Chapitre 4

Ecrit par BrueGaby

Arrivés, ils ont appelé John qui est venu devant la portée d'entrée pour me prendre. 

 J(m'attrapant par le bras) : Tu es si amochée que ça ? 

Moi(me dégageant) : Vas te faire foutre John.

  Je suis rentrée dans la maison direction son bureau où il laisse la poudre. Je cherchais pendant que lui était debout me regardant.  

Moi(m'ecroulant) : J'en ai besoin John, je t'en prie.  

J(s'avancant) : Tu me raconte et tu en auras.  

Moi(en larmes hurlant) : Fais chier John. Que je te raconte quoi ? Ne sais-tu pas ce que je suis allé faire avec lui? Il m'a baisé comme une vulgaire pute attachée à un lit. C'est ce que tu veux entendre ? Tiens ton argent (lui lançant les liasses) et félicitations pour ton entreprise.  

J(souriant) : Mais tu l'as gagné à la sueur de tes fesses donc il est toi mais je le prendrai bien si tu ne veux pas(me lançant un sachet de poudre) .  

Moi(me levant) : Tu me dégoute ! Comment toi, mon propre mari, Peux-tu me vendre à un homme et être tranquille ? Ne suis-je donc rien pour toi?  

J(Las) :Oh arrête ton discours. Tu ne fais que ton rôle de femme : aider et soutenir ton mari.

  Il souriait et moi, je voulais mourir. Je me suis précipité sur la table er pendant que je retrouvais un peu de ma forme en reniflant cette poudre, lui rangeait les liasses dans son coffre.

  J(dos tourné) : Par contre, il m'a envoyé un message disant "tu fais du bon boulot petit.  Elle est enceinte donc je peux librement me libérer en elle, merci et bonne nuit".  

 J'ai senti la peur m'envahir et j'ai arrêté ce que je faisais. 

  J(Me regardant): Tu es donc enceinte Lina? 

Moi(effrayée)... 

 J:je te conseille de me répondre chérie.

 Moi(ne sachant pas quoi dire) :N... Non... Je... Je l'ai juste dire espérant qu'il me laisserait partir. 

J(s'énervant) : Tu oses me mentir en plus ? 

Moi:... 

 J(tapant sur la table) : Putain je te parle Katalina, je vais te casser la gueule si tu ne me réponds pas.  

Moi(reculant) :...

 J(s'avancant) : Tu ne dis rien? J'espère que tu pourras empêcher la prison à Eva (allant vers la porte)  

Moi(en larmes) : Je t'en prie, non! Oui, oui je suis enceinte.  

 Eva avait conduit en état d'ivresse un soir et renverser une personne prenant la fuite apeurée. Elle était rentrée terrifiée et en pleurs et il était là ce jour. Elle sent tellement coupable d'avoir rendu verre femme infirme mais si elle se dénonce, elle fera la prison et ne supporterait pas ça. Oui, je protège ma soeur car je ne veux de sa mort.c'est la seule qui me reste. 

 J(venant vers moi) : tu comptais me le dire ? 

Moi:... 

 J(en colère) : Je te prendrai rdv avec le gynéco et tu m'enlèveras ok?

 Moi(en larmes) : Non! Non John! Si tu n'en veux pas, j'en veux moi et je compte bien le garder.  P

AFF!

 Le bruit de la gifle qu'il venait de me donner qui m'a fait tomber en cassant au passage le verre posé sur le bureau.

  J(me relevant en tenant fort mon bras) :J'ai dit tu vas m'enlever ça.  

Moi: Non! C'est toi qui ne veux utiliser de préservatif, c'est toi qui jouis en moi et tu crois ne pas me mettre enceinte?  

 Je me suis retrouvée sur les tessons de verres. Il a commencé à me battre et moi, je tentais juste de cacher mon ventre mais c'était peine perdue.  

Moi(visage en sang) : John je t'en prie ! Tu me fais mal.  

J(Ne s'arrêtant pas) : Tu ne veux pas l'enlever, je vais te donner une bonne raison pour cela et ensuite je m'occuperai de toi et Eva sois sûr.  

Moî(essayant de me détacher) : Lâche moi, tu m'etouffe (il m'entranglait). 

 J'ai saisi sa bouteille de vin que j'ai cassé sur sa tête et il s'est écroulé. Mon Dieu il est mort? Qu'ai-je fait? Faut que je sorte vite.

 Essayant d'ouvrir la porte... Merde!!! Fermée à clé et elle est sûrement dans sa poche.  Je me rapproche pour fouiller et là, il se relève.  

 J(le regard rouge de colère) :Katalina, tu ne pourras pas me tuer sache le.  

 Il m'a saisi et là, m'a battu plus qu'il ne l'avait fait.  Ma robe était déchirée et j'étais à moitié nue.  

Moi(le corps meurtri) : Je vais enlever John.  Je t'en prie arrête, je vais me faire avorter je te jure.  

J(m'enlaçant) : Voilà (souriant)  c'est bien mieux mok amour. Là, on s'entendra. Tu le feras quand je sortirai, on ira ensemble ok? 

Moi: Ok 


J(souriant) : Très bonne femme. J'ai envie de toi là maintenant tu sais (m'embrassant) 

 Oh non, pas ça ! Pas après un viol et une panoplie de coups reçus. Mais que faire encore ? Je n'avais même plus de force.  Il a déchiré encore plus ma robe pour laisser s'échapper mes seins qu'il adule depuis très longtemps.

  J(Un téton dans sa bouche) :J'aime tellement tes seins chérie.  

 Il m'a porté sur le canapé et retiré les bouts de tissus qui me restais t sur le corps.  Il est revenu sur les seins et d'une main, il fouillait mon intimité.  Il n'y avait aucune douceur. Et même s'il y'en avait, ça fait longtemps que j'ai arrêté d'avoir envie de lui. Je me donne à la lui par simple peur.  J'avais mal au corps et lui, était déjà en moi.

  J(Faisant ses vas-et-viens) : Tu aime n'est-ce pas? 

Moi(ne pouvant retenir mes larmes) :Oui! 

J(accélérant ses mouvements) : Oui qui?

 Moi: Oui chéri.  

 Il prenait plaisir et moi, je m'efforcais de tenir le coup et simulé  car s'il constatait un seul instant que je l'aidais pas dans sa besogne, les coups devaient pleuvoir encore. Croyez moi, je ne ressens plus aucun plaisir avec cet homme.

  J(de plus en plus rapide) : Je viens bébé... Putain, je v... Grrrr 

 Il venait de jouir en moi.  Il s'est redressé me demandant de lui nettoyer le sexe avec ma bouche, c'est toute endolorie que je me suis exécutée à lui faire une fellation.

  J(se rhabillant) : Tiens, couvre toi(me jetant sa veste).  Vas te reposer, tu as besoin (m'embrassabt sur le front). Gretta (la dame de ménage), vas nettoyer ici.  J'ai saisi la veste et il m'a emmené dans la chambre.  

 J(s'allongeant de son côté) : Il m'a donné rdv à quelle heure ? 

Moi (pleurant silencieusement) : en fin de journée.  

J: ok, on ira avant voir Smith (son ami docteur).

  Je n'ai pas répondu.  Il était à peine 6h et j'avais le corps enflé et plein d'hematomes.  Il ne faut pas que Eva le voit ainsi.j'espère que ça aura diminué d'ici là. Pour les bleus, je pourrai mettre du fond de teint pour camoufler.

 Aujourd'hui, la douleur est devenu mon amie. Ma vie c'est ça : drogue, avortement, sexe quand monsieur veut, cuisine car il ne veut manger que ce que je cuisine et pour finir, bastille. Ma vie c'est la souffrance. J'ai l'impression que c'est la souffrance qui m3 définit en ce moment.

 Il me reste quelques jours pour que le compte école de Eva soit plein du montant minimum nécessaire et là, je pourrai encore essayer une autre tentative de fuite car je ne peux plus. La police, j'ai essayé mais c'était carrément un de ses amis, il a trop de contacts et j'avais payé cher ce jour.  

 Aujourd'hui, je vis car je souffre.  

Lutter