CHAPITRE 4

Ecrit par Lady bv2g

Après des mois épouvantables et de mauvais périples moments passés qui ne s’arrangeaient guère avec le temps, je m’étais fait une raison et continuer de vivre comme-ci de rien était, jamais je ne l’avais rapporté à tante ilda et tonton Alberto.

Peut-être si je l’avais fait, j’aurai pu avoir un autre style d’enfance mais bon...

La préparation des examens officiels approchait à grand pas, dans mon pays l’examen du probatoire n’est toujours pas supprimé du coup il y’avait trois examens à préparer dans la maison.

Nous faisions les cours de répétions chez un répétiteur commun, mais au bout d’un certain temps j’avais l’impression qu’il me délaissait pour s’occuper beaucoup plus des autres.

Au début je m’étais dit que c’est parce que l’examen du probatoire est le dernier examen à passer alors certainement il va par ordre de compositions. Mais plus le temps approchait la confusion s’installait et mes lacunes s’amplifiaient alors je me suis rapproché du répétiteur pour lui faire part de mon désarroi il me dit document de ne pas m’inquiéter car tout va pour le mieux et qu’il travaillera avec comme il le fait avec les autres...

Entre temps je m’étais rapproché de mes camarades de classe pour savoir comment eux ils font pour combler leurs lacunes, chacun d’eux me disait qu’ils faisaient plusieurs exercices de calculs et moi je me rendais compte de mon retard.

C’est à cet instant que j’aie fais la connaissance de William un camarade de classe métisser, mignon et convoiter par tout la plupart des filles du lycée. Du moins c’était étonnant de rencontrer les deux chez une même personne l’intelligence et un charme aussi captivant.

Mais est-ce que moi divine j’avais le droit de penser à autre chose que mes cours ? surtout que mes lacunes empiraient ?

Il était très ingénieux et plein de ressources. Quelques fois je restais un peu plus de 30 secondes à l’école pour qu’il puisse m’expliquer mes exercices malgré le désaccord de ma tante Eldive car se disait que je faisais un peu plus qu’étudier avec lui. Alors à mon retour je lui présentais montrai l’exercice et la date du jour comme preuve de mon travail mais malheureusement elle déchirait mon cahier.

Le jour d’une descente scolaire, j’étais aller chercher Anis comme toutes les fois, l’ambiance était pesante, moins tendre et moins chaleureux, mais bon on s’y faisait. Durant la marche et pour briser le silence je lui pose une question « Anis trouves-tu que je suis mauvaise ? », il me répond « non divine », « s’il te plait t’ai-je fait du mal ou t’ai-je contrarié sans m’en rendre compte ? » je rajoute, « non divine seulement je ne veux pas avoir les problèmes avec les parents » dit-il d’une douce voix.

Certes que les choses ne s’arrangeaient toujours pas au fil du temps, mais après avoir eu ses réponses j’ai compris que je n’avais plus à culpabiliser sur certaines choses.

Dans la soirée lors d’un diner sur la table du grand salon, nous étions réuni comme d’habitude et faisions quelques fois le point sur la journée achevée, alors dans la foulée de la discussion j’ai pris mon courage à deux mains pour sortir ces quelques mots avec tact « tonton Sylvian et tantine Eldive pardonnez-moi pour tout le mal que j’aie pu occasionner sans m’en rendre compte, je reconnais ne pas avoir un bon comportement qui peut parfois vous atteindre alors je vous prie de me pardonner, pardonnez-moi, pardonnez-moi ».

Le silence sur la table était à l’honneur ce soir-là, car c’est une chose est très rare dans cette famille. Tous avaient la tête abaissée, le regard figé sur leurs assiettes, Agnès tapote sa fourchette sur son assiette et mord ses lèvres, tantine eldive reste tête baissée et continue de manger son repas sans dire mot, tout comme toton sylvian.

Moi aussi j’ai continué de manger, puis après 15 minutes tonton sylvian dit « les révisions avancent ? » et là le silence se rompe malgré le fait qu’ils n’ont donné point suite à mes dires, ils acceptaient enfin que mon camarade William puisse m’aider à la fin de mes cours.

Je croyais qu’à la suite favorable de cette demande alors c’était un pas vers le bonheur. Je voulais tellement y croire, tellement vivre bien comme auparavant, pouvoir être aimer avec tendresse comme mon cousin et ma cousine.

Ho divine « Crois seulement tout est possible à celui qui croit » cette phrase m’a accompagné tout au long de mon enfance.

Quelques temps après, Le répétiteur qui n’avait point d’égard pour moi, s’est mis à en avoir un peu plus à l’approche des examens, du coup j’ai compris que ça n’avait aucun rapport avec l’ordre des examens. Un jour il m’envoie au tableau pour que je résous une équation et à sa grande surprise j’ai réussi sans faute, il se tourne vers moi et me dit « qui t’a appris ça ? » je lui dis « un camarade de classe » il se retourne, rejoint son siège et la leçon avec moi était terminé.

Quelques semaines sont passées et mon calvaire revient frapper les sentiers de la famille GONGANG. A 5h du matin tantine Eldive recommence à hurler dans ma chambre « divine, divine réveille-toi !! », je sursaute du lit croyant qu’il est arrivé malheur à quelqu’un d’entre nous, elle continue avec ces paroles « divine pourquoi aimes-tu me désobéir ? pourquoi aimes-tu lorsque je crie comme ça ? pourquoi hein, pourquoi ? » en tirant mes cheveux et me trimballe au salon.

Une fois de plus je ne comprenais absolument rien de ce qui était en train de se passer. Elle tirait mes cheveux avec une force qui m’était insupportable, je croyais que j’en allais perdre ce jour, en même tems j’arrêtais ses mains et essayais de me débattre pour qu’elle tire moins fort ou autre chose comme mon pyjama. Toute larmoyante je dis « pardonne-moi tata, pardonne-moi ho je ne vais plus jamais faire quelque chose pour t’offenser pardonne moi » je ne savais pas pourquoi je m’excusais mais je me disais que c’était le seul moyen pour moi d’éviter le fouet.

Elle reste sur ses mots et se met à me frapper sans raison, du moins tout ce qui disparaissait, se cassait ou s’abimait dans la maison était entièrement de ma faute. Ça ne pouvait jamais être une autre personne j’avais un « D » sur mon prénom qui signifiait « Diable » pour elle.

« Divine tu es possédé ? c’est quoi ces comportements ? » ajoute-t-elle, je prends mon courage à deux mains pour oser poser la question « tata qu’ai-je fais ? », « ha maintenant c’est à moi de te dire ce que tu as fait ? tu veux jouer les innocentes ? » dit-elle en me battant avec une ceinture.

Je dis en essayant de me protéger la figure « tata ce n’est pas moi je te promets ce n’est pas moi » est-ce qu’elle m’écoutait ?  Tu percevais une lueur de colère dans son regard et éventuellement tout le monde s’était réveillé et se rassemblé au salon.

J’étais comme une bête de foire qu’on frappe, les spectateurs sont là à applaudir et à faire des mises.

Après ce tapage, j’ai encore récolté une autre punition, j’ai fait la vaisselle, le ménage et la lessive de toute la famille tout seul, ce n’était pas la première fois du coup je prenais juste mon mal en patience et continuais de subir tout en espérant qu’un jour cela finira.

Du coup ce cantique me revient à l’esprit

« Un jour cela finiraaaaa un jour cela finira

Les peines et douleur amère

Un jour cela finira.. »

Ce sont des cantiques religieux que j’ai pu garder en moi et qui m’épaulaient à chaque étape de ma vie.

J’avais manque les cours ce jour, suite à cette longue journée de ménages, mais laissez-moi vous dire un secret sur cette tonne de ménage qu’on m’octroyait sans raison « je trempais ensuite je faisais sortir je ne les lavais pas, le sol je versais l’eau et j’essuyais, je ne frottais pas il n’y a que la vaisselle que je prêtais attention car c’est aussi les couverts où je mangeais vous voyez »

J’avais profité du reste de la journée pour étudier, car les examens approchant à grand pas c’était un réel défi de gérer entre toutes cette souffrance qu’on m’infligeait sans raison et de pouvoir me concentrer sur mes études.



DIVINE L'ORPHELINE A...