Chapitre 4

Ecrit par Verdo

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*L'HÉRITAGE* (Série littéraire)



****Chapitre 4****



****Georgette*****



Il est impératif pour moi que je sorte de cette galère. Il faut que je trouve vite une solution. J’ai réfléchi toute la nuit sans trouver une échappatoire.  Séraphine l’ayant remarqué me posa la question ce matin. Elle veut savoir ce qui ne va pas depuis deux jours.



- Qu’as-tu mon amour ? Depuis ces deux jours, tu es un peu pensive. Qu’est-ce qui se passe ? 


- Hum. Tu n’es donc pas au courant de ce qui se passe ? 


- Non. Que se passe-t-il ? Si tu ne me dis rien, comment le saurai-je ? 


- Okay, voilà je suis dans un très grand pétrin. Ils ont dit aux infos que mon père n’est pas malade comme les médecins le pensaient. Ils lui ont fait une erreur de diagnostic concernant sa tumeur.


- Quoi ? T’es sérieuse là ? Tu veux dire qu’il ne va pas mourir dans deux semaines ?


- Non. Il a retrouvé sa santé. Je me demande comment je vais faire  pour rembourser Tony. Il m’a téléphoné hier.


- Mais le deal était dans un mois non ?  Selon ce que tu m’avais dit ou bien ?


- Oui mais il veut s’assurer que je lui rembourserai malgré ce qui s’est passé et avec les intérêts en plus. Je ne sais plus quoi faire. Cet homme est dangereux et il est capable de tout si nous ne respectons pas l’accord.


- Je suis désolée ma chérie. C’est moi qui t’ai mise dans cette situation. Si seulement mon petit frère n’était pas malade, tu n’aurais pas à emprunter de l’argent à ce type.


- Non. Ne t’inquiète pas. Je ne veux pas que tu te sentes coupable de ce qui arrive. J’ai fait ce qui est juste. Pourquoi sommes-nous ensemble si l’on ne peut pas s'entraider les uns les autres. Tu le feras pour moi si la situation était renversée ou je me trompe?


- Evidemment que je le ferai pour toi. Ecoute, j’ai une idée qui pourrait nous faire sortir d’affaire mais je ne crois pas que tu vas aimer.


- Une idée ? Je suis à l’écoute. 


- Et si tu finissais avec ton père une fois de bon ? Comme ça tu auras la main mise sur toute sa fortune et rembourser Tony.


- Tu veux dire genre le tuer ? 


- Oui.


- Comment ça le tuer ? C’est mon père après tout et aussi je ne suis pas capable de tuer une mouche !


- Je sais que c’est ton père. Tu voulais sa mort et maintenant que je te conseille de le tuer, ça te pose un problème. Ecoute, c’est pareil dans les deux cas. Soit tu le fais par toi-même ou soit tu engages des gens pour le faire si tu veux que Tony nous lâche les baskets.


- Okay. Je vais y penser. Ce n’est pas un truc facile à faire.


- D'accord mais tu sais, dans cette vie, il faut se salir les mains des fois avant d’obtenir ce que l’on désire. J’espère que tu prendras la bonne décision. 




*****Moi****


Ce n’est pas si mal l’idée de Séraphine mais serai-je capable de tuer mon propre père ? C’est vrai que nous avons des relations très tendues mais est-ce la solution à mon problème ? Ne suis-je pas en train de penser de travers ? Mais si je ne le fais pas Tony s’en prendra à moi. Cet homme est capable de tout pour son argent. Oh putain ! Pourquoi je me suis mise dans ce pétrin ? Je vois Séraphine et je finis par me demander si ça valait la peine de faire un truc pareil pour elle. Sera-t-elle reconnaissante un jour ? M’aimera-t-elle jusqu’à la fin de mon existence sur terre ?



****Séraphine****


Elle me tape sur les nerfs celle-là. Croit-elle que je vais la laisser ruiner mes plans ? Non il n’est pas question que cela arrive. Je dois tout lui prendre. Et s’il faut que je tue ce vieillard de mes propres mains, je le ferai.



***Andréas****


C’est une très longue histoire et je ne sais pas par où commencer. Je m’appelle Andréas et je suis une sage femme à la retraite.


 Il sonnait vingt-trois heures ce soir-là à l’hôpital de la ville. La femme du milliardaire Bunch Muriel  venait d’accoucher une jolie petite fille et dans la même salle une jeune femme avait accouché des jumeaux. Bunch était en voyage d’affaires et il n’avait pas pu revenir à temps pour être aux côtés de sa bien-aimée chérie. Mais une chose avait attiré l’attention de cette dernière ; l’autre jeune femme qui se lamentait sur son sort. Elle n’avait personne pour s’occuper de ses jumeaux et pire, elle n’avait aucun travail qui lui permettra de se nourrir elle-même. Son fiancé l’avait enceinté et s’était ensuite enfui. Madame Muriel la regarda plus de quarante minutes et me confia qu’elle avait pitié d’elle et que si elle acceptait, elle pouvait lui alléger la tâche en échangeant les jumeaux contre son fils et une énorme somme d’argent qui lui permettra de s’en occuper pendant plusieurs années. Je trouvai l’idée vraiment absurde mais elle me convint qu’elle avait toujours rêvé des jumeaux et que c’était une occasion que le seigneur lui donnait d’en avoir. Elle me promit une somme de vingt millions contre mon silence. J’avais réfléchi plusieurs minutes puis acceptai finalement son offre. Je me rapprochai de la jeune femme (Amina) et lui parlai du deal. Elle hésita quelques temps mais l’énorme somme que lui avait proposée madame Muriel lui avait fait changer d’avis. Elle échangea donc ses jumeaux contre le bébé de cette dernière. 


Depuis ce jour, je n’ai plus aperçu Amina nulle part. elle avait promis de disparaître une fois sortie de l’hôpital et c’est exactement ce qu’elle avait fait. Quant à madame Muriel, j’ai appris qu’elle avait été malade depuis plusieurs années et avait tiré ensuite sa révérence.


 Ce secret m’a hanté toutes ces années et je ne sais pas quoi faire mais je me suis décidée maintenant à révéler  la vérité avant de quitter ce monde. Je dois retrouver Amina et sa fille ainsi que Bunch et ses jumeaux. Que ce qui est à César retourne à César et ce qui est à Dieu à Dieu.



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****Jean****


Avec les douze millions de Séraphine, j'ai loué un grand appartement bien meublé et loin de la ville où j’y ai déménagé avec toute ma famille. Ma femme a ouvert une grande boutique devant notre maison où elle vend un peu de tout. Quant à moi, j’ai payé ma première voiture avec laquelle je fais mon one man show dans la ville. Mes enfants sont tous inscrits au lycée français. Le reste du fric que je soutirerai à Séraphine servira à leur payer chaque année leur scolarité. Ma situation a changé en un clin d’œil mais je n’ignore pas le prix à payer pour tout ça. Je me suis déjà préparé au cas où cela s’envenimerait.




****Tony****


Je reçois un coup de fil de Joachim.


- Salut associé. Ça roule ? Et les affaires ?


- Tranquille Asso. Quoi de neuf ?


- Ah j’ai ouie dire que le vieux ne crèvera pas dans deux semaines. Comment cette meuf compte nous payer ?


- Je me le suis demandé aussi. Je lui ai téléphoné et elle m’a assuré qu’elle fera comme convenus. Donc nous allons espérer la fin du mois pour récupérer notre blé. Au cas contraire, elle me trouvera sur son chemin.


- Cool. Je compte sur toi pour régler cette histoire en toute discrétion. J’ai confiance en toi raison pour laquelle je t’ai passé cette énorme quantité d’argent.


- Je le sais Asso. Ne t’inquiète pas. Je vais gérer cette histoire. Tu n’as pas à t’en faire. Tu auras ton fric à la fin du mois.


- N’oublie pas surtout les intérêts de cinq pour cent.


- Bien sûr que si.


- Ok. Là on est cool. A plus frangin.


- A plus Asso.



****moi****


Je dois m’assurer que Joachim ait son fric la fin du mois. Putain de merde !



****Damien****


Je sortis du supermarché avec les sachets contenant les achats que je venais d'effectuer. Je longeai ensuite la voie espérant trouver un taxi qui me ramènera chez moi. Georges m’y attendait. Il m’avait déjà téléphoné à deux reprises. Une voiture klaxonna deux fois derrière moi et s’arrêta.


- Bonjour Damien. Ça fait un bail. Allez monte ; j’ai à te parler. Me lança une voix féminine venant du volant. 


Je me retournai pour mieux regarder celle qui était à l’intérieur.


- Séraphine ! Ça fait un sacré bail. 


- Allez, viens. Je n’ai pas assez de temps.


- Okay. 



Je pris place à ses côtés et elle démarra. 




*À mercredi pour la suite*



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*Koffi Olivier HONSOU*


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