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*Les chroniques de Verdo Lompiol*

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*L'HÉRITAGE* (Série littéraire)

***Chapitre 5 ****

****Andréas****

Je me suis renseignée et j’ai trouvé une piste. Parait-il qu' Amina que je recherche  ardemment vit dans un quartier de la ville très éloigné du mien.  C’est déjà une bonne nouvelle pour moi. Au moins nous habitons la même ville. Cela me permettra de ne plus aller chercher loin. J’espère que cette histoire sera bientôt terminée et je soulagerai ma conscience. J’assumerai les conséquences.

Ce matin, j'ai pris un taxi pour le quartier de cette femme. Selon l'adresse que m'a été donnée, ça devrait être probablement ici.

Je sonne... Une vielle femme vient me répondre.

- Bonjour madame. Dis-je.

- Oui bonjour. Que puis-je faire pour vous? 

- Excusez-moi de vous déranger à cette heure du matin. Mais je suis à la recherche d'une femme. Voici sa photo. On m'a dit qu'elle habite ici. Pourrais-je la voir? Elle s'appelle Amina

Je lui remets la photo. Elle la regarda quelques minutes puis me la remet. Elle paraît méfiante. 

- Dites-moi d'abord qui vous êtes avant de rechercher cette femme.

- (Un peu troublée) Eh bien, je suis une ancienne connaissance. Cela fait longtemps que je l'ai vue. J'avais voyagé en dehors du pays depuis des années et maintenant que je suis de retour, je veux lui faire un coucou. 

- Et comment vous appelez-vous madame?

- Andréas. Dis-je. 

- Parfait madame Andréas. Malheureusement ton amie a quitté ce monde il y a des années. Elle avait habité ici avec sa petite fille de dix ans.

- (Abasourdie ; les larmes aux yeux.) Vous voulez dire qu'elle est morte? 

- Oui. C'est bien ça. Je suis désolée.

- Et sa petite fille ? Saviez-vous où elle habite ? Et son nom, pourriez-vous me donner son nom?

- Non. Je n'ai aucune idée de là où elle peut être ni à quoi elle ressemble maintenant. La dernière fois que je l'ai vue, il y a vingt ans. Sa mère l'appelait toujours  Bella donc on l'appelait aussi comme ça. 

- D'accord madame. Mais sans vous offenser, aviez-vous une photo d'elle à me montrer? 

- Non non. Je suis désolée. Je n'ai pas de photos. À present, je vais devoir vous laisser. J'espère que vous la retrouverez. 

- Merci de m'avoir accordée un peu de votre temps madame. Je l'espère aussi.

****Moi****

Pourquoi j'ai l'impression que cette femme était un peu  réservée à me repondre ? Ai-je raison? Elle n'a pas du tout eu l'air content que je lui pose ces petites questions. Quelque chose me dit qu'elle ne m'a pas tout dit. Mais ce n'est pas grave. Quoi qu'il arrive, je dois retrouver la fille d'Amina avant qu'il ne soit trop tard. Elle serait dans la trentaine actuellement si je ne me réfère à ce que cette vieille vient de dire. Je suis revenue au point de départ. Hum.  Nos actes nous rattrapent toujours et comme l'a dit Victor Betis <<Tu ne pourras jamais rattraper la pierre après l'avoir lancée; les mots après les avoir dit; l'occasion après l'avoir perdue et le temps après qu'il soit passé>>. Mon cœur ne sera tranquille lorsque j'aurai réussi à rétablir la vérité.

****La Vieille dame Nana****

Pourquoi cette femme recherche notre défunte belle sœur et sa fille ? Est-elle un membre de sa famille? Si c'est le cas, il faut que je prévienne ma grande famille car cette dernière peut venir un jour réclamer l'héritage qu'a laissé la mère de Bella. Et si elle découvrait que c'était nous qui l'avions tué et renvoyé sa fille pour s'accaparer de ses biens, elle peut nous faire mettre en prison. Il faut que je téléphone à Luc, le chef de famille. 

- Allô Luc. Bonjour

- Bonjour ma sœur. Comment vas-tu ?

- Bien mon frère. Je crois que nous avons un problème. Il faut que nous ayions une réunion de famille pour en parler. Le plus tôt sera le mieux. 

- D'accord je comprends. Je vais informer toute la famille sur ce week-end. 

- Parfait. 

****Séraphine****

- Alors Damien, dis-moi, est-ce que tu as envie de gagner des millions de francs ? Dis-je en brisant le silence. J'arrêtai de conduire.

- Des millions? Bien sûr que oui. Tu as un travail à me proposer?

- Oui Damien. Mais je veux que cela reste entre toi et moi. Pas un mot à Georges et à sa sœur. 

- Comment ça ? Georges est mon meilleur ami. On se partage tout. 

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- Si tu veux gagner deux millions de françs, tu dois alors ne rien leur dire. 

- Deux millions? C'est une sacrée somme. Cela me permettra de quitter cet appart au ghetto que je partage avec Georges.

- Eh bien tu vois ? Alors tu marches ?

- Oui. Quel est le travail que je dois faire ? 

Je lui tendis un bout de papier sur lequel était écrit ce qu'il devait faire. 

- Séraphine ! Ne me dit pas que tu veux que je...

- Pas de balivernes Damien ! Tu marches ou pas ? 

- Euh non. Je ne crois pas que je réussirai à faire un truc pareil. Je ne peux pas. 

- Et si j'augmentais la mise de trois millions ? Au total ça fait cinq millions de françs. 

-(Moments de réflexions.) Je vais y penser Séraphine. C'est un sacré dilemme.

- Je te laisse mon numéro de téléphone. Le voici. Appelle-moi lorsque tu seras prêt.

- D'accord. 

****Georges****

J'attendis Damien en vain alors je me rendis au shop d'à côté pour chercher de quoi se rafraîchir. Une très belle jeune femme aux rondeurs époustouflantes me dépassa. Nous nous sommes congnés l'épaule et son portefeuille tomba par terre. Je me m'accroupis, voulant le prendre et le lui remettre mais elle fit aussi pareil. Nos regards se croisèrent. Je reçus une sorte de coup de poing dans le thorax du simple fait que mes yeux se sont posés sur les siens. Elle me fit un petit sourire et nous nous sommes relevés ensemble. Je lui tendis le porte-monnaie après s'être excusé de l'avoir cogné.

- C'est plutôt à moi de m'excuser pour ma maladresse. J'étais dans mes pensées et je ne vous ai pas vu. 

- Ah ce n'est pas grave. 

Une très belle femme comme vous n'a pas à s'excuser. Je m'appelle Georges. 

- Merci. Moi c'est Halidja. Enchanté de faire votre connaissance.

- Enchanté mademoiselle Halidja. Excusez-moi de vous déranger mais ça vous dit de prendre un café un de ces jours ensemble histoire de se faire de plus en plus connaissance ?

- Eh bien. Il n'y a pas de soucis. Voici mon numéro. Mais ne m'appelle pas s'il te plaît. Mon père est un peu sévère en matière d'hommes. Envoyez-moi un texto et moi je vous appelerai. 

- D'accord. Ça marche.

****Georgette****

Je réussis à m'incruster dans sa chambre sans que personne ne m'apercoive. Il était couché dans son lit romflant comme une mule la bouche grandement entrouverte. Que ce vieillard ne va jamais changer. Je fermai la porte derrière moi et avançai  comme un petit voleur puis je pris place doucement à son chevet. Je le vis inspirer et expirer difficilement ; Ce qui me découragea un peu sur le but de ma visite. Une peur totale m'envahit. Je n'avais plus du tout le courage de finir avec sa vie. Je le regardai et je me dis que même s'il doit mourir pour que je m'accapare de son héritage, ce ne sera pas par mes mains. Je ne peux pas le tuer. Je me levai, pris un de ses oreillettes mais je le reposai tout de suite. Les larmes coulèrent abondement dans mes yeux. Je suis certes mauvaise ; je le sais  mais je ne suis pas une tueuse. Je ressortis de la chambre et m'enfuis comme venue. 

*À mercredi pour la suite*

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