Chapitre 4

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre 4 : Agudo & Chisom Okafor


( J'aime avant de lire )


** Agudo **


Papa est sorti après le petit-déjeuner donc je ne suis qu'avec maman vu que les deux autres ne sont pas là.


Moi ( la regardant ) : Maman papa est trop mou avec Olaedo, tout ce qu'elle fait il laisse passer. Regarde, il a dit ici hier que Favor ne devait pas sortir mais voilà que Ola l'a fait sortir.


Maman ( regardant la télévision ) : Laisse ça comme ça, moi-même je suis fatiguée de lui parler de ça.


Moi : Et l'autre là, Favor, risque de prendre la grosse tête. Cette fille, je ne l'aime pas! Papa était-il obligé de l'emmener vivre ici?


Maman ( me regardant ) : C'est la fille de son défunt frère c'est bien normal.


Moi ( pouffant ) : Ce qui est bien dans tout ça, c'est qu'elle occupe la place qu'elle mérite. Elle vient du village donc elle ne peut vivre ici cadeau. Tu as bien fait de la mettre au ménage de cette maison.


Maman ( souriant ) : Toi-même tu sais que je ne tarde dans ça non? Elle ne peut pas me finir la nourriture cadeau, elle paie de ses services.


Moi : Tout à l'heure, je les ai vu dans la chambre d'Olaedo devant une valise pleine de chaussures.


Maman : Valise de chaussures ? A-qui est-elle ?


Moi : Je ne sais quoi te dire mais je suppose que c'est Ola qui donne encore ses affaires à cette pauvresse. 


Maman : Ça, ça ne me regarde même pas. Olaedo fait ce qu'elle veut de sa vie, ce n'est même pas ma fille donc je n'ai rien à dire là-bas. Si elle pouvait même me libérer ma maison, j'en serai ravie.


Moi : Mais tu es sa femme non, depuis que tu dis ça elle est toujours dans cette maison.


Maman : C'est sa fille, ne l'oublie pas.


Moi : Je ne suis pas sa fille peut-être ?


Maman : Tu comprends ce que je veux dire par là.


Moi ( me levant ) : Après tu t'étonne quand elle te manque de respect. Reste bien assise là… Décidément, je ne l'aime pas cette Olaedo.


Comment l'aimer d'ailleurs? Elle accapare toute l'attention de papa et lui, il n'est en rien dérangé. J'ai appris une histoire selon laquelle il s'est séparé d'avec la mère d'Olaedo parce que cette dernière aurait appris son infidélité avec maman et j'avais déjà 6 ans apparemment.

Qu'ai-je à faire moi de tout ceci? Je suis aussi son enfant donc il se doit aussi de m'aimer comme il l'aime elle. Après, c'est c'est pour me demander de la respecter parce que c'est mon aînée, pfffff! Je ne vois aucun enfant avant moi entre papa et maman, c'est tout. 


Je vais dans ma chambre, récupérer mon sac à mains et ma clé parce que je sors je vais voir Chioke. 

C'est mon petit amie ça fait déjà 2ans même si les jaloux disent qu'il est infidèle, ce n'est pas mon problème tant que je suis celle qu'on connait chez lui. 

Maman m'a toujours dit d'assurer mes arrières comme quoi, l'argent de papa n'est pas à nous donc on doit aussi pouvoir faire fortune nous même. Je sors avec un fils de Général, je suis doublement riche alors. Il ne manque plus que j'ajoute une troisième qui viendra de moi-même. 


Le fameux jour avec Favor, il n'y avait rien eu de tout ce que j'ai pu dire à papa et maman mais je l'ai dit parce que je voulais que papa chasse cette Favor de la maison.

C'est tout ce beau monde là qui me pourrit la vie ici, je ne l'aime pas et je ne la veux pas ici. D'ailleurs, je n'aime pas rester à côté des personnes sans sous de peur d'être contaminée.


Bref, je récupère mes affaires et peigne encore mon tissage puis je sors en fermant ma porte à clé. Je retrouve maman au salon devant sa série.


Moi ( debout ) : Je sors maman.


Maman ( me regardant ) : Où vas-tu ?


Moi : Chez Chioke.


Maman : Han ok, il faut parler avec lui et pardonner. Un homme trompe toujours mais il faut savoir passer l'éponge surtout quand il a les poches pleines. Tu comprends? Il ne faut rompre l'Alliance qu'il y'a entre sa famille et la nôtre parce que vis fiançailles vont bientôt se faire.


Moi : J'ai compris.


J'ai quitté la maison pour me rendre chez Chioke, il reste dans la concession de ses parents mais il a sa maison derrière.

J'arrive devant le portail et je vois la voiture de Chioke sortie de la concession, je me gare de telle sorte à ce qu'il ne puisse pas sortir puis je descends.


Chioke ( sortant de son véhicule ) : Tu vois bien que je sors pourtant Agudo?


Moi ( souriant ) : Oui, je vois. Tout comme tu vois bien que je viens chez toi donc rentre ta voiture.


Chioke : J'ai quelque chose à faire.


Moi : Je suis sûre que ça peut attendre.


Chioke : Agudo s'il te plaît, laisse moi passer.


Moi : Tu sais que ton père n'aime pas qu'il y ait un scandale qui touche à son intégrité n'est-ce pas? Donc, s'il sort et voit nos voitures ainsi ça va le mettre en colère et pire, et je lui dirai que tu as décidé de me tromper avec une fille qui n'a pas d'argent.


Chioke ( me regardant ) : …


Il est resté ainsi sans parler jusqu'à ce que je monte dans mon véhicule. C'est mon klaxon qui l'a réveillé et il a fait rentrer son véhicule pour ensuite aller dans la maison de ses parents. 

Je me gare correctement et je vais le retrouver dans la maison, je trouve aussi son père et sa même.


Moi ( souriant ) : Bonjour tout le monde!


Je vais vers eux faisant une légère révérence. 


Mrs Ebubo ( me regardant ) : Ma fille, tu vas bien?


Moi : Oui maman, et toi ? 


Mrs Ebubo ( souriant ) : Je vais très bien.


Général Ebubo : Tu es venu voir ton fiancé ?


Moi : Oui Papa et vous dire bonjour en même temps. 


Général Ebubo : Très bien alors! Chioke, tu n'offre rien à ta fiancée ?


Chioke : Tu as bien dit '' ma fiancée '' papa, ça veut dire qu'elle est de la maison déjà.


Moi : Il a raison papa, il n'a pas besoin de se déplacer, je le ferai ( souriant ).


Général Ebubo : Tes parents, comment vont ils ?


Moi : Très bien! Maman est à la maison et Papa m'a même dit de vous saluer et de vous dire qu'il passera v voir.


Il n'as pas dit ça mais je le dis juste comme ça,


Général Ebubo : Oui oui, on doit se voir déjà pour apprêter vos fiançailles.


Chioke ( se levant ) : Je suis à la maison. 


Il est sorti de la maison pour aller chez lui.


Mrs Ebubo : Vous avez un problème ?


Bonne question, je profite de l'occasion.


Moi ( faussement triste ) : Je ne veux pas vous déranger avec.


Mrs Ebubo : Nous sommes ta famille désomais, nous t'écoutons.  N'est-ce pas Benson ( Général Ebubo ) ?


Général Ebubo ( me regardant ) : Mais bien sûr que si, viens t'asseoir et parle nous. 


Je suis allé m'asseoir à côté de Mrs Ebubo.


Moi ( tête baissée ) :   Maman, je ne sais même pas. Je l'ai trouvé prenant ma sœur dans les bras, il m'a trompé avec elle mais il me fait la tête or c'est moi qui devrais.


Général Ebubo :  Comment ? Il a osé te faire ça ?


Moi : …


Mrs Ebubo ( me tenant la main ) : Ma pauvre petite !!!! ( Regardant son mari ) Je comprends pourquoi hier quand je lui ai demandé de ses nouvelles il n'a pas répondu. Mais il devrait venir s'excuser, c'est lui qui a fait une bêtise.


Général Ebubo ( fâché ) : Comme Olaedo peut te faire une chose pareille ?


Moi : Non papa, ce n'est pas elle mais la fille de mon défunt oncle Livinus. 


Général Ebubo ( âpres une longue réflexion ) : Ok, je va arranger ça. Vas retrouver ton fiancé et pardonne lui ok?


Moi : Oui papa.


Général Ebubo : Approche.


Je me suis approchée de lui en me courbant légèrement. Il a posé sa main sur ma tête et m'a dit '' Ị na-agọzi nwa m nwanyị ( tu es bénie ma fille ) ''. 


Après cela, je suis sorti de leur maison par la porte arrière pour aller retrouver Chioke dans la sienne. 


** Chisom **


Je suis seule à la maison, je profite du silence pour regarder la télévision tranquillement.

Jambes croisés sur la table basse, verre de jus à côté, position préférée durant mon temps libre 


Je suis concentrée mais je pense tant bien que mal à Ogbonna, je ne sais même pas s'il a réussi à faire ce qu'il voulait.

Depuis que Favor est dans cette mais et donc, depuis que mon mari l'utilise notre confort fructifie. Elle est spéciale cette petite et très favorable pour bis affaires.

Elle est déjà venu me dire que son oncle avait abusé d'elle mais qu'aurais-je pu faire quand je sais que c'est pour le bien de ma famille ? Si une personne doit souffrir pour que trois personnes vivent bien, où il est le problème ? Donc, je fais celle qui ne sait rien devant elle lui disant qu'elle invente et qu'il ne ferai jamais une telle chose. Depuis, elle n'est plus revenu me voir pour ça. Elle s'est résignée et c'est la seule chose qu'elle devait faire d'ailleurs.


Bref, je suis tirée de mes pensées quand j'entends des bruits sourd on aurait dit quelqu'un qui frappe à une porte. Ça vient de ma chambre, je me lève et vais voir qui frappe. Quand j'ouvre la porte de la chambre, je constate que le bruit vient de notre '' dressing '' . Je vais ouvrir et tombe sur un confrère à Ogbonna, le Général Ebubo. 


Moi : Bonjour Général.


Général Ebubo : Bonjour femme, je viens te passer un message. Tu diras à ton mari qu'il a manqué à ses obligations hier et que le dieu Odogo le réclame.


Moi : Pardonnez le, il a été empêché mais il le fera. Il viendra à lui dès qu'il aura le message.


Général Ebubo : Il le faut! Aussi, vous ferez mieux de rigulaiser la situation entre mon fils et votre fille, je ne veux pas d'une autre personne surtout si cette personne est fait partie des sacrifices de l'un de nous.


A cette dernière phrase, il a disparu comme il est venu. 

Nous n'avons pas voulu faire comme tous les autres, c'est-à-dire avoir une chambre secrète. Une pièce à la vue de tous où personne n'entrera, on a préféré l'avoir dans notre chambre parce que ainsi personne ne pose de questions.


Quand j'ai appris que Ogbonna faisait des chose occultes, c'est le jour où la mère d'Olaedo était venu nous surprendre dans leur chambre.


* Flashback *


Chinedu ( en colère ) : C'est donc ça ? C'est donc ce que tu fais quand je ne suis pas là ? Imela Chukwu/Merci Seigneur ( levant les mains au ciel ), Imela Chukwu ! je cherchais le moyen de quitter cet homme ( me regardant ), tu viens de me le donner.


Elle voulait s'en aller mais Ogbonna s'est levé et l'a attrapé le bras.


Ogbonna ( la regardant ) : Tu ne peux pas me quitter Chinedu, jamais.


Chinedu ( soutenant son regard ) : Pourquoi? Dis-moi pourquoi ? Tu es un homme satanique et tu pense que je vais rester là? Je dois continuer de vivre avec toi quand je sais ce que tu fais?


Moi ( perdue ) : Mais que dit-elle ? Ogbo?


Chinedu ( me regardant ) : Ah, il ne t'a pas dit ? je vais t'expliquer. Cet homme que tu suis tant à cause de son argent est un satanique. Oui oui, il en est bien un.


Ogbonna ( hurlant ) : Ferme la Chinedu, Ferme la !!!!


Chinedu : Je ne vais pas me taire ! J'ai vécu dans le danger depuis qu'on est ensemble et aujourd'hui tu pense que je vais continuer de vivre avec toi ? Tu es un être contre la nature divine, tu ferais mieux d'arrêter de suivre l'obscurité tant qu'il en est encore temps et prier.


Il a lâché son bras et a éclaté de rire.


Ogbonna : Prier qui? N'est-ce pas tu priais à nos débuts et avant moi ? Comment t'ai je trouvé ? Pauvre avec une cuvette sur ta tête, pourquoi celui que tu prie ne t'a pas él


evé ? Vas-y réponds moi.


Chinedu : Ka Chineke gbaghara ( que Dieu te pardonne ) !!!! 


Elle est sorti en claquant la porte derrière elle.


Moi ( me redressant ) : Que se passe-t-il ? Que dit-elle ? 


* Fin du flashback *


Ce jour-là, il m'avait tout expliqué et demandé de faire un choix. Je ne pouvais pas laisser le confort pour retourner dans la misère, jamais ! 

Tant que ses pratiques ne touchent pas à mon intégrité où à celle de ma fille, ça ne me dérange pas du tout.


Quand j'avais dit à Ogbonna de ne pas s'entêter avec cette fille, il a fait le têtu disant qu'il allait toujours gérer et voilà qu'aujourd'hui il est convoqué. 

J'avoue qu'elle double les affaires de mon mari mais j'ai quand même un mauvais pressentiment.


Bref, je vais d'abord l'appeler pour lui demander rentrer.


**Vers d'autres cieux / Livinus **


J'ai été envoyé aujourd'hui pour soutirer un peu d'énergie à une jeune fille, depuis quelques heures déjà je la suis dans l'attente d'une opportunité. 


Elle s'est rendu dans un hôpital et se trouve au chevet d'un petit garçon et depuis que je les regarde, j'ai un étrange sentiment. Trêve de distraction, il faut que je trouve le moyen de faire ce pourquoi on m'a envoyé et je retourne.


Ça s'avère un peu compliqué, elle est simplement assise et discute désormais avec une autre jeune fille qui est venu la retrouver.

Ah, ça y'est, elle se déplace enfin et sort de l'hôpital voulant retrouver quelqu'un.


Favor : Elle a dit qu'elle ne sort pas te prendre parce que si tu voulais tu serais venu avec elle.


Ikemefuna : Ah mais elle m'a simplement dit qu'elle venait te trouver , c'est après qu'elle m'a dit qu'elle était avec toi à l'hôpital.


Favor ( rigolant ) : Vous gérez vous deux .


J'ai l'impression de connaitre cette voix mais je ne me rappelle pas et ce rire, il ne me laisse pas indifférent. 


Enfin, voici une opportunité… 

Elle va traverser la route, je vais la faire trébucher pour qu'elle se blesse. 

Le peu de sang qui coulera sera suffisant pour mon maître. 

Je m'approche plus près pour exécuter ce à quoi je pense quand une personne m'en empêche.


Ifeanyi : ARRÊTE LIVINUS !!!!


Livinus ? C'est moi?


Moi : Qui es-tu pour m'arrêter ?


Ifeanyi : Ne touche pas à un seule cheveux de ma fille.


Moi : Qui es-tu pour m'empêcher de faire ce pourquoi je suis ici?


Silence…


Je continue alors d'avancer mais je m'arrête quand la même personne m'empeche de nouveau.


Ifeanyi : Livinus j'ai dit tu ne la touche pas… 


Je ne l'écoute pas, je suis assez proche d'elle alors je veux faire en sorte qu'elle trébuche sur ce caillou que je viens de placer mais la femme se met en face de moi.


Ifeanyi : C'EST TA FILLE, FAVOR !


C'est comme si ce prénom m'avait débloqué l'esprit.


Ifeanyi ( en larmes ) : Tu ne te souviens donc pas ? Favor, ta Favor, ta fille adorée.


Je me perds dans mes pensées et comme un réveil brusque, des images me reviennent.

Favor? Ma fille ? 

Je lève la tête et la regards traverser la route, je la suis et regarde de plus près son visage. Elle entre dans la chambre dans laquelle elle était et j'entends '' papa '' , je me retourne.


Ikena : Papa !


Moi : Ikena ? ( m'approchant de lui ) Que se passe-t-il ? 


Ifeanyi : Livinus?


Moi ( me retournant ) : Ife ? Que fais-tu là ? Mais que se passe-t-il donc?


Ifeanyi : Tu ne te souviens donc de rien?


Moi : Dois-je me souvenir de quelque chose?


Je me tourne vers Favor et avec un sourire je l'appelle…


Ifeanyi : Elle ne t'entendra pas.


Moi : Pourquoi, nous sommes dans la même pièce pourtant.


Ifeanyi : Pas dans le même monde.


Moi ( perdu ) : Le même monde ? 


Tout d'un coup, ce pourquoi je suis là me revient en tête. 


Moi : Ogbonna !?? 


Ifeanyi : Oui, Ogbonna t'a envoyé ici faire du mal à ta fille et tu allait le faire.


Je lève la tête.

J'allais faire du mal à ma fille ? 

Comment ça peut se faire ?

Je ne comprends rien de ce qui se passe, il faut qu'on m'explique.

Comme si Ife avait entendu mes pensées, elle se met à me dire tout ce que j'ai besoin de savoir, l'accident.

À mon tour, je lui raconte ce que je fais pour le compte de mon frère.


Je suis déçu et choqué en même temps, mon propre frère.

Il a alors fait que je meurs pour que je puisse travailler pour lui? 

Il va jusqu'à me demander de faire du mal à ma fille ? Et mon fils, par sa faute ma famille est brisée et aujourd'hui je suis mort.


Moi : Comment vais-je faire ? Si je rentre ainsi ne saura-t-il pas que je me souviens  désormais de tout ? 


Ifeanyi : Il ne doit pas le savoir, il faut qu'on trouve une solution.


Moi ( allant vers Ikena ) : Ike, il faut que tu te batte pour te réveiller.


Ikena : Oui Papa, j'essaie mais je n'y arrive pas.


Moi : Tu y arriveras mon fils, tu y arriveras.  


Je suis resté encore un peu à regarder ma famille bien qu'elle soit aujourd'hui brisée et détruite.

Mes enfants souffrent, je n'arrive pas à croire que je sois incapable de les aider.

Je dois m'en aller, retourner dans cet endroit.

Ife m'a dit que Favor y vit alors je vais y retourner pour veiller sur elle, je ne sais pas comment mais je dois pouvoir y arriver.


La mal aimée & l'enf...