai envie de le crier à la terre toute entière. Je n'ai même plus envie que tu rentres chez toi. Chaque minute que je passe loin de toi me parait tellement longue. Je ne sais pas ce que tu m'as fait mais je ne peux plus vivre sans toi. Je sais que ça ne va pas être facile de concrétiser mais je veux vivre avec toi et toi seule.

Je n'avais pas pu retenir mes larmes. Je pleurais... Martial posa sa main sous mon oeil gauche puis sous celui de droite pour essuyer mes larmes.

- Je ne sais pas si le discours que tu viens de me faire c'est ton veux tu m'épouser, si c'est ça alors, oui je le veux. Je veux devenir ta femme Martial. Toi et moi nous formons l'équipe la plus forte du monde.

Je posai ma tête sur son torse, je sentais les battements de son coeur. Il me caressait tendrement la joue. Moi j'imaginais déjà comment j'allais enfin l'annoncer à mes tantes. À Ornella,... Ma vie n'était pas définie par ce qu'elles pensaient je n'avais qu'une seule envie crier, crier pour que tout le monde sache. J'avais envie de regarder mes tantes en face de leur dire Yaoundé 30 va se marrier. Là dans les bras de l'homme que j'aimais Je me sentais protégée,  je remontai peu à peu de son torse vers son visage, lorsque j'étais sur le point de poser mes lèvres sur les siennes :

- Non Mlle Itoua , pas ça, nous allons vivre nos fiançailles devant la face du Dieu que nous servons, alors pas ce genre d'écart, je ne le permettrais pas. 

J'étais un peu gênée mais cette gêne ne dura l'as longtemps, il me serra fort dans ses bras. Ce câlin pure et  simple sans aune déviation suffisait pour me faire comprendre que j'étais enfin dans le plan de Dieu. Cetait la toute première fois que j'étais avec un homme qui voulait devenir plus unis avec moi sans faire référence au sexe. Mon premier ami avait désisté parce qu'il ne pouvait pas attendre jusqu'au mariage. J'avais faillit rencontrer le même problème avec Alexis quoi qu'il était chrétien, alors pour préserver mon couple, Alexis et moi on avait établi des limites à ne pas franchir mais on se permettait certaines choses. Je ne pensais pas qu'un jour je pouvais rencontrer quelqu'un avec autant de soucis pour son intimité avec Dieu. 

Cette fois ci m'étant allongée sur le fauteuil ma tête sur les pieds de Martial:

- Martial tu me parlais d'une solution pour l'église tout à l'heure au téléphone 

- Bah c'était juste une façon de vite te faire venir ici, sinon je n'ai aucune solution jusqu'ici 

- Hum donc la solution de ma maman et ma petite maman va nous secourir je pense 

- Ta maman et ta petite maman ? Comment ça ? 

Je me mis à l'expliquer tout dès le début. Martial de sentait gêné de devoir accepté cette proposition. Ça me prit beaucoup d'argument avant de le convaincre mais j'avais fini par réussir à le convaincre.