Chapitre 4

Ecrit par EdnaYamba


- Ça va, tu apprécies ? me demande Aaron soucieux de savoir si ce restaurant dans lequel il m’a invité est à mon gout.

- Oui, lui dis-je en lui offrant un sourire heureux.


J’aime les choses simples et je dois dire que l’endroit est agréable.  C’est mignon de voir comment il se préoccupe de me faire plaisir.

Un orchestre se met à jouer de douces musiques ; Aaron m’entraine sur la piste de danse où je me laisse diriger par lui, c’est agréable de danser aux bras de ce grand musclé et séduisant garçon ; 

Aaron est vraiment agréable, la soirée avec lui est un régal nous parlons de tout, des affaires compliquées qu’ils doivent résoudre à la police, et moi je lui parle des affaires qu’on reçoit souvent au boulot.

Nous faisons ensemble une analyse de la situation du pays et tombons d’accord le pays va mal mais heureusement il y a encore quelques bonnes consciences.

Tout comme la soirée chez Linda l’avait révélé on se découvre des points communs. 

Il pourrait être le parfait gendre pour maman, pensé-je alors qu’il me déposait devant la voiture que Peter SIMA avait exigé de me louer, je n’ai pas voulu qu’il vienne me chercher parce que la jeune femme indépendante que je suis, aime bien garder souvent le contrôle.

Celui qui me fera perdre ce contrôle-là, n’est pas encore prêt d’être né.

- J’ai apprécié la soirée avec toi ! me dit Aaron devant ma voiture 

- Moi aussi, lui souris-je 

- J’espère qu’il y en aura d’autres, murmure-t-il en approchant son visage près du mien.

- Peut-être, dis-je, il faudra que tu réussisses à me séduire.

Il marque un arrêt et me fixe.

- Je croyais qu’on avait fait un pas !

- Un pas sur mille, il t’en reste encore du chemin, dis-je souriante

- Tu es difficile Tia, réplique-t-il en se grattant la tête mais bon ça vaut le coup de patienter pour atteindre ses mille pas en question.

- Bonne résolution !

Il me fait une bise à la joue que je lui présente, m’ouvre la portière de la voiture. Je lui fais un signe de la main en guise d’au revoir avant de faire la manœuvre et de partir.

Un pas sur mille c’est tout ce qu’on a pu faire aujourd’hui. il est agréable, séduisant et on a des points communs mais je n’ai pas encore le sentiment qu’il faille me lancer mais je lui donne une occasion de me séduire c’est déjà ça non !? je n’ai pas ressenti ces papillons dans le ventre ni ce désir d’etre embrassée avant de rentrer chez moi pour penser à lui tout le reste de la soirée. Je suis peut-être désespérante au fond !

Quand j’arrive à la maison. Je reçois un message de Peter SIMA

« Pour demain mettez quelque chose de décontracter ne vous encombrez pas de talons »

Eh ben ou compte-t-il m’emmener ?

Je le revois encore dans mon bureau les mains en poche esquissant son sourire de satisfaction quand je lui ai dit d’accord pour la sortie.

A mon réveil le lendemain, je n’ai qu’une idée en tête aller déposer le dossier de Mireille KAKOU. Il n’y a pas de raison qu’elle soit expulsée elle ne représente aucune menace pour la nation Gabonaise.

De retour au bureau nous avons une réunion avec les nouveaux stagiaires du cabinet durant laquelle mon cher papa rappelle les valeurs que nous défendons et nous attribue à chacun des stagiaires à coacher.

- Mlle Jackson dans mon bureau ! me dit-il si tôt la réunion terminée.

Au travail c’est Mr Jackson et Mlle Jackson, aucune relation familiale, je travaille comme les autres sinon même plus parce qu’étant sa fille j’ai une certaine pression extérieure. Il me demande des suites de l’affaire de Mireille Kakou , je lui explique ma démarche, il m’écoute attentivement.

- D’accord je te fais confiance

- Merci ; lui souris-je 

- Alors chérie…

Là ça  veut dire qu’on passe du professionnel au familial.

- … comment tu vas ? ça fait longtemps que tu es passé voir ton vieux père !

- Y a pas longtemps j’étais déjeuner avec mon vieux père ! répliqué-je souriante en allant l’embrasser, je manque autant à mon papa

- Beaucoup ! dit-il en m’accueillant sur ses cuisses alors que je passe mes bras autour de son cou et ma tête sur son torse comme dans mon adolescence

- C’est le boulot dis-je en lui faisant une bise. Et puis ta fille a déjà 27 ans elle est grande !

- Elle restera toujours un bébé pour moi, à moins que le garçon avec qui tu as diné ne t’ait pris ton cœur ?

- Papa !!! m’écrié-je, c’est maman qui t’envoie aux nouvelles c’est ça ?

Je quitte de son emprise en lui jetant un regard faussement sévère

- Traite ! lui dis-je 

- Du tout chérie tu n’imagines papa comment ta mère peut-être redoutable c’est elle qui m’a dit d’essayer de savoir, me dit-il tout bas se sachant démasquer, 

- Tu ne sauras rien ! lui dis-je en ouvrant la porte. Bonne journée Mr Jackson

Maman, elle exagère cette femme vraiment. Comme elle savait que je ne lui dirais rien elle passe par son mari qui ne peut rien lui refuser au point 

Je retourne dans mon bureau. 

«  Je passerais vous chercher à 20heures. Ça vous convient ? »

Message de Peter SIMA.

L’heure me convient mais passer me chercher surement pas.

«  Ok pour 20 heures. Dites-moi où je vous y retrouve »

« Je passerais vous prendre. Vous restez toujours à Agondjé non !? »

Pourquoi je lui ai dit ça. 

Quelle imprudente j’ai fait, dire mon quartier à quelqu’un que je rencontrais à peine. Voilà ! Au même moment apparait Harry à l’embrassure de ma porte.

- Ce crayon que tu mâchouilles tu vas le détruire ! me dit-il en entrant alors que je repose le crayon effectivement que je rongeais signe que j’étais nerveuse.

Nerveuse ? Non. 

Peter Sima ne va pas me rendre nerveuse. 

Non !?

Mais on dirait bien que si, d’abord il percute ma voiture, ensuite il exige de me louer une voiture, il m’invite et il semblerait qu’on ne peut rien lui refuser la preuve j’ai cédé à tout, et je ne connais ni l’endroit où il veut m’emmener et surtout il ne veut pas me laisser m’y rendre seul, il m’impose ses choix et je déteste ça ! Je pourrais simplement annuler dire que je n’y vais plus tout simplement mais bon ce ne serait pas très raisonnable, j’ai déjà accepté.

Grhhh

- Eh oh ! me dit Harry me rappelant sa présence. Tu m’as l’air contrariée

- C’est rien, dis-je.

- Tu me caches quelque chose toi ?

- Quoi ?

- Je ne sais pas à toi de me le dire ! 

Il affiche un sourire que je lui connais bien, c’est celui de quelqu’un qui a une info et qui n’attend qu’une confirmation de ma part. Je le regarde ; il me regarde aussi. On se fait un duel de regards à qui flanchera le premier.

On le faisait à la fac pour faire céder l’autre à qui irait chercher les plats au resto. 

5 minutes plus tard nous éclatons de rire.

- On a passé l’âge ; dit Harry en arrêtant de rire, tu as des choses à me dire Tia , mais ça tombe bien il y a une soirée ce soir chez un cousin et je veux que tu m’accompagnes comme ça tu me raconteras. Et en plus tu pourras frimer avec ta nouvelle voiture.

- Impossible, je sors ce soir ! lui dis-je 

- Serait-ce avec le jeune homme dont toutes les filles du service parlent qui serait sorti de ton bureau hier ?

- Oh le Kongossa ? dis-je en riant, qu’est-ce qu’elles disent ces petites curieuses ?

- Moi c’est ce que tu en dis qui m’intéresse. Mais tu n’étais pas sorti avec le policier hier ?

- Tu es curieux Harry ;

- Tu ne vas pas refuser un petit ragot à ton ami, tu sais que je vis de ça !

D’abord papa maintenant Harry. Je ne leur dirais rien.

 19 Heures j’étais devant mon armoire à réfléchir sur ce que j’allais porter, hésitante entre une tenue soft et une tenue décontractée. Peter ne m’avait laissé aucun indice sur le lieu où il m’emmènerait, son appel ce matin il me disait :

«  Ne t’encombre pas d’une tenue compliquée, met quelque chose de décontractée »

J’opte finalement pour une chemise blanche  longue manche mousseline que j’enfile à l’intérieur d’un jean slim bleu avec une basket, ça fait décontractée je pense. Je peigne mes cheveux pour les attacher ensuite dans un chignon.

- Allo, me dit la voix suave et chaude de Peter Sima, vous êtes dans quel quartier ?

- Je peux te retrouver il suffit juste de m’indiquer, lui dis-je 

- Non Mlle Jackson, quand j’invite une femme je viens la chercher et je la redépose aussi chez elle ! alors c’est quoi l’adresse ?

- 4e cité après l’entrée tu prends le premier tournant à droite la 3e maison avec le portail vert c’est là chez moi

- Ok. Accorde moi  20 minutes je suis en chemin.

- tu risques de te perdre 

- Surement pas. A toute à l’heure.

Je ne sais pas s’il va pouvoir se retrouver mais tant pis il l’aura bien cherché avec son « quand j’invite une femme je viens la chercher et je la redépose aussi chez elle » il a l’air bien prétentieux le gars. Je m’installe sur mon canapé un bol de café en main, peut-être qu’il se perdra dans le quartier qui sait, je ne le rappellerais pas pour demander où il se trouve.

Quand on veut jouer aux durs on se débrouille tout seul, tiens !

Mais contrairement à ce que je pensais, 20 minutes plus tard on klaxonnait devant mon portail. Je prends ma sacoche et ferme la porte pour rejoindre Peter Sima à l’extérieur après avoir dit au revoir au Gardien. Quand il me voit il sort pour m’ouvrir la portière. Galant. 

- Tu es ravissante ! me dit-il avec sourire.

- Merci lui dis-je en montant

- Tu vois je ne me suis pas perdu j’ai un très bon sens de l’orientation, me dit-il en affichant un sourire victorieux.

- Je vois ça ! où m’amènes-tu ?

- Disons que quand j’ai vu ta photo avec le trophée je me suis dit que tu devais être une fan de football 

C’est vrai que j’aime le foot, je suis d’ailleurs le garçon de mon père, c’est avec moi qu’il suivait ses matchs de football et qu’il les commentait, des championnats français aux championnats espagnols on regardait tout, ensemble au grand désespoir de maman qui pensait que je n’allais jamais me féminiser ; surtout que j’étais secrètement amoureuse de Raul GONZALES. 

- Il y a un match disons un tournoi de nuit avec de jeunes garçons, tu pourras apprécier le bon football de rue et ensuite on ira manger de la braise. 

- C’est super ! apprécié-je 

Quoiqu’il ne cherche même pas à savoir si ça me convient. Eh ben !

Je me félicite pour ma tenue qui convient parfaitement, heureusement.

Nous arrivons dans un stade éclairé et aménagé, Peter nous fait asseoir aux premières loges, le match commence quelques minutes plus tard et c’est du beau football qui se passe, ces jeunes sont talentueux, ça me rappelle mes jeunes années de footballeuse, je n’étais pas une Martha mais je me débrouillais pas mal et surtout j’adorais ça.

C’est du beau football. Nous nous extasions devons les actions du Match


Peter SIMA 

Je la vois sourire aux lèvres. On dirait bien que j’ai réussi mon coup.

Je l’observe du coin de l’œil elle est vraiment radieuse. 

Quand je l’ai vu dans cette tenue je l’ai trouvé tout à fait élégante.

Je ne sais pas quand je suis allé dans son bureau tout à l’heure , je pensais l’inviter dîner dans un restaurant mais après avoir vu sa photo avec son trophée , j’ai pensé à ce tournoi, j’avais l’impression que ça lui ferait plaisir, plaisir et je ne sais pas pourquoi sur le coup j’ai eu envie de lui faire plaisir et de faire quelque chose de simple, après tout une fille comme elle doit être habituée aux grands restaurants ; ça ne serait pas fabuleux . 

Et là je la vois s’écrier, s’émerveiller devant un match de football et ce n’est pas pour m’en déplaire vu que devant certaines actions elle s’agrippe à mon bras, bonjour la proximité, j’espère juste que cette petite blogueuse est effectivement là ce soir et prend tous les clichés nécessaires.

Oui je ne perds jamais le Nord même pas devant le fait qu’elle soit vraiment très séduisante.

J’entends d’ici là la voix de Mitch.

«  Ça pourrait être dangereux pour ton cœur type »

Je jette encore un coup d’œil en sa direction, nos regards se croisent.

Son regard est magnifique.

Elle m’offre un sourire éclatant.

- Tiens c’est Mitch là-bas non !? dit-elle en reconnaissant Mitch qui est l’un des entraîneurs d’une des équipes en l’occurrence celle qui est menée.

- Oui c’est lui, lui confirmé-je.

Quand le match fini, je l’emmène saluer Mitch qui salue entrainement de l’autre équipe.

- Mlle Jackson, dit-il en la voyant, quelle surprise !

- Appelez-moi Tia, lui sourit-elle, beau match !

- Merci mais je crois que les petits sont un peu découragés

- Ça leur fera peut-être plaisir qu’une jolie fille leur dise qu’ils n’ont pas démérité, proposé-je 

- Oui certainement approuve Mitch alors que Tia sourit et se dirige vers les petits

Une fois Tia éloignée, je la regarde qui sourit et discute avec les petits essoufflés sur le terrain

- Peter c’est un jeu dangereux ! me dit Mitch 

- Je ne peux plus reculer de toutes manières ! avoué-je toujours regardant Tia au loin. Bien je l’emmène manger 

- Ok mais fais attention tout de même c’est une jeune femme charmante !

Charmante. C’est effectivement le mot qui me vient à l’esprit quand nous asseyons dans ce  restaurant grill à l’aéroport  alors que nous discutons gaiement, j’adore son sourire.

- C’est beau de voir la passion dans les yeux de ces gamins, dit-elle 

- Et vous Tia êtes-vous une femme passionnée ?

Je la vois s’empourprer  ce qui est bien visible vu son métissage. Elle toussote et prends un verre d’eau, c’est cette simple question qui la met dans cet état ai-je envie de rigoler. Quoi que maintenant je l’imagine dans une position pas très politiquement correcte 

- Alors ? dis-je en la fixant.

- Rien de Grand ne s’est accompli sans passion disait HEGEL , donc je suppose que je suis une femme passionnée parce que je veux accomplir quelque chose de grand dans ma carrière. Pour aller loin il faut être passionné

- Et en amour ? 

Je vois ses cils battre. Elle déglutit. Je suppose que mes questions la surprennent et c’est bien parce que dans ce genre de cas souvent où dit ce qu’on pense vraiment on n’y a pas réfléchi et c’est comme ça qu’on peut vraiment connaitre quelqu’un.

- L’amour passionnel est destructeur ! me dit-elle après avoir bu un second verre d’eau. Et toi Peter ?

- Je pense que tout couple a besoin d’un peu de passion pour l’intensité qu’elle apporte mais bien sur quand elle n’est pas déraisonnable toute fois je préfère l’amour qui lui dure 

- As-tu une fiancée ? 

Elle me regarde à peine en me disant ça. 

- Elle aurait certainement des soucis à se faire que je sois assis là avec toi qui plus est, est très charmante

Ses joues s’empourprent à nouveau. Le serveur qui ne manque pas de regarder Tia au passage nous apporte le plat de dibiterie Mouton que nous avons commandé accompagné de la sauce oignon et de la sauce blanche. Ce plat est tout simplement délicieux ce qui est encore plus délicieux c’est de partager la même assiette que Tia.

- C’est délicieux ! dit-elle en mettant le premier morceau dans la bouche.

Quand je vois ses lèvres opérer ce mouvement je suis saisie par une image de nos bouches entremêlées et je me demande si elle se laisserait faire, si elle s’abandonnerait dans mes bras, elle qui me semble si en proie au contrôle et sur la réserve. 


 Tia Jackson 

Je dois dire que Peter est déstabilisant. Son regard pénétrant comme s’il allait dans les tréfonds de mon âme.

C’est déstabilisant et je n’aime pas ça du tout. Et pour couronner le tout ce plat est tellement délicieux, je n’avais jamais mangé de mouton braisé avant et il a fallu que ce resto le serve dans une sorte de plateau commun.

Le manger dans la même assiette que Peter ça rend la chose intime. Intime rien que penser à ce mot fait battre mon cœur à tout rompre. 

Quand nous finissons de manger il est près de 23H quand nous nous levons pour marcher ma gourmette que je porte sur mon bras droit tombe, Peter me la ramasse.

- Laissez-moi te la remettre dit-il alors que je lui tend le bras

Ses doigts m’effleurent alors qu’il me replace le bracelet et tout de suite je suis parcouru par un léger frisson, une sensation particulière qui m’envahit peu à peu.

Ses pupilles s’illuminent.

- Vous avez une peau douce, me murmure-t-il d’une voix chaude.

- On…ferait …mieux d’y aller ! 

- Oui !

Quelques minutes plus tard nous étions dans sa voiture. C’est là où j’aurais aimé avoir ma voiture pour éviter cette tension dans la voiture, l’air a l’air très chargée, heureusement on n’est qu’à quelques minutes de la maison et à cette heure la route est dégagée. Mais ce silence me stresse et quand je suis stressée je deviens un moulin à paroles mais je fais tout pour me contenir sur mon siège quand nous arrivons devant le portail, il klaxonne et le gardien vient ouvrir le portail !

Il sort m’ouvrir encore la portière et quand je descends il reste face à moi.

- Merci pour cette soirée lui dis-je 

- Ce fut agréable d’être en ta compagnie. Dit-il toujours me fixant

Je serre fortement la pochette que je tiens, nerveuse, qu’est-ce qu’il va faire ? va-t-il m’embrasser ? J’imagine le contact de ses lèvres sur les miennes. J’en ai des frissons.

- Bien ..bo.n..ne nuit, bégayé-je 

- Bonne nuit Tia mais je ne saurais passer une bonne nuit sans avoir fait ça…

J’ai senti le contact chaud de ses lèvres sur les miennes. C’était particulièrement exquis, mes lèvres s’ouvrir encore plus pour mieux l’embrasser. J’avais décidément vraiment perdu le contrôle.

- Bonne nuit Tia, dit-il en se détachant après m’avoir donné un baiser au front.


Je me suis endormie avec une sensation étrange ce soir le visage de Peter Sima enfoui dans mes rêves. Peter Sima m’avait décidément séduite ce soir. Et pourtant quelque chose me dit que c’est risqué, j’aurais préféré le calme d’Aaron à l’effet déstabilisateur de Peter.


Peter SIMA

Quand j’arrive à la maison, j’ai un sourire qui ne quitte pas mes lèvres, je vais me prendre un verre de Scotch en repensant à la charmante Tia, ce jeu comme peut le penser Mitch peut être dangereux, mais ce ne sera pas non plus déplaisant et j’avoue que j’ai hâte de voir ses photos publiées.

La sonnerie de notification facebook de mon téléphone m’indique justement que c’est fait. 

«  Les photos feront l’exclusivité d’OK GABON pour le numéro de ce vendredi. »

Cette bloggeuse y a rien à dire est super efficace je me demande un jour si on saura qui c’est.







Justice et Amour