Chapitre 39 : Nouveau départ

Ecrit par deli

*Point de vue de Syna*

Ça y est le mariage est passé et drew et mira vivent désormais ensemble, hier on a déménagé toutes leurs affaires dans leur nouvelle maison, ils se sont prit un petit appartement au centre ville, mira voulait qu’ils louent en attendant qu’ils aillent s’installer sur Pog vu que drew et moi on va échanger de direction mais drew a préféré le payer, il a dit c’est son cadeau pour leur mariage civile qui n’aura lieu qu’en fin d’années comme ça il n’aura plus de cadeau à acheter lol.

Finalement pascal n’a pas pu venir au mariage, trop d’occupations mais par contre il est arrivé sur Lbv ce matin et on doit se voir cet après-midi, seul petit hic, on a une sortie de groupe de prévue alors je ne sais pas trop si je dois lui demander de nous rejoindre ou annuler, nana je suis entrain d’aller le déposer chez mamie hagda, ils vont passer la fin de la journée ensemble, elle se fait déjà très vielle et je veux que nathan profite de son arrière grand-mère au maximum. En arrivant chez mamie hagda, j’ai trouvé la voiture de yawi garée, j’ai fais descendre nana et verrouillée ma voiture.

Nana (montrant du doigt la voiture de son père) : la voiture de papa maman

Moi : oui chéri

Nana : papa est là

Moi (sonnant à la porte) : oui papa est là

C’est mamie hagda elle-même qui nous a ouvert

Mamie H (toute contente) : ah c’est vous, rentrez ne restez pas debout là

Moi (lui faisant les bises) : bonjour mamie, ça va ?

Mamie H (souriant) : ça va chérie (refermant la porte), tu ne me fais pas un bisou ? (à nana)

Nana (tout timide lol) : si

Elle s’est baissée pour qu’il puisse lui faire un bisou et nous sommes allé au salon, on s’est tous installé

Moi : alors ? Tu es en forme et toute belle, tu sors ?

Mamie H : oui le chauffeur ne devrait plus tarder, j’attendais mon mari, on va passer l’après-midi dehors

Moi : ah d’accord et vous allez faire quoi ?

Mamie H : ça ne vous regarde pas oh, occupez vous de vous

Moi (riant) : ah de nous excuser

Nana : papa n’est pas là

Mamie H : il est allé marcher chéri, ça fait un moment déjà

Au même moment on a entendu une voiture garer dehors et quelques minutes plus tard la sonnerie de la maison s’est fait entendre

Mamie H (se levant) : c’est pour nous, on y va chéri (tendant la main à nana)

Nana (saisissant sa main) : tu viens maman

Mamie H : non non maman reste, on va en balade

Nana (tout content, il aime trop les balades cet enfant) : ouiii

Moi : pitié hein, je ne peux pas compter sur toi

On s’est tous dirigé à l’extérieur, je les ai accompagné à leur voiture pour voir comment ils s’installent une fois fait j’ai voulu partir mais mamie hagda m’a retenue

Mamie H : ne pars pas ma puce, stp va dire à ton bonami que e suis partie et qu’il doit bien fermer ma maison, il a les clés

Moi : euh mais je sais pas où il est

Mamie H : quelque part sur la plage derrière, allez bisou, on y va (au chauffeur)

Oh, ils sont partis et m’ont laissé la debout comme un poteau, je me suis dirigée dans la maison et avant de partir retrouver yawi j’ai envoyé un message à pascal avec le lieu où je dois retrouver les autres et l’heure ensuite j’ai laissé mes affaires, enlevée mes chaussures et je suis sortie par derrière, cette plage est vraiment magnifique, j’aimerai avoir une maison comme ça au bord de la plage, ça doit être magnifique la nuit, j’ai commencé à marcher vers la grotte qu’il m’a montré la première fois qu’il m’a emmené ici, je sais que quand il y est, il peut y passer des heures donc je suppose que c’est là qu’il s’est posé. Arrivée devant la grotte je me suis mise à quatre pattes (vu que de l’intérieur on a une grande vu mais c’est une grotte basse donc lorsqu’on se tient debout on ne peut pas la voir), et là nos regards se sont croisés, je suis restée là à le contempler, mon regard plongé dans le sien et c’est quand il a sourit que j’ai bougé, je suis rentrée dans la grotte et je me suis assise à côté de lui

Moi (regardant le paysage) : salut

Yawi (me regardant) : salut

Moi : ça fait combien de temps que tu es là

Yawi (regardant droit devant lui) : j’en sais rien

Moi : toujours cette même habitude

Yawi (me regardant) : comment ?

Moi (le regardant) : à chaque fois que tu viens ici tu perds la notion du temps

Yawi (souriant, et regardant à nouveau devant lui) : parce que lorsque je suis ici, j’oublie tout, le boulot, les soucis et le reste, je me sens léger

Moi (admirant la vue) : il y’a de quoi, c’est magnifique

Silence

Silence

Yawi : et nathan ?

Moi : parti avec mamie hagda

Yawi : okay, et toi qu’est ce que tu fais là ?

Moi : je suis venue te dire que mamie hagda a dit de bien fermé sa maison

Yawi (riant) : comme si je ne savais pas

Moi (souriant) : incorrigible

Yawi : je te le fais pas dire

Silence

Moi : et tu ne comptes pas te rendre au rdv avec les autres ?

Yawi : si tout à l’heure

Moi (souriant) : tu connais même pas quelle heure il est

Yawi : pas grave tu peux te transformer en horloge

Moi (riant) : mais tu me prends pour qui, je vaux beaucoup plus qu’une simple horloge

Yawi (riant) : mais bien sur mademoiselle le réveil

Moi (riant et le poussant gentiment) : fais gaffe

Yawi (sourire en coin) : ah oui, sinon quoi ?

Moi : tu verras bien

Yawi : je suis effrayé (mentant d’avoir peur)

Moi : tu as plutôt intérêt

On s’est mis à rigoler tous les deux, ça fait longtemps qu’on a pas eu de conversation sans l’ombre d’un reproche et sans interactions, ça change

Silence

Silence

Silence

Yawi : tu te rappelles la première fois que je t’ai emmené ici ? (regardant devant lui)

Moi : comme si c’était hier, j’ai tout de suite apprécié cet endroit, normale vu comment s’est magnifique

Yawi : et c’est de tout ce dont tu te rappelles ?

Moi : non

Yawi : quoi d’autres ?

Moi : je me rappelle que ce jour là tu t’es ouvert à moi, tu m’as parlé à cœur ouvert sans tabou, tu m’as confié ce que tu avais sur le cœur et ce jour là une grosse place s’est crée dans mon cœur car j’ai découvert ce côté si fragile et si spécial de toi que tu passes ton temps à cacher

Ces mots sont tout droit sorti de mon cœur, je lui ai dis ce que j’ai réellement ressentis ce jour là, et même ce que ça a généré en moi, et tout ça sans m’en rendre compte. En tournant mon visage vers lui, j’ai croisé son regard et aussi étonnant que ça puisse paraitre (pour moi), j’y lis de l’amour, cet amour là qui m’a consumé au fil des années cet amour là qui m’a donné le plus beau cadeau du monde, mon bébé

Yawi (tournant sa tête et regardant droit devant lui) : je n’ai jamais été aussi ouvert, aussi vrai avec personne, je me rappelle de tout ce que tu as réveillé en moi, je le ressens même encore, ce sentiment si particulier qu’on ne ressent pas pour tout le monde, qu’on ne ressent que pour une personne tout au long de sa vie. Je ne regrette rien, absolument rien ou peut être une chose

Moi : laquelle

Yawi : d’avoir décidé de t’exclure de ma vie, sur le moment ça semblait être la meilleure décision mais sur le long terme pas du tout. Cette décision a longtemps pesé lourd sur moi, j’avais l’impression de sombrer un peu plus chaque jour mais je me battais pour me redresser

Moi : et tu t’es mis avec camille

Yawi : mais elle n’était pas toi

Moi : alors pourquoi tu n’es pas revenu, pourquoi tu ne m’as jamais appelé ?

Yawi : parce que tu ne ressentais pas pour moi ce que je ressentais pour toi et c’était dur pour moi. J’ai supporté d’être ton ami autant que j’ai pu mais ce jour là quand je t’ai tendu la main et que tu l’as ignoré, la réalité m’a rattrapée, j’avais beau t’aimer comme un fou et faire tout mon possible pour que se soit réciproque mais malheureusement ce n’était pas le cas

Moi (me plaçant à genoux devant lui) : tu te trompes ! Je t’ai aimé comme personne avant, si ça n’a jamais pu coller c’est parce que je ne suis pas du genre à être heureuse en causant du mal aux gens. J’étais ave noah à l’époque et même s’il était loin je ne pouvais pas blesser ses sentiments malgré le fait que je t’aimais, je ne pouvais jamais rester loin de toi, te voir avec une autre me rendait follement jalouse, lorsque tu m’ignorais j’en souffrais énormément et lorsque je te blessais mon cœur saignais, je n’ai réalisé que trop tard à quel point je t’aimais et ce n’est que maintenant que je réalise à quel point je t’ai blessé

Yawi (caressant ma joue) : tu ne t’es jamais ouverte à moi de cette façon

Moi (posant ma main sur la sienne) : parce que j’ai toujours eu peur de sauter ce pas et me heurter à un échec

Yawi : as-tu déjà pensé à ce qu’aurait pu être notre vie si tu avais prit ma main (se mettant à ma hauteur)

Moi : je t’aurai surement tué par agacement (riant)

Yawi (riant) : et moi j’aurai tué tous les hommes qui auraient eu le malheur de poser leurs yeux sur toi

Moi (riant) : on aurait élevé nana ensemble (sourire triste)

Yawi : on ne devrait plus ressasser cette histoire (prenant mes mains dans les siennes)

Moi : ça veut dire que tu m’a complètement

Yawi (me coupant) : pardonné

Moi (souriant) : fini la guerre chaude

Yawi (souriant) : fini (collant son front au mien)

Moi : qu’est ce qui se passe wiwi ?

Yawi : je suis épuisé de lutter contre ce que je ressens (caressant ma lèvre inférieur avec son pouce)

Moi (respiration montante) : et qu’est ce que tu ressens ?

Yawi : je n’arrive plus à lutter contre cette envie irrésistible d’être constamment avec toi, cette envie de te toucher lorsque tu es trop prêt de moi ou de casser ton téléphone lorsque je te vois sourire aux messages de ce pascal (souriant)

Moi (souriant) : ça s’appelle de la jalousie

Yawi : au diable la jalousie, tu es à moi

Et là (sourire), il m’a libéré mdr, ce moment dont j’ai tellement rêvé, je n’en pouvais plus, il m’a donné le plus beau baiser de toute ma vie, le baiser de la rédemption, le baiser du  nouveau départ, celui qui signe le commencement d’une nouvelle histoire.

 
Syna-Tome 2: Mon coe...