Chapitre 39: Pour l'humanité

Ecrit par Zaharaye

Chapitre 39 : Pour l’humanité !!!


***Marie Elisabeth Tolno

Depuis quelques jours, ma sœur, nos mamies et moi nous menons une lutte acharnée contre les forces du mal en l’occurrence Abdoul et sa mère l’horrible Reine Binta. Ils ont semé le chaos dans toutes les grandes villes du monde, la mort et la désolation nous  guette de jour en jour mais nous comptons nous battre jusqu’au bout pour l’humanité…… 

-Alors ?

-J’ai besoin que tu emmènes Junior chez tes parents le temps qu’on règle cette histoire

-Oui je voulais te le proposer aussi, il sera en sécurité là-bas avec mon père. Notre concession est une véritable forteresse

-Je ne veux vraiment pas me séparer de mon bébé mais bon là le choix ne s’impose pas, j’ai peur Khadim, j’ai très peur de ce qui pourrait arriver si nous ne …..

-Chuutttt…. Tout ira bien mon cœur 

-Ah bon tu crois ? Dis-je en me blottissant dans ses bras

-Hey regarde moi ma belle, tout ira bien j’en suis certain ; franchement l’humanité n’aurait pas été dans de meilleures mains que ceux de Fatou et toi.  J’ai foi en vous en ta sœur et toi dit-il en prenant mon visage entre ses mains

-………… 

-Ecoutes mon amour, je crois en beaucoup de choses mais par-dessus tout je crois plus en toi alors renvoies ces fouteurs de troubles  d’où ils viennent et qu’on puisse vivre en paix OK ?

-Ok… Merci mon cœur, j’avais besoin de te l’entendre dire dis-je souriant 

-Marie ?

-Oui Khadim

-Tu veux toujours devenir ma femme, tu en es sûre ?

-De toute ma vie, je n’ai jamais été aussi sûre d’une décision. Je t’aime mon cœur et près de toi je veux vivre dis-je en l’embrassant

-Humm je t’épouserai rien que pour le gout de tes lèvres ma belle

-Pffff idiot va !

-Alors comment tu la trouves cette maison ?

-Elle est magnifique chéri, je l’adore

-Tant mieux parce que c’est ici que nous allons vivre après le mariage dit-il en souriant

-Petit cachottier, tu m’as bien eu (rires). Mais elle coûte la peau des fesses Khadim

-Et alors ??? Junior et toi vous méritez le meilleur et peu importe le prix je le payerai, tu es une reine Marie Elisabeth, ma reine alors tu mérites un palace digne de toi 

-Merci dis-je en coulant une larme. Tu es si doux et attentionné envers moi que parfois j’en arrive à me demander si je ne rêve pas

-Hey c’est de mon devoir de prendre soin de toi ma belle, la vie ne t’a pas fait de cadeau mais moi je m’emploierai à te rendre heureuse chaque jour que Dieu fera, c’est une promesse

-Fais-moi l’amour Khadim, dis-je en le regardant  droit dans les yeux

-Quoi ?

-Je veux que tu me prennes ici et maintenant dis-je en déboutonnant sa chemise

-Mais….. Je veux bien bébé mais je n’ai pas attendu tout ce temps pour te faire l’amour maintenant dit-il de sa voix enrouée de désir

Pour toute réponse, j’ai fit glissé la fermeture éclaire de ma robe puis je me suis mise toute nue devant lui, le pauvre il clignait seulement des yeux (rires) 

-Oh !! Tu étais donc sérieuse ? Dit-il troublé

-Chéri, mon corps de femme est en ébullition et le seul qui peut stopper ce volcan en éruption c’est toi dis-je en me collant à lui 

-Euh…..

-Tu ne veux pas d’une autre catastrophe si ?

-Oh que non ! Y a eu bien trop de catastrophes dans le monde ces derniers jours

-Alors éteins moi ce feu et vite !!

J’ai plongé ma main dans son pantalon et j’en ai sorti son sexe qui était tout chaud tout raide à mon plus grand bonheur, il sait reconnaitre sa maitresse hein celui là (rires). Il était adossé au mur alors tout doucement, j’ai introduit son machin dans ma bouche tout en pressant tendrement ses boules …..

-Tu l’auras voulu Elisabeth, tu l’auras voulu dit-il en gémissant

Il  s’est agenouillé à son tour en face de moi puis il a plongé son regard ténébreux dans mes yeux, ensuite il m’a embrassé avec fougue, s’en sont suivis des petits bisous dans le cou, sur tout mon buste... Par la suite, il s’est frayé un chemin à travers mon intimité, sa langue ohhhhh….je fondais littéralement….

-Khadim…..Khadimmmmmm

-Oui Madame….

-Je n’en peux plus, prends moi s’il te plait

-Un peu de patience chérie tu veux bien ?

-Non…..maintenant Khadimmmm khadimmmmm…….. Criai-je

Après avoir torturé mes nerfs pendant un moment, il m’a retourné puis il s’est introduit en moi de façon brusque, je ressentais là tout son désir et ça m’excitait encore plus…… 

Khadim et moi nous ne faisions qu’un avec la fusion parfaite de nos corps, nos sens et seuls les battements de nos cœurs et nos gémissements retentissaient dans la vaste pièce où nous nous trouvions hummm que c’est beau l’amour ! J’avais presque oublié ce goût, cette sensation, cette explosion de plaisir intense ohhhhh heureusement que c’est comme le vélo (rires)


Quelques jours plus tard à Licornia…………….

***Fatou Elisabeth Cissé

-Ca en est assez Abdoul ! Tu dois  mettre fin à cette folie le suppliai-je

-Tiens tiens la princesse nous fait des caprices à ce que je vois dit la reine Binta en ricanant, allez Abdoul achève les !

-Abdoul je t’en supplie. Regarde-moi et dis-moi que tu ne ressens rien

-Mais tu vas arrêter de m’embrouiller l’esprit oui ! s’écria-t-il

-Je sais qu’au fond de toi tu ressens des choses même si tu t’efforces à les faire taire. Il est encore temps Abdoul, tu peux décider de ton avenir tout seul comme un grand garçon

-Ne l’écoutes pas fils, elle essaye de te monter contre moi. Abdoul ! Abdoul !  Abdoul tu m’écoutes cria-t-elle en fonçant sur moi telle une furie

Instinctivement, son fils s’est mis entre nous et il a reçu le coup à ma place 

-Oh non ! Ce n’est pas vrai sniff Abdoul ! Fils mais qu’as-tu fais ? dit-elle en s’agenouillant près de son fils

Abdoul était gravement atteint mais le coup n’était pas fatal heureusement. Il avait pris une forte décharge électrique à ma place et ça signifiait qu’il éprouvait de réels sentiments pour ma personne…..

Profitant de la détresse de la Reine Binta, je me suis envolée pour rejoindre les autres qui fort heureusement avaient pu reprendre le contrôle de Licornia que la troupe d’Abdoul avait assiégé 

-Chérie tu vas bien ? Me demanda mon mari en accourant vers moi 

-Non pas vraiment Ahmed. Vous avez pu libérer tout le monde ?

-Oui et il y a beaucoup de blessés mais bon je crois pouvoir m’en sortir

-Qu’est-ce qui te préoccupe mon cœur ? Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? dit-il avec un brin de soupçon

-Euh….. rien d’important, ne t’en fais pas. J’ai pu libérer des otages, tu t’en occupes s’il te plait ?

-C’est Abdoul n’est-ce pas ?

-Oui. Il….sa mère voulait me faire du mal pour m’empêcher d’embrouiller son esprit et il s’est interposé, du coup il a reçu le coup à ma place

-Il est mort alors ?

-Non, il est juste gravement atteint

-Bébé je sais que tu as bon cœur et que tu espères le faire changer de camp mais cet homme n’a rien de bon en lui et le monde se portera beaucoup mieux sans lui crois moi

-Je sais mais…..

-Il n’y a pas de mais qui tienne Fatou, nous sommes en pleine guerre et c’est lui qui en est responsable. Tu as un devoir envers ton peuple, tu vois ces femmes là-bas ? Elles se sont battues pour récupérer leur royaume et malgré leurs blessures, elles se battent pour ta sœur et toi alors ressaisis toi et mets tes sentiments de côté. Cette guerre doit prendre fin, ça n’a que trop duré chérie

-Je le sais Ahmed c’est juste que j’espérais le convaincre de nous aider à nous débarrasser de sa bande de sorciers maléfiques pour qu’ensuite on puisse décider de son sort à lui 

-On a tous droit à une seconde chance mais Abdoul ne fait pas partie de ces gens qui le méritent

-Oui tu as raison on va mettre un terme à cette guerre aujourd’hui, les gens souffrent, il y a des guerres civiles partout dans le monde, des villes ont été pillées et saccagées, les gens crient famine sans oublier le fait que la terreur règne à présent sur terre. En peu de temps ils ont réussi à ébranler la foi de l’humanité, les mosquées et les églises sont complètement désertes, je n’en peux plus de voir des milliers de morts à chaque fois que j’allume la télé ou que j’écoute la radio ; c’est affreux ce qui nous arrive chéri, c’est affreux dis-je en me réfugiant dans ses bras

-J’aurai aimé pouvoir t’aider encore plus ma chérie, mais j’ai foi en ta sœur et toi tout comme ces gens ; sert toi de la colère que tu ressens et tu verras que vous y arriverez

-Tu nous aides déjà assez  avec tes dons de guérison, merci beaucoup pour ton soutien, je sais que j’ai été trop dure avec toi ces derniers temps, mais je te promets que je me rattraperai 

-Ne t’en fais pas pour moi, on a encore beaucoup de choses à vivre ensemble dit-il en m’enlaçant. Je t’aime ma merveilleuse épouse

-Je t’aime encore plus mon amour 

-Fatou ! Oh Seigneur on se faisait du souci pour toi, s’écria ma grand mère

-Je vais bien mamie 

-Comment tu as pu t’échapper ?

-Abdoul….notre plan a fonctionné dis-je un peu peiné

-Ah ! Alors il ne faut plus tarder, c’est le bon moment. Nous essayons tant bien que mal de retenir l’autre côté mais ça s’effondre petit à petit et s’ils réussissent à s’échapper nous sommes fichues 

-Ca sera bientôt le clair de lune, il faut que vous alliez prêtez mains fortes aux quatre sœurs, le cristal sacré a besoin de votre protection, Binta doit sûrement être en chemin et ‘ai l’intime conviction qu’elle a fait tout ce cirque pour nous distraire 

-Eh bien elle aura aussi sa part de surprise lui répondit Marie

-Ah bon, de quoi vous parlez ? 

-On vous expliquera plus tard, occupez vous de refermer le portail du purgatoire et nous, nous allons en finir une bonne fois pour toute avec cette famille malfaisante 

-Bien ! Puissent les anciens vous assister mes chéries

-Puissent-ils vous assister également


Quelque part sur terre………………

***Reine Binta Diallo

 -Mais qu’est-ce qui t’as pris tout à l’heure ? Tu es devenu fou ? Criai-je

-Mère je ne sais pas, je n’arrive pas à me l’expliquer

-Tiens bois cette potion, tout cela ne restera qu’un vague souvenir. Hun ces vieilles mégères veulent jouer ? Et bien nous jouerons ! 

-Pourquoi je me sens bizarre tout d’un coup ? Me demanda-t-il

-C’est l’effet de la potion, cette petite princesse t’a rendu amoureux et elle a essayé de te manipuler pour que tu m’abandonnes 

-Oh non ! Je l’ai aidé à s’échapper avec les prisonniers

-Ne t’en fais, tout est sous contrôle. Je me suis arrangé pour les occuper pendant un moment, le temps pour nous de récupérer le cristal sacré et enfin devenir les touts puissants de ce monde !

-Maman si j’ai bien appris une chose très importante ces derniers temps, c’est qu’il ne faut pas sous estimer les princesses, elles sont non seulement imprévisibles mais surtout très redoutables 

-Oh tu te ramollis dis donc (rires) je n’ai pas peur de ces petites fillettes et encore moins de leurs satanées grands-mères ; je compte bien m’emparer du cristal et j’écraserai tous ceux qui se mettront en travers de mon chemin. Je voulais épargner ces pauvres petites pour les rallier à notre cause mais bon elles ont déjà choies leur camp, il n’y a nul doute là dessus

-Ok allons y avant que la lune ne soit à son apogée me dit mon fils 

-Mes chers compagnons ! Dis-je en m’adressant à mes acolytes.  L’heure est venue pour nous de reprendre ce qui nous appartient de droit, de restaurer le bon équilibre et de vivre en toute liberté entre semblables

-Ourahhhh ourahhhhh 

-L’époque où la sorcellerie fleurissait va renaitre, ils vont nous vénérer ces ignobles humains, ceux qui se plieront à notre volonté vivront et ceux qui se rebelleront mourront, c’est ainsi ! Que la fête commence mes amis (rires)

-Nous l’emporterons ou nous périrons ! Gloire à notre vénérée reine ! dit mon fils

-Gloire à vous majesté ! Gloire à vous ! Ourahhh ourahhh ! s’écrièrent les autres


Baie de Hann-SENEGAL

***Marie Elisabeth Tolno

-Enfin vous voilà !

-Dame Emeline, ravie de vous revoir, nous avons été retenues par la Reine Binta

-Elle est en route et elle compte bien s’emparer du cristal ajouta Dame Eloïse 

-Soyez sans crainte, notre petit stratagème va marcher. Elle désire tellement le cristal qu’elle tombera dans le panneau les yeux grands ouverts (rires)

-Venez voir mes chères, ton chéri a été excellent dit Elisée toute excitée, allez venez voir 

Nous sommes retournées à la plage et un très beau spectacle s’offrait à nous, Khadim avait réalisé la copie conforme du cristal. En fait vu comme les choses évoluaient assez rapidement, Fatou et moi nous avons prévu de jouer un sale tour à la Reine Binta et ses loyaux serviteurs. Nous avons demandé à Khadim de faire une sorte de simulation pour créer une illusion, elle va croire que c’est le vrai cristal et dès qu’elle le touchera elle sera prise au piège dans la sphère 

-J’espère que vous êtes prêtes, mes sœurs et moi nous avons foi en vous et la survie de l’humanité tout comme la nôtre dépendent entièrement de vous deux alors tâchez d’empêcher ces vautours de s’emparer du cristal sacré

-Soyez sans crainte Dame Elisée, le sacrifice de votre sœur ne sera pas en vain et nous ferons honneur à sa mémoire lui répondit Fatou 

-A nous de jouer ma sœur

-Puis-je vous entretenir un instant Princesse Marie ?

-Bien sûr Dame Emeline.  Fatou tu peux y aller,  je te rejoins sous peu

-Ok je serai derrière la grotte dit-elle en sortant

-Je vous écoute Dame Emeline

-C’est à propos de votre sœur, elle est enceinte dit-elle soucieuse

-Quoi ? Mais depuis quand ? Dis-je surprise

-Depuis votre dernière visite en fait, veillez sur elle, c’est une grosses à risque

-Abdoul est amoureux d’elle et s’il apprend qu’elle est enceinte, il risque de s’en prendre au bébé, dis-je inquiète

-Nous avons pris des précautions par rapport à cela, veillez juste à ce qu’elle ne perde pas trop d’énergie vitale 

-C’est entendu

-Maintenant partez et surtout ne lui dites rien pour le moment, la bataille sera rude et l’une comme l’autre vous n’avez pas droit à l’erreur au risque que l’ennemi puisse lire dans vos pensées et deviner votre plan d’attaque

-Comptez sur moi dis-je en prenant congé d’elle

Fatou est enceinte ! Waouh et elle l’ignore hum Chantale ton piment là tu ne le cracheras pas dans nos bouches dehhhh  (rires) tu vas lui faire un enfant mais ce n’est rien comparé au fruit de son amour pour ma sœur (rires) ; Dieu est grand ohhh il est bon et miséricordieux !!  Très heureuse je le suis, ah le plutôt on finira cette guerre, mieux nous nous porterons tous 


***Abdoul Wahab Dramé

Ah le jour tant attendu ! Ma mère et moi nous allons enfin pouvoir régner sur terre et accomplir notre destinée

-Fils ! Je suis fière de toi et je suis certaine que ton père le serait aussi. Ensemble nous nourrissions de grands espoirs pour toi

-Merci mère, tes mots me touchent énormément dis-je heureux

Ma mère n’est pas très expressive mais là pour la première fois je sens vraiment qu’elle est fière de moi. C’est d’ailleurs pour ne pas la décevoir que j’ai voulu taire mes sentiments pour la princesse Fatou. Ah Fatou…. Tous ces moments passés en sa compagnie dans mes songes ont été  agréables, jamais je ne m’étais sentie aussi bien mais l’amour c’est trop peu pour moi et je sais que quoiqu’il arrive elle choisira toujours son jeune prince. La potion de ma mère m’a beaucoup aidé mais ce sentiment reste ancré en moi pour je ne sais qu’elle raison et si nous perdons cette guerre et que je me retrouve face à la mort, je l’emporterai avec moi car il est hors de question que je la laisse vivre heureuse avec ce docteur à la noix 

-Par tous mes ancêtres ! Le cristal ! s’écria ma mère

-Où ça ? Lui demandai-je

-Là-bas regarde, n’est-il pas merveilleux ? Nous y sommes presque mon fils, nous y sommes presque ! S’émerveilla-t-elle 

Waouh ! Magnifique, jamais je n’avais rien vu de tel. Le fameux cristal était sous mes yeux et je ne rêvais que d’une chose m’en emparer et aspirer tout son pouvoir

-Ah je vois que vous êtes aussi au rendez-vous

-Oui madame, nous sommes bien là, comme vous le voyez lui répondit Fatou

-Il est encore temps pour vous de rendre les armes

-Oh vous êtes mignonnes mes chéries dit ma mère en riant. Je vous propose un marché, rejoignez nous et ensemble nous régnerons sur terre ou vous mourrez

-Si nous mourrons c’est sûr que nous vous emporterons avec nous lui répondit Marie

-Abdoul je vois que tu te caches encore derrière les jupes de ta chère maman dit Fatou sur un ton sarcastique, où sont donc passé tes couilles d’homme viril hein ? Tu te plaisais à proclamer haut et fort que tu es le Roi tout puissant non ?

-…………….

-Ne la laisse pas te distraire Abdoul, hâtons nous avant que la lune ne disparaisse me dit ma mère 

-Nous sommes élues du cristal et si vous le voulez ce cristal, il va falloir nous passer sur le corps avant

-Eh bien je vais me faire un plaisir de vous écraser dit-elle en engageant le combat

J’étais face à la princesse Marie et ma mère avait Fatou pour adversaire, les autres ont voulu se mêler à la danse mais Fatou a rapidement formé un cercle de feux autour de nous quatre, hun elle m’étonnera toujours celle-là

Une lutte acharnée s’est engagée entre ma mère, Fatou et moi ; à un moment nous nous sommes tous transformés excepté ma mère qui avait perdu cette capacité après sa capture. Un vent très violent a commencé à soufflé, le ciel s’est de plus en plus assombri et une grosse pluie de feu s’est déchainée sur la plage balayant tous les cocotiers sur le littoral, des éclairs fusaient de partout mais la lune restait intacte brillant et éclairant le cristal sacré


 Bizarrement je n’arrivais pas à me concentrer car tout mon esprit était absorbé par Fatou et Marie en profitait pour m’assener des coups avec ses ailes, j’ai réussi à reprendre le contrôle et je lui ai collé mon sabot en plein cœur, ce qui la fit tomber ; Voyant sa sœur s’écrouler, Fatou s’est laissé distraire et ma mère en a profité pour s’échapper du cercle

-Marie ! Marie ! Je te préviens espèce de monstre s’ il lui arrive malheur je te tuerai de mes propres mains dit-elle furieuse

-Nous sommes en guerre très chère et tous les coups sont permis hahaaa haaaa tu pensais pouvoir me détourner de mes objectifs en t’incrustant dans mon esprit telle une sourie ?

-Ce qui s’est passé n’était que le fruit de ton imagination perverse, idiot !

-Fatou…

-Chut… doucement Marie, allez respire calmement

-Fatou je vais m’en sortir occupes toi de la reine Binta, elle ne doit pas s’emparer du cristal lui dit sa sœur dit-elle en clignant des yeux 

C’est là que je me suis rendu compte que c’était un leurre et avant que je n’ai pu avertir ma mère, elle l’avait déjà touché et elle s’est retrouvée piégée dans la boule. Elle se débattait mais les vieilles reines étaient entrain de réciter des incantations pour renforcer le piège

-Mère ! Mère ! Mère criai-je

-Sales garces ! Vous allez me le payer dis-je furieux que ces petites filles nous aient berné aussi facilement 

-Marie va-t-en 

-Non Fatou je n’irai nulle part sans toi

-Tu as un enfant qui t’attends là dehors, alors laisse-moi gérer ça dit-elle en jetant sa sœur hors du cercle

-A nous deux Abdoul

-Hahaaa tu penses pouvoir me battre petite sorcière ? Je vais te réduire en poussière

-Essayes pour voir dit-elle en feintant mes coups 

Nous nous sommes battues à sang pendant un bon moment ; Dès qu’elle a commencé à faiblir, je me suis saisi de son cou et là j’ai senti un pouls différent du sien battre à toute allure et j’ai tout de suite compris qu’elle portait une vie en elle et apparemment elle l’ignorait aussi. Elle était là toute frêle, étalée sur le sol, une grande partie de moi voulait lui tordre le coup et aspirer son pouvoir ainsi que celui du bébé mais une infime partie me poussait à la prendre dans mes bras et l’embrasser. 

Pris d’une envie soudaine, je me suis agenouillé près d’elle et j’ai posé mes lèvres sur les siennes en gardant les yeux fermés et subitement je me suis retrouvé propulsé en dehors du cercle. J’ai voulu m’échapper mais Marie et les vielles me retenaient prisonnier dans un autre cercle, mes os ont commencé à se briser un par un, c’était presque aussi douloureux que la première transformation, je saignais du nez et peu à peu je sentais mon corps s’enflammer, je ne voulais pas paraitre faible en hurlant de douleur mais la douleur était insupportable. Mon regard s’est porté sur la princesse Fatou qui était toujours inconsciente au sol. Ah au moins je ne serai pas le seul à mourir ce soir, je serai avec ma belle princesse et le jeune prince n’aura que ses yeux pour pleurer. A cette dernière idée, je me suis mis à rire en éclats 

-Ton heure a sonnée satané centaure, tu vas pourrir en enfer dit Marie en joignant un médaillon semblable à celle de sa sœur pour ensuite le lancer dans le cercle

-Nous te maudissons ! Nous te maudissons ! Nous te maudissons et que jamais tu ne puisses te sortir du néant dans lequel nous t’expédions dirent-elle en chœur

-Hahahaaaa ahaaaaaahaaaaa nous nous reverrons très chères, Abdoul n’a pas encore dit son dernier mot ahaahaaaa hahaaaaaaa , telles furent mes dernières paroles avant de sombrer dans le néant 


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Zaharaye


Destins croisés