Chapitre 4 : la famille BOLADJI.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 4 : la famille BOLADJI

Tante Elise : si tu finis de mettre les couverts va me chauffer de l’eau.
Moi : d’accord
Tante Élise : d’accord ta camarade  ou bien ?
Moi : (tête  baissée) d’accord tante. 
Je vais mettre l’eau au feu avant de revenir  terminé ce que je faisais.
Tante Élise : Ayodélé (mon prénom indigène) amène moi l’eau chaude
Moi : d’accord tante. Je vous l’amène dans une tasse ?

Le regard qu’elle ma lancé m'à fait disparaître de son champs de vision. Je vais renverser l’eau chaude dans une cuvette que je lui apporte avec de l'eau fraîche au cas ou elle voudra la diluer. Elle me demande  de poser la cuvette par terre, ce que je fais. Elle y met un doigt dans l’eau et me regarde.

Moi : Il y a de l’eau fraîche ici pour….

Je n’ai pas fini ma phrase avant qu’elle ne renverse le contenu de la cuvette sur moi. Le crie strident que j’ai poussé à fait rappliquer mon oncle et les autres  habitants de la maison

Tante Elise : la prochaine fois vérifie la température avant de me l’apporter si non c’est ta tête même que je vais directement plonger dans la casserole au feu.

Je n’arrivais même pas à parler,  tellement  mon corps me brûlait, je ne faisais que me tordre de douleur et hurler.

Tante Élise : tu vas arrêter d’hurler oui ?

Elle se lève et se jette sur mon poignet

Tante Élise : sort d’ici avant que je ne fasse quelque chose que je vais regretter.
Tonton Abel : arrête Élise, (criant plus fort) je t’ai dit de la laisser. Tu as vue l’état dans lequel tu l’as mise ? Je peux savoir ce qui t’a prie de lui renverser de l’eau chaude sur le corps ?
Tante Élise : stp ne t’en mêle  pas. Tu ne sais pas ce qu’elle à fait
Tonton Abel : (haussant le ton) elle a  fait quoi qui mérite  que tu verses de l’eau chaude sur elle ? C’est quoi cette cruauté ? Élise, et toi tu es assises là et tu ne dit rien ? Demande-t-il-il à  leur benjamine.
Tante Sandrine : tu veux que je dise quoi ? Ne me mêle  pas à  cette histoire et je ne suis pas un enfant  alors baisse d’un ton quand tu me parles.

Il les regardent à tour de rôle  avant de me tirer  vers la sortie. Il m’amène à l’hôpital où on m’administre des soins en couvrant les parties de mon corps que l’eau chaude a touchée d’une pommade. Je ne fais que pleurer tant tout mon corps me brûle. Déjà que j’avais des plaies sur le corps, la douche d’eau chaude n’arrange rien. Surtout ma poitrine et mes bras.

Docteur : calme toi ma fille. La douleur va s’estomper d’ici là.

Est-ce que j’avais la force de lui répondre ? J’ai juste fermé les yeux en essayant d’oublier ma douleur.
Docteur : (s’adressant à mon oncle) il va falloir l’aménager. Elle à été gravement atteint. L’eau chaude à fallir lui coûter la vie. Elle avait déjà des plaies un peu partout. Imaginer sa douleur après que l’eau chaude soit renverser sur elle. Elle a aussi besoin de repos. De beaucoup de repos. Physiquement elle est très faible et pâle. Il faut aussi qu’elle soit bien nourrie.
Tonton Abel : d’accord c’est compris. On peut rentrer ?
Docteur : oui mais attendez qu’elle se retrouve un peu. Que les brûlures s’estompe un temps soit peu.

Nous avons attendu 3h de temps environ avant de retourner à la maison. Mes larmes coulent toutes seules. C’est quoi cette vie dans laquelle je suis ? Être traité ainsi dans la maison de mon père. Je prie Dieu mais la situation s’empire de jour en jour. Je suis prête à encaisser toutes les injures mais supporter ce genre d’acte meurtrière, je n’en suis pas capable. Je suis prête à tout sauf mourir même si on me dit que mon seul péché c’est d’être née.
Celle qui me maltraite le plus est la jumelle de mon père, tante Élise. C’est elle qui m’a donnée mon bain à l’eau chaude tout à l’heure. Après elle, leur benjamine Sandrine et mon Oncle Abel, celui qui paie ma scolarité. Je suis issue d’une famille  paternelle riche mais je vie comme une miséreuse parmi elle.  La jumelle de mon père est une ambassadrice qui est entre deux avions. Ma seconde tante est DRH au ministère des finances et mon Oncle travaille à  l’étranger lui aussi est entre  deux avions. Mes tantes viennent  au village une ou deux par mois mais mon oncle lui vient deux fois dans l’année.

Du haut de mes 15 ans  c’est moi qui fais la cuisine et rassurée  vous j’assure grave en cuisine. Je suis un vrai cordon bleu. Dès mon jeune âge ma mère m’a apprise à cuisiner. Et je la remercie beaucoup  pour ça  si non je n’ose pas imaginer ce que j’allais  enduré dans cette maison. J’éteint le gaz quand j’ai attendu le bruit du moteur de leurs voiture dans la cour. Je sors rapidement  de la cuisine et vais les saluer puis je suis aller déchargé ce qu’ils ont ramené de la ville. Quoi ! Vous croyez qu’ils allaient me laisser me reposer comme la recommander le docteur ? Eh bien non. Ce matin comme toutes les fois, j’étais déjà debout. Malgré mes blessures et ma douleur, j’ai fait mes tâches ménagères et tout ce qui va avec. Je finis de mettre les couverts pour le dîner et vais les appelés. Debout comme un garde du corps, J’attends qu’ils finissent de manger avant de débarrasser la table et de leur service le thé.
À chaque fois qu’ils viennent c’est comme ça. Quand ils sont à  table, je m’assois dans un coin de la pièce ou je reste debout pour satisfaire leur moindre désire. C’est quand ils finissent  de manger que ma grand-mère me donne la permission d’aller mangé les restes de leurs nourritures. Au début  j’en pleurais mais maintenant  je me contente juste de remplir  mon ventre.  Les rares fois où je mange du poisson  ou de la viande sont les jours de fête.
Après avoir tout fermé, je rentre dans ma chaudière pour me coucher. je met genoux à terre et prie encore une fois Dieu espérant qu’il exauce mes prières cette fois. Avec l’arrivée de mes tantes je n’ai pas puis fait les prières que maman Ivana m’avait conseillé. Ce soir je vais le faire espérant que je ne fasse plus de cauchemars.

              **** Dans le salon des BOLADJI ****

J’ai attendu qu’on finisse de dîner et que Mira aille au lit pour avoir une conversation avec mes sœurs et ma mère. On devrait avoir cette conversation il y a un moment mais là je crois que c’est le moment vue la scène horrible dont j’ai été témoin hier nuit.

Moi : est-ce que je peux avoir votre attention ?
(Elles laissent leurs téléphones et me fixe) bien. Je vais aller droit au but. Mira est un enfant et elle a droit de commettre des erreurs comme tout enfant de son âge et vous avez le droit de la punir mais pas de cette façon. Vous êtes des femmes et vous avez aussi des enfants de son âge et même moins. Seriez-vous contentes qu’on traite votre enfant de la sorte ? Depuis plus d’un an j’entends beaucoup  de chose depuis  Johannesburg comme quoi vous la traitez  comme une esclave. Je me suis toujours  dit que c’était des ragots, mais ce qui s’est passé hier soir devant moi confirme ce que les gens disent. Maman, ton attitude face à  la situation hier ma vraiment choqué. Comment  peux-tu rester  imperturbable devant  un tel acte de barbarie ?
Ma mère : ce n’est pas ce que tu crois je……
Moi : ce n’est pas ce que je crois maman ?  Tu veux me dire que j’ai mal vu ?  Que ta fille assise là ne lui a pas renversée l’eau chaude sur le corps et que tu es restée imperturbable comme Sandrine ?
Élise : est-ce que tu sais ce qu’elle a  fait ?
Moi : elle à fait quoi qui mérite ce traitement ? Ta propre fille,  Élise tu me fais peur. Tu es sortie du même  ventre, le même jour que son père. Normalement  c’est toi qui devrait la protéger  de tous ce que ces belles-mères la font subir dans cette maison. Vous n’avez donc pas de conscience ?
Sandrine : conscience tu dis ? (sourire jaune) dit celui qui a contribuer au meurtre de son père. Épargne moi ton discours sur la conscience. Moi, je tombe de sommeil et je vous fausse compagnie. Dit-elle en se levant.
Moi : je ne l’ai pas tuer. VOUS AVEZ TUER NOTRE FRERE et vous m’aviez mis devant le fait accompli.
Sandrine : c’est ce que tu te répètes depuis toutes ces années pour soulager ta conscience ? Pff
fait-elle en prenant la direction de sa chambre.
Moi : Sandrine tu es l’être le plus ingrat que la terre est portée.
Sandrine : (elle revient sur ses pats) si tu m’as appelé pour m’insulter alors je te déconseille vivement de ne plus placer un mot de travers par ce que je ne suis pas d’humeur ce soir. Alors là vraiment pas.
Moi : ferme là, si toi tu n’as pas honte moi j’ai honte à  ta place.  Dit moi, grâce  à  qui, tu as trouvé  ce boulot  qui te donne tous ces airs aujourd’hui ? Tout ce que nous sommes  devenu aujourd’hui ou ce que nous avons nous le devons à  notre défunt frère. Paix à son âme. Et au lieu de prendre soin de ce qu’il a laissé pour expier un temps soit peu vos péchés, vous décidez d’aggraver vos cas ? .
Sandrine : et après ?
Moi : ( je la regarde abasourdie) pardon ?
Sandrine : tchrummm
Moi : donc si c’était moi que la mort a fauchée, c’est ainsi que vous allez traiter mes enfants et ma femme ?
Élise : soit heureux que ce n’est pas le cas.
Moi : (les fixant) sachez que vous allez payer  pour tout ceci. Je paie déjà pour mes erreurs. Ne me dites pas après que je ne vous ai pas prévenu.

Je me lève et disparaît dans ma chambre. Je suis couché  mais je n’arrive pas à fermer l’œil comme chaque nuit depuis 4 ans que mon frère est mort. Dès que je m’endors je ne fais que faire des cauchemars. Je vois mon frère me demander des comptes. Je ne sais pas si un jour, j’aurai le courage de dire à haute voix mon implication dans la mort de mon frère et comment j'ai défloré sa fille Miracle. (à haute voix) pardonne moi mon frère.

#nikê #chro

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Toute mes excuses pour le faite que je n'ai pas respecter l'heure de la publication.
Urgence familiale. Merci pour la compréhension. Agréable soirée et bonne lecture à tous ????????

Ma famille, ma perte...