Chapitre 3 : Mes anges gardiens.

Ecrit par Dele

Ma famille, ma perte.

Chapitre 3 : Mes anges gardiens

Je me réveille et constate que je ne suis pas dans le magasin où je dors habituellement. Je referme les yeux et les ouvres puis balai la chambre du regard et me rends compte que je suis dans la chambre de Ivana. Je me demande ce que je fais dans sa chambre quand les événements d’hier me revinrent peu à peu. Je me rappelle encore de la phrase de ma grand-mère et mes larmes commencèrent par sortir toutes seules.

Ivana : tu es réveillé ?
Moi : (tournant la tête vers elle en essuyant mes larmes) oui. Bonjour (dis-je avec un faible sourire)
Elle : (me serrant dans ses bras) tu nous a fait peur hier. (se détachant de moi) en attendant que tu ailles te brosser je vais appeler maman. Je t’ai laissé une brosse neuve sur le lavabo.
Moi : merci
Ivana : je t’en pris ma sœur. (dis elle en m’aidant à me relever)

Elle sort de la Chambre et moi je me dirige sous la douche.
Après m'avoir brossée les dents, je profite pour prendre une douche même si mes plaies me font horriblement mal.
Depuis quatre ans c’est la première fois que je me douche dans une vrai salle de bain digne de ce nom si non que c’est derrière la cuisine de ma grand-mère que je prend mon bain.
Quand je reviens dans la chambre je trouve un haut et un short posés sur le lit avec une nouvelle serviette. Je m’essuie, m’habille puis sors de la chambre. Je trouve la maman d’Ivana au salon.

Moi : bonjour maman
Elle : bonjour ma fille. Comment te sens-tu ce matin ?
Moi : je vais bien maman, juste que j'ai les maux de tête.
Elle : viens t’asseoir (dit-elle en tapotant la place vide qui est à côté d’elle) C’est normal que tu aies les maux de tête avec la blessure que tu as au front. Tu vas prendre ton petit déjeuner avant que je te donne un produit pour ton mal de tête.
Moi : merci pour tout maman
Elle : tu n’as pas à me remercier ma fille. Va rejoindre ton amie dans la salle à manger. C’est toi elle attend pour prendre son petit déjeuner.

Je ne me fais pas prier et vais la rejoindre.

Moi : cc je suis là
Ivana : OK. tout est prêt. Sert-toi à  volonter. Tu es chez toi donc met-toi à l’aise.
Moi : merci. 
Ivana : je t'en prie
Moi : dit moi, comment avez-vous su que quelque chose se passait chez nous hier nuit ?
Ivana : je n’en savais rien. C’est maman qui est venu me réveiller en me demandant de tendre l’oreille et de lui confirmer si c'est bien toi qui est entrain d’appeler à l’aide.  Tu criais et frappais sur une porte à  entendre le bruit et tu appelais ta grand-mère. C’est quand on était sûr que c’est toi qu'on a décidé  de venir voir ce qui se passait.  Tu sais que la voix porte la nuit non ?  Les voisins aussi t’ont entendu crier.
Moi : merci pour tout

Façon elle m’a toisée, je n’ai pas puis retenir mon rire. Je ne sais pas ce que Ivana à contre le mot merci. Elle déteste qu'on la remercie après avoir rendu un service et moi je suis incapable de ne pas remercier quelqu’un qui m’a prêté main forte dans une quelconque situation. C’est à propos de ça qu'on se chamaille souvent. Cette fille et sa famille sont mes anges gardiens.

Leur servante m’apporte deux comprimés de la part de ma seconde mère que je prends à la fin du repas. Après le petit déjeuner on retourne au salon retrouvé sa mère. Dès que nous nous asseyons, elle éteint la télé et porte son regard sur moi.

Maman Ivana : ma fille,  j’aimerai  que tu me racontes  ce qui s’est passé hier nuit chez toi et de grâce ne me cache rien et ne me ment pas non plus si non je ne pourrai vraiment t’aider.

Je prends une grande inspiration et me lance dans le récit de ma vie merdique depuis la mort de mon père jusqu’à la scène d’hier nuit dans les moindres détails. Quand j’arrive à la partie où on m’a servie la réponse qui m’a fait perdre tout moyen, elle s’étonne et me repose la question.

Maman  Ivana : attend, elle dit que c’est parce que tu es née qu’elle te maltraite ?
Moi : oui
Maman Ivana : c’est quoi cette histoire ? Ahi ! Dis t-elle en me regardant comme quelqu’un qui vient de dire la bêtise du siècle. Elle soupir et continue.
Maman Ivana : donc tu lui avais déjà parlé de tes cauchemars et elle ne t’a pas cru ?
Moi : oui.
Maman Ivana : c’est  après  le cauchemar d’hier nuit que tu as eu ces griffures au visage et aux bras dis-tu? 
Moi : oui

Elle est resté silencieuse quelques minutes

Maman Ivana : ta mère  est où ?
Moi : elle est au sud.
Maman Ivana : tu es en contact avec elle ?
Moi : oui
Maman Ivana : tu lui as parlé des différents cauchemars que tu fais ?
Moi : non
Maman Ivana : mais pourquoi ? On ne garde pas ces genres de chose pour soi. C’est toujours bien d’en parlé  à  quelqu’un surtout à sa mère. Pourquoi  tu ne lui as rien dit ?
Moi : par ce qu’elle à  beaucoup  de soucis là-bas. Si elle étais  au courant elle allais déjà venir me récupérer alors qu’elle a déjà du mal à nourrir ma sœur et mon frère.
Maman Ivana : qu’est-ce que tu en sais ? Ce n’est pas à toi d’en décider mais ta mère. Tu as déjà entendu qu’un pauvre à nourrir ses enfants avec du sable ? Ou bien tu aimes ce que tu subis ?
Moi : non.
Maman Ivana : alors ? S’il y en a pour un il y aura toujours pour deux. Dieu n’oublie personne Mira.
Moi : mais je n’ai pas le choix maman. (mes larmes ont recommencées à couler toutes seules) En étant ici j’ai la chance d’aller à l’école, d’obtenir mes diplômes, d’avoir un bon job pour prendre soin de ma mère, ma petite sœur et mon frère. Les entendre salir le nom de ma mère au quotidien et nous traiter de ratés me fait mal maman. Je ne vais pas les laisser avoir raison de nous. Je ne sais pas si je pourrai continuer les études une fois chez ma mère. C’est la raison pour laquelle je ne lui dit rien.
Maman Ivana : le fait d’aller à l’école, de faire des grandes études ne garantie pas un avenir certains à qui que ce soit. Tout le monde n’est pas destiné à passer par le chemin des études pour être riche.  Dieu voit tout ce que tu subis et sait comment te révéler au-delà de tes propres espérance. Si c’est que une fois chez ta mère tu ne pourras pas continuer tes études, crois moi, Dieu t’ouvrira d’autres portes. Il sait ce qui est bon pour chacun et ne laisse ses enfants dans la souffrance éternelle. Fait confiance à Dieu et tu verras ses miracles s’opérés dans ta vie.
Moi : d’accord maman
Maman Ivana : C’est quand la dernière fois que tu as vu ta mère ?
Moi : à  l’enterrement  de mon père.
Maman Ivana : Elle ne vient jamais te voir ?
Moi : elle n’est jamais venue fautes de moyen et pour des raisons de santé mais on s’appelle de temps en temps.
Maman Ivana : tu as qu’elle âge ma fille ?
Moi : 15 ans
Maman Ivana : tu n’es plus un enfant Mira. Il faut que tu saches que ces cauchemars  que tu fais ne sont pas simple. Ce sont de mauvaises personnes  qui veulent te faire du mal. Il va falloir  que tu commences  par prier tous les soirs avant de dormir. D’ailleurs  est ce que tu vas à  l’église ?
Moi : non, je ne vais plus à  l’église mais je prie.
Maman Ivana : d’accord  mais il va falloir  prié plus souvent et avec foi.  Un instant.

Elle se lève et va dans sa chambre d’où elle ramène trois livrets qu’elle me remet.

Maman Ivana : Ces trois livrets que tu tiens sont des livrets  de prières de protection contre les mauvais œils et des prières de combats. Toutes les nuits après  avoir faits tes prières  habituelles tu vas lire dans le premier  livrets  de la page 3 à  la page 5, le deuxième  livrets les 5 premiers pages et le troisième la dernière page. N'oublie jamais de prier quoi quand soit la fatigue. Ne dit pas que les prières  sont trop longues ou quoi que ce soit et raté  de prier  ne serait-ce qu’une seule fois à  partir d’aujourd’hui. Prie avec ferveur et foi.  Ma fille il faut  que tu saches qu’il n’y a aucune force plus puissante que celle de Dieu. Je te conseille de commencer  à aller à  l’église tous les dimanches. Il faut commencer  la prière  dés ce soir et demain matin tu viendras me dire si tu as encore fait de cauchemars. Et un conseil, caches ces livrets pour que personnes dans ta maison ne les vois d’accord ?
Moi : c’est compris maman. Merci beaucoup maman
Maman Ivana : je t’en prie ma fille. Une dernière chose, il faut appeler ta mère et tour lui raconter. Elle doit savoir tout ce que tu m’as raconté tout à l’heure. Ne lui cache plus rien à partir d’aujourd’hui. Tu ne peux pas tout garder pour toi. Ce n’est pas bien et c’est dangereux pour toi. D’accord ?
Moi : oui maman
Maman Ivana : si tu as besoin de quoi que ce soit vient m’en parler ou parle à ton amie. Le soir je vais envoyer Ivana t’apporter certains produit qui vont atténuer tes douleurs et vite cicatricer tes blessures.
Maman Ivana : OK. Maintenant lève-toi, je vais te raccompagner à la maison.

Nous sortons tous les deux de la chambre et se rends chez ma grand-mère. Ma grand-mère est assise sur sa terrasse entrain de trier du maïs.

Maman Ivana : bonsoir mémé
Mémé (avec son faux sourire) : bonsoir maman pharmacie (c’est  comme ça elle appelle  maman Ivana  par ce qu’elle  a des pharmacies dans la ville). Tu l’as enfin ramené.  C’est une grosse paresseuse hein depuis hier c’est à  l’heure  là elle se réveille  à cause d’une petite  blessure  qu’elle s’ai faite toute seule.
Maman Ivana : au fait elle s’est réveillé  à  pareille  heure par ce que le médicament que je lui ai donné  hier contient du somnifère. Elle va beaucoup  mieux  maintenant. On peut s’entretenir en privé ?
Mémé : bien sûr. Allons au salon. (dit-elle en se levant)

Elles rentrent dans le salon et moi je prends la direction du magasin où je cache les livrets que ma seconde mère m’a remis. Assis là tête rejeté en arrière, je pousse un long soupir et ferme les yeux pour vider mon esprit. Il faut que je m’aère l’esprit pour la suite des événements par ce que ma vie n’est qu’une suite d’événements malheureux les uns catastrophiques que les autres. Je suis resté ainsi pendant je ne sais combien de minutes avant que la porte ne s’ouvre avec fracas.

Mémé : j’espère pour toi que tu n’as pas ouverte ta salle bouche de bâtarde hein ? Tu ne leurs à pas dit que c’est moi qui t’ai causée cette blessure au front hein ?
Moi : non mémé
Mémé : et par rapport à  tes cauchemars ?
Moi : je n’ai rien dit non plus
Mémé : c’est mieux pour toi. D’ailleurs  je ne veux plus te voir avec cette fille de maman  pharmacie. Est-ce que c’est claire ?
Moi : oui mémé.
Mémé : tes tantes et ton Oncle sont en routes.  Tu sais donc quoi  faire alors lève-toi et met-toi au boulot.

Ce week-end  s’annonce  très mal avec  l’arrivée de mes tantes. Elles sont pires que leur mère  et les deux coépouse de ma mère réunies. Je vais devoir vous fausser compagnie pour préparer l’arrivée de mes paternels si non c’est sûrement à l’hôpital que vous allez me retrouver la prochaine fois.

#nikê #chro

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