Chapitre 4 : Confusion?
Ecrit par Verdo
VIE DE COUPLES (Roman)
Chapitre 4 : Confusion ?
Il y avait à la Clinique ces dernières vingt quatre heures une très grande affluence. les va et vient de la famille de Julien, de ses connaissances et aussi de ses collègues de travail. Tous étaient en union de prière pour qu'il s'en sorte vivant. J'avais pris un congé d'une semaine pour être à ses côtés et aussi pour mettre un peu d'ordre dans mes idées. Sa mère, vint s'asseoir à côté de moi.
- Florent, Je ne sais pas comment te remercier. Sans toi, mon fils serait déjà mort. Dieu même va te récompenser pour ce que tu as fait pour lui et pour nous. C'est comme ça que se comporte un vrai ami.
- Non marraine. Tu n'as pas à me remercier. Julien est comme mon frère et j'ai le devoir de l'aider en cas de besoin. Ce que nous devons faire à présent c'est seulement prier pour qu'il s'en sorte.
- Hum.. fit-elle en coulant les larmes. C'est tout ce que je désire aussi en ce moment. Je ne veux rien d'autre que ça. Que mon fils se réveille.
- Ayons foi marraine. Il va s'en sortir. Il a toujours été fort.
Mon téléphone sonna.
- Excuse moi marraine. Je vais décrocher et je reviens.
- D'accord.
Je sortis carrément de la clinique pour ne pas déranger les autres.
- Bonjour monsieur Florent. C'est le commissaire. Dit la voix au bout du fil.
- Ah monsieur le commissaire, comment allez-vous ?
- je vais bien. En fait, nous avons une piste concernant le braquage de votre frère. Veuillez passer au commissariat dans l'après midi pour plus d'éclaircissements.
- D'accord. Je serai au rendez-vous. Merci pour le travail que vous abattez pour la Sécurité de notre nation.
- Je vous en prie monsieur. Nous ne faisons que notre travail. Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.
- Bonne journée également à vous.
Je revins à la salle d'attente de la clinique quelques minutes plus tard. Ma marraine en m'apercevant, sauta à mon cou, pleurant de joie tout en remerciant le seigneur d'avoir écoutée ses prières.
- Il est réveillé mon fils. Il est sorti du coma. Il est réveillé Florent. Il est vivant. Il va vivre...
Je fus complètement soulagé. Mon grand soupir le confirma. Le docteur revint dans la salle et demanda à voir sa famille. J'y allai avec elle. Une fois dans son bureau, il nous fit un long discours sur le processus de guérison de Julien. En fait une partie de son corps était paralysée et son cerveau était gravement atteint. C'était un miracle le fait qu'il soit sorti du coma. Mais le docteur nous réconforta beaucoup à travers les mots qu'il utilisa. Il nous demanda de ne pas perdre espoir, que le plus important était qu'il soit sorti du coma. Le reste viendra avec le temps et aussi avec les traitements. Il restera à l'hôpital durant tout le temps de traitement et aussi le temps de convalescence.
Nous le remerciâmes vivement pour le grand effort qu'il avait fourni. Ma marraine souhaita le voir mais le docteur refusa et l'avertit sur la possibilité qu'il ne le reconnaisse pas du moins pour le moment. Elle insista quand même alors ce dernier lui accorda quelques minutes afin qu'elle puisse le regarder à travers la grille de la chambre où il était installé.
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Aliwa était à la maison avant mon arrivée. C'était une belle surprise car je n'étais pas au courant qu'elle rentrait. Elle avait cuisiné et aussi fait le ménage.
- Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu rentrais? J'allais au moins venir te chercher à l'aéroport. Lui demandai-je.
- Tu as eu beaucoup de soucis ces derniers jours et je n'aimerais pas que tu te stresses encore plus. Je ne voulais pas te déranger. Comment va Julien ?
- Il est sorti du coma. Je pense qu'il ira mieux avec le temps. Ce sera un peu difficile pour lui. Mais avec notre soutien, il s'en sortira.
- Hum. Sacrée Justine. Elle a failli en finir avec lui. La vie est pleine de mystères. Dieu merci qu'il est au moins en vie. Le monde fait peur mon amour.
- Hum..
- On ira ensemble dans la soirée. Je voudrais le voir aussi.
- Pour le moment, c'est un peu compliqué. Tu ne peux pas le voir néanmoins tu peux aller saluer sa famille et lui témoigner ta sympathie. Elle passe la plupart du temps à l'hôpital.
- D'accord.
- Et le voyage? Ça a été? Comment ça s'est passé? Vous avez pu finaliser les contrats dont tu m'avais parlés?
- Oui. Tout s'est bien passé. Là nous avons deux jours pour faire le rapport au Directeur. Je veux aussi profiter de ce temps pour demander un petit congé rien que pour toi et moi. Ça fait longtemps que chacun a la tête ailleurs. Il faut que nous nous rapprochions l'un de l'autre comme avant. De plus, il y a aussi Julien qui a besoin de nous. Qu'en penses-tu?
Soupirs...
- C'est ce que je désire le plus. Ça me plaît bien de passer du bon temps avec toi.
- Affaire conclue alors.
Rires...
- Allons à table. J'ai préparé ton met préféré. Et regarde aussi ce que j'ai ramené. Du vin rouge de Bourgogne.
Excitations...
- Je sens que tout a été bien planifié. Miam!
- Oh que si... Dit-elle en ouvrant la bouteille et en nous servant.
- J'apprécie beaucoup l'effort que tu as fait malgré la fatigue du voyage.
Nous, buvant à gorges déployées jusqu'à ce que la bouteille se vida.
- J'espère être bien récompensée...
- Et par quoi alors? Dis-je ironiquement en lui tapotant sur les fesses.
- Par ce que tu as l'habitude de me faire depuis toutes ces années répondit-elle avec glamour, le regard appuyé vers moi.
Elle déposa son verre puis me toucha par la paume de ses mains. Je sentis des petites vibrations tout au long de mon organisme. Elle me retira mon verre, avala voracement son contenu puis se blottit contre moi.
- Chérie, me murmura-t-elle. Je veux que tu me fasses l'amour comme un fou.
De manière sensuelle, je la pris par la taille et l'embrassai avec fougue. Elle émit des petits gémissements qui firent augmenter mon envie d'elle. Tout doucement, je la soulevai comme une petite gamine puis l'amenai dans la chambre à coucher. Là, nous nous déshabillâmes précipitamment et nous fîmes l'amour effectivement comme des fous comme elle l'avait souhaitée.
Après notre partie parfumée de jambes en l'air...
- Chérie, est-ce que tu pourrais être capable de me trahir un jour? Lui demandai-je calmement.
- Non mon cœur. Pourquoi me poses-tu cette question ?
- Pour rien. C'était juste pour savoir.
- Je n'en suis pas sûre. Je ne suis pas tout à faite satisfaite de ta réponse. Qu'est-ce qui se passe?
- Ne t'affole pas. Soit tranquille. Il n'y a rien de grave. Okay?
- Si tu le dis. Sinon tu me connais bien. Tu m'as sortie de la misère et je te suis et serai redevable toute ma vie. J'espère que tu ne te fais pas des idées avec tout ce qui arrive à Julien.
- Ne t'en fait pas. Je voulais juste avoir ton avis sur la question. Changeons de sujet. Pour l'histoire de la domestique, t'as changé d'avis?
- Moi qui pensais que tu as passé cette affaire aux oubliettes!
- Tu sais bien toi même que c'est un sujet délicat.
- Bon, nous n'allons plus en débattre. On fait ce que tu dis. On ira ensemble à l'agence pour en trouver d'accord? J'aime pas souvent quand tu penses que je te tiens tête.
- C'est parfait. On fait comme ça.
Elle me regarda fixement pendant une bonne dizaine de secondes.
- Je t'aime tellement Florent. Tu es tout pour moi.
- Je t'aime aussi ma chérie.
- Tu sais, continua-t-elle, je veux que nous ayions un enfant. Je crois que je suis maintenant prête.
Je fus étonné et en même temps emporté par une profonde allégresse. Mais je ne le laissai pas apercevoir.
- Sérieux? Tu parles franchement ?
- Oui. J'ai réfléchi ces derniers temps et je pense qu'il est temps.
- Viens dans mes bras...
Après avoir passé plus d'une demie heure à converser, nous nous douchâmes ensemble. Je la déposai à la clinique puis me rendis ensuite au commissariat.
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Durant tout le trajet, je repensai à la conversation que moi et Aliwa avions eue. À plusieurs reprises, je m'interrogeai. Me trompe t-elle vraiment ? Ou ce ne sont que des spéculations pour entacher notre relation? Je ne parvins pas vraiment à trouver des réponses.
Le commissaire discutait avec un de ses agents dehors. Il se sépara de lui après que je les saluai. Il me demanda de le suivre. Nous allâmes dans son bureau.
- Asseyez-vous monsieur Florent. Comme je vous l'avais dit au téléphone, nous avons une piste. Nos investigations nous ont conduits dans un ghetto pas loin de la frontière du Ghana. Mes hommes sillonnent les parages depuis la matinée. Nous allons opérer ce soir.
- Est-ce qu'on a une chance que mon frère retrouve ses papiers? Pour la moto, ce n'est plus un problème. Il en a déjà une autre.
- Nous devons être optimiste....
Je ne prêtai plus attention au reste de ce qu'il disait. Plutôt, je me levai et m'avançai vers une grille de photos au mur qui me faisait face et qui avait attirée mon attention.
- Qu'est-ce qu'elle fait ici celle là?
- Vous la connaissez? Répondit le commissaire, surpris.
- C'est ma femme! S'écriai-je...
- Ce n'est pas possible ! Cette femme fait partie du réseau de criminel que nous recherchons depuis fort longtemps. Vous devez vous tromper peut être.
- Non. Comment ne pas reconnaître ma femme? C'est bien elle il y a des années commissaire ! Merde qu'est-ce qui se passe?
- Si ce que vous dites est vrai, vous allez devoir nous donner votre adresse pour que nous allions la cueillir sans bruit. Quant à vous, vous resterez ici en attendant tranquillement notre retour. Remettez moi vos téléphones. Au cas où vous aurez une envie soudaine de la prévenir.
- Quoi?
......
NB: Commentez plus et vous aurez rapidement les chapitres. À très bientôt. Merci de partager.
À suivre...
Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol; nouvelliste togolais.
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