CHAPITRE 4

Mohamed Diallo

Dakar, Sénégal

Je suis rentrée de mon voyage de Paris hier et je suis a la maison cette matinée car le vol m’a un peu secoué et surtout que j’ai travaillé toute la nuit. Avoir de l’argent et des entreprises c’est bien beau mais c’est carrément autre chose de les maintenir à flot. Je fais donc une bonne grâce matinée avant de me lever vers 12h. Je prends ma douche et j’en file un bas de jogging avec un débardeur blanc pour descendre prendre mon déjeuner.

  En bas je vois aussi Ramah qui venait de se réveillé vu sa mine affreuse et sa robe de nuit.

Moi : bonjour

Elle : bonjour

Je m’assoie à la salle à manger le journal en main et je me sers une tasse de café bien fumante avec une part de tartine. Elle vient s’assoir en face de moi, manipulant son téléphone et mangeant un bol de céréales.

Personne ne parlait et on n’était bien habitué à cette situation. Souvent j’ai vraiment envie de la libérer afin qu’elle aille faire sa vie mais ma mère m’a formellement interdit et quand une chose se mêle déjà aux liens de sang, ça devient bien compliquer.

Elle : mon virement de ce mois n’est toujours pas passée

Moi : je le verrai avec mon gestionnaire

Elle : j’en voudrait plus ce mois car je dois préparer le mariage d’une amie

Moi : bien

Elle se lève et partis vers sa chambre sans rien ajouter de plus. C’était ainsi notre plus longue discussion depuis bientôt 6mois maintenant.

Je finis à mon tour de déjeuner et je passe au bureau voir comment ça se passe avant de partir pour le cabinet. J’arrive et comme d’habitude, les employées sont entrain de faire semblant de travaillé. Ceux-ci vraiment, toujours a joué aux très occupés.

Je passe directement dans le bureau d’Usman et il était accompagné du Drh en pleine discussion sur je ne sais quoi.

Moi : bien le bonjour

Eux : bonjour patron

Moi : je vous ai déjà rappelé a mainte reprise que je m’appelle Diallo ou Mohamed

Usman : ton séjour a été ?

Moi : bien alhamdoulillah. Dites moi vous faites quoi ?

DRh : nous sommes entrain de faire une sélection des candidats. Il y’a des tonnes de demandes et qui arrivent au jour le jour

Moi : donner la priorité aux premiers postulants, cela doit être les plus en besoin

Drh : nous avons répondu a certains dont les Cv étaient très convainquant

Moi : le cv c’est le dossier le plus faux qui peut exister, néanmoins je veux de bons diplômes des grandes écoles

Usman : nous avons prévu une séance d’interview pour le 15

Moi : oui le plus tôt sera le mieux et surtout pour le poste de contrôleur de gestion, ceux du département financier doivent êtreépaulé je crains que la masse de travail les empêche de me donner des résultats satisfaisant.

Drh : d’accord monsieur

Je sors de là en me dirigeant vers le département financier voir comment se déroule les opérations de fret et d’acconage a l’internationale et je retrouve le Daf en plein supervision de ses employées.

Moi : bonjour ibrahim cava ce matin ?

Lui : oui très bien

Moi : ok je voulais te rappeler de  faire le versement dans le compte de ma femme et cette fois ci, tu monteras la somme à 1000 000 FCFA

Lui : ok

Je sors et m’en vais dans le cabinet situer au à l’prochain niveau pour voir l’état des lieux.

 

Zahra Ahmed

Je sors de a chambre en courant en entendant le klaxon de la voiture de papa pour l’accueillir au pas de sa sortie.

Moi : adjabbama papa am(bienvenu mon papa)

Lui : bonsoir ma puce a nyalli djam ? (Tu as passée une bonne journée)

Moi : excellente plus-tôt

Moi : alors raconte

Il passe son bras sur mon épaule et moi je racontais ma journée jusqu’au salon ù il s’installe et sur le divan. Nous causons encore une bonne trentaine de minutes avant que le majordome vient nous informer que le diner était déjà prêt.

   Nous passons à table et maman aussi était là avec une mine bien séré à mon gout. J’espère juste que cela n’a rien à voir avec  mon projet.

Le diné se passait bien dans le calme pour maman, la discussion était juste animé par papa et moi.

Papa : chérie tu m’a l’air bien ailleurs

Elle : humm demande à ta fille

Papa : zahra il y’a quoi ?

Moi : juste des bonnes nouvelles. Dis-je toute souriante

Papa : vas y dis moi

Moi : enfaite papa, j’ai déposé une demande de recrutement dansune entreprise a Dakar au Sénégal et on m’a rappelé ce jour pour un entretient pour le 15.

Papa : oh ma puce félicitation

Moi : merci papa

Papa : sauf que tu as déjà un travail si je ne me trompe

Moi : tout a fait

Papa : tu veux démissionner ?

Moi : si on me retient a Dakar oui

Papa : et cet idée t’es venue juste comme ça ?

Maman : justement, elle veut y aller à cause d’un homme dont elle est fanatique. Elle veut abandonner sa famille, son boulot juste par sentiment

Papa : c’est vrai ?

Maman : Donc je mens ?

Papa : je n’ai pas dis cela

Moi : en effet, le CEO de l’entreprise en  question est une personne que j’affectionne beaucoup et qui m’a été très utile ces derniers temps dans la mauvaise passe que j’étais

Papa : et tu le connais ?

Moi : pas personnellement en tout cas. Je vais te faire écouter ses motivation papa, je suis sure que toi aussi tu auras envie de  le rencontrer.

Papa : j’attends voir, mais tout porte à croire que ma petite abeille est amoureuse

Moi : papa non toi aussi, juste de l’admiration

Maman : admiration mon œil,et c’est pour cette raison que tu vas tout laisseret partir ? Tu veux encore t’emballer dans une histoire et briser ton pauvre cœur ? De toutes les façons, tu as toujours été ainsi, à mettre la charrue avant les bœufs et venir nous faire une crise de déprime ici.

Papa : ca suffit comme ca, tu exagère

   J’étais tout à coup devenu muette et les larmes montaient dans mon cerveau jusqu'à couler sur mes yeux. Ce que ma mère venait de ma dire me faisait tellement et vraiment mal. Si j’ai été abandonnée par Khalifa ce n’était pas de ma faute et là maintenant, elle m’accuse. Je ne savais pas quoi faire à l’ instant mais je sais que je dois quitter de cette table, avant de commettre l’irréparable.

Moi : excusez-moi svp

  Je me lève et sors de table pour aller me coucher dans mon lit et pleurer de tout mon saoul, maman venait d’ouvrir une porte que j’avais enfermé dans ma tête dans un coin bien sombre. Elle venait de gratter une blessure qui c’était cicatrisé et je vais mal a cet instant.

  Mon père à essayer de parler avec moi mais je ne pouvais vraiment pas a cet instant et il est parti. Maman quant a elle est passé me parler mais j’ai fais semblant de dormir car elle était bien la dernière personne avec laquelle je voudrais discuter.

 J’ai encore pleuré un bon moment jusqu’au moment où je prends mon téléphone et une notification You tube me fait parvenir une nouvelle vidéo de Diallo.la vidéo parlait de l’estime de soi et cela m’a redonné du punch et le courage de suivre mes ambitions.

 Je fais deux rakats de consultation afin de demander a Allah de choisir le meilleur pour mon voyage et je me couche bien plus heureuse qu’il y’a quelques heures.

Le matin de bonne heure, je me réveille et après ma prière, j’enfile ma tenue de sport Adidas et je mets mes casques pour aller courir dans le quartier. Je cours un bon moment avant de revenir dans la salle de sport. J’ai fais les étirements un bon moment avant d’aller prendre ma douche et m’habillé en décontracté avec un jeans noir et le polo de mon entreprise car nous sommes Vendredi et c’était la règle. J’enfile des tennis noir Nike et une casquette de la même marque. Je descends et je trouve mes parents attablé comme d’habitude.

Moi : bonjour

Papa : bonjour ma puce

Maman : bonjour

Je me tiens à l’ ecart quelques minutes

Moi : bonne journée, je file

Maman : tu ne manges pas ?

Moi : pas trop faim

Papa : viens ma chérie, il y’a de bons œufs au plats stp

Moi : d’accord

Je ne pouvais rien refusé a mon père et donc, je m’assoie a ma place toute timide en mangeant tranquillement la tête baissée.

Elle : La nuit t’a portée conseil ?

Moi : oui

Papa : laisse-la mangé

Maman : et tu en décide quoi ?

Moi : je vais y aller

Papa : d’accord ma chérie, je ne peux que t’encourager

Maman : moi non

Moi: maman j’ai toujours été une bonne fille, je suis restée la fille idéale. Tu as toujours tout choisie à ma place, mes orientations scolaire, ma vie et mes choix. Aujourd’hui j’ai 25 ans et je pense être assez grande pour être responsable de mes choix et suivre mes rêves. Si j’ai choisie de postuler ce choix, c’est que c’est que je veux et j’en ai confiance des enjeux. Je t’aime beaucoup maman, j’ai tout fais pour te satisfaire mais là maintenant je suis vraiment désolé je vais penser a moi et pour une fois et suivre mes rêves. Et si jamais je suis retenu, j’irai travaillée.

Je j’ai dit d’une manière douce et qui laissait entendre ma décision car je ne reculerais devant rien pour cette fois ci.

Maman : bien ma fille. Si tu t’entête a y aller alors fi. Je te préviens juste. Tu as intérêt à réussir ce que tu vas aller faire et si jamais tu reviens dans cette maison avec le cœur brisé, je ne paye pas chère de ta peau.

Moi : ne t’inquiète pas pour moi

Maman : écoute ma fille, je peux paraitre dure avec toi mais c’est juste parce que je t’aime beaucoup et que je ne voudrais pas que tu sois brisé une fois de plus. Je ne voudrais pas que demain, tu deviens ce genre de personne qui tourne le dos a l’amour et devient des aigris qui en veillent au monde entier. Je veux te voir heureuse et bien épanouie. Excuse moi si ma manière de te démontré mon amour est dure mais tu ne connais avec mes principes.

Moi : j voudrais juste que tu as confiance en moi pour une fois

Elle : je n’en doute point et jete fais confiance mon bébé

Je me lève et je viens lui faire un câlin à sa place et un gros bisou

Papa : voila qui est mieux. Je n’aime pas vous voir vous discuter

Moi : ca arrive entre cops

Maman : qui est ta cops ?

Moi : toi ma boule de bonheur

Maman : mais comment vas-tu faire dans une ville étranger ? Tu ne connais personne et qui va te faire a manger

Moi : maman, j’ai vécu 6ans loin de vous je te rappel et j’ai même fais 1an en Angleterre et donc le Sénégal c’est encore mieux.

Elle : d’accord alors. Allez bonne journée

Je sors toute contente que mes parents soient d’accord avec moi et je vais au boulot. J’arrive et comme toujours, des hypocrites ne cessent de me regarder et souffler des bonjours encore plus hypocrites.

Je vais dans mon bureau me concentrer sur mon travail toute la journée en gérant les formalités de visa pour mon prochain voyage.

 

……… A SUIVRE...