Chapitre 4
Ecrit par Jojo D
Encore milles excuses pour cette longue attente; j'espere etre pardonné dans vos coeurs, je vous aimes...
Belinda
Sortant
du bureau de Ruben je reçois un appel de mon grand frère, moi qui pensait que
j’allais pouvoir flemmarder aujourd’hui, il vient de gâcher tous mes plans donc
au lieu d’aller prendre du bon temps avec Jordanne je serais coincé au boulot,
heureusement que c’est juste pour quelques heures. Arrivé dans la voiture
j’appelle Jordanne pour l’informé que notre après-midi est annulé ce qu’elle
prend plutôt bien quoi qu’un peu déçu, notre conversation terminer je mets la
clé dans le contacte et essaie de démarrer,
une, deux, trois fois mais toujours rien, fait chier ! Il fallait que ça
arrive maintenant ? Je fais maintenant comment pour arriver au
boulot avec Roland qui n’aime pas le retard ? C’est tout énervé que
je sors de la voiture après avoir récupérer mes affaires. J’appelle le
mécanicien qui s’occupe de nos voitures et quelques minutes plus tard je le
vois descendre d’une moto, je lui fais des signes de la main pour qu’il me
remarque vite, il arrive à ma hauteur me salue vite fait et commence son
inspection…
Moi :
c’est grave ?
Lui :
pas vraiment, juste que votre moteur est en sur chaud et la batterie qui est
faible… (Dit-il en s’essuyant ces mains sur son blouson)
Moi :
vous pouvez donc arranger ca maintenant ? Je dois me rendre au bureau tout
de suite…
Lui :
je suis désolé Mme mais ce n’est pas possible, vous-même vous avez vu comment ça
ne démarre pas, je vais appeler mes gars ils vont venir m’aider à conduire
votre voiture au garage mais demain sans faute vous l’aurez…
Moi :
(à contre cœur) ok (dis-je en lui tendant les clés)
Je fais maintenant comment ? Sans
vouloir jouer ma bourgeoise c’est impossible pour moi de prendre le taxi même
si c’est le dépôt, avec mes problèmes
respiratoire l’air que je dois respirer doit être pure et ce n’est pas le cas dans
un taxi, parfois tu es assise comme ça dedans avec les fenêtres ouverte et un
camion passe devant et laisse un gros nuage de fumé sale derrière lui de quoi
te faire faire un arrêt respiratoire direct, très peu pour moi… Je suis en
pleine réflexion quand j’entends le moteur d’une voiture vrombir à côté de
moi ; une Toyota Fortuner noir, j’hésite une peu mais je n’ai pas trop le
choix, soit je supplie le propriétaire soit je me mets en route pour faire de
l’auto stop ; je souffle un bon coup et je vais cogner à la vitre côté
conducteur, après deux légers coups la vitre se baisse ; je suis très
physionomiste donc c’est sans mal que je reconnais le gars tatoué que était
assis à côté de moi dans la salle d’attente, il n’était pas très avenant dans
la salle d’attente mais j’espère qu’il le sera ici…
Moi :
(affichant un léger sourire) re-bonsoir, désolé de vous dérangé… vous vous
souvenez de moi ? J’étais assise près de vous tout à l’heure dans la salle
d’attente…
Lui :
(arquant le sourcil droit semblant vouloir dire « oui et ??? »)
Eh bien, c’est déjà mal parti…
Johanne
Je pense avoir assez perdu de temps
ici PDMD, c’est comme ça à chaque fois que je sors un peu, un peu comme un
enfant qui découvre le dehors pour la première fois, je refuse de rentré
rapidement parce que je sais que chez moi c’est la solitude et un grand vide
qui m’attend, pas d’amis et de proche avec qui passer le temps, les seuls
personnes que je peux considérer comme des amis sont ceux que j’ai connue en
fac, d’autre sont rentré au pays mais d’autre sont rester à l’étrange et on a
perdu le contact, mais bon, resté ici quelques heures de plus ne changeras pas
les choses donc mieux vaut rentré… En sortant de l’hôpital j’entends des
infirmières glousser à mon passage ce qui me fait sourire intérieurement, c’est
tout le temps comme ça quand je viens ici, je sais que je suis pas mal comme
homme mais franchement les relations amoureuse ne m’intéressent plus et vous savez pourquoi …
A peine je fais vrombir le moteur que
j’entends toquer à ma vitre, intriqué je baisse pour voir de qui il s’agit…
Elle :
(souriant) re-bonsoir, désolé de vous dérangé… vous vous souvenez de moi ?
J’étais assise près de vous tout à l’heure dans la salle d’attente…
Moi :
(arquant le sourcil droit)
Ah c’est vrai, je me souviens d’elle,
mais qu’es ce que c’est sensé me faire ?
Elle
: (ne démordant pas) je viens d’avoir un problème avec ma voiture alors que je
me rendais au boulot, ça vous embêterais de m’y conduire svp ??
Moi :…
Les taxis sont finit à Douala pour
qu’elle vienne me demander de l’accompagner à son lieu de travail ?
Elle :
(répondant à ma question muette) vous vous demandez surement pourquoi je ne
prends pas le taxi pour m’y rendre, enfaite le truc c’est que j’ai des problèmes
respiratoire et l’air respirer dans un
taxi n’est pas très saint pour moi… Svp…
Moi :
(après quelques secondes de réflexion) vous allez ou ?
Elle :
(souriant) a Bonanjo, au niveau de …
Moi :
ok, montez…
Elle :
(mettant sa ceinture de sécurité) vraiment merci à vous d’accepter de me déposer…
Au faite je m’appelle Belinda…
Moi :
(la lorgnant) Johanne…
Je vais surement mourir en cours de
route je vous dis, cette fille bavarde, je comprends qu’elle veut faire la
conversation mais moi je ne veux, je voulais juste aider et non rentré avec un
mal de tête terrible. Quelques minutes seulement que nous sommes en route et
pas une seconde elle n’a arrêté de parler et sa me soule déjà…
Moi :
(la lorgnant) ça vous arrive de la fermer un peu ?
Elle :
(s’arrêtant et me regardant) et vous, ça vous arrive de sourire ?
Moi :
non justement, alors si vous pouviez la fermer ou bien limiter votre dégrée de
bavardage ça me ferais plaisir…
Elle :
mais…
Moi :
ne me faite pas regretter de vous avoir aidé…
Elle :
tsuipss
Moi :
(freinant) faites encore ce son bizarre avec votre bouche et je vous dépose au
milieu de la route (dis-je en la regardant)
Elle me regarde longuement ensuite détourne
le regard en me toisant. Dieu merci le reste du trajet ce fait en silence sauf
quand elle a reçu un appel mais appart ca l’habitacle de la voiture était
calme. Une fois arrivé à destination elle me dit merci du bout des lèvres et
claque la portière bien fort derrière elle, surement toujours énervé. Je suis en
train de vérifié les messages que j’ai reçu quand je conduisais quand j’entends
toquer à ma fenêtre ; si c’est encore quelqu’un qui veut que je le dépose
et bien il a toqué a la mauvaise fenêtre, le visage bien serré comme d’habitude
je baisse la fenêtre, je vois la fille de tout à l’heure ; Belinda au côté
d’un jeune homme…
Lui :
(me dévisageant) désolé de vous dérangé, mais je voulais vous remercier d’avoir
accepté de déposer ma petite sœur…
Moi :
(regardant la petite sœur en question) pas de quoi…
Lui :
(me tendant la main) au faite moi c’est Roland…
Moi :
(répondant à sa salutation) Johanne…
Lui :
(souriant) je savais que c’était toi, Johanne Belinga n’est-ce pas ??
C’est moi Roland… Roland Tchoumba…
Moi :
(le regardant attentivement) Roland… C’est bien toi… ?? (Sortant de la voiture en lui faisant une
accolade) c’est comment gars ? (dis-je
en souriant)
: Donc il sait même sourire hein…
Roland :
ça va djo, mais je te croyais rester aux States…
Moi :
j’y suis effectivement rester un moment mais il fallait que je rentre chez moi…
Roland :
et comme Dieu sais faire ces choses il a fallu que tu tombes sur ma petite
sœur…
Je guette un peu la petite sœur en question et je vois qu’elle a croisé ces bras sur sa poitrine avec le visage bien serré, je repose mon attention sur Roland qui réussit à m’inviter chez eux pour un diner demain soir, nous échangeons nos contacts et je m’en vais. Roland fait partie des quelques personne que je considère comme un ami, nous avons fréquenté à l’université de Boston mais après l’obtention de nos diplôme il est rentré au pays et nous avons perdu le contact. J’ai certes appris a aimé la solitude et le calme mais avoir des amis avec qui partager ma vie pendant mes derniers heures me fait tout de même plaisir. J’ai une petite pensé pour Belinda ; la pipelette qui avait le visage tellement serré quand son frère et moi discutions, ce qui me fait sourire…