Chapitre 4

Ecrit par Auby88

Maëlly FREITAS


Mes yeux s'ouvrent sur un nouveau jour. Avant de descendre de mon lit, je lis un passage de la Bible puis fais une prière pour remercier mon Créateur et lui confier ma journée ainsi que ma vie.

Une fois finie, j'enfile mes babouches et vais dans ma salle de bain. La femme de ménage a déjà coulé mon bain. Sur le carreau, je laisse tomber ma robe de chambre et entre dans ma baignoire balnéo.

Avec la commande électronique, je sélectionne le programme Tonique puis le mode musique qui me permet d'écouter mes chansons favorites via une connexion bluetooth.

C'est toujours un pur délice que de profiter de l'hydromassage à chaque bain. Je ne m'en lasse pas, que ce soit le matin au réveil ou le soir après une dure et stressante journée de travail​.

Aujourd'hui, je me relaxe en écoutant de la musique classique : les 4 saisons d'Antonio Vivaldi, 4 concertos qui représentent les saisons de l'année...


 

Enfin prête ! Je sors de mon duplex et emprunte les marches qui me mènent dans la cour. De là, je prends la petite allée qui mène vers la demeure principale.


Aujourd'hui, j'ai opté pour une jupe crayon en imprimé wax dans laquelle j'ai enfoncé une chemise en jean dont le col, les boutons et les bords de manches sont assortis à la jupe.

Autre détail non moins important : je porte des clous d'oreilles en argent. Aujourd'hui, je suis invitée sur l'émission 100% Jeunes. A chaque fois que je dois prendre la parole en public, j'évite de porter des bijoux qui brillent trop ou qui tintent au moindre mouvement, pour ne pas distraire mon auditoire.



Je pousse la baie vitrée qui donne sur le séjour familial. Des voix familières proviennent de la salle à manger. Tout doucement, j'appuie le poignet de la porte blindée qui s'ouvre sur mes parents​.


- Bonjour mademoiselle Maëlly, me dit poliment le majordome, positionné près de la grande table très garnie comme à l'accoutumée.

Je réponds brièvement au salut de l'employé puis m'empresse de faire la bise à papa et maman. Le majordome pose une main sur le dossier de ma chaise et la tire en arrière. Je m'assois.

- J'espère que je ne vous ai pas fait attendre !

- Non, ma chérie. Tu es à l'heure comme toujours !

J'esquisse un sourire à l'endroit de maman.

- Il n'aurait pas pu​ en être autrement avec une dame de fer aussi rigoureuse que toi ! complimente papa en souriant à son tour.

- Merci, cher monsieur FREITAS ! lui répond cordialement maman.


C'est toujours un plaisir pour moi de voir mes parents, aussi amoureux depuis une trentaine d'années.

- Et toi ma fille, as-tu passé une bonne nuit ?

- Oui, papa ! J'ai tellement bien dormi que je déborde d'énergie.

- J'en suis ravi, Maëlly. Dis-moi, l'entretien télévisé, c'est bien pour ce soir ?

- Oui papa. Je …

- Vous discuterez de tout ça après le petit-déjeuner ! intervient maman.

- Ok ! Général ! répliquons papa et moi en choeur.

- Majordome !

- Oui, madame.

- Vous pouvez commencer le service.

- Bien, madame.


* *

 *

- Tu peux disposer, adressé-je à la servante tandis qu'elle me remet mon sac à main. Des mains du chauffeur de papa, je prends mes clés et monte dans ma Range Rover. Je dispose aussi d'une décapotable BMW que papa m'a offerte pour mon dernier anniversaire. Mais je l'utilise surtout quand j'ai envie de frimer à Cotonou. (Sourire)




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Nadia P. AKLE


J'ouvre la porte vitrée qui donne sur le balcon. C'est petit oui, mais d'ici j'ai une bonne vue sur les ruelles du quartier Bidossessi où je réside depuis un mois.

J'ai, comme prévu, troqué mon ancien 2pièces uniquement cimenté contre ce studio carrelé, situé au 2e étage.

C'est petit comparativement à avant, mais j'ai mes propres sanitaires et non les toilettes publiques nauséabondes que mon ancien propriétaire peinait à vidanger. En plus je n'ai plus sur le dos cette femme au foyer oisive, reconvertie en sentinelle, toujours à mes trousses comme si sur mon front, il était écrit "WANTED" (Recherché) comme pour les délinquants en cavale !

Hmm ! Maman Mimi ! Quelle diablesse celle-là !


Je me rappelle encore l'ordonnance salée de 30.000 francs CFA qu'elle avait brandie devant mes yeux après sa défaite contre Carine. J'y avais lu des noms de médicaments même pas en rapport avec ses blessures. Sinon Malacur pour paludisme et Fluvermal pour les vers intestinaux là, ça a quel lien avec ce qu'elle a eu ? Ou bien ce sont les coups de Carine qui ont réveillé tout ça chez elle ? Qui sait ! (Rire)

Je suis sûre qu'elle a utilisé les services d'un infirmier véreux qui lui a fabriqué une fausse ordonnance.


En tout cas, je n'ai rien dit. J'ai joué la carte de l'ignorance mais précisé que je n'avais que le tiers de la somme demandée. Elle avait finalement dit oui, après m'avoir bien reluquée et envoyé un tchrouuu bien retentissant dans mes oreilles. Ensuite, je l'ai vue fourrer mon pauvre billet de 10.000 francs CFA dans son soutien-gorge.

Hypocrite à l'excès oui ! Elle me traite de pute tout le temps et pourtant elle n'hésite même pas à prendre argent de prostitution là. Comme quoi celui qui a dit que argent n'a pas odeur là n'a pas tort dêê ! En tout cas, je n'ai fait aucun commentaire oh. Je l'ai simplement laissée partir.


Quant à Carine, depuis l'incident, elle joue à l'amnésique en ce qui concerne maman Mimi. Elle n'en a plus jamais fait allusion comme si maman Mimi n'avait jamais existé, comme si elles ne s'étaient jamais bagarrées. Moi non plus, je n'ai pas remis l'histoire sur le tapis. Même si juste le fait de penser aux 10.000 francs CFA que j'avais dû remettre à maman Mimi me cause encore des brûlures d'estomac.

Je me souviens même que quelques heures après la bataille, au téléphone, j'étais tombée sur une Carine hyper gaie qui m'a parlé de tout sauf de sa colère envers maman Mimi. Ce jour-là, j'avais conclu qu'elle avait sniffé de la cocaïne.



Contre la balustrade du balcon, je m'accoude pour contempler tout autour de moi. Je remarque plein de petites échoppes installées de part et d'autre de la rue pavée. Je pense de plus en plus à quitter ma profession actuelle, mais je ne sais dans quoi je pourrai me reconvertir.


Trouver un emploi ?

Il y a déjà trop de chômeurs ici pour que j'aille grossir leur masse. Et puis si titulaire de Master est encore à la maison, qu'en sera-t-il de moi qui n'ai que le niveau de la classe de 4eme ?


Entreprendre ? Mais dans quoi ?

Il te faudra d'abord trouver un projet, écrire un business plan, trouver des investisseurs...


Faire du commerce ? Vendre ? Mais quoi ?

Il me suffit de voir toutes ces boutiques, informelles pour la plupart,  qui se succèdent là en bas pour savoir que ça aussi, c'est entrain d'être saturé : depuis la restauration à la vente de vêtements en passant par la vente de mêches, de chaussures, de cosmétiques...

Donc en résumé, pour l'heure je n'ai aucune idée.



Le Ministère de l'Intérieur semble en grève. Je ne parle pas d'un Ministère du Gouvernement béninois dêê ! Je fais juste allusion à mon ventre qui gargouille pour me signifier que le réservoir est à sec. Apparemment, la bouillie de farine de mil fermenté avec yovo-doko — des beignets à base de farine de blé aussi appelés boflotos ailleurs — et pâtés n'a pas fait long feu en moi ohhh. Je ne parle pas de "pâté d'abats" dont raffolent les gloutons Siriki et Souké de Bobodioufs là hein, mais plutôt de ce que les ivoiriens appellent aller-retour là.


J'aurais dû acheter du bon Come bien chaud comme avant pour petit-déjeuner. Ça là au moins, c'était plus que diésel dans ma panse. Malheureusement quand je regarde distance Bidossessi vers Mairie d'Abomey-Calavi plus le prix de l'essence qui fluctue en ce moment, je capitule.

Je préfère réserver ma moto pour des courses plus utiles, d'autant plus que cette moto remise en forme récemment doit être "utilisée avec des pincettes", si je ne veux pas encore me retrouver à pousser moto en panne sur des talons aiguilles et sous chaud soleil, devant des gens désoeuvrés qui vous prennent pour leur télévision.


Bon, il faut que je descende au coin de rue. Je crève la dalle, carrément quoi ! Il y a une "bonne dame" qui fait agou là. "Bonne dame", c'est ainsi qu'on appelle les femmes qui vendent de la nourriture au bord des voies. "Agou" là, c'est igname pilée qu'on appelle comme ça ici.

Malheureusement pour contenter mon estomac avec ce mets-là, je dépense plus de 1.000 francs CFA en une fois.

 

Je fais un détour dans ma chambre pour nouer un pagne sur ma mini-jupe. C'est peut-être à la mode ailleurs, mais c'est pas encore bien ancré dans la mentalité des gens ici qu'on peut s'habiller ainsi sans pour autant être une dévergondée, une fille aux moeurs légères, une pute. Et puis j'avoue qu'il y a des jeunes filles qui abusent quoi ! Elles copient tout de la mode occidentale, même le pire sans même en comprendre le sens, ni même en connaître l'origine. On voit une célébrité, une actrice porter quelque chose d'extravagant, créer sa mode alors on copie bêtement. Or, la star s'habille ainsi pour se démarquer, se faire remarquer ou juste pour le buzz.


Je cogne doucement sur ma tête.

Nadia ! Nadia ! Quand vas-tu cesser de cogiter comme ça, oui tout le temps sur tout et rien ?

Mais j'ai beau me le dire et me le redire, c'est toujours ainsi. J'ai toujours cette fâcheuse habitude d'observer, de prêter attention à tout, de mener réflexion sur tout.


Je pense, pense et pense mais sans plus. Pourquoi suis-je ainsi ?

Voilà, je suis consciente que se prostituer est mal. Pourtant, je demeure dedans, avec cette peur du changement. Je pense mais n'agis jamais. Hmm !

Mon estomac vient de faire un bruit bizarre ! Il faut que j'y aille.


* *

 *

Je suis assise sur un banc, attendant d'être servie.

C'est toujours un plaisir pour moi de voir les aides de la bonne dame, des filles du Nord du pays, piler à deux ou trois. Si tu veux faire musculation sans utiliser haltères, va chercher pilon. Fais ça pendant quelques mois et tu vas devenir "Gros bras" comme loubard ivoirien ! Assuré ! Hahaha !

En tout cas, moi je ne suis pas intéressée oh. Je suis un peu en chair oui, mais je n'ai pas force pour piler dêê !

Hahaha ! Je ne sais pas piler, mais je sais manger une boule ou deux d'agou de 500 francs CFA chacune !



Je repars de là avec deux boules d'agou accompagnées de sauce de feuilles de "tchayo" (basilic africain). Aujourd'hui, j'ai préféré cette sauce à la sauce d'arachide et à celle de noix de palme (sauce graine).


Oui, je le reconnais, je mange trop dehors. C'est juste que j'ai trop de paresse pour c, d'autant plus que je vis seule. Je ne vois pas l'importance de me "tuer" à la cuisine. Ok, ce n'est pas sain, ni économique de toujours manger dehors, mais pour le moment j'en suis une adepte !

Tout ce que je cuisine chez moi, c'est omelettes. Mais ça là aussi, c'est rare les matins car je préfère la bonne bouffe. Oui, un plat bien complet qui ne me donnera pas faim une heure après ! Sacrée Nadia, n'est-ce pas ?

Peut-être que je m'arrêterai le jour où j'attraperai une indigestion, voire une intoxication alimentaire.

En attendant, bon appétit à moi !

Hmmm, ça sent tellement bon !  



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Des heures plus tard


Maëlly FREITAS


- Amis du petit écran, cher public ici présent, Bonjour et bienvenue sur l'émission 100% Jeunes. Aujourd'hui nous recevons une jeune femme qui répond parfaitement à la citation de Pierre Corneille dans son ouvrage LE CID "Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années". Elle, c'est la béninoise Maëlly FREITAS, PDG de MAËLLY'S WORLD. Levons nous tous pour l'accueillir sous une pluie d'ovations !


Sourire aux lèvres, j'avance au milieu de cette foule qui m'applaudit pour atteindre le devant de la scène. Avec toute la grâce qui me caractérise, je prends place dans le grand canapé en cuir, réservé pour ma personne.

- Bonjour Miss Maëlly FREITAS.

- Bonjour​ Roger ! réponds-je gentillement au journaliste.

- C'est un honneur pour nous de vous recevoir sur notre plateau télévisé. Et ce en dépit de votre agenda très chargé.

- Il est vrai que je suis constamment en mouvement, parfois même en dehors des frontières béninoises, mais c'est toujours un plaisir pour moi de me retrouver devant des personnes si chaleureuses.

A nouveau, les mains se joignent pour m'acclamer.

- Miss Maëlly FREITAS, vous êtes titulaire d'un Phd en Administration  des Affaires obtenu à la prestigieuse Université d'Havard aux États-Unis, d'un Master en Diplomatie et Relations Internationales (DRI). Et vous préparez actuellement une thèse en développement local.


Je hoche la tête et sourit grandement, dévoilant mes dents extra-blanches.

- Par ailleurs, vous êtes un membre important d'Amnesty et de la Jeune Chambre Internationale (JCI) du Bénin ; ancienne présidente des Toastmasters ; présidente actuelle de l'Association des Femmes Leaders du Bénin (AFLB) et enfin PDG de MAËLLY'S WORLD. Tout un parcours élogieux à moins de 30 ans. Dites-nous miss Maëlly, comment vous est venue l'idée de créer MAËLLY'S WORLD ?


Je me repositionne mieux dans le canapé puis prends la parole avec serénité, comme à chaque fois. Ma voix est amplifiée grâce au mini microphone accroché à ma chemise.


- Depuis toute petite déjà, je restais fascinée par les bijoux. D'ailleurs c'était le cadeau que je voulais à chaque occasion, même à Noël. Vous vous imaginez ? Pendant que les petites filles voulaient jouer à la poupée, moi je passais mon temps à scruter les parures, à les démonter pour voir comment elles étaient fabriquées, à en faire des croquis que je collectionnais, à confectionner des bijoux avec les matériaux que j'avais à disposition : chaînes, perles, chutes de tissu et de pagne... C'est ainsi que ma passion pour la création de bijoux est née.


A chaque mot que je prononce, je m'assure que ma gestuelle n'est pas en désaccord avec ce que je dis. En effet, dans chaque discours, le langage​ corporel est important. C'est ce que j'ai appris des années passées au sein des Toastmasters. A proscrire : tous les tics gênants comme tambouriner ou faire craquer ses doigts, mordiller ou sécher les lèvres, balancer les mains en désordre, se passer la main dans les cheveux...


- Cependant, poursuis-je, à cause de mes études, j'ai dû reléguer tout cela au second plan. Je continuais quand même mes créations, mais seulement pour les offrir. Ce n'est que plus tard que j'ai pu me professionnaliser et ouvrir ma boutique MAËLLY'S JEWERLY. Puis, par la suite, j'ai décidé de diversifier MAËLLY'S JEWERLY en offrant d'autres services comme le prêt-à-porter wax avec possibilité de couture express, un spa toujours pour le confort de mes clients, un salon de coiffure et une boutique de cosmétiques essentiellement bio. C'est ainsi que MAËLLY'S JEWERLY est devenu MAËLLY'S WORLD.


Je continue de répondre aux questions qui suivent en restant aussi succinte que possible...


- Avez-vous toujours eu le soutien de vos parents ?

- Je dois avouer qu'au départ, mes parents étaient réticents. Un master en Diplomatie et Relations Internationales me destinait tout au moins à être Ambassadrice du Bénin à l'Etranger comme mon père. Maman, quant à elle, aurait préféré que je devienne Docteur comme elle. Mais finalement quand tous deux ont vu tout le sérieux et le professionnalisme dont je faisais preuve, toute la motivation que j'avais, ils m'ont entièrement soutenue. Et depuis, ils n'ont jamais été déçus de moi. Fiers de moi, ils demeurent.


* *

 *

Une heure plus tard.

- Parlez-nous des cosmétiques que vous fabriquez et commercialisez. Qu'entendez-vous par bio ?

- Le terme Bio, c'est pour signifier que pour nos cultures, nous n'utilisons pas de pesticides chimiques ou quelque autre substance chimique... Les cosmétiques de MAËLLY sont des produits de beauté faits au Bénin avec des matières premières naturelles telles que le beurre de karité, l'argile, le moringa, l'aloe vera... Ils sont nourrissants, hydratants et destinés à sublimer​ votre peau sans la décaper.

- Justement en parlant de décapage ou dépigmentation de la peau, quel conseil avez-vous à donner à tous ceux et celles qui s'y adonnent ?

- La dépigmentation reste un problème épineux. On a beau parlé des dangers, c'est toujours à la mode, notamment la dépigmentation au gluthation qu'on juge à tort et à travers inoffensive. Pire encore, il y a de plus en plus de viles personnes qui vendent des produits soi-disant naturels et à action rapide qui vous donneront ces fameux teints banane ou caramel dont toutes les femmes raffolent actuellement. Je vous le dis tout haut aujourd'hui. Vous n'avez point besoin de complexer par rapport à votre peau noire. Regardez-moi, ma peau est noire, lisse et brillante et je l'aime comme telle, car c'est celle que mon créateur m'a donné. Mon secret de beauté pour toujours la garder aussi belle, c'est l'utilisation des cosmétiques bio de MAËLLY, certifiés Bio par ECOCERT.  Ce n'est pas pour faire de la publicité. C'est bien réel.


L'entretien touche à sa fin. Entretemps, j'ai répondu à plein de questions posées par le public.  


- Un dernier mot à l'endroit de la jeunesse béninoise ?


Je regarde bien droit devant moi et je conclus :

- Ne renoncez jamais à vos rêves, aussi grands qu'ils puissent paraître ! N'abandonnez jamais, même si le chemin est semé d'embuches, même si vous n'avez plus de force, même si vous êtes à terre. Rampez si vous voulez mais atteignez la ligne d'arrivée tels les athlètes kenyans Hyvon Ngetich et Michael Kunyuga. Je finirai en partageant ce proverbe hébreux que je vous invite à méditer : "Si vous voulez que vos rêves se réalisent, ne dormez pas ! " Je vous remercie.

- C'est plutôt nous qui vous remercions, miss Maëlly. Eh bien, chers téléspectateurs, cher public,  l'émission de 100% Jeunes vient d'entrer dans les annales de la télévision... Aujourd'hui nous recevions mademoiselle Maëlly FREITAS, une fierté pour notre pays. A la prochaine​ pour un nouveau rendez-vous de 100% Jeunes ! Merci de nous avoir suivis.






ÂMES SOLITAIRES