Chapitre 40 : Diego RETENO
Ecrit par deli
*Point de vue de Diego*
Je n’arrive pas à comprendre comment ça a pu arriver (jetant mon verre contre le mur), comment elle a fait pour me berner aussi facilement comme un débutant, je le savais, j’avais un mauvais pressentiment pour cette réunion, mon cœur pesait et n’était pas tranquille, et il avait bien raison car afia en a profité pour me doubler encore une fois (cassant tout ce qu’il ya à ma portée), pourquoi elle ne comprend pas merde, pourquoi elle ne comprend pas que je l’aime, c’est pourtant pas mauvais, tout ce que je veux c’est son bonheur, et je ne lui demande qu’un seule chose en retour, son amour.
A chaque fois elle me fait le coup, quand je commence à croire que les choses s’arrangent il faut toujours qu’elle gâche tout merde (cognant sur le mur), je ne sais plus quoi faire pour que ça marche, cette fille est toute ma vie, je ne peux pas vivre sans elle, depuis des années je ne vis qu’à son rythme donc me retrouver sans elle maintenant m’est inimaginable surtout que je me suis battu pour réussir afin qu’elle ne manque jamais de rien.
Afia contrairement à ce qu’elle croit j’ai eu des vues sur elle bien avant que je saute le pas et aille vers elle, lorsque je l’ai connu je venais à peine de commencer à travailler et elle, elle se battait pour pouvoir s’occuper de son petit frère et sa grand-mère avec qui je n’ai jamais pu m’entendre, elle ne m’aimait pas et elle me l’avait dit clairement, elle avait dit à afia devant moi que je ne lui apporterais que des ennuies mais elle s’est trompé car afia est ma vie et tout ce que je fais est pour son bonheur.
Il m’a fallu me battre pour arriver à la conquérir, depuis le jour où on s’est mis ensemble, j’ai pris la décision que c’est au près d’elle que je finirai ma vie car elle est ma source de vie, celle pour qui je me bats chaque jour dans ma vie. Je dois reconnaitre que les choses ont énormément changées entre nous mais c’est seulement parce que je veux la protéger de tout ses vautours qu’il ya dehors mais elle ne comprend pas ça, elle s’entête dans sa bêtise, je n’ai jamais voulu lever la main sur elle ni lui faire du mal mais à cause de ses actes je suis obligé d’en arriver là, elle en est même arrivée au point de me tromper avec un moins que rien, mon Dieu j’ai faillis faire un crime quand j’ai découvert ça mais heureusement ce misérable a prit la bonne décision en décidant de s’écarter.
Mon plus gros problème est et a toujours été afia, elle n’a jamais été une femme gentille et docile non jamais, au contraire, elle est ou plutôt était du genre à démarrer au quart de tour, elle ne mâchait pas ses mots, elle les sortait comme ça qu’ils soient blessants ou pas, je me souviens même qu’elle m’avait déjà quitté mais j’ai du ramper, mais vraiment ramper pour la récupérer car c’est elle la femme de ma vie. Au fil des années j’ai appris à la cerner et comme tout bon observateur j’ai facilement su déceler son point faible qui a toujours joué en ma faveur, même si certains trouvent que c’est lâche mais si ça me permet de contrôler ma femme je ne vois pas pourquoi je m’en passerai.
Je sais que mathis n’est qu’un enfant et je ne lui ai jamais fait de mal d’ailleurs, je m’en occupe très bien au contraire depuis des années, je sais que s’il lui arrive quelque chose elle peut en mourir donc je prends très bien soins de lui. Je fera n’importe quoi pour elle mais elle ne me laisse pas faire, elle me mène la vie dure alors que tout ce que je veux c’est son bien, parfois je lis du mépris et de la terreur dans son regard et ça me brise à petit feu, j’ai l’impression d’avoir affaire à une autre femme, comme si quelqu’un d’autre avait prit possession de son corps, elle m’a dit à plusieurs reprises qu’elle veut s’en aller mais il en est hors de question, c’est ma femme, même si elle a refusé de m’épouser.
Je lui avais fait ma demande dans un très bel endroit aménagé spécialement pour l’occasion, il n’y avait que nous, c’était magnifiquement décoré avec des roses rouges au sol dans chaque recoin de la pièce, il y’avait un musicien qui nous jouait de la musique classique, un chef spécialement engagé, il y’avait tout absolument tout pour qu’on passe une bonne soirée, les choses étaient calmes entre nous, on avait pas eu de disputes depuis un moment alors j’en ai profité, j’avais répété mon discours des semaines durant, le grand jour j’étais tellement stressé que j’ai passé toute ma journée enfermée dans mon bureau à travailler et quand le moment est enfin arriver j’ai pris tout mon courage à deux mains, lui ai sorti mon discours de la manière la plus douce qu’il soit mais lorsqu’il a fallu répondre sa seule réaction a été de se lever et les seuls mots qu’elle m’a lancé étaient « je t’attends dans la voiture », elle m’a abandonnée là comme un con à genoux.
De retour à la maison je n’ai pas pu me contenir, j’ai pas pu supporter, je suis rentré dans une colère noire, j’ai commencé à tout casser (oui on refait assez souvent la déco de la maison) je n’y croyais pas, qu’elle me rejette de la sorte alors que je me suis ouvert à elle, je n’ai pas pu supporter, j’ai commencé à me défoule sur elle et lorsque je lui ai demandé pourquoi elle m’a répondue « jamais je ne me marierai avec toi enfoiré », comprenez un peu tout ce que je dois supporter, tout ce que je subis, c’est tellement dur et là qu’est ce que j’apprend ? Pendant que j’étais en réunion madame a déplacé mathis, la bonne blague, c’est juste pas possible pas possible, comment elle a fait, qui l’a aidé ? Parce que c’est évident qu’elle n’a pas fait ça toute seule, je ne sais pas quoi faire, comment je dois réagir, où est ce qu’elle a envoyé mathis, c’est juste pas possible.
Je lui ai demandé mais elle refuse de me parler, je ne lui ai rien fait, je ne l’ai pas touché, je n’ai pas envie de la tuer et c’est exactement ce qui va se passer si je la touche, je l’ai juste enfermée dans la chambre vu qu’elle n’avait pas ses affaires sur elle pas besoin de les lui arracher. Je n’ai pas peur qu’on la recherche au boulot, j’ai déjà appelé mon contact que j’ai là-bas pour qu’il s’occupe de son absence, ne me prenez pas pour un fou, se sont les actes d’afia qui me poussent à agir de la sorte car si elle sort de cette maison je sais qu’il y’a la possibilité que je ne la revoie plus jamais et je ne veux pas courir ce risque.
[….]
Ça fait 1jour qu’elle est enfermée, je ne suis pas encore allé la voir, j’ai passé la nuit à boire et j’ai dormi pour me reposer un peu, j’ai la tête qui cogne énormément, j’ai annulé tous mes rdv de la journée, il faut que je réfléchisse, je dois le retrouver, il faut absolument que je retrouve les traces des mathis, où a-t-elle bien pu le cacher, c’est juste un casse tête et ses maux de têtes n’arrangent rien.
Je me suis levé et je me suis dirigé vers la chambre, je l’ai déverrouillée et je suis rentré, je l’ai trouvé entrain de dormir, elle a l’air tellement paisible, je n’ai pas pu la contempler longtemps vu qu’elle s’est réveillée, elle n’a pas dit un seul mot et moi non plus, j’ai fermé la porte derrière et rangé la clé dans ma poche, je me suis dirigé dans la douche et je m’y suis enfermé, j’ai pris ma douche et me suis changé, j’ai aussi pris le carton d’aspirine et je suis sorti de la douche et ensuite de la chambre que j’ai fermé derrière moi.
J’ai attendu que la dame de ménage nettoye tout le désordre que j’ai fais hier pour prendre mon petit-déjeuner et prendre les cachets pour ma tête. Lorsqu’elle a finie je lui ai demandé de partir, je n’ai envie de voir personne aujourd’hui, je suis retourné dans la chambre avec un plateau pour afia, quand je suis arrivée elle sortait de la douche toute propre et habillée, j’ai déposé le plateau sur le lit et j’ai pris place que le canapé de la chambre, elle est montée sur le lit a prit le plateau et a commencée à manger, je l’ai observé un moment et j’ai pris la parole
Moi : il est où ?
Afia (levant la tête vers moi) : en sécurité (continuant à manger)
Moi : et il ne l’était pas où il était ?
Afia : non
Moi : je ne lui ai jamais fait de mal
Afia : encore heureuse
Moi : tu sais que jamais je ne lui ferais de mal
Afia : tant mieux à présent tu n’en as même plus l’occasion
Moi (sentant la colère monter) : merde afia c’est quoi ton problème ?
Afia : je n’en ai aucun, le seul problème que j’ai c’est toi
Moi : moi ? Moi ? Mais de quoi tu parles ? Moi qui passe mon temps à tout faire pour que tu ne manque de rien ?
Afia (se levant) : que je ne manque de rien ? Mais à quel moment je t’ai dis que j’avais besoin de toi ? La seule chose dont j’ai besoin c’est que tu me laisse tranquille avant que tu ne finisses par me tuer merde
Moi (me levant en colère) : mais tu t’entends parler (criant), tu crois que ça me fait plaisir de te faire du mal (avançant vers elle), pourquoi faut-il toujours que tu me pousses à bout hein (l’empoignant par les épaules et la bousculant)
Afia (pleurant et criant) : mais oui vas-y frappe moi de toute façon c’est ce que tu fais de mieux mais sache une seule chose, lorsque je mettrais les pieds hors de cette maison se sera pour toujours
Moi (m’énervant plus) : merdee (frappant sur le mur derrière elle, elle a tremblée)
Afia (se laissant choir au sol et pleurant) : je n’en peux plus, libère moi, je ne veux plus être avec toi, depuis des années je n’en peux plus mais je m’efforce à supporter pour qu’il n’arrive rien à titi mais là s’en est trop, il est en sécurité alors si tu ne comptes pas me tuer aujourd’hui laisse moi partir (pleurant de plus belle)
Moi (sentant mon cœur se déchirer) : pourquoi afia, pourquoi tu nous fais ça (sentant les larmes couler), je t’aime, tu es ma vie, je t’en prie bébé ne nous fait pas ça, ne tue pas notre relation, ne fais pas ça (m’agenouillant devant elle en pleure)
Afia (pleurant) : cette relation c’est toi qui l’a tué en me faisant vivre l’enfer, s’il n’y avait pas titi je me serai même donnée la mort pour ne plus avoir affaire à toi. A cause de toi je n’ai plus de vie, je ne vis que pour ne rien faire qui puisse te pousser à me faire du mal, j’en ai marre de vivre dans la terreur, c’est fini, tout est fini je ne ressens que de la haine pour toi, tu es devenu un monstre, l’homme de qui je suis tombée amoureuse est mort depuis des années, laisse moi vive ma vie, je ne veux plus être avec toi, libère moi
Je n’ai rien répondu et j’ai continué à pleurer, pleurer toutes les larmes de mon corps car je sais que c’est la fin, c’est la fin de tout, elle me quittera dès qu’elle mettra pieds hors de cette maison autant la libérer mais c’est dur, je ne peux pas, je l’aime trop, je l’aime beaucoup trop, je me suis levé et j’ai commencé à tout casser dans la chambre, j’ai besoin de me défouler, mais ça ne fait rien, ça ne me calme pas alors je me suis approché d’elle, je l’ai relevé avec brutalité et je lui ai administré une baffle
Moi (criant en colère) : tu veux me quitter, tu veux me quitter afia (gifle), c’est donc tout ce que représente toutes ses années à tes côtés (gifle), je te préfère morte qu’avec un autre (gifle)
Sa lèvre s’est fendue et elle a commencée à saigner du nez mais elle n’oppose aucunes résistance, ce n’est pas la même, elle a l’air résigné comme si je pouvais la tuer aujourd’hui que se ne serait pas son problème, je l’ai jeté sur le lit et je suis sorti de la chambre en prenant le soin de verrouiller derrière moi, je sais que tout ça est lié à mathis et la personne qui l’a déplacé, cette femme dont m’a parlé la directrice de l’ancien internat, pourquoi je dis même cette femme comme si je ne la connaissais pas, Kenza, je pensais qu’afia avait coupé tout contact avec elle mais apparemment je me suis trompé vu qu’elles m’ont entubées. Je me suis assis au salon après m’être servi un verre de cognac, il faut que je réfléchisse rapidement, où mathis a-t-il bien pu passer, je ne peux pas perdre afia, non jamais
[Sonnerie de l’extérieur]
Le gardien s’en chargera, je lui ai dis de ne laisser rentrer personne, je ne veux voir personne aujourd’hui. Au bout d’un moment j’ai commencé à entendre des cris venant de l’extérieur alors je suis allé voir
Moi : qu’est ce qui se passe
Elle (se retournant avec rage) : il se trouve que je veux voir ma sœur, je sais qu’elle est ici
Moi : tiens tiens tiens, mais qui vois-je là, Kenza Mouiri
Kenza (croisant ses bras) : en chaire et en personne
Moi : je vois que tu n’es pas venue seule
Kenza : non je ne tenais pas à me faire tuer par le psychopathe que tu es
Moi : lol tu ne fais pas les présentations
Kenza : bien sur, Paul je te présente Diego, Diego Reteno, monsieur Reteno le tout puissant je vous présente Paul Warano
Moi (lui tendant la main) : enchanté monsieur Warano
Paul (saisissant ma main) : de même monsieur Reteno
Moi : n’écoutez surtout pas les dire de votre amie, elle est un peu folle sur les bords, puis-je vous demander un service ?
Paul : je vous écoute
Moi (le ton dur) : veuillez quitter ma propriété tout de suite sinon j’appelle la police et je vous fais enfermé (nous jaugeons du regard)